2022 : Journal de Shi-Wei
* Shi-Wei-édito 2022 ; 1er-15 janvier 2022 ; 17-31 janvier 2022 ; 1er-12 février 2022 ; 16-28 février 2022 ; 1er-15 mars 2022 ; 16-30 mars 2022 ; 1er-14 avril 2022 ; 19-30 avril 2022 ; 1er-13 mai 2022 ; 17-31 mai 2022 ; 1er-15 juin 2022 ; 16-30 juin 2022 ; 31 août-15 septembre 2022 ; 16-30 septembre 2022 ; 1er-15 octobre 2022 ; 17-31 octobre 2022 ; 1er-15 novembre 2022 ; 16-30 novembre 2022 ; 1er-15 décembre 2022 ; 18-31 décembre 2022
Bonnes vacances !
©Erik Johansson
À bientôt !
À Grenoble, commence le Festival du film court en plein air 2022, 45e édition (29 juin-2 juillet 2022).
C’est le plus ancien rendez-vous du court métrage en France, et il est gratuit et ouvert à tous.
À l’affiche, sept programmes :
* Et la rétrospective documentaire Rembobinez s’il vous plaît.
Ce soir, ouverture au Jardin de la ville :
* À 21h30 : Programme Échappées belles
À La Baule, commence le festival Cinéma et musique de film 2022, 8e édition (29 juin-3 juillet 2022).
Invité d’honneur : Alexandre Desplat.
Au programme :
* Les compétitions longs métrages et courts métrages.
* Les sections : Coup de projecteur, Films classiques, Docs musicaux.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Maestro(s) de Bruno Chiche (2022).
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Stanley Donen (19 juin-31 juillet 2022)
Ce soir :
* À 20h00 : Beau fixe sur New York (It’s Always Fair Weather) de Gene Kelly & Stanley Donen (1954).
En présence de Patricia Ward Kelly et Marc Voinchet.
Le Monde diplomatique de juillet 2022 est paru.
Les sorties sur les grands écrans
* L’Équipier (The Racer) de Kieron J. Walsh (2019).
* Le Bruit du dehors de Ted Fendt (2020).
* Cahiers Noirs I & II de Shlomi Elkabetz (2020).
* En roue libre de Didier Barcelo (2021).
* Decision to Leave de Park Chan-Wook (2022).
* Goodnight Soldier de Hiner Saleem (2022).
Les ressorties en versions restaurées
* Au cœur de la nuit (Dead of Night) de Alberto Cavalcanti, Charles Crichton, Basil Dearden & Robert Hamer (1945).
* Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel (1972).
* As Tears Go By (Wong Gok ka moon) de Wong Kar-Wai (1988).
* Nos années sauvages (Ah Fei jing juen) de Wong Kar-Wai (1990).
À Paris, aujourd’hui, la Marche des fiertés lesbiennes, gays, bis, trans, queers, intersexes (LGBTQI+), anciennement Gay Pride, est de retour.
Son parcours 2022 : De la station Michel-Bizot vers la place de la République, en passant par l’avenue Daumesnil, la rue de Lyon, le boulevard Beaumarchais et le boulevard du Temple.
À Bologne aussi, la Rivolta Pride, c’est aujourd’hui.
Départ à 15h30, de piazza XX Settembre, jusqu’à piazzale Jacchia, à l’intérieur de la Margherita Jardins, en passant par via Indipendenza, via dei Mille, piazza dei Martiri, via don Minzoni.
À New York, les événements consacrés à la Pride ont lieu durant tout le mois de juin, notamment les grands musées, le MoMA le Whitney Museum of American Art ou le MET marquent le coup.
Olivier Besancenot raconte les émeutes de Stonewall, le 28 juin 1969, à Greenwich Village, à New York, qui sont à l’origine de la Gay Pride.
À Bologne, commence le festival Il cinema ritrovato 2022, 36e édition (25 juin-3 juillet 2022).
Bologne est toujours la ville rouge, à tous les sens du terme.
Et les stars du muet, sereines et restaurées, cohabitent paisiblement avec les graffeurs irrespectueux.
Le festival se déroule pendant 9 jours, du matin au soir, avec 397 films dans 7 cinémas, dont trois à la Cineteca (Sala Scorsese, Sala Mastroianni et Auditorium) quatre dans la ville (Jolly, Arlecchino, Europa, Sala Cervi), deux soirées spéciales sur la piazzeta Pasolini, et chaque soir, un grand film sur la Piazza Maggiore.
Le programme propose trois grandes sections, avec leurs sous-sections :
Avec, notamment : Peter Lorre, straniero in terra straniera.
Ou bien, le Programme Super8, 9.5mm & 16mm, Piccolo grande passo, avec, pour la première fois, la Cinémathèque de Bretagne qui présente, aux côtés d’autres films italiens et européens : Une partie de carte mouvementée de Émile Gaudu (1925).
* La macchina del tempo. (les années 1902 et 1922).
Avec, notamment : I fiori avvelenati di Victorin-Hippolyte Jasset.
Avec, notamment : L’ultima risata : commedie musicali tedesche, 1930-1932.
Cet été, il y a aussi, à Bologne, quatre expositions :
* Pier Paolo Pasolini. Folgorazioni figurative (1er mars-16 octobre 2022).
* Renato Casaro. L’ultimo protagonista della scuola italiana dei pittori del cinema (26 juin-3 septembre 2022)
* Forever Sophia (21 juin-4 septembre 2022).
* Mondo cam sugar. L’arte di illustrare le colonne sonore (25 juin-10 septembre 2022).
À partir de ce soir, sur la Piazza Maggiore, sous la protection de San Petronio dont la réfection complète est loin d’être terminée, le programme du Ritrovato s’invite, pendant une semaine, chaque soir à la tombée de la nuit, dans la grande manifestation gratuite des Bolognais, Sotto les stelle del cinema (19 juin-14 août 2022).
C’est Stefania Sandrelli qui inaugure le festival par un hommage à la grande période italienne de Jean-Louis Trintignant.
* À 21h45 : Le Conformiste (Il conformista) de Bernardo Bertolucci (1970).
À Lyon, à l’Institut Lumière, on revient à la mafia. Japonaise, cette fois. Avec trois films d’origine : Yakuza (24 juin-15 juillet 2022).
Ce soir :
* À 18h30 : Guerre des gangs à Okinawa (Bakuto gaijin butai) de Kinji Fukasaku (1971).
À Lyon, au Musée des Confluences, commence la nouvelle grande exposition : Secrets de la Terre (24 juin 2022-22 octobre 2023).
Ce soir, concert au musée :
* À 21h00 : Chants et orgues à bouches du Laos.
À Bruxelles, commence le Festival du film (BRIFF 2022) 5e édition (23 juin-2 juillet 2022).
Au programme, outre la Compétition internationale, la Compétition nationale, et la Directors’ Week, on note spécialement cette année :
* Chroniques d’amore avec Marina Vlady.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Coupez ! de Michel Hazanavicius (2022).
À Paris, au cinéma L’Épée de bois commence le Festival de films hongkongais de Paris (AHKF 2022), 1ère édition (23 juin-2 juillet 2022).
Il présente les films censurés à Hong Kong. Au programme, également, une exposition d’artistes dissidents et des rencontres.
Six films sont annoncés, mais on n’a pas trouvé celui de ce soir. Alors on choisit celui dont le titre est le plus évocateur, qui passera samedi 25 juin 2022.
* May You Stay Forever Young de Rex Ren & Lam Sum (2022).
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Gillo Pontecorvo (23-26 juin 2022).
Ce soir :
* À 20h00 : Queimada de Gillo Pontecorvo (1968).
À Lyon, à l’Institut Lumière, l’hommage à Ridley Scott continue (1er juin-17 juillet 2022).
Ce soir :
* À 18h30 : Les frères Tony et Ridley Scott.
Conférence de Marc Moquin.
* À 20h30 : Les Duellistes (The Duellists) de Ridley Scott (1977).
Bonne lecture :
* Marc Moquin, Tony et Ridley Scott, frères d’armes, Levallois-Perret, Playlist Society, 2018.
À Paris, au Lieu-dit, la Société Louise-Michel invite à une conférence dans l’air du temps.
Ce soir :
* À 19h00 : Gauche : espoir ?
Conférence de Rémi Lefebvre.
Bonne lecture :
* Rémi Lefebvre, Faut-il désespérer de la gauche ?, Paris, Textuel, 2022.
Les sorties sur les grands écrans
* Les Travaux et les Jours (The Works and Days (of Tayoko Shiojiri in the Shiotani Basin) de C.W. Winter & Anders Edström (2020), en trois parties.
* I’m Your Man de Maria Schrader (2021).
* El buen patrón de Fernando León de Aranoa (2021).
* Le Divorce de mes marrants de Romy Trajman & Anaïs Straumann-Lévy (2021).
* Les Goûts et les couleurs de Michel Leclerc (2022).
* Elvis de Baz Luhrmann (2022).
* Jungle rouge (Red Jungle) de Juan José Lozano & Zoltan Horvath (2022).
La ressortie en version restaurée
* Bandits à Orgosolo (Banditi a Orgosolo) de Vittorio De Seta (1960).
Aujourd’hui, à 11h13, heure de Paris, c’est le solstice d’été, le jour le plus long de l’année, la courte nuit où les humains de l’hémisphère Nord, païens puis chrétiens, vibrent en harmonie avec le cosmos.
Ils célébraient le soleil, source de toute vie, en allumant de grands feux. Souvent, ils persistent à le faire, déniant la cruelle réalité bouleversée qui les attend dans les décennies à venir, le soleil et toute sa cour devenant source de toute mort.
Ils se livrent parfois, aussi, comme Mademoiselle Julie, à des fêtes dangereuses parce que hors contrôle, comme l’imaginait le grand décorateur de théâtre ukrainien Georges Wakhevitch (1907-1984).
À Paris, sa ville d’origine, et désormais dans les villes de plus de 120 pays dans le monde, les modernes, célèbrent le 40e anniversaire de la Fête de la musique.
On se souvient de la première, en 1982.
Faites votre programme où que vous soyez dans le monde.
À Paris, commence le Champs Élysée film festival (CEFF 2022), 11e édition (21-28 juin 2022).
Au programme, "le meilleur du cinéma indépendant français et américain" :
* Les compétitions des longs métrages américains et français ainsi que celles des courts métrages américains et français
* La section Freed From Desire.
Cette année, deux rétrospectives : Dan Deacon et Ari Aster ainsi que de nombreux invités.
Ce soir, ouverture au Publicis :
* After Yang de Kogonada (2021).
À Milan, la Cineteca Milano propose un hommage à Woody Allen.
Ce soir :
* À 17h30 : Che fai, rubi ? (What’s Up, Tiger Lily ?) de Woody Allen & Senkichi Taniguchi (1966).
(En français : Lily la tigresse).
À Paris, à la Librairie du Panthéon - désormais la seule librairie de cinéma de la ville alors que Paris en comptait 19 en 1962 -, on s’interroge sur les multiples façons de figurer la ville au cinéma, des avant-gardes à la Nouvelle Vague, en passant par le néoréalisme et le cinéma expérimental.
Ce soir :
* À 19h00 : Rencontre avec Mélanie Forret & Nicolas Droin.
Bonne lecture :
* Nicolas Droin & Mélanie Forret éds., Écrire la ville au cinéma, Presses universitaires de Vincennes, 2022.
Voilà qui nous renvoie à la série Symphonies urbaines de Daniel Sauvaget, en 4 épisodes, dans les numéros 412 (décembre 2021), 413-414 (février 2022), 415 (mai 2022) et 416 (été 2022) de Jeune Cinéma.
À Paris, au Lieu-dit, les Amis du Monde diplomatique invitent, en entrée libre et gratuite, à découvrir, documents d’archives et chiffres à l’appui, quarante années d’humiliations républicaines des habitants des quartiers populaires.
Ce soir :
* À 19h00 : Rencontre avec Hacène Belmessous.
Bonne lecture :
* Hacène Belmessous, Petite histoire politique des banlieues populaires, Paris, Syllepse, 2022.
Jean-Louis Trintignant (1930-2022) est mort avant-hier, vendredi 17 juin 2022.
C’était un acteur populaire, et sa disparition fait les gros titres de la grande presse, avec tous les qualificatifs habituels et convenus, emblématique, incontournable, immense, etc. On s’accorde à lui reconnaître une voix charmante, et un sourire exceptionnel (parce que toujours inattendu). Et la présentation de sa carrière est, à juste titre, rythmée par quelques uns de ses films les plus importants : Et Dieu créa la femme de Vadim (1956), le premier.
Puis Un homme et une femme de Claude Lelouch (1966), Z de Costa Gavras (1969), et Amour de Michael Haneke (2012).
Le rôle de la grande presse n’est pas d’être exhaustive, bien sûr. Toutefois, le profil de l’acteur, ainsi esquissé, est plus qu’approximatif, déformant même.
Par exemple, à part Le Conformiste (Il conformista) de Bernardo Bertolucci (1970), est évacuée sa longue filmographie italienne (une vingtaine de films, entre 1959 et 1983), avec notamment Ettore Scola, Dino Risi, Valerio Zurlini, Gianni Amelio ou Sergio Corbucci.
On ne remarque pas non plus spécialement que ce quasi jumeau de Jean-Luc Godard n’ait jamais rencontré la Nouvelle Vague.
Et ses quatre films avec Alain Robbe-Grillet sont passés sous silence : Trans-Europ-express (1967), L’Homme qui ment (1968), Glissements progressifs du plaisir (1974) et Le Jeu avec le feu (1975).
Naturellement n’apparaissent pas du tout Il pleut sur Santiago de Helvio Soto (1975) ou La Controverse de Valladolid de Jean-Daniel Verhaeghe (1992), et pratiquement pas le méconnu Le Combat dans l’île de Alain Cavalier (1962), et le cinéphilique Ma nuit chez Maud de Éric Rohmer (1969).
Son travail de réalisateur est totalement ignoré. Il reconnaissait ne pas avoir l’esprit de meneur nécessaire et ses deux films furent des échecs commerciaux. Mais si son second film, Le Maître nageur (1978), est inégal, son premier, Une journée bien remplie (1972) est remarquable.
Dans le paysage du cinéma français, Jean-Louis Trintignant est de la génération (et de la confrérie) des grandes stars, comme Alain Delon (né en 1935) ou Jean-Paul Belmondo (1933-2021). Mais il laisse une image moins "élémentaire" et plus contrastée que ses deux collègues, le beau ténébreux et le joyeux casse-cou.
Lui, c’est comme s’il n’avait jamais été une vraie tête d’affiche, et avait occupé moins de place sur les écrans et dans les mémoires, alors même qu’il a tourné plus de films et téléfilms (146 selon Imdb).
C’est aussi comme si le destin avait obligé cet acteur discret à n’apparaître au premier plan public qu’avec sa vie privée, spécialement sa liaison avec Brigitte Bardot à ses débuts, et la mort tragique de sa fille Marie Trintignant, à la fin. Le reste du temps, il était un acteur familier et permanent, avec une place naturelle à la fois dans le cinéma d’auteur et le cinéma grand public français.
Tous les grands acteurs sont des êtres rares et incomparables. Intérieurement, ne serait-ce qu’à cause des sédimentations formées au long des années par leurs personnages successifs mêlés à leur personnalité de base. Extérieurement aussi, la popularité est un ingrédient mystérieux que ne connaissent pas les humains ordinaires. Les grands acteurs qui ont une longue vie sont les plus denses, mais, s’ils demeurent énigmatiques, ils ont une image publique à peu près univoque.
Jean-Louis Trintignant, lui, on ne peut pas l’identifier aussi facilement. À la fois grand séducteur et tempérament chagrin à la Hamlet, distant et atypique, ambitieux et réservé, à la parole pénétrante et inhibée, sans grande prestance physique, mais avec une vraie envergure psychique, il était paradoxal, avec une virilité un peu féminine, pas étonnant qu’il ait admiré Gérard Depardieu. Il aura aimé naviguer dans les eaux troubles, et aura suivi une sorte de route parallèle.
Il disait de lui-même : Enfant, j’étais très teigneux et bagarreur. Plus tard, il disait : J’ai été antipathique, je me suis mal conduit, j’ai eu une vie de beau mec un peu prédateur, j’étais joli, j’étais timide avec les femmes et assez maladroit. Plus tard, encore : Je ne suis pas un acteur brillant, et aussi : Le public ne m’aimait pas.
Il faut dire qu’il aura affectionné les rôles ambigus, et préféré les salauds aux héros. Qu’on se souvienne du Conformiste, du Combat dans l’île, de Paris-brûle-t-il ?
Il vieillissait bien, et parlait bien de cette période de la vie, à la fois chance et épreuve, il devenait une belle personne, avec une vraie belle gueule. Retourné sur les planches à la fin de sa vie, avec les mots de Jacques Prévert, de Robert Desnos ou de Jules Laforgue, il était déchirant.
Sur les réseaux sociaux, on l’aime. Sa mort laisse des traces subjectives et originales. Chacun a son Trintignant à soi. Jeune Cinéma lui est reconnaissant d’être celui des deux mâles de Antinea qui survit, dans Journey Beneath the Desert (Antinea, l’amante della città sepolta) de Edgar G. Ulmer & Giuseppe Masini (1961).
Bonne lecture :
* Serge Korber & Jean-Yves Katelan, Jean-Louis Trintignant. Dialogue entre amis, Paris, La Martiniere, 2020.
À la Maison de la radio : Trintignant, Mille, Piazzolla.
À Hong Kong, commence le Fresh Wave International Short Film Festival 2022, 16e édition (17 juin-17 juillet 2022).
Au programme, les diverses sections : Local Competition, CILECT, Pia Film Festival, The Oscars Nominated Shorts, Taipei Golden Horse Film Academy, Kaohsiung Shorts, Special Screening, New Directions in Japanese Cinema, Chung Mong-hong’s Shorts Collection.
Ce soir, cérémonie d’ouverture, avec un long et un court, à 20h20 :
* The Collini Case de Marco Kreuzpaintner (2019).
* Farewell de Wong Fei (2022).
Initié en 2006 et dirigé par Johnnie To, le festival est annuel, et demeure un espace de liberté ouvert aux jeunes talents hongkongais et internationaux.
La Cinémathèque française sur sa plateforme Henri accompagne le festival en souvenir des mouvements démocratiques de la jeunesse de Hong Kong de juin à octobre 2019.
Elle propose 3 courts métrages inédits en VOST (15-29 juin 2022).
On peut voir dès aujourd’hui :
* Even Ants Strive for Survival de Ren Xia (2017).
À Cluj-Napoca, commence le Transilvania international film festival (TIFF 2022), 21e édition (17-26 juin 2022).
C’est l’un des festivals de cinéma les plus importants d’Europe centrale et orientale, et le plus grand de Roumanie. La compétition internationale est réservée aux premiers et deuxièmes films.
Au programme, outre les traditionnelles Journées roumaines, pour découvrir les avant-premières, cette année :
* Le nouveau cinéma israélien avec notamment des focus sur Nadav Lapid et Eran Kolirin.
* Une rétrospective Krzysztof Kieślowski.
Ce soir, gala d’ouverture en plein air, Unirii Square :
* À 20h45 : Call Jane de Phyllis Nagy (2022).
À Paris, la Cinémathèque du documentaire, rend hommage à Helga Reidemeister (1940-2021) : Si c’est ça le destin (17 juin-3 juillet 2022).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Avec un intérêt obstiné pour l’argent (Mit Starrem Blick Aufs Geld) de Helga Reidemeister (1983).
En présence de Jackie Buet.
À New York, le Lincoln Center, en partenariat avec Cinecittà et l’Italian Cultural Institute accueille Dario Argento en personne, pour une rétrospective de 20 films restaurés en 4K : Beware of Dario Argento. (17-29 juin 2022).
Ce soir, ouverture :
* À 18h00 : The Bird with the Crystal Plumage (L’uccello dalle piume di cristallo) de Dario Argento (1970).
En 2022, on fête le centenaire de Ulysses, le chef d’œuvre de James Joyce (1882-1941), paru à Paris le 2 février 1922, le jour de ses 40 ans.
Plus précisément, aujourd’hui, c’est le Bloomsday, la grande fête irlandaise annuelle, où on rend hommage à l’écrivain en reconstituant la journée de Leopold Bloom.
À Dublin, au James Joyce Centre et dans toute la ville, on le célèbre dignement avec du théâtre, des expositions, des lectures, des balades, des films, des concerts, etc.
À Paris, c’est au Centre culturel irlandais, qu’on y pense depuis le mois de février, avec l’exposition Following Ulysses et les rencontres Reading Ulysses (2 février-17 juin 2022).
Aujourd’hui, au CCI, de 12h30 à 14h30, c’est le Bloomsday Picnic.
Et on note tout de suite la fin du programme, samedi 18 juin 2022, à 19h00, avec un concert, en partenariat avec le Contemporary Music Centre et l’Institut culturel hongrois.
Sur France Inter, Ulysse lu par Guillaume Gallienne.
À Paris, la Cinémathèque rend hommage à Germaine Dulac (16-30 juin 2022).
Germaine Dulac - Bande-annonce from La Cinémathèque française on Vimeo.
Ce soir, ouverture Salle Georges Franju, à 20h00, avec deux films :
* La Fête espagnole de Germaine Dulac (1919).
* La Folie des vaillants de Germaine Dulac (1926).
Présentation par Tami Williams et Joël Daire.
Accompagnement musical par Adrien Leconte et Loïc Vergnaux.
On note tout de suite les rencontres de samedi 18 juin 2022, à partir de 15h00, avec Émilie Cauquy, Clément Lafite, Tami Williams et Prosper Hillairet.
Bonne lecture :
* Germaine Dulac, Écrits sur le cinéma (1919-1937), textes réunis et présentés par Prosper Hillairet
, Paris Expérimental, 2021.
Sur FranceTV : Germaine Dulac, un certain regard sur le monde.
À Paris, le Forum des images reprend la sélection de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2022 (16-22 juin 2022).
Ce soir, ouverture :
* L’Envol de Pietro Marcello (2022).
En présence de Paolo Moretti, Juliette Jouan et Asia Bréchat.
À Rome, commence Cinema Al Maxxi 2022, 16e édition (16 juin-28 juillet 2022).
Ce soir, Piazza del MAXXI :
* À 21h00 : Occhi blu de Michela Cescon (2021).
En sa présence.
À Bâle, la Fondation Beyeler, en collaboration avec la Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen de Düsseldorf, et le Kunstmuseum de La Haye, célèbre les 150 ans de Piet Mondrian (1872-1944) avec son exposition d’été : Mondrian Evolution (5 juin-9 octobre 2022).
L’exposition met en lumière l’extraordinaire métamorphose de l’artiste, de peintre paysagiste du 19e siècle à l’une des figures de proue de l’art moderne.
Aujourd’hui, à 18h00 : Vernissage du catalogue, avec Irma Boom.
* Kathrin Beßen & Irma Boom, eds., Mondrian Evolution, Bâle, Fondation Beyeler, 2022.
À Metz, le Centre Pompidou, se connecte à la Nature.
* Mimèsis. Un design vivant (11 juin 2022-6 février 2023).
* Refik Anadol. Machine hallucinations. Rêves de nature(11 juin-29 août 2022).
Au fil du temps, tous les éditos