2019 : Journal de Ellis & Neck
* Ellis & Neck-édito 2019 ; * 1er-15 janvier 2019 ; * 16-31 janvier 2019 ; * 1er-15 février 2019 ; * 16-28 février 2019 ; * 1er-15 mars 2019 ; * 16-30 mars 2019 ; * 6-15 avril 2019 ; * 16-30 avril 2019 ; * 1er-15 mai 2019 ; * 16-31 mai 2019 ; * 1er-15 juin 2019 ; * 17-29 juin 2019 ; * 2-15 juillet 2019 ; * 16-31 juillet 2019 ; * 1er-15 août 2019 ; * 16-31 août 2019 ; * 2-15 septembre 2019 ; * 16-30 septembre 2019 ; * 1er-15 octobre 2019 ; * 16-31 octobre 2019 ; * 1er-15 novembre 2019 ; * 16-30 novembre 2019 ; * 2-15 décembre 2019 ; * 16-31 décembre 2019
(2-15 septembre 2019)
À Amsterdam, Eye rend hommage à Andrei Tarkovski (14 septembre-6 décembre 2019).
Un exposition (des documents uniques : lettres, photos et polaroïds) accompagnée par l’ensemble de son œuvre cinématographique, ainsi qu’une série de conférences.
Aujourd’hui :
* À 14h00 : L’Enfance d’Ivan (Ivanovo detstvo) de Andrei Tarkovski (1962).
* À 16h30 : Le Miroir (Zerkalo) de Andrei Tarkovski (1974).
Eye Film Museum, IJpromenade 1, 1031 KT Amsterdam.
À Paris, à Beaubourg : Bacon en toutes lettres (11 septembre 2019-20 janvier 2020).
L’exposition est consacrée à ses œuvres tardives (1971-1992).
La réservation en ligne est obligatoire.
On plaint les amateurs d’art qui n’ont pas Internet.
Centre Pompidou, Galerie 2, 75004 Paris.
À Miami, dans le cadre de l’Université publique Florida International University (FIU), c’est au tour du Patricia & Phillip Frost Art Museum (FROST) de commémorer les émeutes de Stonewall, sous un autre angle que seulement historique (documents historiques et des images extraites de magazines, de journaux et de chaînes de télévision) : Art after Stonewall, 1969-1989 (14 septembre 2019-5 janvier 2020).
C’est l’une des trois seules institutions qui a accepté d’accueillir cette exposition de 200 œuvres (photographies, peintures, sculptures, extraits de films, vidéos, musiques et performance).
L’exposition, organisée par le Columbus Museum of Art, qui comprend sept sections (Sortir, Hors-la-loi sexuel, Utilisations de l’érotisme, Sexe et corps, Les choses sont queer, SIDA et activisme, et nous sommes ici), insiste sur l’émergence d’une culture queer, avec des artistes encore relativement méconnus, et pas seulement les habituelles locomotives Diane Arbus, Louise Bourgeois, Keith Haring, David Hockney, Robert Mapplethorpe ou Andy Warhol.
Frost Art Museum, 10975 SW 17th St, Miami, FL 33199.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 14 au 20 septembre 2019.
Jean-Michel Arnold (1938-2019) est mort le 4 septembre 2019.
Défini comme "haut-fonctionnaire", certes.
Mais ami de Henri Langlois (1914-1977) et de Jean Rouch (1917-2004).
Mais chercheur aussi, et aussi animateur infatigable, producteur de films, directeur de l’association des Amis de la Cinémathèque française,, et à l’initiative, là où il était (UNESCO, CNRS), de mille projets, prix, manifestations fédératrices :
* En 1965, la Cinémathèque algérienne avec Ahmed Hocine et Mohamed Sadek Moussaoui.
* En 1974, le Laboratoire audiovisuel du CNRS.
* En 1976, les Rencontres internationales de l’audiovisuel scientifique (RIAVS), devenues les Rencontres Image et Science.
* En 1979, le Cinéma du Réel, quand, venu de Créteil, il s’est installé à Beaubourg.
Sa mort n’a pas fait grand bruit, les "fonctionnaires" sont rarement des stars.
Aux dernières nouvelles, aujourd’hui 10 jours après sa disparition, Internet n’en avait pas encore entendu parler, et il était toujours Président du Conseil audiovisuel mondial pour les études et les réalisations sur l’art (CAMERA).
Bonne lecture :
En souvenir des fondateurs de Jeune Cinéma , de leurs valises, de la Cinémathèque d’Alger et de René Vautier (1928-2015)
* Catherine Simon, Algérie, Les Années Pieds-Rouges. Des rêves de l’indépendance au désenchantement (1962-1969), Paris, La Découverte 2009.
Solidarité avec les grèvistes de la RATP.
Personne n’a jamais envie de faire grève, il faut vraiment que la coupe soit pleine et qu’aucune négociation n’ait été possible.
À La Courneuve, la Fête de l’Huma tient bon (13-15 septembre 2019).
Comme d’habitude, programme chargé, aujourd’hui, ça commence dès midi.
* On ira évidemment au Village du livre.
* On ira aussi voir des films et pas seulement les avant-premières.
* On ira forcément aux concerts.
* On fera de la politique, pas seulement le nez dans son pré carré, mais en internationalistes, Terriens peut-on dire désormais, on rencontrera des camarades au Village du monde.
Fête de l’Humanité 2019, parc de La Courneuve, 93120 La Courneuve.
À Strasbourg, commence le Festival européen du film fantastique (FEFFS), 12e édition (13-22 septembre 2019).
Dans toute la ville (7 pôles d’attraction, les salles de ciné, les lieux de rendez-vous, le Village) : Compétition fantastique, Compétition crossovers, Compétition animation, Midnight Movies, Séances spéciales.
Invité d’honneur 2019 : Robert Rodriguez.
Ce soir, ouverture :
* À 19h00, 21h45 et 22h00 : The Lighthouse de Robert Eggers (2019).
Festival européen du film fantastique , 9 rue du Vieil-Hôpital, 67000 Strasbourg.
À Paris, c’est au Louxor, que ACID 2019 commence sa tournée, en présentant la reprise intégrale de ACID Cannes 2019 (13-15 septembre 2019).
Ce soir :
* À 20h00 : L’Angle mort de Patrick Mario Bernard & Pierre Trividic (2019).
Rencontre avec Isabelle Carré, Golshifteh Farahani, Sami Ameziane, Jean-Christophe Folly, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic.
Ensuite, en octobre 2019, ACID sera à Marseille (au Gyptis), à Lyon (au Cœmedia), à Ajaccio (à l’Ellipse), à Porto-Vecchio (à la Cinémathèque.)
Et puis à Lisbonne et à Porto, à l’occasion de la Festa do Cinema Francês, à Tanger, à la Cinémathèque, et à Belgrade dans le cadre du Festival du Film d’auteur.
Le Louxor, 170 boulevard de Magenta, 75010 Paris.
À Brooklyn, au BAM : Purpose and Passion. The Cinema of John Singleton (13-20 septembre 2019).
Ce soir :
* À 19h00 : Boyz n the Hood de John Singleton (1991).
Introduction par Walter Mosley.
BAM, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave., Brooklyn, NY 11217.
À Toulouse, à la Cinémathèque : Les films qu’il faut avoir vus, le retour (12 septembre-2 octobre 2019).
"Des films jalons, qui ont marqué leur époque, qui appartiennent à un tournant de l’histoire du cinéma, esthétique, technique… Des films qui font le cinéma et la cinéphilie. Des films qui appartiennent tout simplement à la culture générale."
Très bien. C’est le juste boulot d’une cinémathèque, et celle de Toulouse est un des meilleures du monde.
Mais - on pose la question chaque année - pourquoi ce titre de mondain provincial tendance Verdurin ? "Avoir vu", pourquoi ? Pour s’en souvenir ? Pour acquérir cette fameuse "distinction" ? Pour en parler dans un dîner ? Pour faire figure de collectionneur érudit ?
Mais non : "voir et revoir", au présent.
Vous n’avez pas lu La Chartreuse de Parme ? Quelle chance vous avez, vous allez pouvoir la découvrir ! disait un connaisseur.
Ce soir :
* À 21h00 : Huit et demi (Otto e mezzo) de Federico Fellini (1963).
Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
À Paris, à la BPI, la Cinémathèque du documentaire commence sa nouvelle saison : Filmer le sport. Plus vite, plus haut, plus fort (12 septembre-20 décembre 2019).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Time Trial de Finlay Pretsell (2017).
En sa présence.
BPI, Cinéma 2 et Cinéma 1, Petite Salle, Centre Pompidou, 75004 Paris.
À Bruxelles, à la Cinematek, on sait que le cinéma est un art collectif, et on rend régulièrement hommage à ces "métiers" nécessaires qu’exercent le plus souvent de véritables artistes. Cet automne, l’art du montage avec Marie-Hélène Dozo (12 septembre-30 novembre 2019).
Ce soir, un premier film, sélection Un certain regad 2002 :
* À 19h00 : Une part du ciel de Bénédicte Liénard (2001).
En présence de Bénédicte Liénard et Marie-Hélène Dozo.
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Londres, à la Tate Britain : William Blake (11 septembre 2019-2 février 2020)
Avec plus de 300 œuvres originales, notamment des aquarelles, des peintures et des estampes, il s’agit de la plus grande exposition à ce jour des visions de William Blake (1757-1827).
Peut-être vaut-il mieux y aller tant que c’est encore facile d’aller à Londres.
Tate Britain, Millbank, London SW1P 4RG.
À Paris, l’AFRHC organise une journée d’études sur la Continental sous la tutelle de Laurent Le Forestier et de Guillaume Vernet, en entrée libre.
La Continental Films, société de production française à capitaux allemands a été fondée en octobre 1940 par le producteur Alfred Greven afin de contribuer à assurer la mainmise des autorités nazies sur l’industrie cinématographique française.
Aujourd’hui :
*À partir de 9h00 : Continental Films. Nouvelles sources, nouvelles approches.
Bonne lecture de base :
* Christine Leteux, Continental Films. Cinéma français sous contrôle allemand, préface de Bertrand Tavernier, La Tour Verte, 2017.
Institut national d’histoire de l’art, Galerie Colbert, Salle Vasari2, rue Vivienne 75002 Paris ou 6, rue des Petits-Champs 75002 Paris.
À Toulouse de nouveau, l’Université populaire de Toulouse, Attac, et les Amis du Monde diplomatique, avec le soutien de la librairie Terra Nova
invitent à une rencontre sur l’hôpital public.
* À 20h30 : La casse du siècle.
En présence de Pierre-André Juven, Frédéric Pierru et Fanny Vincent, avec Julien Terrie.
Bonne lecture :
* Pierre-André Juven, Frédéric Pierru & Fanny Vincent : La Casse du siècle. À propos des réformes de l’hôpital public, Éditions Raisons d’agir, 2019.
Salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat, 31000 Toulouse.
Robert Frank (1924-2019) est mort lundi 9 septembre 2019.
Notre époque, chaque jour un peu plus vite, nous file entre les doigts.
* Don’t Blink - Robert Frank de Laura Israël (2015).
On revient à un de nos films mythiques, son premier, avec une distribution ébouissante (Jack Kerouac, Allen Ginsberg, Gregory Corso, Peter Orlovsky et Delphine Seyrig pour la première fois au cinéma), un film qui fête cette année son 60e anniversaire :
* Pull My Daisy de Robert Frank & Alfred Leslie (1959).
Bonne lecture :
* Alain Bosquet éd., Robert Frank. Les Américains, préface de Jack Kerouac, couverture de Saul Steinberg, avec des textes de Simone de Beauvoir, Erskine Caldwell, John Dos Passos, Henry Miller, William Faulkner, John Seinbeck, etc., Robert Delpire, 1958.
À Oldenbourg, commence le Internationales Filmfest Oldenburg, 26e édition (11-15 septembre 2019).
Avec, comme bande-annonce 2019, un hommage à la scène d’ouverture du Samouraï de Jean-Pierre Melville (1967).
LE CANARÏ - 26. Internationales Filmfest Oldenburg 2019 from Filmfest Oldenburg on Vimeo.
Qualifié de "Sundance allemand" par la presse américaine, il est le plus important festival de cinéma indépendant en Europe.
En 2019, à l’honneur : Seymour Cassel et Burkhard Driest.
Ce soir, gala d’ouverture :
* À 19h00 : Lara de Jan-Ole Gerster (2018).
Bahnhofstraße 15, 26122, Oldenburg, Niedersachsen.
À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Jean-Pierre Kalfon (11-15 septembre 2019).
Ce soir :
* À 20h00 : Les Idoles de Marc’O (1967).
En présence de Jean-Pierre Kalfon.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Bruxelles : Cinema mondial des cinémas sauvages, 3e édition (11-15 septembre 2019).
Sans compétition, sans prix, sans bordure, mais avec des tas de projections et de discussions.
Aujourd’hui, ça commence, dès 13h00, et les séances suivantes à 14h30, 16h00, 18h00, 19h00.
* À 21h00, on mange en polyphonie.
Et ce soir, en plein air, on prend "un linge chaud, un verre, du cash, de l’eau" :
* À 22h00 : Procès de Caspar Perin (2018) ; L’at(tension) de Julia Droga (2019) ; Ghost python de Janon, Diaconescu & Sapin (2019).
Le dossier Plogoff de François Jacquemain (1980).
Le Dossier Plogoff Bande Annonce from Synaps Collectif on Vimeo.
La Cheminée, avenue du Bempt 39, 1190 Brussels.
À Paris, la librairie Quilombo continue sa collection : Les Étoiles Noires, 10e édition, en entrée libre : Eugéne Pottier.
Ce soir :
* À 19h00 : Rencontre et discussion avec Élise Thiébaut et Baudoin.
* À 21h00 : Concert de la chorale Si Bé Mol et 14 demis.
Bonne lecture :
* Élise Thiébaut, Les Fantômes de l’Internationale, illustrations par Baudoin, Montreuil, Éditions La ville brûle, 2019.
Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Deux moi de Cédric Klapisch (2018).
* L’Insensible (Podbrosy) de Ivan I. Tverdovsky (2018).
* The Bra de Veit Helmer (2018).
* Jeanne de Bruno Dumont (2019).
* MJÓLK. La Guerre du lait (The County) de Grímur Hákonarson (2019).
* Music of My Life de Gurinder Chadha (2019).
* Une joie secrète de Jérôme Cassou (2019).
* Tu mérites un amour de Hafsia Herzi (2019).
Les ressorties en versions restaurées
* Laura de Otto Preminger (1944).
* Miracle en Alabama (The Miracle Worker) de Arthur Penn (1962).
Et trois films avec Patrick Dewaere (1947-1982).
* Beau-Père de Bertrand Blier (1980).
* Un mauvais fils de Claude Sautet (1980).
* Hôtel des Amériques de André Téchiné (1981).
Patrice Kirchhofer (1953-2019) est mort le 20 août 2019.
On fait mieux sa connaissance avec Nicole Brenez.
À Paris, ce soir, un hommage lui est rendu, avec trois films rares, présentés par Gisèle Rapp-Meichler et Light Cone.
* À 20h30 : Remanence I (1978) ; Hors titre I (1981) ; Ataraxie I (1977).
Luminor Hôtel de Ville, 20 rue du Temple, 75004 Paris.
À Marseille, Vidéodrome présente un cycle trilogique dédié à Claire Denis. Premier volet : Claire Denis. Chairs, Corps solides, corps liquides, corps gazeux (10-12 septembre 2019).
Ce soir :
* À 19h00 : US Go Home de Claire Denis (1994).
* À 21h00 : Nénette et Boni de Claire Denis (1995).
Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
À Toulouse : Ô Blédi ! Ô Toulouse ! Présences Maghrébines dans la ville rose (1945-2001) (10 septembre 2019-12 janvier 2020).
Une exposition de la mairie de Toulouse, de Tactikollectif et Pangée Network en partenariat avec l’association Remembeur.
Ce soir, vernissage.
* À partir de 18h00 : Visite guidée par Naïma Huber Yahi, commissaire de l’exposition, puis concert de Mouss et Hakim, puis cocktail.
Médiathèque José-Cabanis, 1 allée Jacques-Chaban-Delmas, 31500 Toulouse.
À New York, le Metropolitan Museum of Art se met sur son 31 : The Facade Commission. Wangechi Mutu, The NewOnes, will free Us (9 septembre 2019-12 janvier 2020).
Le vieux MET, fondé en 1872 à Manhattan, sur la Fifth Avenue à la hauteur de la 82nd Street qui fêtera ses 150 ans en 2022, s’est avisé qu’il avait une façade riche de possibilités, notamment des niches vides et accueillantes.
La première occupante est Wangechi Mutu, née à Nairobi en 1972, formée à la sculpture à Yale, qui vit et travaille à Brooklyn.
Ses statues de bronze couronnées, aveuglées et bâillonnées vont prendre la place, pendant quelques mois, des cariatides prévues initialement en 1899 pour cette architecture néo-classique, et qui n’ont jamais été réalisées faute de moyens.
Et on en profite pour entrer dans le musée et découvrir où réside sa force.
Quelques autres images de cette force.
The Met Fifth Avenue, 1000 Fifth Avenue at 82nd Street, New York, NY 10028.
Here we are : Prologue de la semaine, de la saison, de l’automne qui vient.
Les publications, scientifiques ou vulgarisatrices, s’accumulent depuis des décennies, on n’aura jamais le temps de tout lire.
Voici des propos extrêmement sensés de la bande à Servigne.
À Paris, à la Cinémathèque, la programmation régulière Aujourd’hui le cinéma, présente, tous les lundis, des rencontres et des projections (mêlant courts et longs métrages) consacrées à la jeune création cinématographique contemporaine.
Aujourd’hui, soirée spéciale consacrée aux courts métrages, avec deux séances sœurs.
* À 19h00 : Premiers pas.
C’est une séance trimestrielle proposée, depuis 2011, par la revue Bref et par L’Agence du court métrage.
On y découvre les premiers courts métrages des cinéastes dont les longs métrages sont à l’affiche.
Ce soir :
* Un 45 tours de cheveu (ceci n’est pas un disque) de Frank Beauvais (2010).
* Ce qui me meut de Cédric Klapisch (1989).
* We Are Become Death de Jean-Gabriel Périot (2014).
* Agit Pop de Nicolas Pariser (2012).
En deuxième partie de soirée, c’est l’anniversaire de Bref, née en 1989 :
* À 21h00 : Bref a 30 ans
En présence de Frank Beauvais, Florence Miailhe, Philippe Ramos et Martin Rit.
Avec :
* Hammam de Florence Miailhe (1991).
* Ici-bas de Philippe Ramos (1997).
* La Leçon de guitare de Martin Rit (2006).
* La Règle de trois de Louis Garrel (2011).
* A Brief History of Princess X de Gabriel Abrantes (2016).
Cinémathèque française, Salle Jean-Epstein, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Venise, au Lido, hier après-midi, sur le tapis rouge, la réalité ne se faisait pas oublier.
Toute la planète est menacée, mais peut-être que Venise est à l’avant-garde du danger, ne serait-ce que symboliquement.
Les militants écologistes ont reçu le soutien de Mick Jagger et de Donald Sutherland qui présentaient le film de clôture de la Mostra 2019 :
* The Burnt Orange Heresy de Giuseppe Capotondi (2019).
Hier soir, la Mostra de Venise 2019, 76e édition (28 août-7 septembre 2019), s’est achevée sur le palmarès du jury présidé par Lucrecia Martel, avec Stacy Martin, Mary Harron, Piers Handling, Rodrigo Prieto, Shinya Tsukamoto et Paolo Virzì.
Nous sommes particulièrement heureux du Lion d’argent de Roy Andersson pour Om det oändliga (About Endlessness).
On n’a jamais vraiment besoin de décorations, mais les récompenses, dans le monde du cinéma, permettent de trouver les moyens de continuer à travailler, et Roy Andersson le sait mieux que quiconque, lui qui eut des débuts difficiles.
Il fut une découverte, il est devenu célèbre, il est resté lui-même.
Après Sånger från andra våningen (2000), Du levande (2007), En duva satt på en gren och funderade på tillvaron (Lion d’or 2014), sa trilogie devient ainsi une tétralogie.
C’est la première fois qu’il utilise la voix-off, dévoilant le surplomb de sa vision "neue sachlichkeit".
Au moment où l’humanité entrevoit sa finitude, il choisit de scruter l’infini. Comme pour Dylan, il s’agit d’un never ending tour et comme pour Nietzsche, d’un éternel retour.
Ce satané espoir est peut-être absurde, mais il est viscéral, nécessaire et intemporel.
À Paris, à la Halle Saint-Pierre : Le Monde selon Roger Ballen (7 septembre 2019-31 juillet 2020).
Roger Ballen, photographe et géologue, sud-africain, fabrique lui-même ses cauchemars, comme le célibataire broie lui-même son chocolat.
Il appelle ça des ballenesques.
Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, 75018 Paris.
À Paris et à Bruxelles, la galerie Templon fait sa rentrée.
À Paris-Beaubourg : Valerio Adami. Les années 80 (7 septembre-19 octobre 2019).
À Paris-Grenier Saint-Lazare : Prune Nourry. Catharsis (7 septembre-19 octobre 2019).
À Bruxelles : Franz Ackermann. Our Houses (5 septembre -19 octobre 2019).
Galerie Templon, 30 rue Beaubourg, 75003 Paris.
Galerie Templon, 28 rue du Grenier Saint-Lazare, 75003 Paris.
Galerie Templon,13A rue Veydt, 1060 Bruxelles.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 7 au 13 septembre 2019.
À Bruxelles, la Cinematek rend hommage à Edgar G. Ulmer (6 septembre-30 novembre 2019).
Ce soir :
* À 20h00 : Les Hommes le dimanche (Menschen am Sonntag) de Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer, Kurt Siodmak, Fred Zinnemann & Rochus Gliese (1929).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, la librairie Quilombo fait sa rentrée littéraire en focalisant sur l’utopie texane de Victor Considérant (1808-1893).
Alors qu’il était en exil (après la révolution de 1848), il fonda une ville, La Réunion, à côté de Dallas, inspirée du phalanstère de Charles Fourier (1772-1837), financée par Jean-Baptiste Godin (1817-1888).
L’expérience dura cinq ans, et fut un échec pour de nombreuses raisons, mais surtout les conditions climatiques épouvantables de l’année 1856. Godin y perdit le tiers de sa fortune, mais il en tira les leçons pour son familistère, à Guise, une réussite.
Aujourd’hui, près de deux siècles plus tard, il ne serait pas inutile de revenir à quelques idées magnifiques, reconnues comme telles (y compris par Marx et Engels), et écartées immédiatement comme utopiques. Les échecs ne prouvent rien, les temps ont changé, on a plus que jamais besoin de poissons-pilote.
* À 20h00 : Rencontre avec Thomas Giraud.
Bonnes lectures :
* Thomas Giraud, Le Bruit des tuiles, Paris, La Contre Allée, 2019.
* Victor Considérant, Au Texas, Paris, Librairie phalanstérienne, 1854.
Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.
À Paris, il fait beau, pas trop chaud, la ville est encore si belle, c’est le bon moment pour sortir : Les Traversées du Marais, 5e édition (6-8 septembre 2019).
Deux arrondissements, 26 voyages gratuits.
En ligne, le Cinéma Club présente Dans les collections de la cinémathèque française (6 septembre-3 octobre 2019).
Pendant une semaine, il diffuse gratuitement une sélection de courts-métrages français rares provenant des collections de la Cinémathèque française.
Ça commence, du 6 au 12 septembre 2019, par Dans le vent de Jacques Rozier (1962).
Et c’est extrêmement joyeux.
Suivront des films de Jacques Kebadian, Pierre Clémenti et Cécile Decugis.
Siné Mensuel de septembre 2019 est paru.
Le journal qui fait mal et ça fait du bien, toujours à la pointe de l’actualité.
On s’achète le jeu de cartes par Berth, Jiho, Mric & Siné.
Quand tout aura collapsé, s’il reste des humains, il leur restera les livres et les cartes.
Et le théâtre.
À propos, à Venise, au cours de cet été 2019, un été normal, une idée est apparue.
On pense toujours que Venise sera engloutie un de ces jours, et, à présent que les glaciers fondent de plus en plus vite, l’idée se confirme, la mer monte et les sols s’effondrent.
Pourtant, il ne s’agit pas seulement de "réchauffement climatique", mais de bouleversement. Par exemple, la disparition du Gulf Stream entraînera un grand froid sur la côte atlantique.
À la Biennale de arte 2019, dans le bric à brac du futur vu par Lara Favaretto, nulle unité, nulle harmonie, nulle logique à hauteur d’homme.
La grandeur et la folie des collages prennent enfin toute leur justification, un wild side sacré venu de très haut, qui dépassera largement la compréhension des survivants.
L’idée est donc que, peut-être, pendant une période, dans cette niche de la Méditerranée, les eaux vont baisser et Venise va s’assécher.
Sainte croissance oblige, il pourrait même y avoir des embouteillages sur le Grand Canal.
Ce serait le pire.
Ys engloutie est devenue légendaire dans la mémoire des humains.
Venise mérite la légende, une mort digne et belle, et des humains pour la raconter.
À Bordeaux, commence le seul éco-festival français : Climax, 5e édition (5-8 septembre 2019).
C’est un festival hybride, de plus en plus suivi et de plus en plus riche.
* Des conférences avec que du beau monde.
Aujourd’hui :
* À 19h30 : Frères des arbres. L’Appel d’un chef papou de Marc Dozier & Luc Marescot (2017).
En présence de Mundiya Kepanga et Marc Dozier.
* À 23h00 : The House We Live In du collectif Bravery in Battle avec Bill McKibben, Hubert Reeves, Jean-Claude Ameisen, Vandana Shiva, Paul Hawken, John Francis, Mélanie Laurent, Clive Hamilton (2019).
Faites votre programme cinéma.
Darwin Eco-système, quai des Queyries, 33100 Bordeaux.
À Toronto, commence le Toronto International Film Festival (TIFF), 44e édition (5-15 septembre 2019).
Né en 1976, non compétitif, il avait comme objectif de replacer le cinéma canadien dans un contexte international. Il n’a cessé de grandir en fréquentation et, avec près de 400 films cette année, il se présente désormais comme un partenaire important de "Hollywood" et des Oscars.
En 2019, entre les films de gala, les masters, ou bien les diverses sections, composées de premières canadiennes, américaines ou mondiales, : Midnight Madness, Discovery, Contemporary World Cinema, Festival Street, on ne sait où donner de la tête et il est difficile de trouver ses critères de sélection.
Ce soir, Opening Night au Roy Thomson Hall, avec un documentaire canadien sur Robbie Robertson et The Band :
* Once Were Brothers. Robbie Robertson and The Band de Daniel Roher (2019).
Naturellement, il y est question de son compagnonnage avec Bob Dylan.
TIFF, 350 King Street West, Toronto, Ontario, M5V 3X5.
À Paris, à l’Institut finlandais inaugure sa nouvelle saison en rendant hommage à la culture et à l’artisanat des Samis, un peuple autochtone de Laponie : Duddjot (6 septembre-20 décembre 2019).
La grande salle de l’Institut accueille l’installation Ruossalas bálgát ("la Croisée des chemins", 2014) de Outi Pieski.
Pendant ce temps, la Biennale de Venise 2019 (11 mai-24 novembre 2019) l’accueille aussi avec son Forewalkers. A Greater Miracle of Perception dans le pavillon de la Finlande, aux Giardini.
À ses pieds, par terre, une vidéo hypnotise : les glaciers s’effondrent et meurent.
Dans le pavillon, ici et maintenant, c’est en boucle.
Dans la réalité, l’agonie va s’arrêter inéluctablement.
Institut finlandais, 60 rue des Écoles / 33 rue du Sommerard, 75005 Paris.
Le Monde diplomatique de septembre 2019 est paru.
On rejoint les Amis du Monde diplomatique, on reçoit des invitations, on s’y fait des amis.
À Amsterdam, au Eye Film Instituut : Heat & Vice. The Films of Michael Mann (30 août-18 septembre 2019).
La rétrospective est riche : les 11 longs métrages qu’il a réalisés pour le cinéma, deux téléfilms et des épisodes de séries télévisées qu’il a réalisées, écrites ou produites, dont Miami Vice (1984-1989).
Aujourd’hui :
* À 13h30 : Thief (Le Solitaire) de Michael Mann (1981).
* À 19h15 : The Jericho Mile (Comme un homme libre) de Michael Mann (1979).
* À 21h30 : Public Enemies de Michael Mann (2009).
Eye Film Museum, IJpromenade 1, 1031 KT Amsterdam.
À Paris, au Grand Action : Panorama du cinéma américain (4-10 septembre 2019).
Ce soir :
* À 20h00 : River of Grass de Kelly Reichardt (1994).
Présentation par Véronique Le Bris.
Grand Action, 5 rue des Écoles, 75005 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* River of Grass de Kelly Reichardt (1994).
* Viendra le feu (O que arde) de Oliver Laxe (2019).
* Liberté de Albert Serra (2019).
* Fête de famille de Cédric Kahn (2019).
* Les Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman & Eléa Gobbé-Mévellec (2019).
Les ressorties en versions restaurées
* Détour (Detour) de Edgar G. Ulmer (1945).
À Wizernes, Pas de Calais : 80 ans. Le cinéma parle de la guerre (entrée libre sur réservation au 03 21 12 27 27).
Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahissait la Pologne, et c’est ainsi qu’éclatait la Seconde Guerre mondiale (WWII). En ce temps-là, on disait "la seconde", pas la "deuxième", pensant qu’il n’y en aurait pas de troisième.
À Helfaut-Wizernes, le bunker est devenu musée et centre de mémoire : La Coupole d’Helfaut-Wizernes.
L’Institut polonais de Paris, en partenariat avec le Centre d’histoire et le Planétarium 3D La Coupe Saint-Omer, a sélectionné 4 documentaires importants, pour une double commémoration double : les 80 ans de l’invasion, et les 75 ans de la libération de Saint-Omer et des villes alentour.
Dimanche 1er septembre 2019, on a pu voir : Correspondant Bryan (Korespondent Bryan) de Eugeniusz Starsky (2010).
Aujourd’hui :
* À 20h00 : Katyn de Andrzej Wajda (2009).
Vendredi 6 septembre 2019, à 20h00 : L’Insurrection de Varsovie (Powstanie Warszawskie) de Jan Komasa (2014).
Samedi 7 septembre 2019, à 18h00 : Fighting for others, Dying for Poland de Bart Verstockt (2015).
En sa présence.
Trailer FIGHTING FOR OTHERS DYING FOR POLAND from Bart LF Verstockt on Vimeo.
Musée Bunker, La Coupole et Planétarium 3D, rue André Clabaux, 62570 Wizernes.
À Marseille, au Vidéodrome, une famille hors du commun : Hal Hartley. La trilogie Henry Fool (3-5 septembre 2019).
Ce soir :
* À 20h30 : Henry Fool de Hal Hartley (1998).
Demain, mercredi 4 septembre 2019 : Fay Grim (2006).
Et après demain, jeudi 5 septembre 2019 : Ned Rifle (2014).
Vidéodrome, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
À Bruxelles, la Cinematek s’occupe des sorcières : Witches (1er septembre-29 novembre 2019).
Même si, parfois au cours de l’histoire, après quelques bûchers trop spectaculaires, elles se sont fait discrètes, elle n’ont jamais disparu, ont toujours été aussi efficaces, et connaissent régulièrement des regains d’attention.
Ce soir :
* À 18h00 : Hexe : Sabbat de Gisèle Ansorge & Nag Ansorge (1991) ; Anna Göldin - Letzte Hexe de Gertrud Pinkus & Stephan Portmann (1991).
On note tout de suite le rendez-vous du samedi 28 septembre 2019 : un film et une discussion.
* À 19h00 : Chaudron féministe. Nos sorcières bien aimées, deux films de Camille Ducellier : Sorcière Queer, portrait d’un monstre à deux-têtes (2016) ; Sorcières mes sœurs (2010).
Projection suivie d’une discussion avec Mona Chollet et Titou Lecoq.
Bonnes lectures :
* Mona Chollet, Sorcières. La Puissance invaincue des femmes, Paris, La Découverte, 2018.
* Titou Lecoq, Libérées ! Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale, Paris, Fayard, 2017.
Faites votre programme Witches.
À Bruxelles, toujours à la Cinematek : Carte blanche à Marc Didden (1er septembre-30 novembre 2019).
Réalisateur, scénariste, critique rock, enseignant et chroniqueur, Marc Didden est également un cinéphile inconditionnel. Ses goûts sont les nôtres.
Ce soir :
* À 21h00 : Summer in the City de Wim Wenders (1970).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.