2022 : Journal de Shi-Wei
* Shi-Wei-édito 2022 ; 1er-15 janvier 2022 ; 17-31 janvier 2022 ; 1er-12 février 2022 ; 16-28 février 2022 ; 1er-15 mars 2022 ; 16-30 mars 2022 ; 1er-14 avril 2022 ; 19-30 avril 2022 ; 1er-13 mai 2022 ; 17-31 mai 2022 ; 1er-15 juin 2022 ; 16-30 juin 2022 ; 31 août-15 septembre 2022 ; 16-30 septembre 2022 ; 1er-15 octobre 2022 ; 17-31 octobre 2022 ; 1er-15 novembre 2022 ; 16-30 novembre 2022 ; 1er-15 décembre 2022 ; 18-31 décembre 2022
À Saint-Denis, commence le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient 2022 (PCMMO), 17e édition (15 mars-1er avril 2022).
Au programme :
* Fenêtre sur la Tunisie contemporaine.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Buttterflies (Papillons) de Tolga Karaçelik (2018).
William Hurt (1950-2022) est mort hier, ce dimanche 13 mars 2022.
Avec sa formation théâtrale, dès ses 20 ans, puis ses 103 films et téléfilms entre 1977 et 2022, il est incontestablement un de ces inoubliables grands acteurs américains qui émaillent l’histoire du cinéma.
Il a joué avec les plus grands réalisateurs. Après son premier grand rôle dans Au-delà du réel (Altered States) de Ken Russel en 1980, Golden Globe de la meilleure révélation masculine, il a enchaîné notamment avec Lawrence Kasdan.
On se souvient particulièrement de :
* La Fièvre au corps (Body Heat) de Lawrence Kasdan (1981).
Puis, dans une belle continuité, sans aucun temps mort pendant plus de 4 décennies, il a tourné avec, notamment, Peter Yates, Woody Allen, Wim Wenders, Luis Puenzo, Anthony Minghella, Franco Zeffirelli, István Szabó, Steven Spielberg, M. Night Shyamalan, David Cronenberg, Robert De Niro, Sean Penn, Ridley Scott ...
Entre deux grands films, il n’a jamais hésité à tourner pour la télévision, ni à accepter des seconds rôles.
C’est au milieu de sa vie, à 35 ans, qu’il a connu la consécration, avec Le Baiser de la femme-araignée (Kiss of the Spider Woman) de Hector Babenco (1985), sacré Meilleur acteur au Festival de Cannes 1985, et Oscar en 1986. D’une façon générale, la majorité des films qui ont suivi ont été sélectionnés et récompensés. Il disait que cela le perturbait, que l’Oscar l’avait isolé alors qu’il voulait juste être acteur. Il fut quand même nommé aux Oscars, trois fois consécutives.
Au milieu des années 1990, il s’est affirmé comme un acteur intellectuel et moins commercial, par exemple avec Smoke de Wayne Wang (1995) d’après Paul Auster. Chantal Akerman le confirme, dans Un divan à New York (1996), comme acteur proche de l’Europe, et plus particulièrement de la France et des Françaises, actrices et réalisatrices : Jeanne Moreau, Charlotte Gainsbourg, Juliette Binoche, Isabelle Huppert, Julie Delpy, Tonie Marshall.
Et bien sur Sandrine Bonnaire, qui fut sa compagne.
En réalité, malgré une carrière sans faille, William Hurt, qualifié de golden boy, élu comme un des hommes les plus sexy, n’était pas comme les autres. il était différent des acteurs de sa génération, tous plus reconnaissables physiquement les uns que les autres. On pense à Bill Murray, Gabriel Byrne, Liam Neeson, Mickey Rourke, Jeff Bridges, Richard Gere, Keith Carradine, Robin Williams...
Lui, on connaît ses films, mais sans le générique, on ne reconnaît pas forcément immédiatement William Hurt,.
Il était beau gosse au début, avec de délicats yeux bleus et un regard spécial, à la fois doux, naïf et légèrement ironique. Il a bien vieilli et le regard aussi a bien vieilli. Alors d’où vient cette sorte de plasticité dans les traits ? Il devait d’ailleurs avoir conscience de cet aspect protéiforme et mouvant de son visage, puisque lui-même se définissait comme "The 6ft 2, blue-eyed, white-Anglo-Saxon-Protestant idiot". C’est aussi peut-être pour cette raison qu’il a souvent préféré des "rôles excentriques et inhabituels", comme on le répète à l’envi dans les médias, histoire de s’affirmer peut-être.
Et puis, il y a sa face cachée, le recto du verso.
Dans sa vie privée, qui fut agitée dans sa période alcoolique des années 1980 : "Un ivrogne violent sujet à des hallucinations religieuses", dénonçait une de ses femmes. Il avait fait des études de théologie, peut-être que ça vous marque un homme.
Mais aussi dans sa vie professionnelle, où il fut, pour le moins, un acteur perfectionniste. Hector Babenco disait de lui : "Hurt vous promet un mauvais moment et il tient ses promesses". Et Franco Zeffirelli en rajoutait : "C’est l’acteur le plus compliqué avec lequel j’ai jamais travaillé".
Au Festival de Cannes 2005, où il présentait deux de films sélectionnés, The King de James Marsh et A History of Violence de David Cronenberg, un article du Guardian, avait tenté de le cerner, le considérant comme un digne sucesseur de Robert De Niro et de Al Pacino : "Il avait toujours trop de choses sous la surface".
Ce à quoi William Hurt rétorqua en citant Dylan Thomas : "’Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. But rage joyously".
À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), on rend hommage à la fameuse série Strip Tease (1985-1992) que nus avons tant aimée.
Ce soir :
* À 18h30 : Hommage à Richard Olivier (1942-2021) et à Manu Bonmariage (1941-2021) avec 4 courts métrages : Un amour de bronze (1988) et J’aurai ta peau (1993) de Richard Olivier ; Les petits des "petits de" (1987) et Le Serment d’hypocrite (2001) de Manu Bonmariage.
* À 20h00 : Poulet frites de Jean Libon & Yves Hinant (2021).
En leur présence.
"Ouvrons les yeux : paix et climat, même combat !" clame Médiapart.
Dans les années 1970, on lisait Le Sauvage, et on avait entendu parler du Jour de la Terre, c’était déjà le simple bon sens.
Et puis, dans les années 1980, il y a eu la nouvelle "le trou dans la couche d’ozone", c’était très tendance, avec des confirmations scientifiques et le "scepticisme" qui va toujours avec. On n’était pas encore très inquiet, la dite couche, c’était loin, il sembla même se résorber, et le temps passait vite, tout près lui, rythmé par les injonctions à la sacrée croissance, et les soucis afférant du néo-libéralisme en expansion. Cf. France culture.
En 2015, on a lu les ouvrages de Pablo Servigne et ses amis, et des tas d’autres livres qui mettaient en perspective une nouvelle vision du monde, comment ce monde interconnecté fonctionnait, combien il était fragile, et comme le climat jouait un rôle majeur dans son avenir. Sur le site de Jeune Cinéma, on a ouvert une rubrique Anthropocène. Cette même année, on a applaudi l’Accord de Paris sur le climat. Tout le monde disait : "Il est encore temps".
En 2019, sont arrivées de plus grandes urgences : les pandémies à rebond.
En 2021, il y a eu la désillusion de la COP26 à Glasgow.
On en était là. Les arbres cachaient la forêt.
En 2022, la guerre d’Ukraine, prévisible, se révèle clairement plus grave et infiniment plus dangereuse qu’une guerre locale. Il devient aveuglant que tout est lié, que l’espèce humaine et la planète dépendent du déni et de l’incurie des gouvernants, que les démocraties sont malades, et que les peuples sont hors du coup.
Depuis 2014, des marches sont organisées partout dans le monde, de façon irrégulière et désordonnée. On sait bien que les marches, les manifs, les pétitions et autres protests, c’est gentil, c’est nécessaire mais peu efficace.
Il est encore temps ? Pas sûr.
L’idée que cette guerre absurde pourrait nous permettre une décroissance sous contrôle n’est encore apparue dans aucun discours de campagne présidentielle. La présente horreur rend muet.
Alors il est seulement juste temps d’aller marcher pour dire qu’on ne se résigne pas à l’hypothèse d’une fin du monde si proche.
Alors aujourd’hui, on descend dans la rue, sans illusion, mais parce qu’on ne peut faire que ça, on marche pour le climat pour son propre compte, ou avec l’organisation qu’on préfère, par exemple : Reporterre ; la Ligue des droits de l’homme ; ATTAC ; Extinction Rebellion ; Action non-violente COP21 (ANV-COP21) ; Alternatiba ; Les Amis de la Terre ; Oxfam ; Greenpeace...
Tous les lieux de rassemblement en France.
À Paris, le rendez-vous est Place de la Nation, à partir de 14h00.
Sur France Culture, une série documentaire de Nedjma Bouakra, réalisée par Thomas Dutter : Écocide - Qualifier le crime.
À Paris, la longue histoire d’un cinéma exemplaire, la Clef Revival, qui ne faisait pas de commerce et avait des valeurs, est devenue symbolique d’un système économique, certes bien connu. Son expulsion, le 1er mars 2022, marquera une date dans les récits de résistance exemplaire.
Le cinéma est devenu un collectif nomade, accueilli par les cinémas indépendants amis et solidaires, qui continue sa programmation.
Aujourd’hui :
* À 16h00, à l’Espace Voltaire : Eat the Rich de Peter Richardson (1987).
* À 16h30, au Grand Action : Onoda, 10000 nuits dans la jungle de Arthur Harari (2021).
En sa présence.
À Marseille, au Gyptis, a commencé le cycle Matière à penser (9-22 mars 2022).
Ce soir :
* À 20h00 : Nous de Alice Diop (2022).
En sa présence.
Demain, dimanche :
* À 17h30 : Donbass de Sergei Loznitsa (2018).
En partenariat avec le FID. La recette de la séance sera reversée à Emmaüs Pointe Rouge en aide aux victimes du conflit ukraino-russe.
Salut le câblés !
La semaine télé de Jeune Cinéma du 12 au 18 mars 2022.
À Créteil, commence le Festival international de films de femmes 2022 (FIFF), 44e édition (11-20 mars 2022).
En 2022, avec un fil rouge plus nécessaire que jamais, À nos amour(s), le festival, a repris les bonnes habitudes d’avant covid, à la Maison des arts et de la culture, et au cinéma La Lucarne,
Sans contrainte mais comme une possibilité supplémentaire, le FIFF propose aussi sa plateforme Festival Scope, devenant ainsi un festival hybride, new look
Une soirée spéciale de soutien aux femmes afghanes, avec l’association NEGAR, demain samedi 12 mars 2022, rappelle les années militantes :
* À 18h30 : Hava, Maryam, Ayesha de Sahraa Karimi (2019).
En présence de Shoukria Haidar et Geneviève Couraud.
Au programme :
* Invitée d’honneur : Claire Simon
* Hommage à Susan Sontag (1933-2004).
* Rétrospective Lucile Hadžihalilović.
* Elles font genre (avec Arte qui fête ses 30 ans).
* La longue marche des réalisatrices chinoises.
* Séance de courts métrages en partenariat avec le festival Court Métrange de Rennes.
Ce soir, cérémonie d’ouverture :
* À 20h30 : Glasshouse de Kelsey Egan (2022).
À Paris, à Beaubourg, commence le festival international du film documentaire, Cinéma du Réel 2022, 44e édition (11-20 mars 2022).
Après deux éditions en ligne, en 2020 et 2021, cette édition 2022 célèbre son retour en salles.
Au programme :
* L’Afrique documentaire en plein essor.
* Une soirée spéciale Mathieu Amalric et John Zorn, lundi 14 mars 2022 à 18h20.
Et puis, les sections habituelles :
* La Sélection internationale.
* Front(s) populaire(s) : l’espace de la lutte.
* Première Fenêtre. en partenariat avec Médiapart.
Hier, 10 mars 2022, a eu lieu l’ouverture :
* En nous de Régis Sauder (2021).
Aujourd’hui, ça commence à 14h50, dans les salles du festival : à Beaubourg, au Forum des images, et au MK2 Beaubourg.
Ce soir, à Beaubourg :
* À 19h00, Cinéma 1 : Mr. Landsbergis de Sergueï Loznitsa (2021).
* À 20h30, cinéma 2 : Sambizanga de Sarah Maldoror (1972).
À Mons, commence le Festival international du film 2022 (FIFM), 37e édition (11-19 mars 2022).
À sa création, en 1984, le festival s’appelait le "Festival international du film d’amour".
Au programme :
* Tous les invités. parmi on distingue particulièrement Abel Ferrara, Laurent Cantet, Benoît Debie.
* Séances spéciales et thématiques
* Hommage à Pier Paolo Pasolini avec un colloque, une exposition, un livre et 2 films : Accattone de Pier Paolo Pasolini (1961) et Pasolini de Abel Ferrara (2014).
Ce soir, gala d’ouverture Théâtre Royal de Mons :
* À 20h00 : À l’ombre des filles de Étienne Comar (2021).
En sa présence et l’équipe du film.
À Bruxelles, à la Cinematek, commence, dans le cycle Offscreen Film Festival : Hong Kong Hors Catégorie (11-26 mars 2022).
Ce soir :
* À 19h00 : The Heroic Trio (Dung fong sam hap) de Johnnie To (1993).
À Lyon, à l’Institut Lumière, commence le festival Sport, littérature & cinéma 2022, 9e édition (9-13 mars 2022).
Au programme, outre les films :
* Les invités d’honneur : Marie-José Pérec, Clarisse Agbégnénou ; Bernard Lacombe, Bernard Hinault.
* Deux expositions (8 février-20 mars 2022) : Sport et cinéma, et Sport et photographie.
Ce soir, inauguration :
* À 18h30 : Cérémonie d’ouverture avec Thierry Frémaux, en présence des invités d’honneur et des autres invités déjà arrivés, notamment Luc Dardenne, Stéphanie Gillard, Laurent Gerra, Thierry Rey, Benoit Heimermann, Olivier Margot, Frederic Lecanu, François Belay...
* À 20h45 : Rocky IV : Rocky vs. Drago (director’s cut) de Sylvester Stallone (1985-2021)
En présence de Alain Dorval, la voix française de Sylvester Stallone.
On note tout de suite la séance de clôture, le cinéconcert de dimanche 13 mars 2022 :
* À 14h30 : Le Roi de la pédale de Maurice Champreux (1925).
Accompagnement au piano par Didier Martel.
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Georges Franju (9-27 mars 2022)
Ce soir, ouverture à 20h00 :
* Le Sang des bêtes de Georges Franju (1948).
* Les Yeux sans visage de Georges Franju (1959).
À Paris, la Fondation Seydoux, donne carte blanche à la Cinémathèque portugaise et aujourd’hui commence le cycle Raretés du cinéma muet portugais (9-29 mars 2022).
La Saison culturelle France-Portugal(12 février-31 octobre 2022) commence vraiment.
Aujourd’hui :
* À 14h00 : Os Faroleiros (Les Gardiens de phare) de Maurice Mariaud (1922).
Présentation par Tiago Baptista.
Les sorties sur les grands écrans
* Sans Frapper de Alexe Poukine (2019).
* Les Meilleures de Marion Desseigne-Ravel (2020).
* Kung-Fu Zohra de Mabrouk el Mechri (2020).
* La Mif de Frédéric Baillif (2021).
* La Campagne de France de Sylvain Desclous (2021).
* À demain mon amour de Basile Carré-Agostini (2021).
* Petite Nature de Samuel Theis (2021).
* Women Do Cry de Mina Mileva & Vesela Kazakova (2021)
* Soy Libre de Laure Portier (2021).
* Goliath de Frédéric Tellier (2022)
* The Housewife (Red) de Yukiko Mishima (2022).
La ressortie en version restaurée
* Les Onze Fioretti de François d’Assise (Francesco, giullare di Dio) de Roberto Rossellini (1950).
Aujourd’hui, c’est la (première) Journée internationale des droits des femmes de l’année. La première, parce que les femmes, elles ont droit, désormais, à un deuxième jour, chaque année, le 25 novembre.
En Occcident, on dirait que ça progresse, les jeunes comprennent de mieux en mieux de quoi il s’agit. Donc merci à Olympe de Gouges, à Clara Zetkin, et à toutes nos glorieuses ancêtres qui ont bravé le monde, patriarcal depuis son origine.
De nos jours, dans l’ensemble, la plupart du temps, dans les déclarations politiques, on préfère que les femmes ne soient ni battues, ni tuées, qu’elles gagnent normalement leurs vies et ne se tapent pas toute la charge mentale de la vie quotidienne.
Dans le monde d’ailleurs, on les a toujours protégées, les femmes avec "leurs" enfants d’abord, en cas de naufrage, ou de catastrophes, enfin sauf exception (cf. Le Bazar de la Charité). Ou en cas de guerre par exemple, c’est indiscutable, ce qui se passe en Ukraine le confirme. Et ce n’est que justice, après tout, ce ne sont pas elles qui les déclarent, qui les mènent, qui négocient, les guerres, et il y a très peu de chance que ce soit l’une d’elles qui appuie un de ces jours sur le mauvais bouton.
Donc cette célébration est celle d’une juste cause, c’est bien qu’elle soit entrée dans la grande tradition.
Mais commençons quand même par La manif 2022, parce que le compte n’y est toujours pas.
Sur le site de Nous toutes, on peut le voir, en chiffres.
Le mot d’ordre, international, cette année, c’est L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable.
À Paris, le cortège part de la Gare du Nord à 14h00, et on défile avec, par exemple le Planning familial, Osez le féminisme, ou ATTAC, ou pour son propre compte.
Sinon, tout le monde s’y met.
* Sur France Culture, aujourd’hui, toute la journée, programmation spéciale : Des femmes dans les guerres.
* Sur le site l’Histoire par l’image : Les femmes, la guerre et la paix.
* Le Monde propose son florilège d’œuvres de femmes.
* Tamasa ressort en blu-ray un film légendaire :
* Trois Hommes et un couffin de Coline Serreau (1985).
* De Bretagne, KUB, le chouette media en ligne en libre accès, met en lumière un film méconnu :
* Mad de Sophie Tavert (2017), disponible jusqu’au 8 mars 2023.
À Bruxelles, la Cinematek cite un classique :
* Et la femme créa Hollywood de Clara & Julia Kuperberg (2015).
Et elle dénonce le fait que seuls 25% des films réalisés en 2020 l’ont été par des femmes selon une enquête du CNC publiée en novembre 2021.
Ce soir :
* À 19h00 : Belle Épine de Rebecca Zlotowski (2010).
À Paris, au Musée de la Libération de Paris aka Musée Jean-Moulin, présente : Femmes photographes de guerre (8 mars-31 décembre 2022).
La grande et longue exposition met à l’honneur Lee Miller (1907-1977), Gerda Taro (1910-1937), Catherine Leroy (1944-2006), Christine Spengler (née en 1945), Françoise Demulder (1947-2008), Susan Meiselas (née en 1948), Carolyn Cole (née en 1961) et Anja Niedringhaus (1965-2014).
À Angers, commence le Forum Égalité de genres en Europe (8-10 mars 2022).
Il s’inscrit dans le cadre du Mois du Genre, organisé tous les ans en mars par l’Université d’Angers, qui héberge, par ailleurs, le Centre des archives du féminisme. ainsi que dans celui de la Saison France-Portugal.
Ce soir, inauguration :
* Hommage aux "Tres Marias" figures centrales du féminisme portugais, par Emmanuel Demarcy-Mota.
Bonne lecture :
* Maria Isabel Barreno, Maria Tereza Horta & Maria Velho da Costa, Les Nouvelles lettres portugaises, Paris, Seuil (1974).
À Strasbourg, tous le musées font de la pédagogie : Une femme, un destin (6 mars-30 avril 2022).
Ce soir, un ciné-concert :
* À 19H00 : Hommage à Germaine Dulac.
À Montpellier, à la Médiathèque centrale Émile-Zola, Cinemed présente des séances spéciales gratuites Les rendez-vous du documentaire méditerranéen (8-13 mars 2022)..
Ce soir :
* À 18h00 : Nothing to Be Afraid Of (Démineuses) de Silva Khnkanosian (2018).
À Paris, le Musée des arts et métiers revisite ses collections, en posant une question Où sont les femmes ?
Il constate que le monde des sciences et des techniques a aussi ses héroïnes : les demoiselles du téléphone, ou les premières femmes qui ont fait de la bicyclette.
À Madrid, le Musée du Prado organise un symposium sur le mécénat féminin
et les protagonistes féminines esentielles dans la formation de ses collections, entre 1451 et 1633, entre Isabel la Católica et Isabel Clara Eugenia (7-8 mars 2022).
Même le British Museum, à Londres, veut faire partie de l’orchestre en annonçant, dès aujourd’hui, une exposition qui ne commencera que le 19 mai 2022 : Feminine Power. The Divine to the Demonic (19 mai-25 septembre 2022).
Et puis, il y a la vie quotidienne, où la Moitié du ciel ne se laisse plus oublier.
À Nantes, commence le Festival du cinéma espagnol 2022 (FCEN), 31e édition (8-20 mars 2022).
Le festival organise des projections et des rencontres en partenariat avec l’ORPAN (Office des retraités et personnes âgées) ou le Service pénitentiaire d’insertion et de probation de Loire-Atlantique.
Au programme :
* Rencontre avec Icíar Bollaín.
* Masterclass avec Fernando Trueba.
* La Sélection officielle : Compétition Fictions ; Compétition Documentaires ; Compétition Premiers films ; Compétition Courts métrages.
* Une exposition : Goya rêvant Goya. Los disparates de Fuendetodos (9- 20 mars 2022).
Ce soir, ouverture Cinéma Katorza :
* À 20h15 : El buen patrón de Fernando León de Aranoa (2022).
En sa présence.
À Toulouse, à la Cinémathèque c’est le Retour d’ACID qui fête ses 30 ans (8-9 mars 2022).
Ce soir :
* À 19h00 : Un étrange voyage de Alain Cavalier (1981).
* À 21h00 : Le Voyage au Groenland de Sébastien Betbeder (2016).
À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire propose une Soirée en soutien au peuple ukrainien, entrée libre sans réservation, en collaboration avec le Forum des instituts culturels étrangers à Paris (FICEP) et en partenariat avec le Cinéma du Réel et la Société des réalisateurs de films (SRF).
Ce soir :
* À 20h00 : La Terre est bleue comme une orange de Iryna Tsilyk (2019).
En présence de Viktoriia Gulenko, attachée culturelle de l’Ambassade d’Ukraine en France, Julie Bertuccelli, Nora Hickey M’Sichili, Rosalie Brun, Alain Guillemoles, Joël Chapron, Catherine Bizern.
Toujours pour l’Ukraine, la Cinémathèque française, sur sa plateforme Henri, offre une séance spéciale gratuite en ligne (7 mars-15 avril 2022) : Les Longs Adieux (Dolgie provody) de Kira Mouratova (1971).
Et ce soir, salle Franju :
* À 21h15 : Olga de Elie Grappe (2021).
En sa présence.
À Paris, au MK2 Odéon, comme chaque premier lundi du mois, l’Agence du court métrage présente les premières œuvres de jeunes réalisateurs qui seront les grands cinéastes de demain : Déjà demain.
Ce soir, à 20h00 :
* L’immoral de Ekin Koca (2021).
* Va dans les bois de Lucie Prost (2021).
* Voyage à Santarém de Laure Desmazières (2021).
* L’Arrivée du soleil dans votre signe de Lisa Giacchero (2022).
Bon anniversaire Pier Paolo Pasolini (1922-1975), 100 ans aujourd’hui.
On le célèbre partout, c’est son année.
* À Bologne d’abord, sa ville de naissance, à la Cineteca et dans toute la ville : Pasolini 100.
À Paris, à la Maison de la poésie.
Ce soir :
* À 20h00 : Oggi par Prieur de la Marne.
Ciné-performance.
À Bruxelles, la Cinematek présente :
* Une rétrospective de 18 de ses films
* Une exposition, Contro-corrente. Sur la route de Pier Paolo Pasolini par Chantal Vey.
Ce soir :
* À 19h00 : Enquête sur la sexualité (Comizi d’amore) de Pier Paolo Pasolini (1965).
En présence de Chantal Vey et Maëlle Delaplanche.
* À New York, au Metrograph, on revient sur un dialogue entre William Dafoe et Abel Ferrara, en 2019, via le Last Days : Making ’Pasolini’ de Heather Buckley.
* Pasolini de Abel Ferrara (2014),
* À Lyon, à l’Institut Lumière, demain dimanche 6 mars 2022, tout l’après-midi.
* À 14h30 : Rencontre avec Ninetto Davoli.
Avec Irene Dionisio.
* À 17h00 : Des oiseaux petits et gros (Uccellacci e uccellini) de Pier Paolo Pasolini (1966).
* À la Rochelle, en juillet 2022, le 50e Festival de La Rochelle (FEMA) présentera l’intégralité de son œuvre cinématographique.
On se souvient de 2018, la 46e édition du Festival.
Sur Jeune Cinéma :
* Ugo Casiraghi, "Les oiseaux petits et gros vus d’Italie, Civilta dela Imagine, n°1, juillet 1966, in Jeune Cinéma n°27-28 Spécial italien, janvier-février 1968.
* Pier Paolo Pasolini, "Les Avatars du corbeau", à propos de Uccellacci Uccellini, Garzanti ed., in Jeune Cinéma n°27-28 Spécial italien, janvier-février 1968.
* "Confessions techniques de P.P. Pasolini. À propos de Accattone et de Il Vangelo Secondo Matte", Jeune Cinéma n°27-28, Spécial italien, janvier-février 1968.
* "Pasolini, documentariste", Jeune Cinéma n°277 septembre 2002.
* L’affaire Pasolini (La macchinazione) de David Grieco (2015), Jeune Cinéma n°396-397, automne 2019.
Bonnes lectures :
* Pier Paolo Pasolini, Una vita violenta, Milan, Garzanti, 1959. Une vie violente, traduction de Michel Breitman, Paris, 10x18, 1961. Nouvelle édition, traduction de Jean-Paul Manganaro, Paris, Buchet Chastel, 2019.
* Pier Paolo Pasolini, Scritti corsari, textes parus dans la presse italienne (1973- 1975), Gli interventi più discussi di un testimone provocatorio, Collana Memorie documenti, Milan, Garzanti 1975-1976. Écrits corsaires, traduction de Philippe Guilhon, Paris, Flammarion, 1976. Nouvelle édition, préfaces de Philippe Gavi, Robert Maggiori, Alberto Moravia, Aldo Tortorella, entretien avec René de Ceccatty, Paris, Flammarion, 2018.
* Jean Gili & Hervé Joubert-Laurencin, éds., Tout sur Pasolini, Rome, Gremese, 2022.
Le Monde diplomatique de mars 2022 est paru.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 5 au 11 mars 2022.
À Ivankiv, entre Kiev et Pripyat, à 68 km de la centrale de Tchernobyl, 10 000 habitants, le petit musée d’histoire locale a été incendié volontairement, on a appris la nouvelle le 1er mars 2022.
Il abritait notamment environ 25 œuvres de la peintre naïve Maria Primatchenko (1908-1997), admirée par Pablo Picasso.
Le monde de l’art s’en émeut, d’autant plus troublé que ses rapports avec les oligarques russes sont avérés et compliqués. En Ukraine, il y a beaucoup de musées et des millions d’œuvres d’art et de monuments sont menacés.
On rappelle la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé a été adoptée à La Haye (Pays Bas) en 1954.
On s’étonne de nos naïvetés à nous.
Les "lois de la guerre", la notion même de "crime de guerre", on y croit en temps de paix.
La guerre, c’est quand il n’y a plus de loi.
Sur France Culture : Les musées en temps de guerre.
À Genève, commence le Festival des droits humains 2022 (FIFDH), 20e édition (4-13 mars 2022).
Au programme, 20 débats, 8 grands entretiens, 6 rencontres, 6 paroles d’activistes, et surtout des images.
* Des expositons : Expo Stret Art Zoo Project ; 50 ans de Médecins sans frontières ; I’m out of this world, I’ve left a universe ; Migration : la voix des femmes ; People on the Move ; Un monde à guérir 160 ans de photographies à travers les collections de la Croix-Rouge ; Résister, encore ; Transformations !
* Les sections : Fiction ; Documentaires de création ; Documentaires Grands reportages ; Forum.
Ce soir :
* À 18h30 : Pénélope mon amour de Claire Doyon (2021).
* À 19h30 : Qui peut contrer la Chine ?
* À 20h30 : Hit the Road de Panah Panahi (2021).
À Paris, à la Cinémathèque, c’est Cinéma Bis,comme un vendredi soir sur deux.
Ce soir, Hommage à Mario Bava (1914-1980) :
* À 20h00 : Le Masque du démon (La maschera del demonio) de Mario Bava (1960).
* À 22h00 : La Fille qui en savait trop (La ragazza che sapeva troppo) de Mario Bava (1962).
On en profite pour rappeler que la Salle Henri est ouverte à tous, en ligne, comme au bon vieux temps du covid.
À Lerida, commence la Mostra internacional de cinema d’animació de Catalunya, 26e édition, Animac 2022 (3-6 mars 2022) et online (4-13 mars 2022).
Au programme : Secció Oficial ; Futur Talent ; Petit Animac ; Llargmetratges.
Ce soir, Inauguració :
* À 20h30 : Erlkönig de Georges Schwizgebel (2015) ; Baroudeur de Mauro Carraro (2022) ; No Ordinary Joe de Barry JC Purves (2021) ; Au revoir Jérôme ! de Adam Sillard, Gabrielle Selnet & Chloé Farr (2021) ; A Film about a Pudding de Roel van Beek (2021).
BAROUDEUR [Trailer] from Mauro Carraro on Vimeo.
À New York, Unifrance, au Lincoln Center propose le Rendez-Vous with French Cinema 2022, 27e édition (3-13 mars 2022).
Ce soir, ouverture :
* À 18h30 et à 21h15 : Avec amour et acharnement (Fire) de Claire Denis (2021).
Présentation de Claire Denis et Juliette Binoche.
À Turin, le Centro Italiano per la Fotografia (Camera) accueille une exposition venue du MoMA qui avait eu un grand succès : Modern Photographs from the Thomas Walther Collection,1909–1949 (13 décembre 2014-19 avril 2015).
En 2001, le musée avait acquis plus de 300 photographies de la collection privée de Thomas Walther, qu’il avait exposées. Il avait travaillé également avec des universitaires et des restaurateurs internationaux pour une publication. En 2017, il avait complété cette collection.
Cet ensemble, qui constitue aujourd’hui un des piliers de la collection moderne du MoMA, est présenté pour la première fois hors de New York, dans une exposition rassemblant une sélection d’environ 230 photos.
L’exposition est arrivée en Europe en 2021, d’abord en France, au Musée du Jeu de Paume (14 septembre 2021-13 février 2022). Elle commence aujourd’hui à Turin, à la Camera : Masterworks of Modern Photography 1900–1940. The Thomas Walther Collection at The Museum of Modern Art, New York (3 mars-26 juin 2022).
Bonne lecture :
* Mitra Abbaspour, Lee Ann Daffner & al. eds., Object:Photo. Modern Photographs : The Thomas Walther Collection 1909-1949 , 2014.
Le récit de ce monde, conté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien, n’a pas été aussi bruyant ni aussi furieux depuis longtemps. Nous autres, gens ordinaires occidentaux, impuissants, accablés, au lieu de discutailler sur les réseaux sociaux, ou de se scotcher devant la télé, nous cherchons des refuges aux cauchemars qui nous cernent. Dans un certain silence. Embusqués et loin du front, certes, mais adeptes de l’injonction du vieux sage, Hippocrate : D’abord ne pas nuire.
Il y a 40 ans aujourd’hui que Philip K. Dick (1928-1982) est mort.
Il est plus vivant que jamais, en livres, en films.
* Les Mondes de Philip K. Dick de Yann Coquart & Ariel Kyrou (2015).
À Paris, le mercredi, on a ses habitudes salle Dussane, au Ciné-club de l’ENS.
Ce soir, c’est spécial :
* À 20h30 : I’m Not There de Todd Haynes (2007).
On aime que Cate Blanchett ait reçu le César d’honneur 2022.
À Tours, commence le festival de cinéma italien contemporain Viva il cinema 2022, 9e édition (2-6 mars 2022).
Au progamme :
* De nombreux invités, et deux hommages à Cristina Comencini, et à Gianni Amelio.
Ce soir, ouverture, salle Thélème :
* À 20h30 : Tornare de Cristina Comencini (2019).
En sa présence.
À Santa Barbara, commence le Festival international du film 2022 (SBIFF), 37e édition (2-12 mars 2022).
Ce festival est une organisation artistique à but non lucratif, engagée à travers de nombreux programmes et événements éducatifs gratuits. Cette année, il présente 48 premières mondiales et 95 premières américaines, venus de 54 pays.
* À l’honneur : Kristen Stewart qui reçoit l’American Riviera Award et Penélope Cruz qui reçoit le prix Montecito.
* Les sections : Contemporary World Cinema, Documentary competition, Eastern European Cinema, Nordic/Dutch Cinema, Crossing Borders, Films on film, Independent Cinema, Spanish and Latin American, Social Justice Films, etc.
Ce soir, Opening night :
* À 20h00 : The Phantom of the Open de Craig Roberts (2021).
À Paris, à la Cinémathèque française, commence la Rétrospective Howard Hawk (2-28 mars 2022)
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : La Captive aux yeux clairs (The Big Sky) de Howard Hawks (1951).
On note tout de suite, lundi 7 mars 2022 à 19h00, la conférence de Pierre Berthomieu, Howard Hawks ou "l’évidence" de la mise en scène.
Dans toute la France, grâce à Documentaire sur grand écran on passe la semaine à revoir les 10 meilleurs documentaire de 2021, en salles, avec Best of Doc#3, marrainé par Mariana Otero (2-8 mars 2022).
La deuxième édition a été exclusivement en ligne en mars 2021, et ça n’a rien à voir, avec les grands écrans.
La troisième édition est remarquable.
À Paris, les salles qui l’accueillent sont l’Archipel, l’Arlequin, l’Escurial, le Saint André des Arts.
Et puis il y avait aussi la Clef Revival, où devait avoir lieu la séance de clôture, le 8 mars 2022, avec un programme spécial : Éloge de la salle.
Mais depuis hier, on sait que ce ne sera pas possible, l’équipe a été expulsée, la salle a été vidée, les utopies se sont cassé la gueule et le système a gagné. On n’est pas étonné, ce n’est jamais qu’une honte de plus, dans un cet immense chaos général, où nous errons, où nous survivons. La séance se fera toutefois avec le collectif La Clef Revival, qui, lui, excite bel et bien, au cinéma L’Archipel.
Faites votre programme par région.
Les sorties sur les grands écrans
* Rien à foutre de Emmanuel Marre & Julie Lecoustre (2020).
* Les Graines que l’on sème de Nathan Nicholovitch (2020).
* Viens je t’emmène de Alain Guiraudie (2020).
* Là-haut perchés de Raphaël Mathié (2020).
* Ali & Ava de Clio Barnard (2021).
* Robuste de Constance Meyer (2021).
* Belfast de Kenneth Branagh (2021).
La ressortie en version restaurée
* La Lettre inachevée (Neotpravlennoe pismo) de Mikhail Kalatozov (1960).
À Paris, ce matin, la Clef Revival a été évacuée.
Les flics sont arrivés silencieusement, à l’heure du laitier.
Quand les spectateurs sont arrivés pour la séance de 6h00, pour voir Cléo de 5 à 7 de Agnès Varda (1962), ils étaient en train de vider les locaux de tout le matériel cinéma. Peu à peu, les amis les ont rejoints. Les responsables et les soutiens ont pris la parole, se sont expliqués clairement.
Ces 5 dernières semaines, après de longues années de lutte, la Clef a résisté à l’expulsion programmée en occupant les locaux, et elle a géré le cinéma de façon exemplaire, ce que peut-être un projet culturel autogestionnaire, à but non lucratif. Créé juste après Mai 1968, l’établissement avait une bonne généalogie.
Les oraisons n’étaient pas tristes, et cette longue histoire de ce cinéma, La Clef devenu La Clef Revival, a déjà rejoint la mémoire collective.
"On a le doubles !" disait-on dans la foule.
À Toulouse, la Cinémathèque prend une heureuse initiative en lançant Les rendez-vous de midi.
Aujourd’hui :
* À 12h15 : Dillinger est mort (Dillinger è morto) de Marco Ferreri (1968).
Cf. sur Jeune Cinéma.
Faites votre programme quotidien Les Midis de la Cinémathèque.
Et puis, aujourd’hui, elle inaugure une Rétrospective John Cassavetes (1er-24 mars 2022).
Ce soir :
* À 19h00 : Shadows de John Cassavetes (1959).
* À 21h00 : Faces de John Cassavetes (1968)
À Bologne, la Cineteca et la ville commencent à célébrer l’enfant du pays, Pier Paolo Pasolini (1922-1975), né via Borgonuovo 4, qui aura 100 ans le 5 mars 2022 : Pasolini 100.
Au programme :
* Une exposition, au Sottopasso di Piazza Re Enzo : Folgorazioni figurative (1er mars-16 octobre 2022).
Avec son catalogue Marco Antonio Bazzocchi, Roberto Chiesi & Gian Luca Farinelli, éd., Pier Paolo Pasolini. Folgorazioni figurative.
* Une conférence, à la Biblioteca Archiginnasio, le 3 mars 2022, à 17h30 : Pasolini et Bologne.
Avec un livre : Marco Antonio Bazzocchi & Roberto Chiesi, Pasolini e Bologna. Gli anni della formazione e i ritorni, Edizioni Cineteca di Bologna, 2022.
* Une rétrospective intégrale de ses films en versions restaurées, salles Mastroianni et Scorsese.
Aujourd’hui, ouverture à 10h30, 17h00 et 22h15 :
* À 17h00 : Accatone de Pier Paolo Pasolini (1961).
Présentation de Marco Bellocchio.
Au fil du temps, tous les éditos