Journal de Ellis & Neck (mars 2019) II
16-30 mars 2019
publié le samedi 30 mars 2019


 

MARS 2019

(16-30 mars 2019)
 



Samedi 30 mars 2019

 

Ce soir, c’est la Earth Hour.

Sur toute la planète, les villes éteignent les lumières.
À Paris, c’est à 20h00.

En attendant, on peut éteindre la Tour Eiffel. L’essentiel, hein, c’est de participer.


 


À Bruxelles, la Cinematek, dans le cadre de sa grande Rétrospective Claire Denis (23 mars-11 mai 2019), rend hommage à l’un des rares directrices de la photographie, Agnès Godard (30 mars-22 avril 2019).

Ce soir, on a le choix entre :

* À 18h00, salle Plateau : US Go Home de Claire Denis (1994).


 

Et À 19h00, salle Ledoux, un court et un long :

* La Vis de Didier Flamand (1993).


 

* La Vie rêvée des anges de Erick Zonca (1998).


 

Puis rencontre avec Agnès Godard et Virginie Surdej.

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 30 mars au 5 avril 2019.

Avec Agnès Varda et ses Veuves de Noirmoutier, il y a 13 ans, à la Fondation Cartier, comme le temps passe.


 



Vendredi 29 mars 2019

 

Agnès Varda (1928-2019) est morte cette nuit.
Elle n’était plus jeune, elle s’en foutait, comme elle le disait dans sa leçon de cinéma diffusée sur Arte il y a quelques jours.


 

Elle était si proche, pour nous, c’est un deuil personnel.


 


 


 

Elle, elle doit être contente d’aller rejoindre Jacques Demy (1931-1990), juste derrière chez elle.


 

Les Américains la considèrent comme une maverick.


À Alès, commence Itinérances, 37e édition (29 mars-7 avril 2019).


 

Comme d’habitude, le festival, généraliste, propose des journées riches et chargées, avec compétition, inédits, avant-premières, rééditions, "événements" de toutes sortes.

La thématique de la rétrospective 2019 : Chemins de libertés.
Avec une quarantaine de films qui revisitent l’histoire du cinéma, et un focus sur la Retirada à l’écran.

Parmi les hommages, on note tout spécialement :

* Une Carte blanche à Willem
Avec un exposition de ses dessins de presse vernie hier soir, avec la participation de Medi Holtrop : Un sujet qui fâche (4 mars 26 mai 2019).


 

* Un focus sur Toshirô Mifune et Akira Kurosawa. avec, en avant-première, le film unique du grand acteur :

* L’Héritage des 500 0000 (Gojuman-nin no isan) de Toshirô Mifune (1963).


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture au Cratère :

* À 18h30 : Lune de miel de Élise Otzenberger (2019).
En sa présence.


 

* À 21h30  : Nevada (aka The Mustang) de Laure de Clermont-Tonnerre (2019).


 

* À 23h45 : Lords of Chaos de Jonas Åkerlund (2018).


 

Faites votre programme.

Itinérances, Le Cratère, square Pablo-Neruda, 30100 Alès.


À Paris, à l’Institut finlandais, c’est IF Screenings n°3 à 5 : La Finlande en 3 films en collaboration avec la Finnish Film Foundation (SES), l’Université Aalto, le Reflet Médicis et Irmeli Debarle (29-31 mars 2019).

Aujourd’hui, à 15h00, une sélection de courts métrages de jeunes cinéastes du département Cinéma de l’Université Aalto, en leur présence, suivie d’une discussion.

* Rakastan Annaa (I Love Anna) de Joonas Rutanen (2016).


 

* Tulivuori (Yellowstone) de Lauri-Matti Parppei (2016).


 

* Syli (Please Hold) de Anna Äärelä (2017).


 

* Liminaali & Communitas de Laura Rantanen (2018).


 

* Ruusukoto (Rose Garden) de Hannu-Pekka Peltomaa (2017).


 

* Filia de Anniina Joensalo (2019).


 

Puis une rencontre :

* À 17h00 : Les réalisateurs du futur : quelles transformations chez les cinéastes émergents et leurs constructions cinématographiques ?
Avec Olivier Ducastel, Christine Carrière et Saara Saarela.

Ce soir, on continue avec Miia Tervo.

* À 20h00, au Reflet Médicis, juste en face : Aurora de Miia Tervo (2019).


 

Faites votre programme.

Institut finlandais, 60 rue des Écoles / 33 rue du Sommerard, 75005 Paris.
Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À Lyon, c’est Quai du Polar 2019, 15e édition (29-31 mars 2019).

À l’Institut Lumière, on fête l’événement avec Brian de Palma, dont la rétrospective s’épanouit (14 février-23 avril 2019), et qui est également invité par Quai du polar.

Ce soir :

* À 20h00 : Phantom of the Paradise de Brian de Palma (1974).
En sa présence, avec Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier.


 

Bonne lecture :

* Susan Lehman & Brian De Palma, Les Serpents sont-ils nécessaires ?, traduction de Are snakes necessary ? par Jean Esch, Paris, Payot Rivages Noir, 2018.


 

Quai du polar, 70 quai de Pierre-Scize, 69005 Lyon.
Institut Lumière, rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À New York, au Métrograph, une immersion : Total Kaurismaki (29 mars-11 avril 2019).


 

Aujourd’hui :

* À 13h00 : Hamlet Goes Business de Aki Kaurismäki (1987).

* À 15h00 : Calamari Union de Aki Kaurismäki (1985).

* À 17h00 : Crime and Punishment de Aki Kaurismäki (1983).

* À 19h00  : Shadows in Paradise de Aki Kaurismäki (1986).

* À 20h45 : Ariel de Aki Kaurismäki (1988).

Faites votre programme.

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Paris, aux Beaux-Arts, on accueille la grande Geneviève Fraisse, en entrée libre.

Il s’agit de comprendre la place assignée aux femmes par le patriarcat dans le processus de la création - dès le début du 18e siècle, il est devenu urgent de poser les limites, Rousseau ou Kant s’en sont chargés -, et les manières qu’elles ont eu de franchir les obstacles ou, parfois, tout simplement, les ignorer.


 

* À 17h00 : La construction de la femme artiste. Déjouer ou dérégler les représentations.
Conférence de Geneviève Fraisse.

Bonne lecture :

* Geneviève Fraisse, Muse de la raison, démocratie et exclusion des femmes en France, Paris, Gallimard, 1995.


 

Beaux Arts, Amphithéâtre des Loges, 14 rue Bonaparte, 75006 Paris.


À Paris toujours, à la Librairie Quilombo, on célèbre Pierre Kropotkine (1842-1921) et la belle idée de l’Anarchisme, à l’occasion de la sortie d’un inédit.

* À 20h00 : Agissez par vous-mêmes !
Présentation par Renaud Garcia.

Bonne lecture :

* Pierre Kropotkine, Agissez par vous-mêmes !, avant-propos, traduction et notes de Renaud Garcia, Nada, 2019.


 

Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.



Jeudi 28 mars 2019

 

À Paris, à la BPI, il y a des rendez-vous réguliers, en entrée libre dans la limite des places disponibles.

* La Fabrique des films, l’exposition d’un projet suivie de la projection d’un film accompli (avec la SCAM).

Ce soir :

* À 18h00 : Mon pire ennemi, projet de Mehran Tamadon.
Rencontre et brouillon d’un film avec l’Atelier documentaire, en sa présence, avec Yamina Zoutat et Julien Farenc.

* À 20h00 : Bassidji de Mehran Tamadon (2009).


 

* Les Yeux doc à midi

Demain, vendredi 29 mars 2019 :

* À 12h00 : Foreign Parts de JP Sniadecki & Véréna Paravel (2010).


 

BPI, Cinéma 2, 19 rue Beaubourg, 75004 Paris.


À Marseille, au Gyptis (Friche Belle de Mai), un cycle : Regarder derrière soi. Le cinéma et l’histoire (27 mars-16 mai 2019).


 

Hier et ce soir :

* À 20h00 : Santiago, Italia de Nanni Moretti (2019).


 


 


 

Demain, vendredi 29 mars 2019, dans la foulée, à la Friche Belle de Mai, commencent les Rencontres du Cinéma sud-américain, 21e édition (29 mars-6 avril 2019).


 

Cérémonie d’ouverture au Gyptis, justement :

* À 19h30 : Le Bon Grain et l’ivraie (A Journey to the Fumigated Towns) de Fernando Solanas (2018).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Gyptis-Friche Belle de mai, 136 rue Loubon, 13003 Marseille.


En Europe, on célèbre Pieter Bruegel l’Ancien. On ne sait pas exactement quand il est né (vers 1525), mais on sait quand il est mort : à Bruxelles, le 9 septembre 1569, ça fait donc 450 ans.


 

À Cassel, le Musée de Flandre, ouvert en 2010, a choisi d’étendre la célébration à l’image d’une époque véhiculée, certes, par l’Ancien mais aussi par ses contemporains et ses fils : Fêtes et kermesses au temps des Brueghel (16 mars-14 juillet 2019).


 

Il fut un temps où "le peuple" était paysan, semblait homogène, et avait de solides traditions de ripailles et de réjouissances, rythmant des vies dures et courtes rongées par les épidémies et les famines.
Ce sont les images indélébiles des fêtes que nous ont transmises notamment Martin van Cleve (1527-1581), Peeter Baltens (1527-1584), Pieter Brueghel le Jeune (1564-1636), Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625).


 


 

Visites guidées, entre mars et juin 2019.

Bonne lecture :

* Mikhaïl Bakhtine, L’Œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la Renaissance, traduit du russe par Andrée Robel, Paris, Gallimard, 1970.


 

À lire en ligne.

Musée de Flandre, 26 Grand’ Place, 59670 Cassel.


Le Monde diplomatique d’avril 2019 est paru.


 

On s’abonne.

On se fait des amis.

Et on a plein de rendez-vous.



Mercredi 27 mars 2019

 

À Blois, au cinéma Les Lobis, avec Ciné’Fil et l’ACFIDA 41 commence la Quinzaine du cinéma italien (27 mars-12 avril 2019).


 

Au programme, un hommage à Bernardo Bertolucci (1941-2018).

Ce soir :

* À 18h00 : Le Conformiste (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci (1970).


 

* À 20h30 : Santiago, Italia de Nanni Moretti (2018).


 

Faites votre programme.

Les Lobis, 12 avenue Maunoury, 41000 Blois.


À Paris, à la Cinémathèque, une rétrospective : Le nouveau cinéma roumain (27 mars-4 avril 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : Aurora de Cristi Puiu (2009).
Présentation par Anca Damian, Ada Solomon et Alexandru Solomon.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À New York, au MoMA et au Lincoln Center, le bilan annuel des Américains des cinéastes émergents du monde entier : New directors new films 2019, 48e édition (27 mars-7 avril 2019).

Ce soir, opening night au MoMa, avec le Grand Prix du Jury de Sundance 2019 :

* À 19h00 : Clemency de Chinonye Chukwu (2019).


 

Faites votre programme.

Lincoln Center, 10 Lincoln Center Plaza, New York, NY 10023.
The Museum of Modern Art, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.


À Paris, à Beaubourg : Shunk-Kender. L’art sous l’objectif (1957-1983) (27 mars-5 août 2019). Entrée libre.

À travers les photographes de Harry Shunk (1924-2006) et de János Kender (1937-2009), un témoignage sur l’art d’après guerre.


 

Centre Pompidou, Galerie de photographies, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Compañeros de Alvaro Brechner (2016).

* Sergio et Sergei de Ernesto Daranas (2017).

* La Cacophonie du Donbass (The Cacophony of Donbas) de Igor Minaiev (2017).

* Mon meilleur ami (Mi mejor amigo) de Martin Deus (2018).

* C’est ça l’amour de Claire Burger (2018).

* Synonymes de Nadav Lapid (2018).

* Still Recording de Saaed Al Batal & Ghiath Ayoub (2018).

* Dumbo de Tim Burton (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Tout ce que le Ciel permet (All That Heaven Allows) de Douglas Sirk (1955).

* La Section Anderson de Pierre Schoendoerffer (1967).



Mardi 26 mars 2019

 

À Pontarlier, commence le Festival de cinéma d’animation, 11e édition, le festival qui aime les enfants, organisé par le Ciné-Club Jacques-Becker (26-31 mars 2019).


 

Au programme, une compétition internationale, un coup de projecteur sur l’animation suisse et les 20 ans de Kirikou.

Ce soir, inauguration avec des films visibles à partir de 3 ans :

* À 18h30 : Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot (1998).


 

* À 20h45 : Kirikou et les hommes et les femmes de Michel Ocelot (2011).


 

Cine-club Jacques-Becker, 2 rue du Bastion, 25300 Pontarlier.
Théâtre Bernard-Blier, salle Renoir, 25300 Pontarlier.


À Grenoble, après un préfestival (19-25 mars 2019), commence le véritable Festival du cinéma ibérique et latino-américain, Ojo Loco 2019, 7e édition, organisé par l’association Fa Sol Latino (26 mars-7 avril 2019).


 

Outre les deux compétitions, fiction et documentaire, on peut y voir des avant-premières et les coups de cœurs du festival, et, surtout, on peut y faire ses propres découvertes avec des films inédits qui n’ont pas trouvé leurs distributeurs, mais pourraient ainsi trouver leur public.

On note tout particulièrement :

* Le cycle Campus, avec, gratuits à midi, les films inédits à partir du 27 mars 2019.

* Le cycle Cinémathèque, au cinéma Juliet-Berto, à partir du 28 mars 2019.

Ce soir, coup d’envoi, au cinéma Méliès :

* À 18h30 : Comprame un revolver de Julio Hernandez (2018).


 

* À 20h20 : Yuli de Iciar Bollain (2018).


 

Faites votre programme.

*Association FA SOL LATINO, Institut d’études politiques, 1030 avenue Centrale, Domaine universitaire, 38400 Saint-Martin-d’Hères.
*Cinémathèque de Genoble, 4 rue Hector-Berlioz, 38000 Grenoble.
*Le Méliès Grenoble, 28 allée Henri-Frenay, 38000 Grenoble.
*Cinéma Juliet-Berto, passage du Palais-de-Justice, 38000 Grenoble.


À Paris, au Cinéclub de l’ENS :

* À 20h30 : Le Rouleau compresseur et le violon (Katok I skripka) de Andreï Tarkovski (1961).


 

Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Paris, évidemment, au Musée des arts et métiers (CNAM) : Paris flotte-t-il ? (26 mars-23 juin 2019).


 

Sous la Ville, il n’y a pas que le métro, les égoûts, les Catacombes. Il y a aussi des eaux, un aqueduc, des effondrements, une carrière, il y a des bruits, des légendes, des retournements. Sous la Ville, le Ciel, c’est la Terre.


 

Germain Meulemans et Anaïs Tondeur sont les guides d’un voyage au fil de l’eau et des rêves souterrains.

Musée des arts et métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris.


Au Musée d’Orsay : Le Modèle noir. De Géricault à Matisse (26 mars-19 21 juillet 2019).


 

La représentation des figures noires dans les arts visuels, de l’abolition de l’esclavage en France (1794) à nos jours, à travers les peintures de Théodore Géricault, Charles Cordier, Jean-Baptiste Carpeaux, Edouard Manet, Paul Cézanne, Henri Matisse, et les photographies de Nadar et Carjat.


 

Sur France Culture.


 

On note tout de suite, à l’auditorium, un spectacle qui va avec l’exposition (4-7 avril 2019) :

* À 20h00 (à 15h00, le dimanche) : Le Jeune Noir à l’épée par Abd Al Malik, chorégrahie de Salia Sanou.


 

Bonne lecture :

* Abd al Malik, Le Jeune Noir à l’épée. Récit poétique, Paris, Flammarion, 2019.


 

Sur France culture.

Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion-d’Honneur, 75007 Paris.



Lundi 25 mars 2019

 

À Paris et à Nice, on fête le Centenaire des studios de la Victorine, avec des films, des rencontres, des conférences, des spectacles (25 mars-7 avril 2019).


 

À Paris, à la Cinémathèque française, ça commence ce soir :

* À 20h00 : La Nuit américaine de François Truffaut (1972).


 

Faites votre programme.


 

À Nice, à la Cinémathèque et dans toute la ville, c’est à partir du vendredi 29 mars 2019, avec aussi La Nuit américaine en ouverture.


 

Mais la célébration s’y prolongera toute l’année, avec 7 expositions, aux Studios de la Victorine, au Musée Masséna, au MAMAC, au Musée Matisse, au Musée de la Photographie Charles-Nègre, au Musée national Marc-Chagall, au 109.


 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
Cinémathèque de Nice, Centre Acropolis, 3 esplanade Kennedy, 06300 Nice.


À Paris, à la Maison de la poésie on évoque le "délit d’hospitalité" dénoncé par Jacques Derrida, l’évolution toujours plus restrictive du droit d’asile et l’extension sans limites d’un système policier d’inquisition, de fichage, de quadrillage des migrants.


 


 

La soirée a lieu dans le cadre du forum en entrée libre, organisé, à la Maison des sciences de l’Homme, par la Chaire Exil et migrations du Collège d’études mondiales le Collège international de philosophie, et l’USIAS de l’Université de Strasbourg (25-26 mars 2019).
C’est en entrée libre sur inscription.

* À 19h00 : L’Étranger et les lois de l’hospitalité.
Avec Isabelle Alfandary, Alexis Nuselovici (Nouss), Jacob Rogozinski.

Et avec une performance de Miléna Kartowski-Aïach (Cie Les Haïm) : Leros. La polyphonie des possibles.


 

Maison des sciences de l’homme, salle BS1-28, 54 bd Raspail, 75006 Paris.
Maison de la Poésie, passage Moliėre, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


À la Halle Saint-Pierre, deux expositions collectives viennent de commencer :

* Chicago foyer d’art brut (23 mars-2 août 2019).


 


 

* Hey ! modern art & pop culture #4 (23 mars-2 août 12019).


 


 

Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, 75018 Paris.



Samedi 23 mars 2019

 

À Paris, c’est le Rendez-vous du libraire, rue Victor-Cousin : Le cinéma de Henri Diamant-Berger.

* À 11h00, au cinéma Le Panthéon, deux films de Henri Diamant-Berger : Une soirée mondaine (1917).


 

Suivi de :

Rue de la paix (1926).


 

* À 12h30, à la librairie Cinélittérature : Cocktail et rencontre avec Jérôme Diamant-Berger.

Bonne lecture et bonne vision :

* Jérôme Diamant-Berger, Le cinéma de Henri Diamant-Berger, digibook, Blacq Out, 2019.


 

Cinéma du Panthéon & Librairie du Panthéon, 13 et 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


À Bruxelles, la Cinematek, présente une Rétrospective Claire Denis (23 mars-11 mai 2019).

Ce soir :

* À 21h00 : Chocolat de Claire Denis (1988).


 

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Paris, à la Librairie Quilombo, les Étoiles noires sont de retour avec un hommage à l’une des grandes figures de l’Association internationale des travailleurs, élu de la Commune de Paris en 1871, assassiné à la fin de la Semaine sanglante.

* À 19h00 : Hommage à Eugène Varlin (1839-1871).

* À 21h00 : Concert de Paul Exploit.


 

Bonne lecture :

* Michèle Audin éd., Eugène Varlin, ouvrier relieur 1839-1871, Montreuil, Libertalia, 2019.


 

Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 23 au 29 mars 2019.



Vendredi 22 mars 2019

 

À Créteil, s’ouvre le Festival international de films de femmes (FIFF), 41e édition (22-31 mars 2019).

Depuis 1979, ça fait 40 ans qu’il est toujours aussi nécessaire, héritier du féminisme (historique) et de l’action culturelle, comme il se définit.


 

Il y a la compétition, et la section parallèle, cette année : Vive le grand mixage.

L’invitée d’honneur 2019, c’est Euzhan Palcy, avec une rétrospective et une master class.
Sur France Culture.

Et on rend hommage à Hommage à Jocelyne Saab (1948-2019)


 

On note tout de suite :

* Samedi 23 mars 2019, à 19h00 : Delphine et Carole, insoumuses de Callisto Mc Nulty (2018).
En sa présence, avec Sophie de Hijes, Géronimo Roussopoulos, Alexandra Roussopoulos et Nicole Fernandez.


 

Et on retient son dimanche 24 mars 2019 :

* À 18h30 : Une carte blanche au Festival Brésil en mouvement avec La Tour des jeunes filles (Torre das Donzelas) de Susanna Lira (2018).
Débat Femmes en Résistance au Brésil, avec Érika Campelo, Bia Rodovalho et Leneide Duarte-Plon.

Trailer Torre das Donzelas from Paella Filmes on Vimeo.


 

* À 20h30 : Dunia de Jocelyne Saab (2005).
En présence de Jacques Bouquin, Mathilde Rouxel et Gaël Teicher.


 

Ce soir, c’est l’ouverture, la principale des soirées de gala du festival :

* À 20h30 : The Third Wife de Ash Mayfair (2018).
En sa présence.


 

Précédé de :

* Flow in the Wind de Lee Pei-yi (2018).


 

Faites votre programme.

Maison des arts, place Salvador-Allende, 94000 Créteil.


À Toulouse, et dans toute les régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine, commence Cinelatino, 31e édition (22-31 mars 2019).


 

Cette année : Invitée d’honneur : Claudia Calviño et découverte de Mariano Llinás.

Au programme, outre les compétitions (documentaires, courts et longs), il y a la Muestra, avec notamment l’Otra Mirada, le renouveau du cinéma cubain, Émergences, Futur Caraïbes.


 

On note spécialement, lundi 25 mars 2019 :

* À 18h30, à l’Institut Cervantes, le passé Retirada 80 ans. avec En el balcón vacío de Jomí García Ascot (1961).


 

* À 20h30, à l’ENSAV, le présent : Spécial Brésil. Résistances (courts métrages).


 

Et puis des concerts, des bals, des apéros, des brunchs, des fiesta, quoi.
Et aussi des rencontres, notament à la librairie Ombres blanches et à la Médiathèque José-Cabanis.

Ce soir, pour sa soirée d’ouverture, on a le choix entre trois possibilités :

* À 20h30, au square Charles-de-Gaulle : Inauguration en plein air et en entrée libre, avec des courts métrages.

* À 20h30, à la Cinémathèque : Le voyage extraordinaire de Celeste García (El Viaje extraordinario de Celeste García) de Arturo Infante (2019).
En présence de Claudia Calviño.


 

* À 21h00, à l’ABC : Retour de flamme (El amor menos pensado) de Juan Vera (2018).


 

Faites votre programme.

Association Rencontres Cinémas d’Amérique latine de Toulouse (ARCALT), 11-13 grande rue Saint-Nicolas, 31300 Toulouse.


À New York, au Métrograph, on célèbre Harmony Korine mal connu, admirateur de Alan Clarke (1935-1990) et ami de Gus van Sant (22-29 mars 2019).

Ce soir :

* À 18h45 : Spring Breakers de Harmony Korine (2012).


 

* À 21h00 : Trash Humpers de Harmony Korine (2009).


 

Faites votre programme.

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Lisbonne, au Museu nacional de arte contemporânea do chiado (MNAC) : Graça Morais. Metamorfoses da Humanidade (22 mars-2 juin 2019).


 

Graça Morais, avec ses dessins, n’oublie rien des terreurs de l’humanité, guerre, exclusion, perte, faim, mort, rien non plus de ses turpitudes, avidité, domination, humiliation, violence.


 


 


 

MNAC, rua Serpa Pinto, 4 / rua Capelo, 13, 1200-444 Lisboa.



Jeudi 21 mars 2019

 

* Bon anniversaire à Peter Brook, né en 1925, 94 ans aujourd’hui.


 

Moderato Cantabile (1960) aura 60 ans l’an prochain.
Peter Brook raconte la gestation du film, en février 1960, après sa rencontre avec le roman de Marguerite Duras, paru en 1958.


 

* Bon anniversaire à André Delvaux (1926-2002), 93 ans aujourd’hui.

Un soir un train (1968) a eu 50 ans l’année dernière.


 

* Bon anniversaire à Raoul Vaneigem, né en 1934, 85 ans aujourd’hui, toujours frais.


 

Bonne lecture :

* Raoul Vaneigem, "Hommage à la ZAD", in Lundimatin n°147, 1er juin 2018.


À Paris, commence le Mashup Festival 2019 : Les contes puzzlés de la lune vague après la pluie (21-30 mars 2019).


 

Il est soutenu par notamment par le CNC, la DRAC, l’Institut français.
Mais la plus chaude recommandation, c’est évidemment son parrain : cette année, Jean-Pierre Mocky.
D’ailleurs, on note tout de suite la soirée du dimanche 24 mars 2019, présentée par Bastien Rieu : Mocky sans Mocky + Mocky himself, avec ses potes : Dominique Lavanant Marianne Basler, Richard Bohringer, Rufus, etc. et d’ailleurs Mocky aussi.


 

Comme Eisenstein ne l’a pas dit, si on peut monter, on peut aussi démonter et remonter.
Comme Duchamp ne l’a pas vraiment dit, on peut récupérer, décaler légèrement, et, ainsi, surexposer.
Comme Debord l’a sans doute dit quelque part, si on peut détourner, on peut retourner, contourner, et en profiter pour dériver.
Et comme tout le monde peut le dire, non seulement le métissage est enrichissant, mais il faut tout le temps tout coller, recoller, décoller, encoller, pour donner du sens aux idées, aux choses, à la vie.


 

Ce soir, ouverture :

* À partir de 19h00 : Sélection, vote, distribution des prix, bar, snack, bonne humeur.

* À 21h00 : Pellicular de Julien Lahmi (2019).


 

Faites votre programme, dans tous les lieux du festival.

Cinéma 7 Batignolles, 25 allée Colette-Heibronner, 75017 Paris.


À Paris, au Centre coréen, on se penche sur les droits des objets : Céline Minkyung Park. L’objet + astral – The Object Right (20 mars-20 mai 2019).


 

Pourquoi pas eux aussi, hein ?
Pas sûr qu’ils souffrent - quoique.
Après tout, pour nous ils ont une âme, on le sait depuis longtemps, même si on s’étonne encore qu’ils aient du mana, pour d’autres. Marcel Mauss ne pourra jamais détrôner Lamartine dans l’inconscient collectif français.
Mais sûr qu’ils transmettent mille souffles et souvenirs, qu’ils font histoire et servent de doux ciment entre les monades errantes de Leibniz et les solitudes des corps humains de Musset.
Les autres mondes sont toujours là pour nous ouvrir l’esprit.


 

Centre culturel coréen, 2 avenue d’Iéna, 75016 Paris.


À Strasbourg, s’ouvrent les Rencontres de l’illustration, 4e édition (21-31 mars 2019).


 

Dans ce cadre (et dépassant ce cadre) l’invité d’honneur est Blutch, avec 5 expositions.

* Blutch. Un autre paysage. Dessins 1994-2018 (Musée Tomi-Ungerer. Centre international de l’illustration).


 

* Blutch. Art mineur de fonds (MAMCS).


 

* Blutch. Pour en finir avec le cinéma... (Aubette 1928).


 

* Hors-la-loi. Une exposition de Blutch (Médiathèque André-Malraux).

* Dialogue de dessins, Blutch + Anne-Margot Ramstein (Shadok).

Faites votre programme.

Musée d’art moderne et contemporain (MAMCS), 1 place Hans-Jean-Arp, 67000 Strasbourg.


À Londres, à la National Gallery, on découvre la lumière du peintre impressionniste espagnol : Sorolla. Spanish Master of Light (18 mars-7 jiuillet 2019).


 


 

Joaquín Sorolla y Bastida (1863-1923) eut du succès de son vivant, c’est un grand peintre reconnu. Mais il est surtout demeuré dans sa maison à Madrid et dans les collections privées.
C’est l’occcasion de faire plus ample connaissance.


 

National Gallery, Trafalgar Square, London WC2N 5DN.



Mercredi 20 mars 2019

 

C’est le printemps.
État du monde édifiant au 21e siècle : quand on googlise le mot, on commence par se fader toutes les infos sur le grand magasin parisien.

Un beau magasin, certes, avec de la patine.


 


 

Mais qu’il prime, dans les demandes des internautes, sur une des quatre saisons, en métamorphose et sans doute en voie de disparition, en dit long sur le court terme de leurs préoccupations, aux internautes.


À Paris, la Cinémathèque présente une Rétrospective Bruno Nuytten, en sa présence (20-31 mars 2019).

Ce soir, une très belle ouverture, à 20h00 :

* Nathalie Granger de Marguerite Duras (1972).


 

* La Poule de Luc Béraud (1970).

* La Quille, bon Dieu ! de Gérard Zingg (1971).

* La Mort de Janis Joplin de Pascal Kané (1972).

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Le Bauhaus, on en parle depuis le début de l’année 2019, et le coup d’envoi a eu lieu à Berlin, à l’Akademie der Künste zu Berlin, au début de l’année (16-24 janvier 2019).


 

Mais c’est aujourd’hui qu’a lieu l’anniversaire officiel du Bauhaus (1919-1933), créé par Walter Gropius (1883-1969), le 20 mars 1919, à Weimar.


 

C’était une vision, la possibilité d’une union des arts et des industries, au profit de tous les domaines de la vie quotidienne de tous, à travers un bâtiment, une école, des ateliers.


 

Il s’y développa très vite un courant artistique rassemblant les jeunes artistes les plus modernes et les plus inventifs, parmi lesquels nombre de femmes.


 

Par exemple Gunta Stölzl, Margarete Heymann, Marianne Brandt ou Anni Albers.


 


 


 


 

À Weimar, l’après-guerre était à la fois prometteuse et périlleuse.
L’année 2019 avait mal commencé avec l’assassinat de Rosa Luxembourg et de Karl Liebknecht le 15 janvier 1919. Le Bauhaus, né cette même année au printemps, ses humains (Klee, Kandinsky, Moholy-Nagy, Mies van der Rohe...), ses lieux (de Weimar à Berlin en passant par Dessau) eurent des destins cahotiques dans une période chaotique, où l’imagination ne pouvait qu’être "dégénérée".
On le sait, ce sont les périls qui ont triomphé, à partir de 1933.


 

Les hommages se poursuivront tout au long de l’année, avec notamment l’ouverture d’un nouveau musée à Weimar et d’un autre à Dessau.

Dans le monde, entre les musées, les galeries, les références, les livres, les initiatives municipales, et même les expositions passées - on pense à l’exposition du MoMA (8 novembre 2009-25 janvier 2010) - on ne pourra pas tout voir, peut-être même pas tout inventorier. La vision de Gropius, qui ne vieillira jamais, a essaimé dans les imaginaires de tout l’Occident. Still undead, et avec une solide descendance historique.


 

Sans aller forcément jusqu’à Hangzhou quelques rendez-vous, glanés au hasard, en Europe :

* À Rotterdam, au Museum Boijmans Van Beuningen : Bauhaus. Pioniers van een nieuwe wereld (9 février-26 mai 2019).


 

* À Berlin, à la Haus der Kulturen der Welt : Bauhaus Imaginista (15 mars-10 juin 2019).


 

* À Francfort, au Museum Angewandte Kunst : Moderne am Main 1919–1933 (19 janvier-14 avril 2019).


 

* À Paris, au Musée des arts et métiers (CNAM) : Tiny (Bau)Haus (19 mars-7 avril 2019).


 

* À Paris, à l’Institut hongrois : Hommage au Bauhaus (12 avril-24 mai 2019).


 

Ou aux États-Unis.

* À Los Angeles, au LACMA : The Bauhaus at 100. Modern Legacies (16 février-5 mai 2019).


 

* À Boston, au Museum of Fine Arts : Radical Geometries. Bauhaus Prints, 1919-1933 (9 février-23 juin 2019).


 

Un film :

* Bauhaus spirit (Vom Bauen der Zukunft - 100 Jahre Bauhaus) de Niels Bolbrinker & Thomas Tielsch (2018).


 


À Londres, une exposition collective hors norme.


 

À l’initiative de l’association Migrate Art, le projet Multicolour : Cinq lauréats du Prix Turner ont rassemblé des œuvres uniques, réalisées avec des crayons de couleur sauvés des ruines de la Jungle de Calais, qui fut rasée en 2016.


 


 


 

Avant d’être vendues aux enchères au profit des associations d’aide aux migrants, les œuvres sont exposées (20-31 mars 2019).

Phillips "New Now", exposition des œuvres : Cork Street Galleries, 9 Cork Street, London, W1S 3LL.
Phillips "New Now", vente des œuvres : Phillips, 30 Berkeley Square, London, W1J 6EX.


Les sorties sur les grands écrans

* Résistantes de Fatima Sissani (2017).

* Sunset (Napszállta) de László Nemes (2018).

* Dernier amour de Benoît Jacquot (2018).

* M de Yolande Zauberman (2018).

* L’homme qui a surpris tout le monde (Chelovek, kotoryy udivil vsekh) de Natalya Merkulova & Aleksey Chupov (2018).

* Qui m’aime me suive ! de José Alcala (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Un Américain bien tranquille (The Quiet American) de Joseph L. Mankiewicz (1958).

* Travail au noir (Moonlighting) de Jerzy Skolimowski (1982).

* Signes particuliers : néant (Rysopis) de Jerzy Skolimowski (1964).
Cf. aussi, ce que Skolimowski en dit, à Jeune Cinéma, dans son n°1, en 1964.

* L’Arche russe (Rousski kovtcheg) de Alexandre Sokourov (2002).

* Ragtime de Milos Forman (1981).



Mardi 19 mars 2019

 

Service minimum.


À Montreuil, à l’Atelier de cinéma expérimental (ETNA), une soirée de découvertes, en entrée libre et auberge espagnole.

* À 20h00 : Cinéma expérimental mexicain.
En présence de Daniel Valdez Puertos.

Au programme :

* Magueyes de Rubén Gámez (1962).


 

* Gafe de Edlyn Castellanos (2018).


 

* A nuestro tiempo de Annalisa D. Quagliata (2018).


 

* No hurgues en los archivos pues no consta en las actas de Daniel Valdez Puertos (2018).


 

* Ouroboros de Antonio Arango (2018).


 

* Destellos de Ernesto Baca (2015).


 

* Sábado de mierda de Gregorio Rocha (1988).


 

Atelier de cinéma expérimental (ETNA), 71 rue Robespierre, 93100 Montreuil.


À Paris, à la Fondation Seydoux, avec le National Film Archive of India et le British Film Institute, une rétrospective, inédite en France, des premiers films muets tournés en Inde : Mythique Cinéma Indien, 1910-1933 (19 mars-6 avril 2019).

Aujourd’hui, deux séances présentées par Jitka de Préval :

À 14h30 : trois films Épopées mythologiques inspirées du Mahabharata  :

* Raja Harishchandra de Dhundiraj Govind Phalke (1917).


 

* Sati Savitri de Baburao Painter (1927).


 

* Brick Laying de Dhundiraj Govind Phalke (1922).


 

Et à 16h00, deux films :

* Delhi Durbar and Coronation (1911).


 

* Muraliwala de Baburao Painter (1927).


 

On note tout de suite l’inauguration officielle du cycle en présence de Son Excellence M. Vinay Mohan Kwatra, Ambassadeur d’Inde et de M. Prakash Magdum, directeur de la National Film Archive of India, présentation de Amandine D’Azevedo et cocktail, le jeudi 21 mars 2019 à 18h00.
Entrée libre sur réservation.


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Paris, au ciné-club de l’ENS la séance hebdomadaire.

Ce soir :

* À 20h30 : L’Aventure de Madame Muir (The Ghost and Mrs. Muir) de Joseph L. Mankiewicz (1947).


 

Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.



Lundi 18 mars 2019

 

À Aubagne, commence le Festival international du film Music & Cinema (FIFA), 20e édition (18-23 mars 2019).


 

C’est le seul festival (avec compétition longs et courts métrages) qui accorde toute son attention à la musique de film et aux compositeurs, accompagné, tout au long de l’année, d’actions permanentes (ateliers, bourses, formation, rencontres, soutien à la diffusion, rencontres professionnelles, etc.).

Les invités d’honneur 2019 : Catherine Corsini, Patrick Doyle, Felix van Groeningen, Trevor Jones.

Pour commencer cette nouvelle décennie, le festival ne lésine pas et innove.

* Un concert exceptionnel : Hommage à la musique de film, en présence de tous les compositeurs qui ont dirigé les douze Master Classes du FIFA.

Et deux nouveaux rendez-vous, pour les années à venir :

* Ostinato ("Ils repasseront par là").
Les longs métrages dont la musique originale est signée par des compositeurs qui ont bénéficié des différents dispositifs d’aide à la création.

* Accords en duo ("Herrmann’s syndrome").
Des films mettant en lumière des duos formés entre réalisateurs et compositeurs.

Cette année, le Festival accueille 4 festivals amis et leur donne carte blanche :

* Encounters de Bristol (25e édition en septembre 2019).

* NexT International Film Festival de Bucarest (13e édition en décembre 2019).

* Leuven International Short Film Festival de Louvain (25e édition en décembre 2019).

* Meeting of Young European Cinema de Sofia (2e édition en juin 2019).

Ce soir, cérémonie d’ouverture, avec un même film dans toutes les salles du cinéma Pagnol, suivi d’un concert à l’Espace des libertés :

* À 20h00 : Girl de Lukas Dhont (2018).


 

* À 23h30 : Concert avec le groupe George-San, lauréat de la Pépinière d’artistes 2019, et son "rock tribal, progressif et technoïde, teinté de transe" en entrée libre.

Faites votre programme.

Espace des Libertés, avenue Antide Boyer, 13400 Aubagne.
Cinémas le Pagnol, et Théâtre Comœdia, cours Maréchal-Foch, 13400 Aubagne.


À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles, une soirée Spécial Réel, dans le cadre de Fabriquer le cinéma avec un hommage à Henri Storck (1907-1999) :

Ce soir, à 19h00 :

* Misère au Borinage de Joris Ivens & Henri Storck (1933).


 

* Les Enfants du Borinage. Lettre à Henri Storck de Patric Jean (1999).


 

CWB, salle de cinéma, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.


À New York, au MoMA : New Order Art and Technology in the Twenty-First Century (17 mars-15 juin 20919).


 

Dans les collections du musée, et tout spécialement dans les acquisitions récentes des deux dernières décennies, les œuvres font appel de plus en plus à la technologie, outils, substances, machines...


 


 

Le matériau utilisé le plus courant, c’est le bon vieux plastique, et ses nouvelles formes, les nouvelles résines utilisées par l’impression 3D, le vinyle, le PVC, tous ces trucs à base de pétrole, que les artistes utilisent et qui polluent.


 

L’exposition explore les relations complexes et paradoxales entre art et technologie.


 


 

* Entretien avec la commissaire d’exposition Michelle Kuo.


 

* Les artistes exposés.

The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.



Samedi 16 mars 2019

 

CLIMAT, CLIMATS, partout sur la planète.
Il est grand temps de paniquer, titre le Courrier international.
Les jeunes paniquent dans la rue tous les vendredis.


 

En Algérie, chaque vendredi aussi, une génération entière se réveille, pacifique et humoristique, exemplaire pour l’instant, contre les fantoches, après tant d’années de silence.


 

En France, c’est le 18e samedi des Gilets jaunes, toujours polymorphe, et toujours résolu. Après un "grand débat", qui, en soi, aurait pu être une bonne idée, si les dés n’étaient pas pipés. Fin du monde, fin du mois, même combat, disent-ils.

Hamlet : Words words words.
Polonius : What is the matter, my lord ? I mean, the matter that you read, my lord ?
Hamlet : Slanders, sir.

Sous les autres latitudes, as usual  : Tout s’achète, l’honneur et même la sainteté. Les États ne muent en cachette en anonymes sociétés. les grands s’arrachent les dollars. L’Europe répète L’Avare, dans un décor de mil neuf cent, ça fait des morts d’inanition, et l’inanition des nations. On traite les braves de fous et les poètes de nigauds, et dans les journaux de partout, tous les salauds ont leur photo.

On jette les livres (et les machines ?, faut voir), et on sort dans la rue.


 


 

En s’obstinant à regarder aussi - le plus longtemps possible - du côté de ce qu’il y a encore de beau.


À Paris, au Musée de l’histoire de l’immigration : Le Grand Festival, 4e édition (16-24 mars 2019).


 

Une semaine contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Un programme contre la haine, qu’est pas bonne du tout à la santé, ni celle du haineux (ça donne des ulcères) ni celle du haï (ça donne des angoisses) : des concerts, de la musique, des perfomances, des projections, du théâtre, des cafés littéraires, des ateliers, des conférences, des visites guidées, des tas d’occasions de s’aimer, avec Shirley Souagnon comme "parraine".


 

Aujourd’hui, à 15h00, il y a du cinéma :

Débat avec Manuel Braun, Romain Cieutat, Gabrielle Culand, Tarek Lakrissi, Kendall Mugler, Véronique Rieffel, animation par Dolorès Bakela.

* Paris is voguing de Gabrielle Culand (2016).

PARIS IS VOGUING BANDE ANNONCE from Gabrielle Culand on Vimeo.


 

* Diaspora / Situations de Tarek Lakhrissi (2017).


 

* Realness with a twist de Romain Cieutat (2015).


 

* T-Girls, portfolio de Manuel Braun (2018).

T-Girls // Manuel Braun - 2018 from Braun Manuel on Vimeo.


 

La soirée d’ouverture, c’est :

* À 20h00 : Ballroom.
Organisée par Mother Lasseindra Ninja.

Faites votre programme.

Palais de la Porte Dorée, Musée national de l’histoire de l’immigration, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.


À Paris toujours, au Musée d’art moderne (MAM) : Thomas Houseago. Almost Human (15 mars-14 juillet 2019).


 

C’est la première rétrospective institutionnelle de cet artiste qui singe le Créateur, en engendrant des monstres, hybrides et métissés, mutants, puissants et vulnérables à la fois, des créatures qui ressemblent tant aux humains, avec leurs corps maladroits se croyant monumentaux.


 


 

On se souvient de son Homme pressé, à Venise, en 2011.


 

MAM, 11 avenue du Président Wilson, 75016 Paris.


À Lugano, le Museo d’arte della Svizzera italiana (MASI), après le
Aargauer Kunsthaus à Aargau (alias Argovie) l’année dernière, présente une belle exposition : Le Surréalisme suisse (10 février-16 juin 2019).

On y découvre les principaux représentants du surréalisme suisse, avec leurs deux précurseurs principaux : Hans Arp (1886-1966) qui cofonda Dada à Zurich en 1916 et Paul Klee (1879-1940) qui fascinait André Breton.


 


 


 

Museo d’arte della Svizzera italiana, Piazza Bernardino Luini 6, 6900 Lugano.


Et puis demain, c’est le Patrick Day.
Alors on se met en vert, et, à Paris, on va la fêter avec les Irlandais pendant 3 jours (16-18 mars 2019).


 

Excellent prétexte pour aller voir célébrer Tomi Ungerer (1931-2019) qui avait élu domicile à Cork pendant 40 ans, tout en restant fidèle à Strasbourg (où il a son musée), en visitant l’exposition En attendant (16 mars-5 juillet 2019). Entrée libre.


 

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 16 au 22 mars 2019.



Voyage dans le temps.

 


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