2022 : Journal de Shi-Wei
* Shi-Wei-édito 2022 ; 1er-15 janvier 2022 ; 17-31 janvier 2022 ; 1er-12 février 2022 ; 16-28 février 2022 ; 1er-15 mars 2022 ; 16-30 mars 2022 ; 1er-14 avril 2022 ; 19-30 avril 2022 ; 1er-13 mai 2022 ; 17-31 mai 2022 ; 1er-15 juin 2022 ; 16-30 juin 2022 ; 31 août-15 septembre 2022 ; 16-30 septembre 2022 ; 1er-15 octobre 2022 ; 17-31 octobre 2022 ; 1er-15 novembre 2022 ; 16-30 novembre 2022 ; 1er-15 décembre 2022 ; 18-31 décembre 2022
Aujourd’hui, on pense aux équipages des cuirassés Petropavlosk et Sébastopol dans la base navale de Cronstadt, en face de Saint Péterbourg, à ces marins qui croyaient dans le socialisme et dans les soviets. Nous pensons à cette "Commune" de 16 jours, qui débuta le 28 février 1921, et fut écrasée dans le sang à partir du 18 mars 1921.
On pense à Nestor Mackno (1888-1934) et à Voline (1882-1945).
On pense aussi à Montéhus (1872-1952) et à ses errances, lui qu’on a tant aimé.
On mesure le temps de l’Histoire, on mesure comme nos références sont devenues lointaines, comme tout a changé est comme tout est pareil.
Bonnes lectures :
* Voline, La Révolution inconnue, 1947. Rééditions : Tallandier (1969) ; Pierre Belfond (1986) ; Verticales (1997) ; Tops-H. Trinquier (2007).
* Étienne Lesourd, éd., Cronstadt 1921. Chronique à plusieurs voix de la révolte des marins et de sa répression, Paris, Les Nuits Rouges, 2021.
* Ida Mett, La Commune de Cronstadt, Paris, Spartacus, 1977.
À Paris, on va à la Clef Revival.
Programme d’aujourd’hui :
* À 6h00 : The Doom Generation de Gregg Araki (1995), projeté en 35mm.
C’est le 2e volet de sa Teenage Apocalypse Trilogy, après Totally F***ed Up, et avant Nowhere.
* À 17h00 : Carte blanche à la plateforme Tënk.
Ells offre deux films :
* L’Huile et le Fer de Pierre Schlesser (2021).
* Notre endroit silencieux de Elitza Gueorguieva (2021).
* À 20h30 : Dakan de Mohamed Camara (1997).
Avec l’Amicale des étudiants caribéens africains et sympathisants (AMECAS).
À Paris, à la Cinémathèque française, commence la Rétrospective Alain Guiraudie (28 février-6 mars 2022).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Viens, je t’emmène de Alain Guiraudie (2020).
En présence de l’équipe du film.
Il y a 10 ans, le 26 février 2012, s’éteignait tout doucement, la co-fondatrice de Jeune Cinéma, Andrée Tournès (1921-2012).
Andrée Tournès a eu plusieurs vies, plusieurs pays, plusieurs métiers. Mais elle a toujours été fidèle à ses engagements. Son histoire se confond avec celle des débuts de Jeune Cinéma. La revue lui avait rendu hommage le samedi 27 octobre 2012 au Musée du Montparnasse (qui a fermé l’année suivante).
Le numéro spécial qui lui a été consacré ne comporte pas seulement des souvenirs et des hommages, mais raconte une époque, cent ans d’histoire et d’engagement.
L’Ukraine : aujourd’hui, Arte adapte sa programmation à l’antenne dès 17h15. Sur son site, on peut voir, en vision libre jusqu’au 15 novembre 2022 :
* Guerre du Donbass, le drame ukrainien de Claire Walding (2021).
Le film est en deux parties : Ni amis ni ennemis et La longue route vers l’Europe.
À Paris, le projet culturel de la Clef Revival doit vivre.
Pour cela, il faut trouver un accord avec le groupe propriétaire qui veut l’expulser. Depuis des années, les innombrables négociations sont échoué. Le cinéma résiste, est occupé, et soutenu, et continue à croire à la diplomatie, à "l’action culturelle", comme on disait autrefois : cinéma tous les jours.
À la cérémonie des César 2022, hier, la grande dame Nelly Quettier, lauréate du meilleur montage pour le film Annette de Léos Carax (2021), a exprimé clairement le vœu de la profession.
Au programme, aujourd’hui :
* À 15h00 : Ces sacrés gosses (De pokkers unger) de Astrid Henning-Jensen & Bjarne Henning-Jensen (1947).
Carte blanche au cinéma Nova de Bruxelles.
* À 18h00 : Route One USA de Robert Kramer (1989).
Et demain, dimanche 27 février 2022 :
* À 18h00 : Distracted Blueberry de Barry Doupé (2019).
Aparté César 2022 : Le César de la meilleure actrice dans un second rôle a été attribué à : Aïssatou Diallo Sagna pour La Fracture de Catherine Corsini (2021). Cela nous a fait infiniment plaisir.
À Lyon, à l’Institut Lumière, commence la Rétrospective intégrale Jean-Paul Rappeneau (26 février-20 mars 2022).
Ce soir :
* À 19h00 : Les Mariés de l’an II de Jean-Paul Rappeneau (1971).
On note tout de suite deux jours de rencontres avec lui et Thierry Frémaux : Le 2 mars 2022, à 20h30, avec Le Sauvage (1975) et le 3 mars 2022, à 20h00, avec Bon Voyage (2003).
À Paris, avec le Goethe Institut, à l’Arlequin, on suit les Samedis du cinéma allemand :
* À 11h00 : Petit Ange (Engelchen) de Helke Misselwitz (1995).
Entretien avec Victor Baudrier.
À Los Angeles, au Getty Center, a commencé, au carrefour de l’art et de la science, l’exposition Flesh and Bones : The Art of Anatomy (22 février-10 juillet 2022).
À Paris, on soutient à la Clef Revival.
* À 6h00 : Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1964).
* À 18h30 : Carte blanche au cinéma Nova de Bruxelles.
* À 20h30 : Des courts-métrages dont Dans la joie et la bonne humeur de Jeanne Boukraa (2014).
À Paris, à l’Olympia pour les happy few et sur Canal+ en clair dans les chaumières de France, c’est la 47e cérémonie des César du cinéma, organisée par l’Académie des arts et techniques du cinéma, sous le présidence de Danièle Thompson.
Ce soir :
* À 20h55 : Cérémonie, présentée par Antoine de Caunes.
Avec deux nouvelles récompenses : le César des meilleurs effets visuels, et le César du meilleur court métrage documentaire, pour accompagner celui du meilleur court métrage de fiction.
À Bruxelles, commence le festival international du film d’animation, Anima 2022, 41e édition (25 février-6 mars 2022).
Au programme, en salle, et online :
* Focus sur le cinéma tchèque.
* Les longs métrages pour ados et adultes.
* C’est du belge (les courts métrages belges).
* La programmation pour enfants.
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Le Sommet des Dieux de Patrick Imbert (2021).
À Paris, à la Fondation Seydoux, aujourd’hui a lieu une séance spéciale du cycle Journaliste-Reporter (9 février-8 mars 2022).
* À 16h00 : Chantage (Blackmail) de Alfred Hitchcock (1929).
Présentation de Jean-Loup Bourget qui signera son livre.
Bonne lecture :
* Jean-Loup Bourget, Sir Alfred Hitchcock, cinéaste anglais, Paris, Garnier, 2021.
À Amsterdam, il faut connaître l’Eye Museum. C’est un des plus grands musées du cinéma, sinon le plus grand, né en 1946 et relogé en 2012. Il possède des collections impressionnantes de films restaurés par ses soins, de photos et d’affiches, couvrant toute l’histoire du cinéma, depuis les tout premiers films muets de la fin du 19e et du début du 20e siècle, jusqu’aux dernières productions numériques contemporaines. C’est une des grandes cinémathèques du monde.
Koolhoven & Simons y sont de retour pour célébrer, pendant un mois, le cinéma de genre, avec des classiques oubliés, et un hommage aux bandes-annonces rarement diffusées, si possible en 35 mm, en utilisant des films de la collection Eye.
Hier, c’était l’ouverture avec un nuit teenagers. Ils ont présenté The Outsiders de Francis Ford Coppola (1983), restauré en version 4K, avec une nouvelle musique et des scènes inutilisées.
En 1918, on disait "Plus jamais ça !" La préférée de Georges Brassens, on l’a quand même appelée la "Première" Guerre mondiale.
Après 1945, on a dit la "Seconde" Guerre mondiale, et non pas la Deuxième, espérant signifier ainsi qu’il n’y en aurait pas de troisième.
On voyait les guerres locales, partout sur la Terre, comme d’habitude. On voyait les grands malades qui nous gouvernent, comme d’habitude. Et puis le 21e siècle, mondial, ne commençait pas bien, entre le réchauffement climatique et les pandémies, d’abord surprenantes, pourtant clairement en devenir.
Mais on se dit toujours que le pire n’est pas toujours sûr.
Une croyance qui vacille devant l’apparition du premier mélanome visible de la croûte terrestre humaine, aujourd’hui, c’est l’Ukraine.
À Paris, la Clef Revival continue à résister.
Aujourd’hui :
* À 6h00 : Simone Barbès ou la Vertu de Marie-Claude Treilhou (1980).
Avec Yann Gonzalez.
SIMONE BARBÈS OU LA VERTU, un film de Marie-Claude Treilhou - Extrait from Shellac films on Vimeo.
* À 18h00 : Kaliarda de Paola Revenioti (2015).
Cycle Travailleurs.euses du sexe #3
Avec Yagos Koliopanos.
* À 20h00 : Iliazd de Stanislav Dorochenkov (2021).
En sa présence.
trailer - ILIAZD from Stanislav Dorochenkov on Vimeo.
À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) commence, en entrée libre, l’exposition Traces de l’invisible (23 février-17 avril 2022).
On note tout de suite la performance du 18 mars 2022.
À Londres, la Tate Modern reprend l’exposition présentée l’automne dernier à New York, au Metropolitan Museum of Art (MET) : Surrealism Beyond Borders (24 février-29 août 2022).
"Surrealism, but Not as You Know It" : Les histoires précédentes du Surréalisme se sont généralement concentrées sur Paris dans les années 1920.
Cette nouvelle exposition couvre les inspirations des artistes du monde entier, jusqu’à nos jours, avec toujours les mêmes aspirations : l’anticolonialisme, l’anti-impérialisme, le transnationalisme, la célébration des ordres alternatifs et des cultures indigènes.
À Paris, à la Clef Revival depuis hier, on prend ses habitudes tôt le matin, et dès 6 heures, on suit le cycle Over the Edge proposé par Théo Hoch & Paola Raiman, le même titre que celui du film de Jonathan Kaplan (1979) qu’on a vu hier.
Aujourd’hui :
* À 6h00 : Blue Spring de Toshiaki Toyoda (2002).
Cycle Over the Edge#2
* À 17h00 : Des hommes de Khristine Gillard (2008).
Cycle Travailleurs.euses du sexe.
En sa présence.
* À 20h00 : The Ballad of Genesis and Lady Jaye de Marie Losier (2011).
En sa présence.
À Dublin, commence le Dublin International Film Festival 2022, 20e édition (DIFF) (23 février-6 mars 2022).
Créé en 2003, il a ensuite été affublé d’un lourd préfixe "Virgin Media", pour des raisons de sponsoring, nous dit-on. En 2022, le festival est hybride, et propose plus de 100 films venus de 19 pays en salle ET en ligne. Il a cette politique remarquable de faire des projections dans les centres de soins, les hôpitaux et les prisons.
Au programme :
* Les talents émergents (les nommés du Aer Lingus Discovery Award 2022).
* Le 8 mars en avance. avec une rétrospective de films de cinéastes noires.
* Une découverte de films Queer.
On note une projection Spécial Batman le 28 février 2022.
Ce soir, gala d’ouverture :
* À 18h00 : An Cailín Ciúin de Colm Bairéad (2021).
À New York, au MoMA, commence Le festival international annuel du film de non-fiction Doc Fortnight 2022, 21e édition (23 février-10 mars 2022).
Une grande partie du programme est disponible, pendant toute la durée du festival, sur sa plateforme de streaming Virtual Cinema.
Ce soir, ouverture avec le travail de Jenny Perlin.
* À 19h00 : Bunker de Jenny Perlin (2021).
Each thing its place de Jenny Perlin (2019).
À Paris, à la BPI, la Cinémathèque du documentaire propose une double Rétrospective Marc Isaacs-Denis Gheerbrant (7 janvier 2022-6 mars 2022).
Marc Isaacs est de retour à Paris pour 3 jours (23-25 février 2022).
Ce soir, c’est au Saint-André des Arts :
* À 20h00 : All White in Barking de Marc Isaacs (2008).
En sa présence.
À Paris, on a ses habitudes le mercredi, salle Dussane, au ciné-club de l’ENS.
Ce soir :
* À 20h30 : Une femme disparaît (The Lady Vanishes) de Alfred Hitchcock (1938).
À Paris, les Amis du Monde diplomatique invitent à une rencontre, en entrée libre, avec Guillaume Pitron :
Ce soir :
* À 19h00 : Quand le numérique détruit la planète.
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On peut aussi y assister en visioconférence, avec Zoom ou sans Zoom.
Bonnes lectures :
* Guillaume Pitron, "Quand le numérique détruit la planète", Le Monde diplomatique d’octobre 2021.
* Guillaume Pitron, L’Enfer numérique. Voyage au bout d’un like, Paris, Les Liens qui libèrent, 2021.
Les sorties sur les grands écrans
* Ils sont vivants de Jérémie Elkaïm (2020).
* Les Graines que l’on sème de Nathan Nicholovitch (2020).
* La Nature de Artavazd Pelechian (2020).
* Sous le ciel de Koutaïssi (Ras vkhedavt, rodesac cas vukurebt ?) de Aleksandre Koberidze (2021).
* Compagnons de François Favrat (2021).
* Les Poings desserrés (Razzhimaya kulaki) de Kira Kovalenko (2021).
* Un peuple de Emmanuel Gras (2021).
* La légende du Roi crabe (Re Granchio) de Alessio Rigo de Righi & Matteo Zoppis (2021).
* Maigret de Patrice Leconte (2022).
* The Beatles : Get Back. The Rooftop Concert de Peter Jackson (2022).
Les ressorties en versions restaurées
* La Folle ingénue (Cluny Brown) de Ernst Lubitsch (1946).
* Trains étroitement surveillés (Ostře sledované vlaky) de Jiri Menzel (1966).
* Alouettes, le fil à la patte (Skrivánci na niti) de Jiri Menzel (1968).
* Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola (1972).
* Une blonde émoustillante (Postřižiny) de Jiri Menzel (1981).
* Visages de femmes de Desiré Ecaré (1985).
À Paris, la Clef Revival continue à nous accueillir avec un beau programme.
On a besoin de ce cinéma associatif qui ne doit pas disparaître.
On signe la pétition de soutien.
* À 6h00 : L’Été de Kikujiro (Kikujirō no natsu) de Takeshi Kitano (1999).
* À 15h30 : Carte blanche à Another Gaze.
* Beyrouth ma ville de Jocelyne Saab (1982).
* Beyrouth, jamais plus de Jocelyne Saab (1976).
* À 17h00 : Milyonda de Mahmut Koyuncu (2015).
Avec Sibil Çekmen.
* À 21h00 : Ava de Léa Mysius (2017).
En sa présence avec Noée Abita.
À Paris, à Beaubourg, à la BPI, dans le cadre du cycle Migrants, réfugiés, exilés une rencontre :
Ce soir :
* À 19h00 : Parcours de migration et d’exil.
Avec Armando Cote, Delphine Rouilleault et Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky.
Dans la foulée, on rappelle la parution de LundiMatin, chaque semaine, on en est au n°327.
Et un épisode de la façon dont on traite les migrants pauvres parmi les pauvres, en France, à Calais.
On en finirait par juger le monde en termes manichéens, il y a le Bien et il y a le Mal qui s’affrontent, et rien d’autre, comme dans le films américains bien-pensants.
À Paris, on va soutenir la Clef Revival.
Ce soir, au programme :
* À 18h00 : Courts-métrages de jeunes cinéastes, en leur présence : Les Mains sales de Hélène Rosselet-Ruiz (2021) ; Elles allaient danser de Laïs Decaster (2021).
Et deux découvertes inédites : Soirée mousse de Laïs Decaster et Carabine de Léo Noël.
* À 20h30 : La grosse moula ou Li michan de Amira Louadah (2021).
En sa présence avec l’équipe du film
Tout s’apprend, même ce qui semble le plus naturel. L’esprit comme le corps s’éduquent, tous les sens, le vivant est en perpétuel devenir. Le rêve démoniaque du formatage homogène d’une société est un cul de sac. Ce sont les individus "irréguliers" qui créent la richesse.
Des "coups d’œil" de Prosper Hillairet et Mélanie Forret, on apprend beaucoup sur les regards et sur les temps.
On va partager leurs Instants.
* Une soirée au casino de Cayeux de Cécile Achin (2022)
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* À l’assaut de l’Arc de Mélanie Forret (2021).
La semaine télé de Jeune Cinéma du 19 au 25 février 2022.
À Paris, au programme de la Clef Revival, occupé :
* À 6h00 : Clubb Guitos, courts-métrages de Lenny & Harpo Guit.
En leur présence
* À 15h00 : Spartacus & Cassandra de Ioanis Nuguet (2014).
En sa présence.
* À 18h00 : Tarnation de Jonathan Caouette (2003).
* À 20h30 : Scenes I Imagine (Hayalimdeki Sahneler) de Metin Akdemir (2020).
Mémoires queer #3 avec Öykü Sofuoğlu et Sibil Çekmen.
À Pézenas, commence la Rencontre cinématographique 2022, 59e édition, organisée par la Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée (18-24 février 2022).
Au programme :
* le Portugal et le Brésil.
* Deux invitées : Dominique Cabrera et Marilyne Canto.
* Outre les sélections, les avant-premières, les rencontres, on note spécialement la section Du rond-point au cinéma, six films où les gilets jaunes se rappellent à notre souvenir.
Ce soir, ouverture :
* À 19h45 : Batucada, les percussions brésiliennes.
* À 20h30 : Une seconde mère (Que Horas Ela Volta ?) de Anne Muylaert (2015).
À Toulouse, à la Cinémathèque commence le Festival Extrême Cinéma (18-26 février 2022).
Bande-annonce Extrême Cinéma 2022 from La Cinémathèque de Toulouse on Vimeo.
Ce soir, un ciné-concert en ouverture :
* À 21h00 : Dr. Jekyll et Mr. Hyde (Dr. Jekyll and Mr. Hyde) de John S. Robertson (1920).
À Paris, la Fondation Cartier, a inauguré une nouvelle exposition : Graciela Iturbide. Heliotropo 37 (12 février-29 mai 2022).
Graciela Iturbide, née en 1942, est considérée comme la plus grande photographe mexicaine. Elle a été exposée un peu partout dans le monde, mais surtout sur l’ensemble du continent américain.
En France, on l’a découverte dès 1982, au Salon photo de Beaubourg (9 juin-4 juillet 1982). On n’avait eu aucune nouvelle d’elle depuis les 22e Rencontres internationales de la photographie d’Arles, en1991, Amérique latine plein cadre, à part la rétrospective qui lui avait été consacrée en 2013, à Londres, par la Tate Modern, où elle nous faisait visiter et se racontait un peu.
À Paris, à l’Institut suédois, on a verni hier une exposition dédiée au grand Erik Johansson, en sa présence : Les idées viennent la nuit (18-février-24 avril 2022).
Elle avait été programmée en 2020, donc annulée, à cause du confinement et du mauvais temps (dont on n’est pas encore sorti).
On admirait déjà son œuvre surréelle, qu’on utilisait sans vergogne pour faire des signes affectueux et métaphysiques à nos intimes.
Le voilà moins secret.
À Paris, à la Clef Revival c’est cinéma toute la journée, et on les soutient.
Le programme d’aujourd’hui :
* À 6h00 : Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki (1997).
* À 17h00 : Toi et moi (Mbi na mo) de Rafiki Fariala (2017).
En sa présence.
* À 20h30 : West Indies. Les nègres marrons de la liberté de Med Hondo (1977).
Présentation par Annabelle Aventurin (Ciné-Archives).
À Paris, à la Gaîté-Lyrique, où l’opérette a depuis longtemps été remplacée par "les arts numériques et les musiques actuelles", commence le festival de films sur la musique 2022, 8e édition, FAME (16-20 février 2022).
Hier le coup d’envoi a été lancé au Centre Wallonie-Bruxelles, avec Mirano 80 - l’espace d’un rêve de Luc Jabon & Thomas Purcaro Decaro (2021), en leur présence, suivi d’un concert de Mathilde Fernandez.
Ce soir, c’est l’ouverture à la Gaîté-Lyrique :
* À 19h45 : Why Versailles ? de Marc Collin (2021).
On en profite pour voir, si on l’a ratée, la zone d’exposition transformée du premier étage qui accueille la sculpture audiovisuelle immersive in situ de Visual System : Détour (17 septembre 2021-06 mars 2022).
À Paris, à Beaubourg, et à la Bourse du commerce,on fait mieux connaissance avec les sculptures de Charles Ray (16 février-20 juin 2022).
On en avait vu certaines à Venise, à la Punta della Dogana et au Palazzo Grassi, mais jamais encore à Paris, et jamais en deux expositions indissociables avec catalogue unique.
À Londres, au British Museum, commence une nouvelle exposition : The world of Stonehenge (17 février-17 juillet 2022).
On y suit l’histoire de la Grande-Bretagne et de l’Europe, de 4000 à 1000 avant JC, et on s’immerge dans le secrets, les mythes et les légendes de ce site unique au monde.
À Paris, non seulement La Clef Revival tient le coup, grâce à tous les soutiens de la profession, des cinéphiles et des voisins, mais la programmation est superbe, et confirme que ce cinéma doit continuer à vivre.
C’est simple, dès qu’on a le dos tourné, et qu’on revient, on s’aperçoit qu’on a raté plein de belles découvertes.
Aujourd’hui :
* À 6h00 : 120 battements par minute de Robin Campillo (2017).
En sa présence.
* À 17h30 : Le Roi David de Lila Pinell (2021).
En sa présence.
* À 20h00 : US Go Home de Claire Denis (1994).
En sa présence.
À Paris, à la Cinémathèque commence une Rétrospective Daniel Schmid (16-26 févier 2022).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : La Paloma de Daniel Schmid (1973).
À Paris, on a ses habitudes hebdomadaires au Ciné-club de l’ENS.
Ce soir :
* À 20h30 : Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy (1967).
Les sorties sur les grands écrans
* La Vraie famille de Fabien Gorgeart (2020).
* Les Affluents (Coalesce) de Jessé Miceli (2020).
* Piccolo corpo de Laura Samani (2021).
* Un autre monde de Stéphane Brizé (2021).
* Nous de Alice Diop (2021).
* After Blue (Paradis Sale) de Bertrand Mandico (2021)
* Media Crash - qui a tué le débat public ? de Valentine Oberti & Luc Hermann (2022).
* Aaraattu de B. Unnikrishnan (2022).
Et les six films que la grande actrice Kinuyo Tanaka (1909-1977), a réalisés, et qui ne sont jamais sortis en salles en France : : Lettre d’amour (Koibumi, 1953) ; La Lune s’est levée (Tsuki wa noborinu, 1954) ; Maternité éternelle (Chibusa yo eien nare, 1955) ; La Nuit des femmes (Onna bakari no yoru, 1958) ; La Princesse errante (Ruten no ôhi, 1960) ; Mademoiselle Ogin (Ogin Sama, 1962).
Le Festival Lumière 2021 nous en a donné un avant-goût, l’automne dernier.
La ressortie en version restaurée
* Tueurs de dames (The Ladykillers) de Alexander Mackendrick (1955).
Au fil du temps, tous les éditos