Journal de Ellis & Neck 2019 (octobre 2019) II
16-31 octobre 2019
publié le jeudi 31 octobre 2019


 

OCTOBRE 2019

(16-31 octobre 2019)
 



Jeudi 31 octobre 2019

 

À Liverpool, commence le Liverpool Film Festival, 3e édition (31 octobre-3 novembre 2019).


 

En association avec The Everyman Cinema et Odeon at Liverpool One, le festival est encore jeune, mais le succès des deux premières éditions stimule son ambition.
Le cinéma qu’il veut promouvoir est indépendant et international, à la mesure de la richesse du passé de la ville, premier port transatlantique, de la beauté de ses quartiers anciens, et de sa réputation multi-culturelle (Liverpool fut Capitale européenne de la culture en 2008).


 

À Liverpool, il n’y a pas que l’aéroport John-Lennon et toutes les traces des Beatles.


 


 

Il y a aussi des manoirs victoriens, des tas de monuments classés, le Liverpool Shakespeare Festival qui se tient dans sa cathédrale anglicane (la plus grande au monde), et un nombre considérable de musées.
C’est là, aussi, qu’ont été tournés, notamment, Harry Potter, Sherlock Holmes, Captain America, Peaky Blinders...


 

Il y a surtout un film déchirant sur la Liverpool d’autrefois, celle de l’enfance de Terence Davies, Of Time and the City (2008).


 

Les Espagnols l’ont mis en ligne intégralement, mais ce n’est pas très bon.
Il vaut mieux l’acheter en DVD.

Aujourd’hui, rien de tel qu’un festival joyeux pour le cinéma s’y installe plus ostensiblement.


 

Ce soir, Halloween oblige, ouverture zombie :

* À 19h00 : Little Monsters de Abe Forsythe (2019).


 

Faites votre programme.

Odeon Liverpool One, 14 Paradise St, Liverpool L1 8JF.


À Thessalonique, commence le Thessaloniki International Film Festival (TIFF), 60e édition (31 octobre-10 novembre 2019).


 

Depuis 3 ans, le Festival de Thessalonique se veut thématique.
Pour son 60e anniversaire, en 2019, il a choisi comme thème le Overview Effect.

C’est-à-dire la prise de conscience, par les astronautes dans l’espace, de la fragilité de la Terre, un vrai choc qui les change à jamais (Cf. Frank White, The Overview Effect. Space Exploration and Human Evolution (1987).


 

Riche programme :

* À l’honneur Albert Serra et Joanna Hogg.

* Focus sur John Waters.

* Hommage à Gregory J Markopoulos et à Robert Beavers.

* Tribut à Dušan Makavejev.

* Exposition de Nikos Koundouros.


 

* Mention spéciale pour les films grecs du programme.

Ce soir, ouverture :

* À 19h30 : Marriage Story de Noah Baumbach (2019).


 

Faites votre programme.

Thessaloniki Film Festival, Pl. Aristotelous 10, Thessaloniki 546 23.


À Paris, la Cinémathèque célèbre Mauro Bolognini en présentant 40 de ses films, en collaboration avec le Centro Mauro Bolognini (31 octobre-25 novembre 2019).

Ce soir, ouverture de la rétrospective :

* À 19h30 : La viaccia (Le Mauvais Chemin) de Mauro Bolognini (1961).
En présence de Claudia Cardinale et de Jean-Paul Belmondo (sous réserve).


 

On note tout de suite, jeudi 14 novembre 2019, une soirée particulière :

* À 19h00 : Mauro Bolognini, au-delà du style.
Conférence de Jean A. Gili.

* À 21h30 : Quand la chair succombe (Senilità) de Mauro Bolognini (1961).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Nantes, commence le festival international de science-fiction, Les Utopiales, 20e édition (31 octobre-4 novembre 2019).


 

À travers littérature, BD, sciences, arts plastiques, cinéma et pôle ludique, "l’ambition est d’offrir "un panorama vertigineux des possibles explorés par la science-fiction et les sciences". Le thème 2019 : Coder / Décoder.

Le volet cinéma (nouveautés et rétrospectives), c’est à la Cité des Congrès (salles Dune, Solaris et Hypérion), et ça commence dès ce matin.

Ce soir :

* À 18h00, salle Dune : Little Joe de Jessica Hausner (2019).


 

* À 20h15, salle Dune : The Antenna de Orçun Behram (2019).


 

* À 20h45, salle Solaris : Ready Player One de Steven Spielberg (2018).


 

* À 19h15, salle Hypérion : Imitation Game de Morten Tyldum (2014).


 

* À 21h45, salle Hypérion : Scanners de David Cronenberg (1981).


 

Faites votre programme.

Les Utopiales cinéma, Cité des Congrès, 5 rue de Valmy, 44000 Nantes.



Mercredi 30 octobre 2019

 

Bon anniversaire à Joanna Shimkus, 76 ans aujourd’hui d’après l’état-civil.


 

Mais il est bien évident qu’elle aura toujours l’âge que lui a donné Robert Enrico (1931-2001), 24 ans.


 


À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Georg Wilhelm Pabst (30 octobre-25 novembre 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : Le Journal d’une fille perdue (Tagebuch einer Verlorenen) de Georg Wilhelm Pabst (1929).
Ciné-concert de Karim Gherbi, Jean-Baptiste Laya, Abdesslem Gherbi.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Trois films inédits de Jean-Pierre Mocky : Le Mentor (2012) ; Le Renard jaune (2012) ; Dors mon lapin (2014).

* La Cordillère des songes (La cordillera de los sueños) de Patricio Guzmán (2018).

* Debout sur la montagne de Sébastien Betbeder (2018).

* Le Traître (Il traditore) de Marco Bellocchio (2019).

* Oleg de Juris Kursietis (2019).

* Mon chien Stupide de Yvan Attal (2019).

* Un monde plus grand de Fabienne Berthaud (2019).

* Chichinette. Ma vie d’espionne (Chichinette. The Accidental Spy) de Nicola Hens (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Le Dernier Round (Battling Butler) de Buster Keaton (1926).

* Quand passent les cigognes (Letiat jouravli) de Mikhail Kalatozov (1957).

* Winchester 73 de Anthony Mann (1950).

* Je suis un aventurier (The Far Country) de Anthony Mann (1954).

* Et 12 films de Georg Wilhelm Pabst (À la Cinémathèque, la rétrospective en comporte 33).


L’Enfer blanc du Piz Palü
Rétrospective Georg Wilhelm Pabst Bande-annonce VF
 

* L’Enfer blanc du Piz Palü (Die weiße Hölle vom Piz Palü, 1920).

* La Rue sans joie (Die Freudlose Gasse, 1925).

* L’Amour de Jeanne Ney (Die Liebe der Jeanne Ney, 1927).

* Loulou (Die Büchse der Pandora, 1929).

* Le Journal d’une fille perdue (Tagebuch einer Verlorenen, 1929).

* L’Opera de quat’sous (Die Dreigroschenoper, 1930), la version allemande, rare.
La version française est présentée à la Cinémathèque. On la trouve aussi en ligne sur Internet.

* Quatre de l’infanterie (Westfront 1918, 1930).

* La Tragédie de la mine (Kameradschaft, 1931).

* L’Atlantide (1932).
(Cf. aussi De quelques Antinéa).

* Don Quichotte (1932).

* Le Drame de Shanghai (1938).

* C’est arrivé le 20 juillet (Es geschah am 20. Juli, 1955).



Mardi 29 octobre 2019

 

Breaking News :

À Los Angeles, le Getty Museum, s’il est sauvé pour le moment, est fermé ces jours-ci, cerné par les incendies, qui n’ont jamais été si fréquents, ni si violents, à cette période de l’année.


 


 

On aurait pu y voir, entre autres, une exposition des photos du grand photographe (et cinéaste) Gordon Parks (1912-2006).


 

Il s’agit d’un reportage qu’il fit en 1961 au Brésil pour Life Magazine, sur la pauvreté "l’ennemi redoutable de la liberté" : Flávio da Silva (9 juillet-10 novembre 2019).


 

1961, c’est loin, depuis lors, grâce à la croissance adorée, on a progressé (par exemple dans les favelas) et la pauvreté, ça n’a rien à voir avec les désordres climatiques, allez, business as usual.

En attendant les prochaines catastrophes qui se profilent sur nos propres côtes, on se rabat sur une bonne lecture :

* Gordon Parks, The Flavio Story. Poverty : Freedom’s Fearful Foe, Life Magazine, 1961. Réédition, New York, Steidl/The Gordon Parks Foundation 2018.
Avec des textes de Paul Roth, Amanda Maddox. Foreword by Peter W. Kunhardt, Jr., Flávio Pinheiro, Timothy Potts, Sérgio Burgi, Beatriz Jaguaribe, Maria Alice Rezende de Carvalho, Natalie Spagnol.


 


 


À Lübeck, commence le Nordische Filmtage, 61e édition (29 octobre-3 novembre 2019).


 

* Cette année, coup de projecteur sur la Norvège, entourée par la Suède, la Lettonie, le Groenland, le Danemark, l’Allemagne, l’Islande, la Finlande, l’Estonie, les Îles Féroé, la Lituanie, les Pays-Bas.


 

* Et une rétrospective remarquable sur les espions et les agents secrets dans les cinémas scandinaves et baltes 1913-2012 : Undercover North / Northeast.
Les plages de la Baltique étaient connues sous le nom de "côtes d’espionnage" pendant la guerre froide (1945-1989). La manifestation ne présente pas que des thrillers, mais aussi des comédies, des mélodrames, des satires, et des films politiques. Les films muets sont présentés en ciné-concerts.

* Les jurys, les prix.


 

* On note tout de suite, en parallèle, le Lübeck Film Studies Colloquium, 6e édition, avec deux thèmes : Espions et espionnage et Échanges Scandinavie-Allemagne (1er-2 novembre 2019).

Ce soir, Opening night :

* À 20h00, au Colosseum : Swoon (Eld og Lågor) de Måns Mårlind & Björn Stein (2019).
En leur présence.


 

Faites votre programme.

Nordische Filmtage Lübeck, Schildstr. 12, 23552 Lübeck.


À Marcigny, commence les Rencontres Cinéma de Marcigny, 49e édition, le plus ancien festival en milieu rural (29 octobre-3 novembre 2019).


 

Avec des invités fidèles et attentifs : Béatrice de Pastre, Sébastien Tiveyrat, Vincent Dupré, Francois Le Diascorn, Christian Leroy, Pascal Ducourtioux.

Aujourd’hui :

* À 16h00 : The Offence de Sidney Lumet (1972).


 

* À 20h30 : The Verdict de Sidney Lumet (1982).


 

Demain, mercredi 30 octobre 2019, à partir de 18h30, vernissage :

* François Le Diacorn. Avec les anges (15 octobre-3 novembre 2019).


 

L’exposition, précédant le festival, l’a "annoncé". François Le Diacorn dit ne pas "croire" aux anges. Mais il n’est nul besoin d’y croire pour les reconnaître quand ils surgissent dans le temps, dans l’espace, dans les conversations, pour les représenter et pour commercer avec eux.


 

Faites votre programme.

Association Marcynéma, 24 rue de la Tour , 71110 Marcigny.
Cinéma Vox, rue des Écoles, 71110 Marcigny.


À Pontarlier, le Ciné-club Jacques-Becker présente son festival d’automne. Les Rencontres internationales de cinéma de Pontarlier (1961-2015), devenues Les Traversées (2016-2018), deviennent, en 2019, le Festival Cinéma au féminin (29 octobre-3 novembre 2019).


 

Cette année 2019, on commence avec un Hommage à Agnès Varda et à Alice Guy Blaché en présence de Claire Simon, Dominique Cabrera, Fatou Diarra, Lola Créton.

Ce soir :

* À 18h30 : Cléo de cinq à sept de Agnès Varda (1961).


 

* À 20h45 : Sans toit ni loi de Agnès Varda (1985).


 


 

Faites votre programme.

Théâtre Bernard-Blier, 2 rue du Bastion, 25300 Pontarlier.


À Bruxelles, au musée ferroviaire Train World, ouvert à la gare de Schaerbeek en 2015, on célèbre Paul Delvaux (1897-1994), nommé chef de gare d’honneur de Louvain-la-Neuve en 1984 : Paul Delvaux. L’homme qui aimait les trains (22 octobre 2019-15 mars 2020).


 

Des œuvres (1920-1970) et des objets personnels, au milieu des vieilles locomotives, dans une scénographie de François Schuiten, dont on adore les BD.


 

Un voyage extraordinaire.


 


 


 

Bonne lecture :

* Camille Brasseur, L’Homme qui aimait les trains, Cologne, Snoek, 2019.


 

Train World, place Princesse-Elisabeth 5, Schaerbeek, 1030 Bruxelles.


À San Diego, au MOPA : The Stories They Tell : A Hundred Years of Photography (12 octobre 2019-17 février 2020).


 

Sur les 9 000 photographies de ses collections (et 850 photographes), le MOPA raconte un passé disparu, des années 1920 à nos jours, en sélectionnant des œuvres de Brett Weston, Alexander Rodchenko, André Kertesz, Manuel Alvarez Bravo, Arnold Newman, William Klein, Robert Doisneau, Phillipe Halsman, Ruth Bernhard, Danny Lyon, Larry Clark, Duane Michals, Graciela Iturbide, Joan Myers , Mark Klett, Robbert Flick, David Levinthal, Susan Rankaitis, Robert Parke Harrison, Troi Anderson.


 


 

Museum of Photographic Arts (MOPA), 1649 El Prado, San Diego, CA 92101.



Lundi 28 octobre 2019

 

À Tokyo, commence le Tokyo International Film Festival(TIFF), 32e édition
(28 octobre-5 novembre 2019).


 

Il est né en 1985, et il fait partie des plus importants festivals en Asie avec celui de Hong Kong né en 1977 et celui de Busan en Corée, né en 1996.


 

Les organisateurs font remarquer que c’est la première édition de l’ère Reiwa dont le 126e empereur, Naruhito, a été intronisé mardi 22 octobre 2019.

Cette année, le festival honore deux légendes, l’acteur Tatsuya Nakadai, né en 1932 et le réalisateur Nobuhiko Obayashi, né en 1938, qui recevront chacun un Lifetime Achievement Award.

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 19h00 : Tora-san (Wish You Were Here) de Yoji Yamada (2019).
Présentation par Takeo Hisamatsu.


 

Faites votre programme.

Toho Cinemas Roppongi Hills, 6-10-2 Roppongi, Minato-ku, Tokyo.


Halloween, c’est comme Noël, ça s’étale de plus en plus, sous diverses formes.
Paris, par exemple, se met à l’heure mexicaine du Día de los Muertos, avec une Fête des morts, 17e édition (23 octobre au 1er novembre 2019).


 

Aujourd’hui, à la Maison de l’Amérique latine :

* À 19h00 : L’homme et la mort à travers le monde.
Conférence de Laurence Macé.


 

Maison de l’Amérique latine, 217 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris.


À Sutri, dans la province de Viterbe, à 50 km de Rome, où vivent quelques 6000 âmes (beaucoup plus en été, les artistes et les intellectuels romains y ont souvent des résidences secondaires), sous des dehors italiens d’aujourd’hui charmants, les siècles se télescopent.


 


 


 


 

Le village est sans doute né à l’âge de bronze. Il y a un amphithéâtre romain, une nécropole étrusque de 64 tombes creusée dans la roche volcanique, un sanctuaire du dieu perse Mithra transformé en église chrétienne (Santa Maria del Parto), une cathédrale romane avec des pavements magnifiques, un évéché qui a abrité le futur pape Pie V.


 


 


 


 


 

Il y a aussi des caves reconverties, désaffectées ou encore mystérieuses, et des souterrains mis en valeur, oubliés ou encore inexplorés.


 


 


 


 


 


 

Le bâtiment du siège épiscopal était très dégradé. Entre 2010 et 2018, il a été restauré et transformé en musée, le Museo di Palazzo Doebbing.


 


 

Cette année, son exposition d’inauguration a commencé très fort : Dialoghi a Sutri. Da Tiziano a Bacon (25 avril 2019-12 janvier 2020).


 

Au programme : Titien, Scipione Pulzone, Henri Rousseau, Antonio Ligabue, Fausto Pirandello, Ottone Rosai, Francis Bacon, Renato Guttuso, Ernesto Lamagna, Luca Crocicchi, Carlos Solito.


 


 


 

Museo di Palazzo Doebbing, Piazza del Duomo, 01015 Sutri.



Dimanche 27 octobre 2019

 

À Amsterdam, en collaboration avec l’Eye Filmmuseum les Archives de la ville s’ouvrent au public pour valoriser la riche période de l’entre-deux-guerres : Modern Perspectives : Foto & Film Amsterdam 1920-1940 in Stadsarchief (18 octobre-16 février 2020).


 


 


 

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Zeemansvrouwen de Henk Kleinman (1930).
Présentation par Rommy Albers.


 

Suivront :

* Dimanche 24 novembre 2019, à 15h00 : De ballade van den hoogen hoed de Max de Haas (1936) et quelques courts métrages.


 

* Dimanche 29 décembre 2019, à 15h00 : Berlin, die Sinfonie der Groβstadt de Walter Ruttman (1927).


 

* Dimanche 26 janvier 2020, à 15h00 : Komedie om geld de Max Ophuls (1936).


 

Stadsarchief Amsterdam, Vijzelstraat 32, 1017 HL Amsterdam.


À Boussu, dans le Borinage, en Belgique, le Musée des arts contemporains du Grand Hornu (MAC’S) continue à ne pas être si connu que ça.

C’est que, pour découvrir ce site industriel magnifique avec son ancienne cité ouvrière, ainsi que sa transformation en lieu métissé à la fois de mémoire d’avant-garde, il faut se détourner un peu de la route Paris-Bruxelles, et on est toujours si pressé.

La nouvelle exposition de l’automne 2019 : Les abeilles de l’invisible (29 septembre 2019-12 janvier 2020).


 

Autour des œuvres de Jean-Pierre Bertrand, Maurice Blaussyld, Ricardo Brey, Jean-Marie Bytebier, Thierry De Cordier, Mario Merz, Fabrice Samyn, Sarkis, José María Sicilia, Daniel Turner, Angel Vergara, le MAC’S renoue avec le "spirituel" dans l’art et célèbre quelques traditions métaphysiques, de la cosmologie à l’alchimie en passant par l’animisme, la pensée mystique et l’expérience romantique du sublime.


 


 


 

Au Grand Hornu, se développa toute une civilisation, avec sa fierté comme avec sa misère et ses catastrophes, celle de la ainsi nommée "révolution industrielle", désormais placée sur les étagères poussièreuses de l’Histoire, et à l’origine des effondrements prévisibles.
Cf. l’œuvre de Henri Storck.


 


 


 

Dans l’ombre de chaque nouvelle exposition du MAC’S, errent encore les innombrables fantômes des charbonnages. Il faut que les enfants sachent, et le musée a décidé de les invoquer toute la journée : Halloween Kids.
Réservation nécessaire.

* À 11h00 : Le Manoir hanté et les 999 fantômes (The Haunted Mansion) de Rob Minkoff (2003).


 

* À partir de 13h30 : Histoires et légendes du Grand-Hornu, récits fantômes, jeux de pistes, atelier créatif et visite effrayante.


 

MAC’S, site du Grand Hornu, rue Sainte-Louise 82, 7301 Boussu.



Samedi 26 octobre 2019

 

À Paris, au Grand Action : Michel Ciment présente John Boorman.


 

* À 14h00 : Le Point de non retour (Point Blank) de John Boorman (1967).


 

* À 16h30 : Délivrance (Deliverance) de John Boorman (1972).


 

* À 18h40 : Excalibur de John Boorman (1981).


 

* À 21h40 : Queen and Country de John Boorman (2014).


 

Bonne lecture, avec dédicace :

* Michel Ciment, Boorman, un visionnaire en son temps, Paris, Calmann-Lévy, 1985. Nouvelle édition revue et complétée, Paris, Marest, 2019.


 

Sur France Culture.

Le Grand Action, 5 rue des Écoles, 75005 Paris.


À Paris, à la Maison de la poésie, Marie-Claude Treilhou fait le portrait de Michel Deguy.

* À 19h00 : Comme si, comme ça de Marie-Claude Treilhou (2019).


 

Maison de la poésie, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


À Paris, au Louvre : Leonardo da Vinci (24 octobre 2019-24 janvier 2020).

Mais la foule, c’est comme sur l’Éverest ou à Ayers Rock, très peu pour nous.

Sans la foule, on préfère.


 


 

Sur France Culture, quatre regards sur Léonard de Vinci : La Joconde, Sainte Anne, la Vierge aux rochers, Saint Jean Baptiste.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 26 octobre au 1er novembre 2019.



Vendredi 25 octobre 2019

 

À Marseille, à la Friche Belle de mai, dans le cadre du programme Lieux fictifs une manifestation polyvalente : Prison-Miroir (25 octobre 2019-20 février 2020).


 

Deux expositions photographiques, une rétrospective de films et deux grands week-ends de rencontres, performances et écoutes sonores.

Aujourd’hui, à partir de 18h00, on inaugure un riche week end. avec le vernissage de deux expositions, en entrée gratuite :

* Bettina Rheims. Détenues.


 

* Arnaud Théval. Un œil sur le dos.


 

Au Gyptis, trois films, les 27 octobre et 14 novembre 2019 et le 8 février 2020.

Ce dimanche, 27 octobre 2019, les Baumettes :

* À 19h00 : De jour comme de nuit de Renaud Victor (1991).
En présence de Caroline Caccavale, Joseph Césarini, Martine Derain, Alain Trouilloud.


 


 

Faites votre programme.

Friche Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003 Marseille.
Gyptis, 136, rue Loubon, 13003 Marseille.


À Lyon, au Musée des Confluences, la nouvelle exposition : Prison, au-delà des murs (18 octobre 2019-26 juillet 2020)


 

Une réflexion sur notre système pénitentiaire hérité du 18e siècle : représentations, récits.

Exposition | Prison, au-delà des murs from Musée des Confluences on Vimeo.


 

Musée des Confluences, 86 quai Perrache, 69002 Lyon.


L’Observatoire international des prisons (OIP), section française, agit pour le respect des droits de l’homme en milieu carcéral et dispose du statut consultatif auprès des Nations Unies.


 

Le dernier numéro de sa revue, Dehors dedans, vient de faire paraître, le n°105 d’octobre 2019 : Enfermement des mineurs : l’impasse.


 

On le commande ou on s’abonne.


Sur Criminocorpus, des informations sans pareilles.


 


 


 

* L’histoire de la prison.

* Des visites guidées.

* Quelques expositions.


À Paris, après les scolaires, au Muséum national d’histoire naturelle et à l’Institut de physique du globe de Paris, commence Pariscience, 15e édition, l’actualité du film scientifique pour le grand public et les professionnels, entrée gratuite (25-30 octobre 2019).


 

En partenariat, notamment, avec la Maison des sciences de l’homme (MSH), et le Goethe Institut,

Teaser - Pariscience 2019 from Association Science Télévision on Vimeo.


 

Aujourd’hui, soirée d’ouverture :

* À 19h00 : Almost Human de Jeppe Rønde (2019).
En sa présence avec Joël de Rosnay et Olivier Lascar.


 

Faites votre programme.

Institut de physique du globe de Paris, 1 rue Jussieu, 75005 Paris.
Auditorium de la Grande Galerie de l’évolution, Jardin des Plantes, 36 rue Geoffroy-Saint-Hilaire, 75005 Paris.



Jeudi 24 octobre 2019

 

À Nantes, au Musée d’arts : Charlie Chaplin dans l’œil des avant-gardes (18 octobre 2019-3 février 2020).


 


 

Fernand Léger, František Kupka, Marc Chagall, Man Ray, Meret Oppenheim, John Heartfield, Claude Cahun, les surréalistes, Dada, les constructivistes russes, les futuristes, tous ont été inspirés par le petit grand homme.


 


 

Musée d’arts de Nantes, Patio du musée, 10 rue Georges-Clémenceau, 44000 Nantes.


À Paris aussi, à la Philharmonie de Paris  : Charlie Chaplin, l’homme-orchestre (11 octobre 2019-26 janvier 2020).


 


 

La musique, la danse, le rythme, l’illusion de la parole et du son, rien n’échappait à Chaplin.


 

Cité de la musique, Philharmonie de Paris, 221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.


À Paris, à la Galerie ETC : Charles Pollock (11 octobre-1er décembre 2019).

Tout le monde connaît l’œuvre de Jackson Pollock (1912-1956).
Celle de Charles Pollock (1902-1988), son frère aîné, est restée dans l’ombre.


 

Son parcours, du réalisme à l’abstraction, est pourtant passionnant.


 


 

En 2015, au Guggenheim de Venise, pendant la Biennale, une exposition lui avait consacré une riche rétrospective qui réunissait les deux frères (23 avril-14 septembre 2015).


 


 

Un film va sortir.

* Pollock & Pollock de Isabelle Rèbre (2020).

Pollock & Pollock d'Isabelle Rèbre / Extrait/ Toiles Charles Pollock déroulées from A PERTE DE VUE on Vimeo.


 

Galerie ETC, 28 rue Saint-Claude, 75003 Paris.



Mercredi 23 octobre 2019

 

À Palma de Majorque, commence Evolution ! Mallorca International Film Festival (EMIFF), 8e édition (23-29 octobre 2019).


 

Le festival se consacre au cinéma indépendant international, il est compétitif, décerne des prix en euros, et il grandit très vite.

Cette année, l’invité d’honneur est Asif Kapadia, qui reçoit le prix Evolution Vision.
On ne peut voir la vidéo de présentation que si on est inscrit sur Facebook, c’est un choix.

Ce soir, Opening gala :

* À 20h00 : Come As You Are de Richard Wong (2019).


 

Faites votre programme.

Teatre Principal de Palma, Carrer de la Riera, 2, 07003, Palma.


À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Sterling Hayden (23 octobre-4 novembre 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : Le Privé (The Long Goodbye) de Robert Altman (1972).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, à Beaubourg : Cosmopolis #2 (23 octobre-23 décembre 2019).

Après Cosmopolis #1 : Collective Intelligence en 2017, et Cosmopolis #1.5 : Enlarged Intelligence, en 2018 à Chengdu en Chine, voici Cosmopolis #2 : Repenser l’humain.


 

Mais aujourd’hui, il y a une grève.
Ça ne fait rien, nous reviendrons demain, dit le petit prince.

Centre Pompidou, Galerie 3, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Noni. Le Fruit de l’espoir de Alain Williams (2018).

* L’Âcre parfum des immortelles de Jean-Pierre Thorn (2019).

* 5 est le numéro parfait de Igort (2019).

* Braquer Poitiers de Claude Schmitz (2019).

* Sorry We Missed You de Ken Loach (2019).

* Hors Normes de Éric Toledano & Olivier Nakache (2019).

* Je ne sais pas si c’est tout le monde de Vincent Delerm (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Cartouche de Philippe de Broca (1962).

* La Piscine de Jacques Deray (1969).

* Au bout du monde (Tabi no owari sekai no hajimari) de Kiyoshi Kurosawa (2018).

Et trois films de la tétralogie des zombies de Georges A. Romero :

* La Nuit des morts vivants (Night of the Living Dead, 1968) ; Zombie (Dawn of the Dead, 1978) ; Le Jour des morts-vivants (Day of the Dead, 1985).

* La ressortie du film de Tony Gatlif, Les Princes (1982) était annoncée par le Festival Lumière pour aujourd’hui, en restauration 4K par le laboratoire Cosmo Digital sous la supervision de Tony Gatlif en juin 2019. On l’a vu, présenté à Lyon, magnifique. Il semble que cette ressortie ait été repoussée.
On se console avec le DVD.



Mardi 22 octobre 2019

 

À Paris, au Centre culturel irlandais, le ciné-club :

* À 19h00 : Song of Granite de Pat Collins (2017).
En sa présence


 

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.


À Marseille, au Vidéodrome : Mémoires sauvées du vent (22-27 octobre 2019).

Ce soir :

* À 20h30 : Le Vent (The Wind) de Victor Sjöström (1928).


 

Faites votre programme.

Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À Paris, au MAHJ, les nouvelles expositions (17 octobre 2019-23 février 2020) :

* Jules Adler. Peintre du peuple.


 

* Rosine Cahen. Dessins de la Grande Guerre.


 

* Les Colonnes de Guerry de Georges Jeanclos.


 

Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MAHJ), Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple, 75003 Paris.


À Paris, on retourne à la Sorbonne avec Le Monde diplomatique

* À 20h00, amphi Bachelard : Gaza : état des lieux, enjeux internationaux.
Avec Olivier Pironet.


 

Entrée ouverte à tous, inscription nécessaire.

Sorbonne, amphitheatre Bachelard, 14 rue Cujas, 75005 Paris.

On note tout de suite un autre rendez-vous, samedi 26 octobre 2019, à la Librairie Résistances :

* À 18h00 : Rencontre avec Olivier Le Cour Grandmaison.

Bonne lecture :

* Olivier Le Cour Grandmaison, Ennemis mortels. Comment l’islamophobie vient de loin, Paris, La Découverte, 2019.


 

Librairie Résistances, 4 villa Compoint, 75017 Paris.

Et demain, séance de rattrapage avec la Société Louise-Michel.



Lundi 21 octobre 2019

 

Jack Kerouac (1922-1969) est mort, le mardi 21 octobre 1969, d’alcool et de stress, à l’hôpital Saint-Anthony de St. Petersburg, Fl. Il avait 47 ans.


 


 

On traverse le pays vers la côte Ouest, jusqu’à Frisco, pour aller découvrir le Beat Museum


 

À propos, si tout va bien, Lawrence Ferlinghetti fêtera ses 101 ans le 24 mars 2020.


 


À New York, un grand événement, la réouverture, après sévère réfection, du MoMA.


 

Hier dimanche, c’était ouvert à tous et gratuit de 10h00 à 17h30.


 

Il y a bien sûr les nouvelles expositions, pas moins de 14 qui ouvrent aujourd’hui.
NB. On peut voir en ligneles expos du MoMA depuis son ouverture, en 1929, il y a 90 ans.


 

Et au cinéma, à partir d’aujourd’hui, recommencent deux de nos programmes favoris.

* Vision Statement. Early Directorial Works (21 octobre-5 décembre 2019).

* Modern Matinees. Iris Barry’s History of Film (21 octobre 2019-31 décembre 2019).

Cet après-midi, on va voir :

* À 13h30 : A Fool There Was de Frank Powell (1915).


 


 

* À 16h00 : The Third Part of the Night (Trzecia część nocy) de Andrzej Żuławski (1971).


 

Faites votre programme Vision Statement.

Faites votre programme Modern Matinees.

Aujourd’hui, on découvre aussi une exposition-installation consacrée à l’histoire du home-movie  :

* Private Lives Public Spaces (21 octobre 2019-5 juillet 2020).

Bien avant les téléphones portables, dès 1923, on utilisait des équipements de 16 et 8 millimètres pour faire des films amateurs, artistes, voyageurs, gens ordinaires. Dans cette masse considérable d’œuvres, qu’on retrouve dans les caves ou les marchés aux puces tout un 20e siècle souterrain se révèle. L’exposition présente une centaine de home movies inédits (1907-1991) de 53 artistes, issus des collections du MoMA, qui apparaissent comme une alternative au cinéma commercial.


 

On note tout de suite le programme des jours suivants de cette semaine :

À partir de mercredi 23 octobre 2019 : Hidden Histories (23 octobre-18 décembre 2019).

* À 19h00, ouverture : I Need a Ride to California de Morris Engel (1968).


 

À partir de jeudi 24 octobre 2019 : Re-Viewing Cineprobe, 1968–2002 (24 octobre-20 novembre 2019).

* À 19h30, ouverture : One P.M. (One Parallel Movie) de D. A. Pennebaker & Richard Leacock (1971), d’après le projet One American Movie de Jean-Luc Godard (1968) ; Money de Henry Hills (1984).


 

À partir de vendredi 25 octobre 2019 : Open Door Fridays (25 octobre-27 décembre 2019).

* À 10h00, ouverture : Night of the Living Dead de George A. Romero (1968).


 

MoMA, 11 West 53 Street, Manhattan, New York, NY 10019.


À Paris, au CWB, : Pleins feux sur Émilie Dequenne,qui a magnifiquement mûri (21-26 octobre 2019).


 

À l’occasion des 20 ans de Rosetta de Jean-Pierre & Luc Dardenne (Palme d’or au Festival de Cannes 1999 et Prix d’interprétation féminine décerné à Émilie Dequenne) : une rétrospective de 7 films. Ce soir, ouverture en musique, à 20h00, sur invitation : Alice on the roof en concert.

À partir de demain, du cinéma :

* À 18h30  : Rosetta de Jean-Pierre & Luc Dardenne (1999).


 

Faites votre programme.

Centre Wallonie-Bruxelles, salle de cinéma, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.


À Bruxelles, la Cinematek, avec le Goethe-Institut Brussel, fête le 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin : 1989 : Histoires de mutations (16 octobre-13 novembre 2019).

Ce soir, deux films :

* À 19h00 : Kehraus (1990) et Leipzig im Herbst (1990) de Gerd Kroske (1990).


 


 

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.



Samedi 19 octobre 2019

 

À Paris, cinq places publiques seront occupées, par des die-in simultanés contre les féminicides, et pour dénoncer l’insuffisance des mesures gouvernementales annoncées : à partir de 16h00, à République, Châtelet, Bastille, Nation, Saint-Michel.


 


 


 


 


 

Quand on revoit les vieux films hollywoodiens pré-code Hays, on se rend compte que le ainsi nommé "harcèlement" était monnaie courante, même si plutôt le fait des bad guys, quoique, et que ces mœurs dans ces films, on les trouvait normales.


 

Depuis l’affaire Weinstein en 2017 surtout - rebond de l’affaire Strauss-Kahn en 2011 -, après Me Too, a soufflé un vent nouveau et les visions des plus avertis d’entre nous ont changé : dans les salles de cinéma, on ressent les rires même étouffés, les indignations, les stupéfactions devant des scènes, récurrentes, qui autrefois nous auraient peut-être seulement agacés voire amusés.


 

À propos, on sait peu qu’au service militaire, en 1968, quand un soldat avait un enfant qui naissait, il avait droit à 11 jours de congé si c’était un garçon et 10 jours si c’était une fille ?

Ce n’est rien de grave par rapport aux innombrables autres scandales issus du Code Napoléon. Un jour de différence, ce n’est rien, et on aurait mieux compris, dans la logique, une semaine pour un garçon et rien pour une fille.
Mais c’est magnifiquement emblématique d’une humiliation délibérée, d’un désir de domination mentale, celle qui s’insinue sans qu’on s’en rende compte dès l’enfance, la plus insidieuse, la plus efficace.


 

Ici, sous nos latitudes, une nouvelle étape de la lutte féministe se profile depuis deux ans.
La grande histoire du féminisme, 2e grande vague.
Il ne faut pas la rater.


 


À Lyon, le Festival Lumière 2019 va se terminer en beauté (12-20 octobre 2019).

Aujourd’hui et demain, à 10h00, à l’Auditorium de Lyon, avant qu’il ne soit programmé à la Fondation Seydoux à Paris :

* La Roue de Abel Gance (1923).


 

* À 11h15 : Rencontre avec Marina Vlady, une femme splendide.

Hélas, le film La Sorcière de André Michel (1956) n’a pas pu être programmé.
On attend le jour on pourra enfin le revoir quelque part.


 

Auditorium de Lyon, 149 rue Garibaldi, 69003 Lyon.
Comédie Odéon, 6 rue Grolée, 69002 Lyon.


À New York, au Metrograph : Blake Edwards : A Film Selection by Julie Andrews, en sa présence (19-26 octobre 2019).

Aujourd’hui :

* À 13h00 : That’s Life ! de Blake Edwards (1986).


 

* À 16h00 : Wild Rovers de Blake Edwards (1971).


 

Faites votre programme.

Metrograph, no.7 Ludlow Street, New York ny 10002.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 19 au 25 octobre 2019.



Vendredi 18 octobre 2019

 

À Montpellier, commence Cinémed, 41e édition (18-26 octobre 2019).


 

En 1979, il y a 40 ans, le Ciné-club Jean-Vigo de Montpellier créait le Festival du cinéma méditerranéen Cinémed, consacré à l’Italie. En 1989, il y a 30 ans, il a ouvert une section Compétition et s’est ouvert à tout le bassin méditerranéen. Depuis lors, le festival s’épanouit vers tous les horizons.

* Invité d’honneur 2019 : André Téchiné.

* Le jury et sa présidente Julie Bertucelli décerneront l’Antigone d’or.

Ce soir :

* À 20h30 : Adults in he Room de Costa Gavras (2019).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Cinémed, 78 avenue du Pirée, 34000 Montpellier.


À Lyon, le Festival Lumière 2019 - sans compétition - est à son apogée (12-20 octobre 2019).


 

La grande réussite de ce festival qui n’a que 10 ans, c’est qu’il est à la fois prestigieux et populaire, ouvert à tous. On y croise facilement les stars sans smoking et sans escabeau. Même ceux qui n’ont pas été assez rapides pour réserver leurs places aux projections et aux rencontres ont accès à son ambiance, à sa chaleur, à sa musique, et ne s’en privent pas. À Lyon, les snobismes sont ridicules.


 


 


 


 

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Conversation avec Francis Ford Coppola.
Animation par Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux, traduction par Massoumeh Lahidji.

Francis Ford Coppola - Lumière Award 2019 from Institut Lumière on Vimeo.


 

Le Prix Lumière 2019 lui sera remis ce soir dans la grande salle du Centre de congrès de Lyon, et sera suivi de :

* À 19h30 : Conversation secrète (The Conversation) de Francis Ford Coppola (1974).
En sa présence.


 

Demain, samedi 19 octobre 2019 :

* À 20h30 : Nuit du Parrain.
La trilogie de Francis Ford Coppola : Le Parrain (The Godfather, 1972) ; Le Parrain II (The Godfather : Part II, 1974) ; Le Parrain III (The Godfather : Part III, 1990).


 


 


 

Théâtre des Célestins, 4 rue Charles-Dullin, 69002 Lyon.
Halle Tony-Garnier, 20 place Docteurs Charles et Christophe-Mérieux, 69007 Lyon.


À Bologne, à la Cineteca : Hommage à Pietro Marcello (16-25 octobre 2019).

Ce soir, salle Mastroianni :

* À 18h15 : La bocca del lupo de Pietro Marcello (2009).


 

* À 19h45 et à 22h0 : Martin Eden de Pietro Marcello (2019).
En sa présence avec Luca Marinelli.


 

Cineteca, via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.


À Paris, aux Arts et métiers, une soirée particulière en partenariat avec Les Utopiales de Nantes (31 octobre-4 novembre 2019), dans le cadre de Scientifiction, Blake et Mortimer (26 juin 2019-5 janvier 2020).


 

* À 19h00 : Savants fous, hypnoses et manipulations mentales.
Conférence de Simon Bréan.


 

Entrée gratuite, réservation conseillée.

Musée des Arts et Métiers (CNAM), salle de conférences, 292 rue Saint-Martin, 75003 Paris.



Jeudi 17 octobre 2019

 

À Riga, commence le Riga IFF, 6e édition (17-27 octobre 2019).
Né en 2014, le festival, qui ne cese de prendre de l’importance, a pour but de mettre en valeur le cinéma letton en le replaçant dans son contexte européen artistique et "industriel".


 

Ce soir, Opening night :

* À 19h00 : Away de Gints Zilbalodis (2019).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Cinema Splendid Palace, Elizabetes iela 61, Centra rajons, Rīga, LV-1050.


À Rome, commence la Festa del cinema, 14e édition (17-27 octobre 2019).


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 19h30 : Motherless Brooklyn. I segreti di una città de Edward Norton (2019).


 

Faites votre programme.

Auditorium Parco della Musica, viale P. De Coubertin, 30, Roma, 00196.


À Londres, à la Tate Modern : Rétrospective Nam June Paik (17 octobre 2019-9 février 2020).


 

Nam June Paik (1932-2006) est un précurseur, le premier à avoir prédit "les autoroutes de l’information" du 21e siècle. Dès les années 1960, il exposait des postes de télé et des installations vidéos.


 


 


 

Il était aussi un compositeur et avait collaboré avec des artistes de toutes les disciplines, comme John Cage, Merce Cunningham ou Joseph Beuys.


 

Tate Modern, Bankside, London SE1 9TG.


À Londres, à la National Portrait Gallery, on s’occupe des vraie femmes, cachées derrière les imaginaires mâles et leur égéries : Pre-Raphaelite Sisters (17 octobre 2019-26 janvier 2020).


 

En vedette : Georgiana Burne-Jones, Fanny Cornforth, Fanny Eaton, Effie Millais, Annie Miller, Evelyn de Morgan, Jane Morris, Christina Rossetti, Elizabeth Siddal, Marie Spartali Stillman, Joanna Wells, Maria Zambaco.


 


 


 

Avec un beau catalogue.


 

National Portrait Gallery, St. Martin’s Pl, Charing Cross, London WC2H 0HE.


Le capitalisme pour les nuls, avec pas mal de découvertes pour les avertis, c’est une série en 6 épisodes qu’il ne faut pas rater. Il est probable que plus personne n’aura le temps de lire Le Capital.


 

Maintenant que ce capitalisme est sérieusement menacé d’une autre façon que par le Grand Soir tant rêvé, il est bon de mieux connaître ce qui va s’effondrer, et peut-être pourquoi, même si on ne sait exactement ni quand ni comment.

* Travail, salaire, profit de Gérard Mordillat & Bertrand Rothé (2019).


 

Le sujet est austère, il est traité de façon austère par des "savants", qui, tous, savent , comme Socrate, qu’enseigner c’est séduire.

La série est de la lignée de L’Histoire du christianisme de Gérard Mordillat & Jérôme Prieur (1997-2008), une austérité qui avait passionné les spectateurs.
Elle doit se siroter par petites goulées et avec une lenteur dont on a peut-être perdu l’habitude, mais qui est sacrément bonne à la santé.
Après chaque absorption, c’est bien de s’arrêter pour "métaboliser" les formules ou les anecdotes, et les repenser par soi-même.

* Sur le Net.

* En DVD.

Bonne lecture :

* Gérard Mordillat & Bertrand Rothé, Les Lois du capital, Le Seuil, 2019.


 



Mercredi 16 octobre 2019

 

Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de l’alimentationdécrétée par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de l’ONU.
Elle a été créée en 1945, alors qu’en France, il y avait encore des restrictions.


 

Elle est censée nous rappeler que la nourriture, nécessaire à la vie animale (nous autres), ne va pas de soi. Cette année 2019 : le thème, c’est une alimentation saine.


 

Chaque année, le thème varie. Par exemple, en 1987, c’était Les petits agriculteurs, en 1991, Les arbres pour la vie, en 1994, L’eau pour la vie, en 2000, Un millénaire libéré de la faim, en 2009, Atteindre la sécurité alimentaire en temps de crise...

Et ces trois dernières années : Agir pour l’avenir, Changeons l’avenir des migrations -investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural, Le climat change -l’alimentation et l’agriculture aussi, Protection sociale et agriculture - briser le cercle vicieux de la pauvreté rurale, Agriculture familiale : "Nourrir le monde, préserver la planète".

Bref, il y a longtemps que les organisations internationales ont tout compris.

Étant donné l’état actuel de la planète, les opinions affichées et les pratiques observées, cela ne semble pas être le cas des gouvernements (qui savent) ni des populations (qui sont désinformées, probablement délibérément et systématiquement).


 

Mais il n’est pas nécessaire d’espérer pour persévérer.

Ce soir, donc, on va au Saint-André des Arts, à Paris :

* À 20h30 : Food Evolution de Scott Hamilton Kennedy (2016).
Débat animé par Agnès Ricroch et Gil Kressmann.


 

Cinéma Saint-André des Arts, 30 rue Saint-André des Arts, 75006 Paris.


À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective James Gray (16-19 octobre 2019).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : The Yards de James Gray (1999).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Toulouse, à la Cinémathèque : Edgar Poe, histoires extraordinaires (16 octobre-5 novembre 2019).

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Histoires extraordinaires. Le Scarabée d’or de Maurice Ronet (1981).


 

* À 19h00 : Danse macabre (Danza macabra) de Antonio Margheriti (1964).


 

* À 21h00 : Le Corbeau (The Raven) de Roger Corman (1963).


 

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


Les sorties sur les grands écrans

* Warrior Women de Elizabeth Castle & Christina D. King (2018).

* Camille de Boris Lojkine (2019).

* L’Angle Mort de Patrick-Mario Bernard & Pierre Trividic (2019).

* Fahim de Pierre-François Martin-Laval (2019).

* Bleu Pâlebourg de Jean-Denis Bonan (2019).

* Matthias & Maxime de Xavier Dolan (2019).

* Martin Eden de Pietro Marcello (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Les Chemins de la haute ville (Room at the Top) de Jack Clayton (1959).

* Le Temps du ghetto de Frédéric Rossif (1961).



Voyage dans le temps.

 



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