Journal de Ellis & Neck (juillet 2019) II
16-31 juillet 2019
publié le mercredi 31 juillet 2019


 

JUILLET 2019

(16-31 juillet 2019)
 



Mercredi 31 juillet 2019

 

À Paris, revient Syrien N’est Fait #4, le Festival d’art engagé, 4ème édition : Territoire et imaginaire (31 juillet-4 août 2019).


 

Expositions, conférences, musique, lectures, ateliers, cinéma, performances, gastronomie, etc., dans cinq lieux :

* Le Petit Bain.

* Le Point Éphémère.

* La Galerie Europia : Art in situ (18 juillet-2 août 2019).

* La Galerie Fait & Cause : De la Syrie à l’Europe : regards croisés de citoyens journalistes syriens (30 juillet-14 août 2019).


 


 


 


 

Et jusqu’à la fin de la semaine :

* Chez Les Grands Voisins (31 juillet-4 août 2019).


 


 

Ce soir, à la Lingerie et à la Pouponnière, entrée libre :

* À 18h30 : Discours d’inauguration.

* À 19h00 : Impunité des crimes contre l’humanité commis en Syrie. Comment agir à travers la justice française.
Conférence avec Marie-Laure Guislain, Clémence Bectarte, Mohammad Al Attar, modération par Hanna Rajbenbach.

* À 21h00 : Hommage à Abdel Basset Sarout (1992-2019).
Waer, documentaire anonyme (2011).
Texte de Lina Muhamed, d’après une recherche de Yaser Alzayat, traduction de Marianne Babut.
Lecture par Sara Kontar, accompagnée de chants de Sarout.


 

* De 19h00 à minuit : DJ Mishmash et LA6IZI Community.


 

Faites votre programme.

Les Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.


À Paris, aux Trois Luxembourg : Filmer l’été (31 juillet-27 août 2019).


 

Aujourd’hui :

* À 13h00 : Bonjour tristesse de Otto Preminger (1958)


 

* À 19h00 : Ce sentiment de l’été de Mikhaël Hers (2015)


 

* À 21h10 : Rendez-vous de juillet de Jacques Becker (1949).


 

Faites votre programme.

Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Rêves de jeunesse de Alain Raoust (2019).

* La Halte (Ang hupa) de Lav Diaz (2019).

* Diego Maradona de Asif Kapadia (2019).

* Les Faussaires de Manhattan (Can You Ever Forgive Me ?) de Marielle Stiles Heller (2018).

* Ricordi ? de Valerio Mieli (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Tout ce que le ciel permet (All That Heaven Allows) de Douglas Sirk (1955).

* Fanny et Alexandre (Fanny och Alexander) de Ingmar Bergman (1982).

* Un immersion dans le Kenji Mizoguchi des années 50 (8 films) : Miss Oyu (Oyū-sama, 1951) ; Les Contes de la lune vague après la pluie (Ugetsu monogatari, 1953) ; Les Musiciens de Gion (Gion bayashi, 1953) ; L’Intendant Sansho (Sanshō dayū, 1954) ; Les Amants crucifiés (Chikamatsu monogatari, 1954) ; Une femme dont on parle (Uwasa no onna, 1954) ; L’Impératrice Yang Kwei-Fei (Yōkihi, 1955) ; La Rue de la honte (Akasen chitai, 1956).

* Une immersion dans l’œuvre de Yasujirō Ozu (10 films entre 1949 et 1962) : Printemps tardif (Banshun, 1949) ; Été précoce (Bakushū, 1951) ; Le Goût du riz au thé vert (Ochazuke no aji, 1952) ; Voyage à Tokyo (Tōkyō monogatari, 1953) ; Printemps précoce (Sōshun, 1956) ; Crépuscule à Tokyo (Tōkyō boshoku, 1957) ; Fleurs d’équinoxe (Higanbana, 1958) ; Bonjour (Ohayō, 1959) ; Fin d’automne (Akibiyori, 1960) ; Le Goût du saké (Sanma no aji, 1962).



Mardi 30 juillet 2019

 

À Vasto, dans les Abruzzes : Festival del cinema di Vasto (30 juillet-3 août 2019).


 

Le festival comporte trois sections :

* Storyboard, des conversations et des lectures.

* Notti italiane, des rencontres avec des visages féminins bien-aimés du cinéma et des séries télévisées.

* "CityFest presenta", les avant-premières de la saison et une sélection d’œuvres qui seront présentées au Festival du film de Rome (17-27 octobre 2019).

Ce soir :

* À 21h00 : Green Book de Peter Farrelly (2018).


 

Faites votre programme.

Palazzo d’Avalos, Piazza Lucio Valerio Pudente, Vasto, 66054.


À New York, au Lincoln Center, c’est la fin des débuts : This Is Cinema Now : 21st Century Debuts (19-31 juillet 2019).

* À 19h00 : All Is Forgiven (Tout est pardonné) de Mia Hansen-Løve (2007).


 

* À 21h00 : Corpo celeste de Alice Rohrwacher (2011).


 

Film at Lincoln Center, Walter Reade Theater, 165 W 65th St, New York, NY 10023.


À La Gacilly, Morbihan : Festival photo La Gacilly 2019, 16e édition (1er juin-30 septembre 2019).


 

Tout est passionnant :

* Les thématiques : À l’Est du nouveau ; Renaissance ; Nouvelles Frontières.

* Les photographes.

Hasards de la focalisation :

* Guillaume Herbaut.


 

* Éric Garault.


 

* Alexey Titarenko.


 

* Elena Chernyshova.


 

* Kadir Van Lohuizen.


 

* Yuri Kozyrev.


 

Faites votre programme.

Festival Photo La Gacilly, rue des Graveurs, 56 204 La Gacilly.



Lundi 29 juillet 2019

 

Voilà, c’est aujourd’hui, 29 juillet 2019 : le Jour du Dépassement mondial.


 

Oui, on a bien lu.
Le 10 mai 2019, c’était le Jour du Dépassement européen, pas terrestre.
Ce qui permet de mesurer la responsabilité des Occidentaux, dans la course vers l’abîme.

En 2014, quand on a commencé le site de Jeune Cinéma, avec le Journal de Ma’ Joad, on ne savait pas, écologistes par évidence mais sans dead line.

En 2015, dans le Journal de Old Gringo, on pensait encore en termes traditionnels de révolution, possible ou plus.
Et puis, l’été à Bologne, on a lu le livre de Pablo Servigne, Comment tout peut s’effondrer, qui a brutalement changé nos visions du monde. On a commencé à faire plus attention à la vieillesse du capitalisme, gravement malade, qui ne pourrait pas toujours renaître.


 

En 2016, ce fut Hushpuppy la patronne du Journal, la petite fille effarée par la folie des grandes personnes.
C’est la première fois qu’elle nous a appris ce qu’était le Earth Overshoot Day. C’était le 8 août 2016, un lundi.
On a regardé en arrière : En 2000, ça tombait le 1er octobre ; en 2008, le 23 septembre ; en 2015, le 13 août ; et cette année-là le 8 août. Ça avançait chaque année.

En 2017, c’était le 2 août, et Ben Cash proposait de calculer, comme une sorte de Quiz de vacances, vous pouvez calculer votre propre Overshoot Day.
Pendant ce temps, les gouvernements braillaient encore dans nos oreilles que la croissance arrangerait tout ça.

En 2018, c’est Louise Wimmer qui nous annonçait la date du Jour du Dépassement : le 1er août.

En 2019, Ellis & Neck, blasés, repliés sur leurs adolescences sans perspective, constatent que les Terriens ont encore perdu 2 jours de crédit, en état de sidération, peut-être déjà contemplant le crépuscule.

Les anciens, le cœur serré, alors qu’hier encore, ils pensaient avoir le temps, mesurent le chemin parcouru et l’accélération : tout le monde sait maintenant ce qui guette, pas un JT télé, pas un bulletin radio qui n’en parle, de ces dégâts irréparables, de ce chemin irréversible. Et ce ne sont pas les lectures qui manquent.


 

On nous dit que des solutions existent, au moins pour inverser la tendance, que tout est encore possible, qu’il faut se mobiliser. On nous dit, par exemple, qu’il faut charger une appli sur son smartphone, pour mesurer son empreinte écologique et changer ses mauvaises habitudes. Et engendrer ainsi un coût énergétique inimaginable, et encore relativement tabou, pour l’instant. Même les orga écolo sont squeezées et nageotent dans le paradoxe.


 

Autrefois, il ne fallait pas désespérer Billancourt.
Il y a des décennies qu’on ne veut pas désespérer les peuples des démocraties, avec mensonges et/ou dénis.
Mais les peuples des démocraties, ils savent maintenant cette fuite en avant, et ne savent pas comment descendre.


 

Sont apparus les premiers rêves prémonitoires comme sans doute les Mayas en ont eus - on commence à se les raconter.
Les premières maladies mentales aussi - dont on sait comme elles sont sociales depuis les antipsychiatres -, cf. le nouveau mal du siècle-fin des temps, la "solastalgie" repérée et nommée par l’Australien Glenn Albrecht dès 2005, vulgarisée en France par Alice Desbiolles, qui n’a encore qu’un site Facebook.

* Arrêt sur images du 28 juin 2019, avec Sébastien Bohler, Alice Desbiolles, Cécile Duflot, animée par Daniel Schneidermann : Alors c’est foutu ?

* Complément d’enquête du 20 juin 2019, visible jusqu’en 2020 : Fin du monde : et si c’était sérieux ?

* France Culture en mai 2019 : La Fin du monde et nous. Tous survivalistes ? de Nedjma Bouakra & Yvon Croizier.


 


 

Nos esprits sont sollicités par le ici et maintenant, quasiment incapables de voir plus loin que le bout d’un mandat électoral. Gouverner, pourtant, c’est prévoir, nos gouvernants sont des imposteurs, même ceux qui n’en sont pas conscients.
Car nos cerveaux humains sont mal formés, ils ressemblent à des machines buggées.
Nous avons des cerveaux de primates et des technologies de dieux.

Bonnes lectures :

* Sébastien Bohler, Le Bug humain. Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planèrte et comment l’en empêcher, Paris, Robert Laffont, 2019.


 

Sur France Culture.

* Jean-François Simonin, La Tyrannie du court terme. Quels futurs possibles à l’heure de l’Anthropocène ?, Paris, Utopia, 2019.


 



Samedi 27 juillet 2019

 

Rutger Hauer (1944-2019) est mort le 19 juillet 2019, discrètement, sans tapage, chez lui, à Beetsterzwaag.


 

Il fut un humain romanesque, aventurier et poète, et un androïde rebelle, écologiste il va sans dire, militant de Sea Shepherd.


 

Dans son pays, acteur fétiche de Paul Verhoeven, il avait aussi travaillé avec le grand André Delvaux (1926-2002) : Une femme entre chien et loup (Vrouw tussen hond en wolf), sélectionné au Festival de Cannes en 1979, il y a 40 ans.

Puis il s’était envolé vers Hollywood pour une carrière qui fut irrégulière mais internationale, travaillant avec les meilleurs, Ralph Nelson, Lina Wertmüller, Nicolas Roeg, Sam Peckinpah, Richard Donner, George Clooney, Ermanno Olmi, Dario Argento, et l’année dernière, Jacques Audiard.


 

C’est Ridley Scott qui lui a donné sa renommée, au milieu du chemin de sa vie, avec un film "long distance runner", Blade Runner (1982), qui mit du temps à trouver son panthéon. C’est là que sa belle gueule de méchant pervers s’est imposée, face à Harrison Ford, alors que quand il était confronté à Michael Caine, Sidney Poitier, Sylvester Stallone, John Hurt, Dennis Hopper, il demeurait "second rôle", cette place incertaine et mal définie qui fait les délices des cinémathèques et des grands cinéphiles.


 

Il n’était pas fait pour le firmament glitter et éphémère des stars, mais pour la marge vertueuse et durable des icônes.

I’ve seen things you people wouldn’t believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate. All those moments will be lost in time, like tears in rain. Time to die.


 


À New York, le MoMA est fermé pour travaux de rénovation. Il rouvrira le lundi 21 octobre 2019, avec des galeries et des espaces agrandis pour les spectacles en direct, la création d’œuvres d’art et les débats.

Mais il ne se laisse pas oublier si facilement, et cet été, il participe toujours au Rooftop Films jusqu’au 31 août 2019. Et, dans ce cadre, il invite à des exploration festives des cinq arrondissements de sa ville bien aimée (art, musique, gastronomie) : MoMA PopRally × New York.


 

Aujourd’hui, on s’installe sur la rive nord de Staten Island, avec des sirènes et des capitaines - le nécessaire pour prendre la mer - et avec des musiques : DJ Tom de Maker Park Radio, The Gotham Easy Brass Band, et les Wu Tang Clams (et leur sirène).

Prochaine étape, le Bronx, le 9 août 2019.

Ce soir, ça se termine, comme il se doit, au cinéma, avec :

* À 19h00 : Splash de Ron Howard (1984).


 

The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.


À Quimper, il fait bon.


 

On rejoint le Festival de Cornouaille, 96e édition, pour faire la clôture ce week-end (23-28 juillet 2019).


 

Ce soir, deux concerts gratuits :

* À 20h00 : Cyber fest-noz. Avec Ampouailh, ’Ndiaz, Talec Noguet Quartet, Bagad Kemper, Noon.


 

* À 22h30 : Merzhin.


 

Festival de Cornouaille, 5 rue de Kerfeunteun, 29000 Quimper.


À Paris, on prévoit les prochaines canicules de l’été 2019 : Aéro-Seine.


 


 


 

Pour les étés suivants, ceux de l’avenir radieux des villes d’iici-bas, il faudra s’adresser plus haut.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 27 juillet au 2 août 2019.



Vendredi 26 juillet 2019

 

À Wellington, Nouvelle Zélande, commence aujourd’hui le NZIFF Wellington (26 juillet-14 août 2019).


 

Le poster et sa réalisation.

En fait, ce festival est une branche du New Zealand International Film Festival (NZIFF) qui s’épanouit depuis 10 ans sur toute le pays, plusieurs festivals distincts, un seul événement, après une histoire de 50 ans (18 juillet-18 septembre 2019).


 

L’origine, c’est le Auckland Film Festival, né en 1969, qui, l’année dernière, en 2018, a fêté son 50e anniversaire.
Le Wellington Film Festival a suivi, fondé en 1972.
Ont suivi le Dunedin Film Festival et le Christchurch Film Festival (fondés tous les deux en 1977). Auckland et Wellington ont fusionné en 1984.

À partir de 2009, comme tous partageaient des programmes communs, privilégiant les cinéastes et le cinéma néo-zélandais, tous se sont réunis pour devenir le NZIFF, une sorte de fédération de festivals, qui s’est ouverte sur le monde et accueille désormais des programmes internationaux, sans compétition, à l’exception de celle des courts métrages.

C’est à Auckland que le NZIFF commence chaque année. En 2019, c’est la 51e édition (18 juillet-11 août 2019).
Après Wellington, le NZIFF se décentralisera, accueilli, en août et septembre, par les villes de Dunedin, Hamilton, Masterton, New Plymouth, Tauranga, Christchurch, Gore,
Hawke’s Bay, Nelson, Palmerstone North, Timaru.


 


 

Au programme, une riche sélection française et un hommage à Agnès Varda, notamment. On note tout particulièrement la sélection néo-zélandaise de la section Aotearoa (du nom maori de la Nouvelle Zélande, des films qu’on aimerait découvrir en France.

Aujourd’hui, à Wellington, les projections commencent dès 10h45, et ce soir, pour la cérémonie d’ouverture, c’est le même film - au succès international - qu’à Auckland, à Cannes ou à Odessa :

* À 20h30 : La Belle Époque de Nicolas Bedos (2019).


 

Faites votre programme.

Sélectionnez une ville en région.


À Detroit, au DIA, on rend justice à Alice Guy (26-28 juillet 2019).

* À 19h00 : Be Natural : The Untold Story of Alice Guy-Blaché de Pamela B. Green (2018).


 

Alice Guy-Blaché (1873-1968), une cinéaste pionnière et une excellent femme d’affaire, a vu sa carrière se briser brutalement, et ses quelque 1000 films s’effacer de la mémoire collective, il y a cent ans, en 1919, sans jamais pouvoir se rétablir, alors qu’elle n’en était qu’au milieu de sa vie. Pamela B. Green enquête, Jodie Foster raconte.

Detroit Film Theatre, 5200 Woodward Ave, Detroit, MI 48202.


À New York, Metrograph programme un hommage à la grande actrice Machiko Kyō (1924-2019), morte le 12 mai dernier (26 juillet-10 août 2019).

Au programme, Mizoguchi, Kurosawa, Naruse, Teshigahara, Ichikawa, Masamura, Yoshimura, Ozu, Kinugasa.

Aujourd’hui :

* À 14h45 : Ugetsu monogatari (Les Contes de la lune vague après la pluie) de Kenji Mizoguchi (1953).


 

Faites votre programme.

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Saint-Amant-Roche-Savine, dans le Puy-de-Dôme, comme chaque année depuis 2006, Jolie Môme file un rencard à ceux qui ne sont rien, avec camping gratuit sans réservation, navettes et covoiturage : La Belle Rouge 2019 (26-28 juillet 2019).


 

C’est facile d’y aller, et les spectacles, comme les ateliers politiques, ça vous remonte le moral pour toute l’année à venir.


 

Faites votre programme.

La Belle Rouge, 63890 Saint-Amant-Roche-Savine.



Jeudi 25 juillet 2019

 

À Anvers, on fréquente De Studio, un très vieux bâtiment où on se consacre à la jeunesse, celle qui a tout à apprendre, celle qui va tout réinventer.


 

Ce soir, un merveilleux vieux film oublié :

* À 20h00 : How Green Was My Valley de John Ford (1941).


 

Sur Sabzian.

DE Studio, Maarschalk Gérardstraat 4, 2000 Antwerpen.


À Nice, le MAMAC, pour fêter les cent ans des studios de la Victorine, a choisi l’Op Art : Le diable au corps (17 mai-29 septembre 2019).


 

Musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC), 1 place Yves-Klein, 06000 Nice.


À Santa Fe la magnifique, sur la Route 66, les artistes de tous horizons s’installent depuis longtemps, c’est beau, c’est pas pollué, c’était pas cher.


 


 

On y compte plus une dizaine de musées et plus de 200 galeries d’art, pour quelque 100 000 habitants. Depuis une dizaine d’années, les manifestations artistiques s’y muliplient, notamment une biennale fondée en 2009, et deux festival de cinéma, en février et en octobre.

On a raté la Santa Fe Art Week, 1ère édition (12-21 juillet 2019).

Mais on suivra le travail de Lorraine Shemesh, Ben Aronson, Chris Morel, Michael Scott ou Reid Richardson.


 


 


 



Mercredi 24 juillet 2019

 

À Séoul, commence le festival du film expérimental, Exis 2019, 16e édition (24-31 juillet 2019).


 

Au programme : Ex-Now 1 à 6 ; Ex-Retro ; Ex-Choice ; Indi-visual ; Asia Forum.

Ce soir, cérémonie d’ouverture, à 19h00 :

* Liminal Minimal I et II de Christian Lebrat (1982).


 

* Fog Line de Larry Gottheim (1970).


 

Faites votre programme.

Cinematheque KOFA (Korea Creative Content Agency), 400 World Cup buk-ro, Mapo-gu, Seoul.


À Bruxelles, à la Cinematek, on a piscine (1er juin-31 août 2019).

Ce soir :

* À 18h00  : La Jeune Fille de l’eau (Lady in the Water) de M. Night Shyamalan (2006).


 

* À 20h00 : A Bigger Splash de Jack Hazan (1974).


 

Faites votre programme Swimming Pool.

Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.


À Brooklyn, au BAM : We Can’t Even : Millennials on Film (24 juillet-6 août 2019).

We Can't Even : Millennials on Film from BAM on Vimeo.


 

Ce soir :

* À 19h30 : Vox Lux de Brady Corbet (2018).


 

Faites votre programme.

BAM Rose Cinema, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave., Brooklyn, NY 11217.


Les sorties sur les grands écrans

* 303 de Hans Weingartner (2018).

* Factory de Yuri Bykov (2018).

* Daniel Darc, Pieces of My Life de Marc Dufaud & Thierry Villeneuve (2019).

* Give Me Liberty de Kirill Mikhanovsky (2019).

* L’Étincelle. Une histoire des luttes LGBT+ de Benoit Masocco (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Donnie Darko (Director’s Cut) de Richard Kelly (2001).



Mardi 23 juillet 2019

 

Ces dernières années, on semble redécouvrir la canicule et sa vraie signification, une vague de chaleur, telle que la nuit ne rafraîchit pas le jour.
C’est un phénomène spécifique de nos zones tempérées, encore préservées, pour l’instant, des extrêmes torrides ou glaciales.
Sous les Tropiques, les chaleurs annuelles analogues de la fin de la saison sèche, avec une température inchangée nuits et jour, semblent soulagées par la saison des pluies (qui présentent d’autres inconvénients), mais n’ont pas spécialement de nom : elles font partie d’un tout difficile à vivre, intégré dans la culture. Dans l’Asie du Sud-Est khmer, c’est au plus fort des chaleurs, qu’on célèbre le Nouvel An, le Pi Maï, en avril.


 

Tous les éco-systèmes de la Terre sont menacés, mais ils n’auront pas tous ressemblé aux douceurs méditerranéennes.

À Rome, le phénomène a été repéré dès l’Antiquité, et on le fêtait. Pendant deux jours, les 23 et 24 juillet, se déroulaient les Neptunalia, qui inauguraient la période de canicule possible, au cours desquelles on célébrait l’ombre, et surtout l’eau, et son dieu qu’on aurait aimé tout puisant et bienveillant, Neptune.


 

C’était un phénomène bien connu aussi des bourgeoises parisienne du début du 20e siècle, par exemple, qui ne s’autorisaient pas pour autant à enlever leurs bas en ville.
Elle survenait irrégulièrement, toujours en juillet ou en août, il n’y en avait qu’une et heureusement, elle ne durait que quelques jours.
Sauf quelques épisodes historiques mémorables, 1911 (70 jours à 38°, des milliers de morts en France) ou 1947 par exemple. Et pour nous, 1976 et 2003.


 


 

Désormais, en zone tempérée, il semblerait que les canicules soient mémorables tous les ans, longues et récurrentes, asociales et vécues individuellement, prometteuses de lendemains qui déchantent.
Il y aurait besoin d’arbres et d’eau. Pour l’instant, dans les villes, la clim remplace l’ombre et l’eau est sous plastique, même si, à Paris, les fontaines Wallace marchent toujours.


 


 

Cela ne pourra pas durer.


À Bruxelles, à la Cinematek, il fait bon et elle ne ferme jamais.

Ce soir, le Grand prix du Festival du film de Sundance 1995 :

* À 19h00 : Crumb de Terry Zwigoff (1994).


 

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.



Lundi 22 juillet 2019

 

Bon anniversaire à Alexander Calder (1898-1976), 121 ans aujourd’hui.


 

Sous ses apparences de bricoleur matérialiste de génie, derrière ses jeux d’équilibriste malicieux, on découvre sa relation profonde au cosmos auquel il sait appartenir.


 


 

En ce moment, il est à Melbourne, à la National Gallery of Victoria : Alexander Calder, Radical Inventor (5 avril-4 août 2019).

Si on ne veut pas aller jusqu’en Australie (où c’est l’hiver), on peut aller le visiter au MoMA, à la Tate Modern, ou à Beaubourg.


 


 

On peut aussi revoir deux classiques :

* Le Grand Cirque de Calder 1927 de Jean Painlevé (1955).


 

* El circo de Calder de Carlos Vilardebó (1961).


 

Sur France Culture.

NGV International, 180 St Kilda Road, Melbourne.


Ce soir, rendez-vous sur FR3, à 23h50, quand la température sera un peu descendue.

* Mode d’évasion de Laurent Chevallier & Sakina M’Sa (2018).


 

Rien de moins frivole que le vêtement, et son mouvement, la mode.
Laurent Chevallier & Sakina M’Sa sont allés le prouver à Fleury-Mérogis, où, plus que partout ailleurs, on peut y retrouver une dignité agressée de toute part.


 


 

Le film avait été présenté en avant-première à Paris, au Forum des images en ce printemps 2019.


Dedans Dehors, c’est la revue de l’Observatoire international des prisons (OIP).

Le numéro 104 de juillet 2019 vient de paraître : Prison:la clé est ailleurs.


 

On s’abonne.



Samedi 20 juillet 2019

 

Ça n’aura échappé à aucun Terrien : C’est dans la nuit du 19 au 20 juillet 1969, il y a donc 50 ans, que trois cosmonautes américains sont allés sur la Lune, Buzz Aldrin et Neil Armstrong qui y ont marché pendant que Michael Collins restait au volant de la capsule.


 


 

Près de 600 000 humains auraient assisté à l’événement en direct à la télé, à Paris, c’était tôt le matin. On a une photo du vieux poète Giuseppe Ungaretti (1888-1970), né au 19e siècle, qui a eu le temps de voir Apollo 11 se poser sur la Lune avant de mourir.


 

Pour l’occasion, la NASA a mis en ligne des photos inédites.

À propos, désormais n’oublions plus les femmes de la NASA, ces scientifiques sans qui rien n’aurait été possible, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson.

* Les Figures de l’ombre (Hidden Figures) de Theodore Melfi (2016).


 

Bonne lecture :

* Margot Lee Shetterly, Hidden Figures. The American Dream and the Untold Story of the Black Women Who Helped Win the Space Race, New York, William Morrow and Company, 2016. Les Figures de l’ombre, traduction de Johan Frederik Hel Guedj, Paris, Harper Collins, 2017.


 

Nul ne sait ce qu’il restera de la Terre et de notre pauvre humanité en 2069, mais rien n’interdit de tirer des plans sur la Comète, et de continuer à imaginer le futur, comme avant, tant de "visions" de la SF se sont avérées justes.


 

En 2019, on se penche plutôt sur le passé.

* Le Kunsthaus Zürich a négligé la date de l’anniversaire : Fly me to the Moon (18 mars-30 juin 2019).


 

* Le MET Fifth est dans les temps : Apollo’s Muse : The Moon in the Age of Photography(3 juillet-22 septembre 2019).


 

* Le Grand Palais, lui, termine en beauté sa grande expo ce week end : La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires (3 avril-22 juillet 2019), en partenariat avec Beaubourg, qui a évoqué l’événement au début de l’année) (18 janvier-3 février 2019).

Aujourd’hui, une longue journée particulière à l’occasion du passage à Paris de Alexander Kluge, dans trois lieux de Paris.

* À partir de 10h00, Galerie Thaddaeus Ropac : Alexander Kluge en dialogue avec Georg Baselitz et Anselm Kiefer (20-27 juillet 2019)
Rencontre avec Kluge à 15h00.

* À 17h00, à l’auditorium de Grand Palais : Dialogue entre Alexander Kluge et Jean-Yves Jouannais.


 

* À partir de 19h00 : Mooon, une nuit cosmique avec Thomas Pesquet et Claudie Haigneré, Arnaud Rebotini, Hot Chip Dj, des installations vidéos et des performances artistiques, de la gastronomie et une lune de 16 m de diamètre.
Et au MK2-Grand Palais, un film : De la Lune et d’autres sujets sérieux.
Introduction par Alexander Kluge, Chris Dercon et Jérôme Neutres.

Galerie Thaddaeus Ropac, 7 rue Debelleyme, 75003 Paris.
Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris.


À Bruxelles, à la Cinematek : Hommage à Douglas Sirk (3 juin-31 août 2019)

Aujourd’hui :

* À 17h00 : Tempête sur la colline (Thunder on the Hill) de Douglas Sirk (1951).


 

Faites votre programme Sirk.

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Rome, a commencé l’Arena Forlanini 2019, 4e édition, avec des films en entrée gratuite, tous les week-ends (samedis et dimanches, et en juillet, le jeudi), avec pour thème, cette année : Photos de famille (18 juillet-25 août 2019).

L’inauguration a donc eu lieu ce jeudi 18 juillet 2019, avec I Bambini sanno de Walter Veltroni (2015), en sa présence, animation par Laura Delli Colli.


 

Ce soir :

* À 21h00 : Gata Cenerentola de Alessandro Rak, Ivan Cappiello, Marino Guarnieri & Dario Sansone (2017).
Présentation par Alessandro Rak.


 

Faites votre programme.

Arena Forlanini, piazza Carlo-Forlanini 1, Roma.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 20 au 26 juillet 2019.



Vendredi 19 juillet 2019

 

À Paris, le Louvre aussi fait son cinéma en plein air, gratuit et ouvert à tous, réservation nécessaire : Cinema Paradiso Louvre (19-26 juillet 2019).

Pour fêter les 30 ans de la Pyramide, le musée s’associe à MK2, pour un festival de films classiques et trentenaires, dans la cour Carrée.

Ce soir :

* À partir de 19h00 : Animations en tous genres, food court, cours de danse, pétanque, ping-pong, etc.

* À 22h00 : La Reine Margot de Patrice Chéreau (1994).


 

Faites votre programme.

Louvre, cour Carrée (par la cour Napoléon), rue de Rivoli, 75001 Paris.


À Gennetines, commence le Grand Bal de l’Europe 2019 (19 juillet-2 août 2019).

Bien entendu, c’est complet, et les inscriptions sont closes depuis quelques temps.
Pour tout savoir sur cet événement majeur de l’été (et s’inscrire à temps l’an prochain) rien ne vaut le film de Laetitia Carton, Le Grand Bal (2018).


 

Sur France Culture.


À Paris, à la Fondation Cartier : Nous les Arbres (11 juillet-10 novembre 2019).

Une exposition comme un "manifeste politique".
Des artistes, des botanistes, des philosophes invitent à considérer ces "géants énigmatiques", comme "des grands vivants de notre monde commun".


 

Fondation Cartier pour l’art contemporain, 261 boulevard Raspail, 75014 Paris.



Jeudi 18 juillet 2019

 

Andrea Camilleri (1925-2019) est mort hier, 17 juillet 2019.

On avait fait sa connaissance tardivement, après avoir écumé le monde du polar depuis toujours, d’abord la formation de l’enfance avec les grands classiques anglais et américains, puis la vague gauchiste française dans les années 80, puis le grand Espagnol, Manuel Vázquez Montalbán, dans les années 90, et Camilleri, à la fois italien et sicilien, seulement après, sans doute entraînés par Serge Quadruppani.


 

Ensuite, on ne l’avait plus quitté.
Les étés 2011-2013, on s’accrochait à la série qui avait couronné son succès italien, diffusée à la télé française :

* Les Enquêtes de Montalbano (Il Commissario Montalbano, 1999).


 

On en profitait pour se préparer, en accompagnement, le merveilleux sorbet au citron de la fidèle Adelina, adorant sa recette mais pestant contre sa méthode (une fois qu’il est là, le sorbet, tout rond sur l’assiette, c’est impossible de se servir, faut attendre que ça fonde un peu pour commencer à déguster). Ainsi, on se sentait introduit à Vigata, chez Salvo Montalbano.

Au festival du Réel :

* Vigàta dov’è ? (Vigàta, c’est où ?) de Pierre-François Moreau & Costanza Matteucci (2003).

* Sur France Culture.


À Paris, à la MEP :Adèle Gratacos. Est-ce si épuisant de scruter l’invisible ? ça commence demain (19 juillet-25 août 2019).


 

Mais dès ce soir, une soirée spéciale, dans le cadre des nocturnes du cycle de cinéma, Autour du film noir :

* À 19h00 : Soirée spéciale Adèle Gratacos.


 

Maison européenne de la photographie, 5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris.


À San Diego, au MOPA : Hidden Worlds (18 janvier 2018-12 janvier 2020).


 


 

Ce qu’on ne peut pas voir à l’œil nu et qu’on découvre grâce aux machines, microscopes ou rayons X, et l’imagination, qui, comme l’intendance, suit toujours.


 


 

MOPA, Balboa Park 1649 El Prado, San Diego, CA 92101.



Mercredi 17 juillet 2018

 

Johnny Clegg (1953-2019) est mort à Johannesbourg, hier, ce mardi 16 juillet 2019.

Avec lui, de la Lituanie et la Pologne à la Rhodésie-Zimbabwe, l’immigration a donné là un exemple remarquable de la beauté des rencontres de tous les métissages culturels.

De son initiation à la guitare, en 1968 à 15 ans, avec un musicien des rues zoulou, Mntonganazo Mzila, jusqu’à son apogée, en 1999, quand Nelson Mandela est venu sur scène chanter avec lui qui avait 41 ans, en passant par le grand tournant, l’abolition de l’Apartheid en 1994, toute sa vie, y compris sa renommée mondiale, est une preuve éclatante que "les hommes de bonne volonté" peuvent, parfois, faire entrevoir la justice et la paix.


 


Billie Holiday (1915-1959) est morte le 17 juillet 1959, il y a 60 ans.


 

En 1939, au Café Society, il y a 80 ans, elle chantait Strange Fruit pour la première fois.


 


À Paris, à La Villette, commence la grande fête gratuite de l’été, à la tombée de la nuit, Le Cinéma en plein air, 29ème édition, avec pour thème Demain (17 juillet-18 août 2019).


 

Ce soir, la nuit tombe encore tard :

* À 22h30 : Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve (2017).


 

Faites votre programme.

Cinéma en plein air La Villette, Prairie du Triangle, 211 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.


À Paris, à la Cinémathèque : Plein les yeux, saison 3 (17-28 juillet 2019).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : La Terre des Pharaons (Land of the Pharaohs) de Howard Hawks (1954).


 

On note tout de suite le grand week-end de clôture entièrement consacré à la projection de films en 70 mm (25-28 juilet 2019).

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Folle Nuit russe (Nashla kosa na kamen) de Anja Kreis (2017).

* Ombres et lumières de Olivier Nolin (2017).

* L’Œuvre sans auteur (Werk ohne Autor) de Florian Henckel von Donnersmarck (2018).

* Wild Rose de Tom Harper (III) (2018).

* Persona non grata de Roschdy Zem (2018).

* Yuli de Icíar Bollaín (2018).

* Le Voyage de Marta (Staff Only) de Neus Ballús (2018).

* Her Smell de Alex Ross Perry (2018).

* Les Beaux Menteurs de Bruno Mercier (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Herbes flottantes (Ukigusa) de Yasujirō Ozu (1959).

* Les Moissons du ciel (Days of Heaven) de Terrence Malick (1979).

* Le diptyque de Fritz Lang : Le Tombeau hindou (Das indische Grabmal, 1958) ; Le Tigre du Bengale (Der Tiger von Eschnapur, 1959).

* Quatre Lucio Fulci (Bava étant célébré, on va redécouvrir les autres) : Perversion Story (Una sull’altra, 1969) ; Le Venin de la peur (Una lucertola con la pelle di donna, 1971) ; La Longue Nuit de l’exorcisme (Non si sevizia un paperino, 1972) ; L’Emmurée vivante (Sette note in nero, 1977).



Mardi 16 juillet 2019

 

À Villeurbanne, pour la Journée nationale des Justes, 19e édition, on rend hommage à Varian Fry (1907-1967). Entrée libre.

La rafle du Vélodrome d’Hiver, les 16 et 17 juillet 1942, c’est plus de treize mille personnes, dont près d’un tiers d’enfants, arrêtées et déportées, à la demande du IIIe Reich, sur ordre du gouvernement de Vichy, à l’aide de 9000 flics et de 400 militants.
Moins d’une centaine d’entre elles reviendra.


 


 

Chaque année, cette Journée rappelle les crimes racistes et antisémites commis au cours de la Seconde Guerre mondiale par l’État Français. Elle rappelle aussi que désobéir était alors un grand devoir et honore ces "Justes", qui résistèrent au péril de leur vie, environ 3000 personnes et une grande majorité qui demeure encore anonyme.

Varian Fry a sauvé environ 2 000 personnes en les aidant à fuir l’Europe depuis Marseille. Ignoré et censuré, reconnu (et décoré) à peine quelques mois avant sa mort, il a les honneurs du Maitron.


 


 

Au programme, à 11h00 :

* Introduction par Sonia Bove, avec une évocation de Stéphane Hessel.

* Lecture par Philippe Morier-Genoud d’extraits de La Liste noire de Varian Fry.

Accompagnement musical par Fabrice Jünger (flûte traversière et contrebasse), Xavier de la Salle (clarinette), Quentin Veyrie (accordéon).

Bonne lecture :

* Varian Fry, Surrender on Demand, New York, Random House, 1945. Première traduction française : Varian Fry, La Liste noire, Paris, Plon, 1999.Troisième édition française : Varian Fry, Livrer sur demande. Quand les artistes, les dissidents et les Juifs fuyaient les nazis (Marseille 1940-1941), traduction de Édith Ochs, postface de Charles Jacquier ; Annexe : Varian Fry journaliste politique (1935–1943). Sur un pogrom à Berlin, la politique américaine à l’égard des réfugiés, le massacre des Juifs d’Europe et l’abolition du décret Crémieux en Algérie, Agone, 2008.


 

Un film :

* La Liste de Varian Fry de Hélène Chevereau & Clément Désiret (2016).


 

Salons de l’Hôtel de ville, place Lazare-Goujon, 69100 Villeurbanne.


À Lisbonne, au Museu do Chiado (MNAC) : Inês Norton.
Please [do not] touch
(28 juin-27 octobre 2019).


 

Inês Norton proclame l’urgence de reprendre conscience du corps alors même que les vivants fascinés, hypnotisés, appareillés, deviennent machines, progressivement mais inéluctablement.


 

Museu Nacional de Arte Contemporânea do Chiado, rua Serpa Pinto, 4 / Rua Capelo, 13, 1200-444 Lisboa.


À Tokyo, au Mori Art Museum, : Shiota Chiharu : The Soul Trembles (20 juin-27 octobre 2019).


 

On avait découvert Chiharu Shiota à la Biennale de Venise 2015. À Tokyo, cette première grande exposition personnelle (installations, œuvres sculpturales, séquences vidéo, photographies, dessins, archives, etc.) explore en détails vingt-cinq ans de son œuvre.


 

Mori Art Museum, 53F, Roppongi Hills Mori Tower, Roppongi, Tokyo.


Et quelques autres expos d’été en France :

* À Saint-Paul-de-Vence, à la Fondation Maeght : L’œuvre graphique de Joan Miró (29 juin-17 novembre 2019).


 

Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes, 06570 Saint-Paul-de-Vence.


* À Rodez, au Musée Soulages : Yves Klein, des cris bleus (21 juin-3 novembre 2019).


 

Pierre Soulages(né en 1919) fêtera ses cent ans le 24 décembre 2019.


 


 

Cet été, il invite son collègue en monochromie Yves Klein (1928-1962), mort si jeune.


 

Musée Soulages, jardin du Foirail, avenue Victor-Hugo, 12000 Rodez.


À Rouen, au Musée des Beaux-Arts, : Braque, Miro, Calder… Varengeville, un atelier sur les falaises (5 avril-2 septembre 2019).


 


 

Musée des Beaux-Arts de Rouen, esplanade Marcel-Duchamp, 76000 Rouen.


À Bordeaux, au Musée d’art contemporain (CAPC) : Takako Saito (8 mars-22 septembre 2019).


 

Takako Saito (née en 1929 au Japon) a mené sa vie d’artiste à New York (avec le mouvement Fluxus), puis en France, en Angleterre, en Italie, et en Allemagne désormais. Pour ses 90 ans, qu’elle a fêtés en février 2019, le musée lui offre sa première exposition personnelle en France.


 

CAPC musée d’art contemporain, 7 rue Ferrere, 33000 Bordeaux.


À Dijon, au nouveau Musée des Beaux-Arts : Yan Pei-Ming. L’homme qui pleure (17 mai-23 septembre 2019).


 


 

Musée des Beaux-Arts de Dijon, 1 rue Rameau, 21000 Dijon.


Au Havre, au MuMA : Raoul Dufy au Havre (18 mai-3 novembre 2019).


 


 

Musée d’art moderne André-Malraux, 2 boulevard Clémenceau, 76600 Le Havre.


À Marseille, au MUCEM : Jean Dubuffet un barbare en Europe (24 avril-2 septembre 2019).


 

Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, 7 promenade Robert-Laffont (esplanade du J4), 13002 Marseille.



Voyage dans le temps.

 



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