Journal de Ellis & Neck 2019 (novembre 2019) I
1er-15 novembre 2019
publié le vendredi 15 novembre 2019


 

NOVEMBRE 2019

(1er-15 novembre 2019)
 



Vendredi 15 novembre 2019

 

À Nottingham, s’ouvre le Nottingham International Film Festival, 4e édition (15-17 novembre 2019).


 

Ce soir ouverture :

* À 19h00 : Courts métrages.

* À 21h00 : Le Champion de Ben Damon ().


 

Faites votre programme.

On note tout de suite, dimanche 17 novembre 2019 :

* À 14h30 : Beating Heart de Laurent Caujat (2018).


 

Nottingham Contemporary, Weekday Cross, Nottingham NG1 2GB.


À Amiens, c’est le Festival international du film (FIFAM), 39e édition (15-23 novembre 2019).


 

* Le pays invité, cette année, c’est l’Espagne, en 5 programmes : Luis Buñuel, surréaliste présenté par Jean-Claude Carrière ; Le mythe de Carmen à travers le cinéma mondial ; Femmes cinéastes : nouveaux talents ; Les avant-gardes espagnoles ; Nuit du cinéma fantastique.

* À l’honneur, l’Afrique et les Caraïbes d’hier et d’aujourd’hui, avec un hommage à Med Hondo (1936-2019) et Jean-Jacques Annaud qui présente Soleil Ô (1969).


 

* Les Jurys. Présidente : Khadja Nin avec Amobé Mévégué, Isabel Raventos, Charline Delépine, Akli Tadjer, Martine Grelle, Françoise Pams, Jean-Claude Casadesus, Laurence Conan, Vincent Garrigues et Bruno Deloye.

* Et de nombreux autres invités : Claire Simon, Nicolas Philibert, Atiq Rahimi, Maria de Medeiros...

Ce soir, ouverture :

* À 20h00, au grand théâtre de la MCA : Cérémonie d’ouverture et présentation

* À 21h00, au petit théâtre de MCA : La Fièvre (A febre) de Maya Werneck Da-Rin (2019).


 

Faites votre programme.

Maison de la culture, place Léon-Gontier, 80 000 Amiens.


À Tallin, commence les Black Nights, 23e édition (PÖFF) (15 novembre-1er décembre 2019).


 

La bande-annonce la joue people, et ambiance, mais il y a surtout une sélection très intéressante.


 

* Loup d’honneur pour l’ensemble de sa carrière (Lifetime Achievement Award) à Andrei Konchalovsky.

* Le Baltic Event (15 films).

* La compétition officielle (8 films qui espèrent recevoir des Loups).

Aujourd’hui, des films à partir de 13h30.

Ce soir, cérémonie d’ouverture, red carpet et black tie, remise du Prix Bruno O’Ya, à l’Alexela Concert Hall :

* À partir de 18h45, après les mondanités : Adam de Maryam Touzani (2019).


 

Faites votre programme.

MTÜ Pimedate Ööde Filmifestival, Telliskivi 60a, 10412, Tallinn.
Alexela Concert Hall, Estonia puiestee 9, 10148 Tallinn.


À Paris, commence le Festival Jean-Rouch, 38e édition, entrée libre (15 novembre-12 décembre 2019).


 

Soirée d’ouverture, à 20h30, avec un hommage à Marceline Loridan-Ivens :

* Algérie année zéro de Marceline Loridan Ivens & Jean-Pierre Sergent (1962).

* Les Ouigours, minorité nationale, Sinkiang de Joris Ivens & Marceline Loridan-Ivens (1977).


 

Demain, samedi 16 novembre 2019, c’est l’ouverture de la compétition, en présence de Marianna Economou, Lydia Afrilita, Rainer Komer, Tülin Özdemir, Gille de Valck.

* À 14h00 : When Tomatoes Met Wagner 
de Marianna Economou (2019).
En sa présence.

* À 16h00 : Diary of Cattle (Journal de bovins) de Lydia Afrilita & David Darmadi (2019).
En présence de Lydia Afrilita avec Nicolas Césard.

* À 17h30 : 
Barstow, Californie 
de Rainer Komers (2018).
En sa présence avec Monique Laroze-Travers.

* À 20h30 : 
Les Lunes rousses (Red Moon) de Tülin Özdemir (2018).
En sa présence avec Gilles de Valck et Ségolène Débarre.

RED MOON | TULIN OZDEMIR | Trailer from COBRA FILMS on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Musée de l’Homme, 17 place Trocadéro, 75016 Paris.


À Paris, au Forum des images : Un état du monde, 11e édition (15-24 novembre 2019).

On met le cap sur le Brésil, la Chine, les États-Unis, le Guatemala, le Maroc et le Rwanda, et on fait le point de notre époque à risques.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : La Vie invisible d’Eurídice Gusmão (A Vida Invisível de Eurídice Gusmão) de Karim Aïnouz (2019).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


À Paris, à la Cinémathèque : American Fringe 4. Un nouveau regard sur le cinéma indépendant américain (15-17 novembre 2019).

En présence de Livia Bloom Ingram, Richard Peña et des équipes des films présentés.

Ce soir :

* À 19h00 : Swallow de Carlos Mirabella-Davis (2019).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À New York, au Metrograph, c’est A to Z : Round 2 (15 novembre-31 décembre 2019).

C’est avec Welcome to Metrograph : de A à Z que le cinéma a ouvert, il y a 3 ans. Depuis lors, il est devenu LE ciné-club de New York, et les cinéphiles qui s’y bousculent ressemblent presque à nos rats de cinémathèque français. Ce qui est évidemment un compliment.

Ce soir :

* À 20h00 : The Architecture of Doom (Undergångens arkitektur) de Peter Cohen (1989).


 

Faites votre programme.

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.



Jeudi 14 novembre 2019

 

Solidarité totale avec l’Hôpital public.
De Port Royal à l’Esplanade des Invalides, départ à 14h00.


 


À Paris, on célèbre Claudine Eizykman (1945-2018), à partir d’aujourd’hui : Livre, DVD, rencontre, colloque et projections de ses films dans leurs formats original 16 mm.


 

Le cinéma expérimental se tient à la marge, c’est son destin.
Les cinéastes de cet univers pâtissent (ou bénificient ?) de cette semi-obscurité, qui sied parfois aux happy few, mais pas forcément aux cinéphiles.

Claudine Eizykman, artiste et enseignante, fait partie de ces méconnus, qui a une entrée IMDB incomplète, mais pas de wikipedia, alors qu’elle fut, en France, avec Dominique Noguez notamment, une des activistes les plus engagées pour la promotion de cette part essentielle de l’avant-garde.

Ce soir, inauguration des manifestations :

* À 18h30, à la Librairie du Panthéon : Rencontre avec Dominique Willoughby.

On note tout de suite les prochains rendez-vous, du 25 au 28 novembre 2019 :

* Lundi 25 novembre 2019, à 20h00, au Studio des Ursulines :

* W Vitesses Women de Claudine Eizykman (1972-1974).


 

* Ultrarouge-Infraviolet de Guy Fihman (1974).


 

* Mardi 26 novembre 2019, à 20h00, au Grand Action :

* Bruine Squamma de Claudine Eizykman (1972-1977).
Présentation par Federico Rossin.


 

* Mercredi 27 novembre 2019, 20h00, au Reflet Médicis :

* L’Autre Scène de Jean-Francois Lyotard, Dominique Avron, Claudine Eizykman & Guy Fihman (1969-1972).


 

* Maine Montparnasse de Claudine Eizykman (1972).


 

* Lapse de Claudine Eizykman (1976-1981).


 

* Les 27 et 28 novembre 2019, à partir de 9h00, à l’INHA, le colloque international : Claudine Eizykman. Faire penser le cinéma (27-28 novembre 2019).
Avec Paolo Bertett, Françoise Coblence, Guy Fihman, Patrick de Haas, Francis Haselden, Prosper Hillairet, Mireille Laplace, Dario Marchiori, Grégoire Quenault, Federico Rossin, Jennifer Verraes, Dominique Willoughby.


 

Bonne vision :

* Claudine Eizykman, Intégrale des films (1969-1981), coffret DVD, Éditions Cinédoc Paris Films Coop.

Bonnes lectures :

* Claudine Eizykman, La Jouissance Cinéma, Paris, 10/18, 1975.


 

* René Prédal, Claudine Eizykman & Guy Fihman, "Le Cinéma holographique : les expérimentations de Claudine Eizykman et Guy Fihman", in Cinémas, 1 (3) (1991).

* Claudine Eizykman, Le film-après-coup, Presses Universitaires de Vincennes, 2019.


 

* Germaine Dulac, Écrits sur le cinéma (1919-1937), textes réunis et présentés par Prosper Hillairet, 1994.

Faites votre programme.

Librairie du Cinéma du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
INHA, 2 rue Vivienne, 75002 Paris.


À Mannheim, commence l’International Filmfestival Mannheim-Heidelberg (IFMH), 68e édition (14-24 novembre 2019).


 

Cette année, l’équipe de Michael Kötz dit adieu au festival après 28 ans de découvertes inoubliables, venues du monde entier et tout spécialement du Nord.
C’est un des plus vieux festivals de cinéma du monde, né en 1952, après Cannes en 1946 et Berlin en 1951.

Ce soir, ouverture à Heidelberg avec la Mongolie :

* À 19h00, au Kino I de Heidelberg : Under the Turquoise Sky de Kentaro (2019).


 

Et si on veut rester à Mannheim :

* À 21h00, Stadhaus de Mannheim : Last Visit de Abdulmohsen Aldhabaan (2019).


 

* À 22h00, Stadhaus de Mannheim : The Naked King. 18 fragments on Revolution de Andreas Hoessli (2019).


 

Faites votre programme.

International Filmfestival Mannheim-Heidelberg, Collini-Center, Collinistraße 1-5, 68161 Mannheim.


À Madrid, commence El Ojo cojo, 15e édition (14-30 novembre 2019).

Le festival veut combattre les préjugés et promouvoir la coexistence pacifique, et pour cela, il table sur les films, les ateliers, les expositions : 30 films venus de 19 pays et 2 espaces d’exposition.
Cette année, au programme, la vie des enfants parmi les mines antipersonnel, les projets de coexistence chez les personnes âgées, les LGBT, les conditions de vie des migrants et des réfugiés, la diversité.


 

Ce soir :

* Ever, Rêve (Siempre sueño) de Olivier Morel (2018).


 

* Fills del silenci (Hijos del silencio) de Rosa Brines (2017).


 

Faites votre programme.

Centro cultural García Lorca, calle de Eugenia de Montijo, 105, 28044 Madrid.
Centro Cultural Pilar Miró, plaza Antonio María Segovia, 0, 28031 Madrid.



Mercredi 13 novembre 2019

 

À Paris, la BPI, dans le cadre du Mois du documentaire donne Carte blanche au Festival international de films de femmes de Créteil (FIFF) dont la 42e édition se tiendra du 13 au 22 mars 2020 : Femmes cinéastes : portraits, visions, résistances (13 novembre-1er décembre 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : Blowin’ Up de Stephanie Wang-Breal (2018).
En présence de Jackie Buet, Norma Guevara et Marina Mazzotti.


 

On note tout de suite l’hommage à Cecilia Mangini, avec le soutien de l’Istituto italiana di cultura, et la soirée spéciale du vendredi 15 novembre 2019, à 20h00 :

* Stendalì : Suonano ancora de Cecilia Mangini (1959).


 

* Essere donne (Être femme) de Cecilia Mangini (1964).


 

* Le Vietnam sera libre de Cecilia Mangini & Paolo Pisanelli (2018).
En leur présence.

Le Vietnam sera libre TRAILER from Big Sur, immagini e visioni on Vimeo.


 

Cecilia Mangini, née en 1927, était au Cinema ritrovato 2019 à Bologne, et, présentant, le 28 juin 2019, Essere donne, elle avait toujours autant cette sacrée pêche qui l’a caractérisée toute sa vie.


 


 

Faites votre programme.

Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À Paris, à l’Arlequin, commence la Semaine du nouveau cinéma russe, 17e édition (13-19 novembre 2019).


 

16 longs métrages russes (tous genres confondus) en présence des équipes des films.


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Dans le port de Cape-Town (V Keyptaunskom portu) de Aleksandr Veledinskiy (2019).
En présence de Yuliya Aug.


 

Faites votre programme.

Cinéma Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


À Paris, à l’Entrepôt, Alain Guiraudie expose ses photos : Journée blanche (13 novembre 2019-19 janvier 2020).

* À 18h00 : Journée Blanche, vernissage.


 

* À 20h00 : Trois courts-métrages de Alain Guiraudie : Les héros sont immortels (1990) ; Tout droit jusqu’au matin (1995) ; Du soleil pour les gueux (2001).
En sa présence.


 

On note tout de suite la séance spéciale du mercredi 27 novembre 2019 :

* À 20h00 : Rester vertical de Alain Guiraudie (2016).
En sa présence.


 

L’Entrepôt, 7 rue Francis-de-Pressensé, 75014 Paris.


À Paris, à la librairie Quilombo, on se méfie des mirages du capitalisme vert, et on appelle les Terriens à désobéir

* À 20h00 : Rencontre avec Geneviève Azam.

Bonne lecture :

* Geneviève Azam, Lettre à la Terre. Et la Terre répond, Paris, Seuil, 2019.


 

Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Le Bel été de Pierre Creton (2018).

* J’aimerais qu’il reste quelque chose de Ludovic Cantais (2018).

* Rendre la justice de Robert Salis (2019).

* J’accuse de Roman Polanski (2019).

* Little Joe de Jessica Hausner (2019).

* Prendre soin de Bertrand Hagenmüller (2019).

* Graines de ronds-points de Jean-Paul Julliand (2019).

* Pères et Impairs de Samuel Albaric (2019).

* Koko-di Koko-da de Johannes Nyholm (2019).

* Zibilla ou la vie zébrée de Martina Svojikova, Marjolaine Perreten & Isabelle Favez (2019).

La ressortie en version restaurée

* Evil Dead 2 de Sam Raimi (1987).



Mardi 12 novembre 2019

 

À Paris, commence le festival du cinéma tchèque et slovaque Czech In 2019, 6e édition (12-18 novembre 2019).
Cette édition célèbre les 30 ans de la Révolution de Velours.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Milada de David Mrnka (2017).


 

Faites votre programme. http://czech-in-film-festival.fr/programme-2019/

Cinéma Christine 21, 4 rue Chrisine, 75006 Paris.


À Orléans, on répare les dommages de guerre : Cannes 1939 à Orléans 2019 (12-17 novembre 2019).


 

En ce temps-là, la Mostra de Venise était devenue un outil de propagande fasciste.
Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale du Front Populaire décida de créer un contre-festival, qui devait s’ouvrir le 1er septembre 1939.

* Son discours à la radio.


 

Tout était prêt, mais la date est mal choisie : le 1er  septembre 1939, l’armée allemande envahit la Pologne, la Seconde guerre mondiale éclate, le festival de Cannes, édition 0, est annulé. La 1ère édition aura lieu, à Cannes, le 20 septembre 1946.
80 ans plus tard, on ranime cette édition inconnue en l’enrichissant d’une mise en perspective.


 

Aujourd’hui, les projections de films en compétition commencent dès 9h30.

Ce soir, cérémonie d’ouverture, au Théâtre Touchard, avec un film hors compète et en avant-première :

* À 20h00 : Alexandre Nevski de Sergueï Eisenstein (1938).
Maître de cérémonie : Alex Lutz.


 


 


 

Faites votre programme.

Cannes 1939 à Orléans 2019, Office de Tourisme d’Orléans 2 place de l’Étape, 45000 Orléans.


À Hong Kong, au K11 Musea ouvert en août 2019, commence la Festival de Cannes Film Week, 1ère édition (12-17 novembre 2019).


 

Pierre Lescure, Thierry Frémaux et Adrien Cheng présentent six films de la sélection officielle du Festival de Cannes 2019, 72e édition.

Ce soir, ouverture avec :

* À 19h45 : Chambre 212 de Christophe Honoré (2019).


 

Si vous passez par Hong Kong, et si vous ne faites pas de manif, faites votre programme.

K11 Musea, Tsim Sha Tsui, Salisbury Rd, 18, Hong Kong.


À Paris, si on est concerné par Hong Kong : toute la journée, Lun Zhang du Collège d’études mondiales, organise un colloque :

* À partir de 9h30 : Hong Kong, protestations, politique et identité.


 

Le programme de la journée.

Réservation conseillée.

EHESS, amphithéatre François-Furet, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris.


À Marseille, au Vidéodrome un programme Man Ray et le cinéma : Man Ray, Homme Rayon (12-17 novembre 2019).

Ce soir :

* À 20h30 : Trois courts métrages de Man Ray : Le Retour à la Raison (1923) et Emak Bakia (1926). Plus un porno, retrouvé dans l’atelier parisien de la rue Férou par sa femme Juliet, Deux Femmes (date inconnue), qui est extrêmement rare.


 


 

Et aussi Paris Express (alias Souvenir de Paris) de Marcel Duhamel, Jacques et Pierre Prévert (1928), c’est la première version de Paris-la-Belle de Pierre Prévert (1960). Man Ray a été un des chefs op pour les deux versions.
Ce film n’a pas été vu souvent, en 1928 aux Ursulines, et en 1958, exhumé par Henri Langlois. Alors que Paris-la-Belle de Pierre Prévert a reçu le Prix spécial du Jury, au Festival de Cannes 1960.


 


 

Cf. Entretien avec Pierre Prévert.

Faites votre programme.

Les films de Man Ray, en DVD, chez Malavida.

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À Brooklyn, au BAM, on se préoccupe du futur et des méfaits du capitalisme tardif.

Le cinéaste Brett Story a posé une question simple à une dizaine de résidents de New York (artiste, skaters, survivants de l’ouragan Sandy...) : Que penses-tu de l’avenir ? Inutile de préciser que les réponse étaient pour le moins "inquiètes" : In This Climate : Brett Story Selects (12-21 novembre 2019).

Il propose une petite sélection de films, parmi lesquels on remarque qu’il programme Le Bouton de nacre (El botón de náca) de Patricio Guzmán (2015).

Cf. Le Bouton de nacre sur Jeune Cinéma.


 


 

On passera le week-end avec Brett Story, et son dernier film, The Hottest August (2019).


 

Ce soir :

* À 19h00 : Children of Men de Alfonso Cuaron (2006).


 

Faites votre programme.

BAM, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY 11217.



Lundi 11 novembre 2019

 

Le 11 novembre 1918, à 5h45 du matin, un armistice de 36 jours, reconductible, est signé et les "hostilités" cessent à 11h00. La paix, avec le traité de Versailles, ce sera plus tard, le 28 juin 1919.

La loi du 24 octobre 1922, sous la pression des Anciens Combattants, déclare le 11 novembre comme fête nationale.
Le 11 novembre 1923, on allume une petite flamme sur le Soldat inconnu, inhumé le 28 janvier 1921 sous la voûte de l’Arc de Triomphe à Paris.

De 1920 à 1925, 36 000 monuments aux morts sont édifiés en France.


 

Saint-Brévin©Daniel Sauvaget.

Au programme d’aujourd’hui, 11 novembre 2019 :

* Au revoir là-haut de Albert Dupontel (2017).
D’après l’ouvrage de Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, Paris, Albin Michel, 2013.


 

En DVD.

* Cf. Camarades de guerre.

* Cf. Le Carnet de la Victoire.

Bonne lecture :

* François Bouloc, Les Profiteurs de guerre 1914-1918, Bruxelles, Complexe, 2008.


 


À Paris, à la librairie La Brèche, ce soir, on se préoccupe des animaux.
À contempler les boucheries humaines de l’Histoire en général et celles la WWI en particulier, à observer comment l’espèce humaine se maltraite elle-même, on ne s’étonne guère de la façon dont les autres espèces sont traitées.


 


 

Mais certains, parfois, se réveillent.

Car il n’est pas seulement question de promouvoir cette fameuse "empathie" larmoyante (qui finit par devenir LA vertu primordiale d’une humanité déboussolée), ni même d’instaurer soudain un souci d’éthique (la cruauté, c’est sûrement pas bon à la santé personnelle, ni à la santé d’une société).
C’est plutôt que la lutte contre l’élevage intensif est une combat commun aux écologistes, aux mouvements paysans et aux militants de la cause animale, et que c’est bon de trouver des convergences et des coopérations.


 

C’est aussi que la grandeur humaine, c’est quand même la fabrication du sens, et que la lutte contre l’absurdité devrait être une priorité : les humains sont omnivores, pas carnivores, et, surtout les Occidentaux, ils doivent se calmer.

Comme le dit Fred Vargas : Dans les pays riches, nous consommons 5 fois plus de viande qu’en 1950 (très mauvais pour notre santé). Il existe aujourd’hui, sur Terre, 4 animaux d’élevage pour 1 être humain. La pression de ce terrible couple élevage-agriculture est insoutenable pour la planète.

Et comme le dit Yves Cochet, l’inéluctable "Pic" est quasiment atteint.
Ce qui suit une apogée est contenu dans le sens même du mot, et l’humanité l’a toujours su.
C’est comme si, après le vieux châtiment de Sisyphe, l’éternel recommencement, un châtiment pire se profilait : la fin.


 

Loin de ces hauteurs inatteignables, ou atteintes, un peu de bon sens : si on ne s’occupe pas de ces excès pour la planète, ou pour les animaux, il est prudent de s’en préoccuper pour soi-même :

* Germes tueurs, le fléau de l’élevage intensif (Killer-Keime - Gefahr aus dem Tierstall) de Frank Bowinkelmann & Valentin Thurn (2014).


 

Ce soir, à la Brèche :

* À 19h00 : Rencontre avec Sébastien Arsac, cofondateur de L214 en 2008.
Présentation par Lilou Millat.

Bonne lecture :

* L214, Quand la faim ne justifie plus les moyens. En finir avec l’élevage intensif, Paris, Les liens qui libèrent, 2019.


 

Sur France Culture.

Nouvelle librairie La Brèche, 27 rue Taine, 75012 Paris.



Samedi 9 novembre 2019

 

À Paris, aux 3 Luxembourg, les Amis du Monde diplomatique invitent à parler de la Palestine.

* À 20h00  : Le Char et l’Olivier de Roland Nurier (2018).
En sa présence avec Sarah Katz et Olivier Pironet.


 

Les 3 Luxembourg, 67, rue Monsieur-Le-Prince, 75006 Paris.


À propos, le Monde diplomatique de novembre 2919 est paru.


 

On le feuillette.

On s’abonne.


À Paris, le Musée des arts décoratifs fête les 60 ans de la Révolution cubaine : Affiches cubaines. Révolution et cinéma (31 octobre 2019-2 février 2020).

Les années 60 et 70 du 20e siècle, c’est l’âge d’or de l’affiche cubaine. Le MAD présente 300 affiches issues de ses collections, et c’est une grande leçon d’histoire.


 

On y rencontre Eduardo Muñoz Bachs, René Azcuy Cárdenas, Antonio Fernández Reboiro, on y apprend ce qu’étaient l’OSPAAL, le DOR, l’ICAIC, le collectif NUDO, et aussi l’École internationale de cinéma et télévision (EICTV) à San Antonio de los Baños (1985) et la Faculté de cinéma de l’Instituto superior de arte (1988).
Il y a des visites guidées.


 


 

On note tout de suite la table ronde du mercredi 27 novembre 2019 :

* À 18h30 : Affiches cubaines. Révolution et cinéma.
Avec Olivier Compagnon, Amélie Gastaut, Magali Kabous, Eduardo Manet, ainsi que Darius Kaufmann et Eytan Jan, dont le film À la chaleur des années froides, sortira en 2021.


 

Bonne lecture :

* Amélie Gastaud éd., Affiches cubaines. Révolution et cinéma, 1959-2019, textes de Luigino Bardellotto, Jorge R. Bermudez, Olivier Compagnon, Cécile Tardy, catalogue, Édition du MAD, 2019.


 

Musée des arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, 75001 Paris.


À Barcelone, au Museu Picasso : Éluard et Picasso. Una amistat sublim (8 novembre 2019-15 mars 2020).

Pablo Picasso (1881-1973) a entretenu avec Paul Éluard (1895-1952), à partir de 1935, une amitié indéfectible. C’est par lui qu’il a rencontré Dora Maar (1907-1997), et il a fait de nombreux portraits de Nusch (1906-1946).
Il ne s’est jamais consolé de la mort prématurée de son ami.


 

L’exposition est en quatre parties : la guerre civile, les vacances avec Nusch, l’Occupation, l’après-guerre, les compromis politiques.


 


 

Bonne lecture :

* Una amistat sublim : Pablo Picasso, Paul Eluard, textes de Philippe Blanc, Nicole Boulestreau, Sylvie Gonzalez, Malén Gual, Stépahen Guégan, Emmanuel Guigon, Guillaume Ingert, Brigitte Léal, Manon Lecaplain Johan Popelard, Juliette Pozzo i Georges Sebbag, Fundació Museu Picasso de Barcelona, 2019.


 

El Museu Picasso, Carrer Montcada 15-23, 08003 Barcelona.


Siné Mensuel n°91 de novembre 2019 est paru.


 

Le sommaire.

On s’abonne.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 9 au 15 novembre 2019.



Vendredi 8 novembre 2019

 

À Arras, commence le Festival du film, 20e édition (8-17 novembre 2019).


 

Vingt ans, ça se fête dignement.

* Invitée d’honneur : Nicole Garcia.

* Outre la compétition, les sections : Visions de l’Est,
Découvertes européennes, Cinémas du monde avec un focus sur la Tunisie,
l’Italie de Mussolini, http://www.arrasfilmfestival.com/accueil/les-films-2019/l-italie-de-mussolini/ Peur des sixties.

Faites votre programme.

Ce soir, ouverture :

* À 19h30 : Notre Dame de Valérie Donzelli (2019).


 

Mégarama, 48 Grand’Place, 62000 Arras.


À Noisy-le-Sec, c’est le Festival du film franco-arabe, 8e édition (8-19 novembre 2019).

Organisé en partenariat avec l’Institut français de Jordanie, en écho au Festival franco-arabe de Amman qui se tient au printemps depuis 25 ans, il a pour parrain d’honneur Costa-Gavras.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Exfiltrés de Emmanuel Hamon (2019).
En sa présence avec Costa Gavras, et le parrain et la marraine 2019 Sabrina Ouazani et Yassine Azzouz.


 

On note tout de suite la soirée du mardi 12 novembre 2019, avec, à 18h30, le film de Maryam Touzani, Adam, sélection officielle Un Certain regard au Festival de Cannes 2019, et Coup de cœur de Jeune Cinéma, qui en a fait sa couverture.


 

Faites votre programme.

Cinéma Le Trianon, place Carnot, 93230 Romainville.


À Toulouse, à la Cinémathèque, commence le Festival Histoires de cinéma, 3e édition (8-16 novembre 2019).

Cette année, les "histoires" sont racontées par Aurélien Bory, Serge Bromberg, Alain Damasio, Christine Masson, David Scherer, et le CNC.

Bande annonce festival Histoires de cinéma, 3e édition from La Cinémathèque de Toulouse on Vimeo.


 

Aujourd’hui, journée chargée :

* À 16h00, à la librairie Ombres blanches : Rencontre avec Karol Beffa.

* À 19h00, à la Cinémathèque : Cocktail avec le DJ No Breakfast.

* À 20h30, à la Cinémathèque : La Galerie des monstres de Jaque-Catelain (1924).
Ciné-concert d’une version restaurée en 4K, accompagné au piano par Karol Beffa.
Présentation par Béatrice de Pastre.


 

Une idée du film en version non restaurée.

Ou bien :

* À 20h30, au cinéma Jean-Marais de Aucamville : Ciné-concert Laurel et Hardy (1928).


 

On en profite pour visiter, dans le hall, l’exposition Georges Méliès : L’Art du spectacle, entre 14h00 et 21h00 (5 novembre 2019-2 février 2020).


 

Faites votre programme.

Librairie Ombres blanches, 50 rue Léon-Gambetta, 31000 Toulouse.
Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
Cinéma Jean-Marais, rue des Écoles, 31140 Aucamville
.


À Marseille, Aix-en-Provence, Martigues et Port-de-Bouc, hier a commencé le Festival Images de la ville, 17e édition (7-17 novembre 2019).


 

Cette année, on a inauguré 4 nouvelles sections permanentes : L’esprit d’une ville, Génie des lieux, Terrestre et L’hospitalité.

festival Image de ville 2019 - bande-annonce from Image de ville on Vimeo.


 

L’ouverture s’est faite hier soir, au Théâtre Antoine-Vitez, avec :

* À 20h30 : Une Nouvelle Ère de Boris Svartzman (2019).
En sa présence, avec Isabelle Régnier et le collectif Khora.

Une nouvelle ère - Bande annonce from Boris Svartzman on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Dans ce cadre, Vidéodrome embraye pendant 3 jours à partir d’aujourd’hui (8-10 novembre 2019).

* À 14h00 : Regards sur Marseille.
Géographie de l’instant de Eléonore Mahout, Safietou Ndiaye & Wilma Iningoue Monnou (2019) ; Du ciment sur la plaine de Paul Lecolley, Gaetan Breteau & Théo Hetet (2019) ; Mes journées sont tellement similaires de Nicolas Kühl & Orianne Tercerie (2019).


 

* À 16h00 : Tout contre Marseille de Eva Stotz (2019).
En sa présence avec Marie Hermann et Lena Birkhold.


 

Cf. aussi Le site officiel de la documentariste.

Faites votre programme Vidéodrome.

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
Image de ville Espace Forbin, 1 place John-Rewald, 13100 Aix-en-Provence.


À New York, le Metrograph, pour fêter ses 3 ans, accueille Noah Baumbach in Residence, et il fait comme chez lui (8 novembre-22 décembre 2019).

Ce soir :

* À 18h30 : Kicking and Screaming de Noah Baumbach (1995).


 

* À 21h15 : Chilly Scenes of Winter de Joan Micklin Silver (1979).


 

Il faudra attendre samedi 8 décembre 2019, pour revoir son délicieux Frances Ha (2012).


 

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Paris, à la Sorbonne Art Gallery, dans le cadre de Paris Photo : Orlan (4 novembre 2019-18 janvier 2020).


 

Aujourd’hui :

* À 18h30 : Vernissage, suivi d’une conversation entre Orlan et Donatien Grau.


 

Bonne lecture :

* Orlan, éd., Femme avec tête(s), Les femmes qui pleurent sont en colère, Éditions Jannink & Éditions de la Sorbonne, 2019.


 

Sorbonne Art Gallery, 12 place du Panthéon, 75005 Paris.



Jeudi 7 novembre 2019

 

À Grenade, commence le Festival Cinemistica, 6e éditon (7-30 novembre 2019).


 

Le festival, dont le site ouvre sur une citation de Mircea Eliade, se dit ouvert au "cinéma transcendental" et se définit comme un refuge pour les films de contemplation poétique.
Il se réfère explicitement au cinéaste-chercheur José Val del Omar (1904-1982), qui se rattachait au groupe littéraire de la Generación del 27 (avec, notamment Garcia Lorca), et fut reconnu comme une figure essentielle du cinéma expérimental mondial plutôt après sa mort.

Les récompenses décernées sont La lupa et El imán.

Ce soir, ouverture, à la Filmoteca de Andalucía :

* À 19h30 : Los sueños de la materia.
Terciopelos de metal (Metal velours) de Mathias Desmarres (2017) ; Santaurio (Sanctuary) de Marcantonio Lunardi (2019) ; Agrupando (Pooling) de Dawn Westlake (2018) ; Los cuernos de Kolkata (The Horns of Kolkata) de Andrew Scott (2018) ; Rito de tránsito (Rite of Passage) de Kamila Delart (2018) ; Las alas de Kyrgyzstan (Wings of Kyrgyzstan) de Janna Häcker (2019) ; Transconsciencia de Ángel Pascual (2019).

Courts métrages de Belgique, Italie, Espagne, Nouvelle Zélande, Malaisie, République tchèque, Allemagne.
Présentation par Manuel Polls Pelaz, en présence de Manuela Morgaine, Barbara Schröder, Sebastiano d’Ayala, Michäel Grebil, Víctor Borrego, Gabriel García Noblejas.


 


 

On note spécialement la soirée de samedi 9 novembre 2019, au Cine y Alquimia,
avec notre amie Manuela Morgaine.

* À 19h00 et 22h00 : Foudre. Une légende en quatre saisons de Manuela Morgaine (2013).
En sa présence avec William de Carvalho.


 

Faites votre programme.

Arte7 Cinemateca, calle Santiago 73 5ºB, 18009 Granada.


À Zagreb, commence le Festival du film (ZFF), 17e édition (7-17 novembre 2019).


 

Il promeut le cinéma indépendant et privilégie les découvertes, en mettant l’accent sur les premiers et deuxièmes films, longs et courts métrages internationaux et nationaux.
Quand les réalisateurs ont fait leur chemin, ils reviennent à Zagreb : Together again.

Le festival est en passe de devenir l’événement le plus important de Croatie.

* Les Sections parallèles : My First Film in memoriam, The Great 5, PLUS, Festivals in the Spotlight.

* Le Jury décerne des Pram, aux lauréats de la compétition.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Alice et le maire de Nicolas Pariser (2019).


 

Faites votre programme.

Zagreb Film Festival, Ulica grada Vukovara 35A, 10000 Zagreb.


À Paris, à la Cinémathèque du documentaire de la BPI, comme chaque mois, la revue Images documentaires propose une rencontre autour d’un film.
Aujourd’hui, en relation avec son dernier numéro, le n°96-97 d’octobre 2019, Visage, la prise du regard.


 

Ce soir, focus sur Jean-Daniel Pollet.


 

* À 20h00 : L’Ordre de Jean-Daniel Pollet, Maurice Born & Malo Aguettant (1973). Précédé de La Femme aux cent visages de Jean-Daniel Pollet (1966).
En présence de Jean Breschand.


 

Centre Pompidou, Cinéma 1, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.



Mercredi 6 novembre 2019

 

À La Baule, commence le Festival de cinéma et musique de film, 6e édition, avec pour thème L’amour au cinéma, vaste programme (6-11 novembre 2019).


 

* Carte blanche à Pierre Richard, qui recevra un Ibis d’or au cours d’une soirée musicale, samedi 9 novembre 2019.


 

* Invité d’honneur : Gabriel Yared qui offre une Master Class.

* Le Jury 2019, est présidé par André Téchiné, avec Astrid Berges-Frisbey, Thomas Dutronc, Nadia Farès, Thierry Klifa, Éric Neveux, Patrick Poivre d’Arvor, décernera les Ibis aux lauréats de la compétition.

Aujourd’hui, ça commence dès 10h00.

* À 17h30 : Les Silences de Johnny de Pierre-William Glenn (2019).
En sa présence avec Rurik Sallé.


 

* Pierre-William Glenn par Paul Grandsard, dans le Hangar du Premier-Film à l’Institut Lumière de Lyon.


 

* Pierre-William Glenn sur France Culture.

Ce soir, cérémonie d’ouverture gratuite avec réservation nécessaire :

* À 20h30 : Le Son d’Alex. Spécial Musique de Films.


 

Faites votre programme.

Festival de cinéma et musique de film de La Baule, 52 avenue du Général-de-Gaulle, 44500 La Baule-Escoublac.


À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Robert Kramer (6-24 novembre

Ce soir :

* À 20h00 : Guns de Robert Kramer (1980).
Présentation par Peggy Frankston, Erika Kramer, Keja Kramer et Richard Copans.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, la Société Louise-Michel se met à l’heure du réchauffement climatique, qui, insensiblement d’abord, puis de plus en plus évidemment, est devenu le premier front.


 

* À 19h00 : Penser avec Bruno Latour.
Avec Philippe Pignarre.

Bonne lecture :

* Bruno Latour, Où atterrir ? Comment s’orienter en politique, La Découverte, 2017.


 

Cf. aussi notre bibliographie Anthropocène, qui ne cesse de s’allonger.

Lieu-dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.


À Paris, se tient un colloque Cinéma et philosophie consacré à Werner Herzog  : Mais je vois quelque chose que les autres ne voient pas (6-8 novembre 2019).


 

Le colloque est organisé en collaboration avec l’Université de Liège, l’Universidade Nova de Lisboa et l’Universidade Federal do Rio de Janeiro. Il se tient aujourd’hui, au Goethe Institut, et demain jeudi et vendredi à l’Université de Paris VIII.

Le programme.

Goethe-Institut Paris, 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris.
Université de Paris VIII, 2 rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis.


Les sorties sur les grands écrans

* Paï : l’élue d’un peuple nouveau (Whale Rider) de Niki Caro (2002).

* L’Instant infini de Douglas Beer (2017).

* Le Char et l’Olivier, une autre histoire de la Palestine de Roland Nurier (2018).

* Adults in the Room de Costa-Gavras (2019).

* Place des Victoires de Yoann Guillouzouic (2019).

* J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin (2019).

* Princes et Vagabonds de Fabienne Le Houérou (2019).

* La Belle Époque de Nicolas Bedos (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Black Journal (Gran bollito) de Mauro Bolognini (1977).

* La Viaccia (Le Mauvais Chemin) de Mauro Bolognini (1961).

* Le Dernier Empereur (L’ultimo imperatore) de Bernardo Bertolucci (1987).

* L’Affaire Cicéron (Five Fingers) de Joseph L. Mankiewicz (1952).

* Le Monde animé de Paul Grimault (2019).
Cf. aussi Entretien avec Paul Grimault.



Mardi 5 novembre 2019

 

Aujourd’hui, à partir de 16h47, les Françaises travailleront sans rémunération.
Les Européennes, elles, travaillent gratuitement depuis hier, le 4 novembre 2019.

Sur le site de la Commission européenne, qui a inventé, en mars 2011, une Journée européenne de l’égalité salariale (Equal Pay Day, ça mange pas de pain), le dernier communiqué de presse sur le sujet date de mars 2012 : "Bruxelles, le 2 mars 2012 - En Europe, le salaire des femmes demeure inférieur, en moyenne, de 16,4 % à celui des hommes".

Sur le site BPW (Business, égalité, épanouissement), on trouve le rapport annuel de l’Equal Pay Day européen 2019, 11e édition, moyennement réjouissant.

C’est dans le film de John Schlesinger, Honky Tonk Freeway (1981), un des grands flops du l’histoire du box-office (dommage parce que c’est vachement bien, et le film mérite même de figurer dans notre filmographie Anthropocène, in progress), qu’il y a une scène qui nous fait hurler de rire. Un homme raconte qu’il a voulu changer de sexe, que ça s’est bien passé, qu’il n’a eu aucun problème et a continué sa vie comme avant, même métier notamment, sauf que son salaire a diminué de 40%.


 

Bon. On va pas en faire toute une histoire, elles sont habituées, les femmes, à travailler gratuitement pour la société. Il y a les enfants pour les guerres, et la traditionnelle journée à la maison (tout ça par amour), qui est devenue une 2e journée de travail dès qu’elles sont sorties de la maison (sous-payées, normal, salaire d’appoint, elles l’ont voulu, elle l’ont eu, en prenant le travail des hommes d’ailleurs).
Elles ont qu’à faire comme les hommes, par exemple se syndiquer, ou, par exemple, créer un mouvement féministe, ce sont des méthodes et des luttes qui ont fait leurs preuves.


 

Quant aux autres inégalités, celles de la société française et celles de la planète en général, elles sont tellement aveuglantes, qu’elles nous aveuglent, en effet.
Mais, après tout, qui a jamais décrété que l’égalité était une loi naturelle ?

Bonne lecture :

* Anne Brunner & Louis Maurin, Rapport sur les inégalités en France, édition 2019, Observatoire des inégalités, juin 2019.


 


À Paris, à la Fondation Seydoux, on prolonge le Festival de Pordenone, 38e édition (5-12 octobre 2019), où tout le monde n’a pas eu la chance d’aller : Le giornate del cinema muto à Paris (5-19 novembre 2019).


 

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Nasty Women.

Sept courts métrages "slapstick", avec des super nanas dont le plaisir principal est de se moquer de l’autorité sous toutes ses formes.


 


 

* À 16h00 : Sally, Irene and Mary de Edmund Goulding (1925).


 

Et puis, un nouveau rendez-vous du mardi : Cinémathèque16 (5 novembre 2019-16 juin 2020).

Il est impossible de projeter des copies 35 mm d’époque, le support nitrate étant hautement inflammable. Les copies argentiques en 16 mm, proposées par Cinémathèque16, le permettent. Les films projetés, âgés de presque 100 ans, sont donc extrêmement rares, parfois avec des teintages d’époque, et ils sont précédés d’une présentation détaillée de la copie et de son histoire.

Ce soir :

* À 19h00 : Il sacco di Roma de Enrico Guazzoni (1920).
Introduction de Benoît Carpentier.


 


 

Faites votre programme.

Toutes les séances sont toujours des ciné-concerts, les films sont accompagnées par les pianistes issus de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris).

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Grenoble, commencent les Rencontres Cinémontagne, 21e édition (5-9 novembre 2019).


 

Au programme, des rencontres Montagne et sciences, et cinq soirées consacrées aux films de montagne, à travers toutes ses disciplines, en présence des protagonistes et réalisateurs (sans compétition, juste le Prix du public) : Près de chez vous ; Itinéraires engagés ; Cap à l’Est ; Aventures au bout du monde ; Esprit de cordée.


 

Ce soir, Près de chez vous, à partir de 19h30 :

* Robinsons des Écrins de Romain Marie (2019).
En présence de Rémi Loubet et François Kern.

* Carpe Diem de Aurélien Routens (2019).
En sa présence.

* Insitu (PVS Company, 2019).
En présence de Marion Haerty.

* Je vais là-bas aussi de Antoine Cuevas (2019).

* Chartreuse Terminorum, destination abandon de Benoît Lagneux (2019).
En présence de David Barranger.

* Alchimie 2 de Antoine Boisselier (2019).

* L’Échappée Belle de Nicolas Favre (2019).

Faites votre programme.

Palais des Sports Pierre-Mendès-France, 14 boulevard Clemenceau, 38100 Grenoble.


À Paris, c’est le jour du ciné-club Cinécaro.

Ce soir :

* À 19h30 : La Gueule de l’emploi de Didier Cros (2011).
En sa présence.


 

CinéCaro, auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


À Los Angeles, on ne craint ni le Big One ni les incendies récurrents, à LA, on n’a pas peur du futur, dont, pour l’instant, la deadline, c’est les JO de 2028.
On construit, on rénove, on s’épanouit.
Heureux Terriens à l’avenir radieux.


 

Au Broad Art Museum, ouvert en 2015 : Shirin Neshat. I Will Greet the Sun Again (19 octobre 2019-16 février 2020).


 

Cette rétrospective des 30 ans de carrière de la photographe et vidéaste iranienne Shirin Neshat retrace ses vidéos et ses photos, miroirs des passions de l’histoire iranienne et de sa révolution politique comme de l’expérience de l’exil.

* Illusion & Mirrors de Shirin Neshat avec Nathalie Portman (2013).


 

Il faut prendre le temps de voir et d’écouter :

* Turbulent de Shirin Neshat (1998).


 

The Broad, 221 S. Grand Avenue, Los Angeles, CA 90012.



Lundi 4 novembre 2019

 

Marie Laforêt (1939-2019) est morte avant-hier, samedi 2 novembre 2019.


 

La "beauté" des actrices est une notion souvent explorée mais jamais stabilisée, entre diable et artifice, composée d’innombrables paramètres hétéroclites, en vrac, ossature du visage, rapport à la lumière, couleur des yeux et regard, charme et grâce du mouvement, chef op, feeling du spectateur, rumeur publique, personnages incarnés, évolution des âges, modes, sans compter ce truc jamais vraiment identifié qu’est la photogénie. On peut d’ailleurs intégrer à la notion leur éventuelle laideur, pensons à Bette Davis.


 

Marie Laforêt, elle avait besoin d’un chef op pour son visage carré, mais peut-être de personne pour mettre en valeur ses yeux et son regard, car, de toute façon, elle "dégageait" furieusement à l’écran. Ça venait sans doute de son tempérament libre, polymorphe et bien trempé, qui jaillissait derrière l’apparente douceur.


 

En tout cas, personne ne rata son irruption dans l’histoire du cinéma avec Plein Soleil de René Clément (1960), avec deux garçons dont elle dit, un jour quelque part, qu’ils furent très désagréables. C’était le binôme Alain Delon et Maurice Ronet, qui, dans pratiquement le même rapport de classe, se reconstitua 9 ans plus tard, dans La Piscine de Jacques Deray (1969).


 

Et puis elle avait une voix, "un timbre" comme elle disait. Comme une violoniste, elle "arpégeait" ses accords, cela donnait une acidité qu’on était obligé d’aimer. Alors on lui pardonnait la niaiserie de certains de ses tubes et on ne retenait que les plus rares ou les plus ressemblants.


 

La dernière fois qu’on l’a vue, c’était en DVD, dans Fucking Fernand de Gérard Mordillat (1987). Elle y était Lotte, une maîtresse femme, patronne de bordel, un rôle à sa mesure.


 


À Paris, au MK2 Odéon, comme chaque premier lundi du mois, ce soir à 20h00, l’Agence du court métrage présente : Déjà demain.
En présence de Benjamin Serero, Pierre Mazingarbe,Thomas Keumurian, Matthieu Chatellier et Daniela De Felice.

* Face à face de Benjamin Serero (2018).


 

* Angèle à la casse de Matthieu Chatellier & Daniela De Felice (2019).


 

* De la fureur de Thomas Keumurian (2019).


 

* Boustifaille de Pierre Mazingarbe (2019).


 

MK2 Odéon, 7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.


À Madrid, le Prado célèbre ses 200 ans avec deux peintres italiennes :Historia de dos pintoras : Sofonisba Anguissola y Lavinia Fontana (22 octobre 2019-2 février 2020).

* Sofonisba Anguissola (Cremona, ca.1535-Palermo, 1625).

Elle appartenait à une famille de six filles, dont le père n’eut de cesse de favoriser les talents et leur promotion dans la société. Elle devint professeur de dessin à la cour de Philippe II en Espagne, puis se maria à un Italien, retourna dans son pays et continua à peindre.


 


 

* Lavinia Fontana (Bologna, 1552-Rome, 1614).

Elle était fille unique et fut soutenue par son père puis par son mari qui avait moins de talent qu’elle. Elle finit à la cour de pape Clément VIII.


 


 

Quand les hommes sont amis de leurs femmes et de leurs filles, il n’y a aucune raison pour qu’elles ne fassent pas leur chemin. Sofonisba et Lavinia purent s’accomplir.
Elles furent célèbres en leur temps, puis disparurent de l’histoire de l’art.
L’Histoire est toujours écrite par les dominants et les vainqueurs.
Une hirondelle ne fait pas le printemps, un homme ne fait pas le patriarcat.

Museo nacional del Prado, Calle Ruiz de Alarcón 23, 28014 Madrid.



Samedi 2 novembre 2019

 

À Paris, à la Fondation HCB : Henri Cartier-Bresson. Chine 1948-1958 (15 octobre 2019-2 février 2020).


 

Pour Life Magazine, à partir du 25 novembre 1948, Henri Cartier-Bresson photographie les derniers jours de Pékin avant l’arrivée des troupes maoïstes, puis la chute de la ville de Nankin tenue par le Kuomintang, puis Shanghai sous contrôle communiste.
Il quitte la Chine avant la proclamation de la République populaire de Chine le 1er octobre 1949.


 


 

Bonne lecture :

* Michel Frizot & Su Ying-Lung, Henri Cartier-Bresson : Chine 1948-1949 / 1958, Paris, Delpire, 2019.


 

Fondation HCB, 79 rue des Archives, 75003 Paris.


À Paris, au Musée des arts et métiers, en partenariat avec la Maison Victor-Hugo (fermée pour travaux et qui ne rouvrira qu’en mars 2020) : Hugo et l’océan (22 octobre 2019-23 février 2020).


 

Victor Hugo et Fortuné Méaulle éditèrent un album illustré du roman Les Travailleurs de la mer (60 dessins, Ateliers de reproduction artistique, 1882).
L’ouvrage n’est plus disponible pour le commun des mortels.


 

L’exposition présente vingt-cinq gravures originales et six fac-similés de dessins de paysages de mer et de marines.
Des merveilles.


 


 


 

Musée des arts et métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris.


À Paris, au Musée de la Porte dorée, revient le festival Visions d’exil, 3e édition (1er-10 novembre 2019).


 

Expositions, performances, danse, théâtre, musique, rencontres, ateliers.

Et cinéma, avec, demain, dimanche 3 novembre 2019 :

* À 20h00 : Tilo koto (Sous le soleil) de Sophie Bachelier & Valérie Malek (2019).
En leur présence, avec Yancouba Badji.


 


 

Faites votre programme.

Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 2 au 8 novembre 2019.



Vendredi 1er novembre 2019

 

Novembre, c’est le Mois du film documentaire, 20e édition (1er-30 novembre 2019).


 

Des milliers de projections et de rencontres à travers la France et 30 pays.

Ce soir, l’ouverture nationale est à Paris, à Beaubourg, sur invitation, avec Les vaches n’auront plus de nom de Hubert Charuel (2019).


 

* Toutes les autres soirées d’ouvertures en région.

Par exemple, à Lille, on ouvre au cinéma Le Métropole avec :

* À 20h00  : Des hommes de Jean-Robert Viallet & Alice Odiot (2019).
Sélection ACID au Festival de Cannes 2019.


 

* Toutes les soirées d’ouverture dans le monde.

Par exemple à Barcelone, on ouvre à l’Institut français, le 5 novembre 2019 avec :

* À 19h30 : Le Grand Bal de Laetitia Carton (2018).
Un film qu’on a adoré.

Le Grand Bal un film de Laetitia Carton from SaNoSi Productions on Vimeo.


 


Novembre, c’est aussi le Mois de la photo.

À Grenoble, il en est à sa 7e édition. La thématique 2019 est une célébration de la chute du Mur de Berlin : Checkpoint : murs et frontières (30 octobre-24 novembre 2019).


 

Ancien Musée de peinture, 9 place de Verdun, 38000 Grenoble.


À Paris, le "Mois de la photo", c’est en ordre dispersé et à des dates variées.

Par exemple :

* Le Salon de la photo (7-11 novembre 2019).


 

* Paris Photo au Grand Palais (7-10 novembre 2019).


 

* Fotofever 2019, 8e édition (8-10 novembre 2019).


 

* PhotoSaintGermain (6-23 novembre 2019).


 

Ou

* À Beaubourg, la série de Bruno Serralongue Calais. Témoigner-de-la-Jungle (16 octobre 2019-24 février 2020).


 


Du coup, on a envie de faire un tour à Turin, au Centro Italiano per la Fotografia, et plus précisément voir l’expo : Man Ray. Le seduzioni della fotografia (17 octobre 2019-19 janvier 2020).


 

Humeur de saison : on va voir, au cimetière du Montparnasse, où en est la réfection de sa tombe, avec Juliet (together again), profanée toute seule en mars 2019, on se demande bien pourquoi. La connerie, c’est toujours surprenant.


 


 


 


 


 

Camera Centro italiano per la fotografia, via delle Rosine 18, 10123 Turin.



Voyage dans le temps.

 



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