2025 : Journal de Pierre Vernant
* Pierre Vernant-édito 2025 ; 1er-15 janvier 2025 ; 16-31 janvier 2025 ; 1er-15 février 2025 ; 16-28 février 2025 ; 1er-15 mars 2025 ; 16-31 mars 2025
À Bruxelles, commence le festival international du film d’animation Anima 2025, 44e édition (1er-9 mars 2015).
Au programme :
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, salle Flagey : Mémoires d’un escargot (Memoir of a Snail) de Adam Elliot (2024).
Dans ce cadre, la Cinematek propose un focus sur Le Rêve, avec quelques classiques majestueux (1er-9 mars 2025).
Demain soir, samedi 1er mars 2025 :
* À 21h00, salle Ledoux : Le Voyage de Chihiro (Sen to Chihiro no kamikakushi) aka Spirited Away de Hayao Miyazaki (2001).
À Paris, pendant les travaux au Centre Pompidou, la Bibliothèque publique d’information (BPI) déménage ses collections et délocalise ses activités.
Après une fermeture de quelques mois, elle sera relogée dans l’immeuble Lumière au 40 avenue des Terroirs de France à partir du 25 août 2025. Pendant cette période de fermeture, la bibliothèque continue de vous proposer ses services dans des lieux partenaires, mais également à distance.
C’est ainsi, par exemple que le festival international du film documentaire Cinéma du réel, 47e festival (22-29 mars 2025) se tiendra à L’Arlequin, au Reflet Médicis, au Saint-André des Arts, au Christine Cinéma Club, au Théâtre de l’Alliance Française, et à la Bulac.
Ce week-end, on fait une fête d’adieu à Beaubourg : Lumière sur la BPI (28 février-2 mars 2025).
Aujourd’hui, ça commence dès 14h00, avec des ateliers et une lecture, et ce soir :
* À 18h00, en accès libre : Bibliothèque publique de Clément Abbey (2021).
En sa présence avec Christophe Evans.
À Bastia, il y a, chaque année, le festival du film méditerranéen, Arte Mare, et on attend la 43e édition, en octobre 2025. Il y a aussi un programme toute l’année.
Ce soir :
* À 19h00, au cinéma Le Régent : Au boulot ! de Gilles Perret & François Ruffin (2024).
En présence de l’équipe du film.
À Paris, le Pavillon de l’Arsenal vient d’inaugurer hier sa première exposition hors les murs, à l’Espace Notre Dame (sous le parvis de la cathédrale) : Lieux sacrés. Bâtir, Célébrer, Coexister (27 février-8 juin 2025).
L’exposition explore les formes multiples du sacré dans la ville, religieux et non religieux, de l’Antiquité à nos jours, à travers des documents historiques, des photographies contemporaines, des plans d’architectures et de dessins originaux grands formats.
Gene Hackman (1930-2025) est mort hier le 26 février 2025.
Selon Variety, il a été retrouvé mort dans sa maison de Santa Fé, avec sa femme la pianiste Betsy Arakawa, qui avait 30 ans de moins que lui. Une enquête est en cours.
Après une enfance agitée dans une famille instable, avec un père responsable de l’imprimerie du journal local, il rejoint les Marines, à 16 ans en mentant sur son âge. Dans l’armée, il est DJ et présentateur pour la station de radio de son unité. En rentrant d’Asie, il fait des études de journalisme, et, un court moment, suit des cours théâtre en Californie, à la Pasadena Playhouse, où il fait la connaissance de Dustin Hoffman. Il abandonne vite pour aller à New York, petits boulots et premiers pas sur scène où il trouve quelques rôles, obtient quelques bonnes critiques, et fait quelques apparitions dans des séries télévisées. Il voudrait bien jouer la comédie, mais il a Errol Flynn comme héros et pense que acteurs doivent être beaux. Or il n’a jamais eu vraiment le physique d’un jeune premier.
C’est en 1964, qu’il est remarqué au théâtre par Robert Rossen (1908-1966, qui lui donne un petit rôle dans son film Lilith, aux côtés de Jean Seberg et Warren Beatty, et lui met ainsi le pied à étrier. À partir de là, les (petits) rôles s’enchaînent, et, en 1967, c’est le coup de chance : Arthur Penn (1922-2010) l’engage pour Bonnie and Clyde (1968). Le film décroche tous les Golden Globes et tous les Oscars, et quant à lui, il est sacré "Meilleur acteur dans un second rôle", celui du frère aîné de Clyde Barrow.
Il n’a jamais eu le physique d’un jeune premier, et c’est au milieu de sa vie, avec une apparence mature et séduisante à la fois, grand et sympathique, qu’il commence une longue carrière prestigieuse, avec un film grand gagnant au box-office, et devenu depuis un grand classique, French Connection de William Friedkin (1971), pour lequel il obtient l’Oscar du Meilleur acteur.
Il peut désormais tout jouer. Dans ça carrière d’une centaine de films, entre 1961 et 2004, il n’y a pas que des chefs-d’œuvre, et avec un creux de vague au début des années 1980, mais lui est toujours excellent. Il rebondit avec Mississippi Burning de Alan Parker (1988), qui lui vaut un nouvel Oscar du Meilleur acteur.
Nous avons un faible pour L’Épouvantail (The Scarecrow) de Jerry Schatzberg (1973).
Et surtout pour Conversation secrète (The Conversation) de Francis Ford Coppola (1974).
Gene Hackman gagnera un second Oscar du Meilleur second rôle, dans Impitoyable (Unforgiven) de Clint Eastwood (1992).
Gene Hackman a rarement fait état de ses convictions politiques. Ses rôles divers n’étaient pas forcément conformes à ses idées plutôt progressistes. Il se disait démocrate. Il est parfaitement à l’aise par exemple dans La Firme de Sydney Pollack (1993).
Et nous aimons qu’il figure au générique de Reds de Warren Beatty (1981).
Il disait : "J’ai été formé à être un acteur, pas une star. J’ai été formé à jouer des rôles, pas à gérer la célébrité, les agents, les avocats et la presse". À la fin de sa vie, il se consacrait à l’écriture de romans historiques.
On lui avait souhaité un bon anniversaire en janvier 2020.
Il avait vieilli sans qu’on s’en aperçoive, depuis 20 ans qu’il ne tournait plus. Mais le souvenir de sa "gueule" souriante, ironique, est inoubliable.
À Paris, au FIAP, le cinéclub Ciné32 ! Paris 14 Territoire de Cinéma invite à une soirée exceptionnelle gratuite :
Ce soir :
* À 19h00, à l’auditorium : Hugo Cabret de Martin Scorsese (2011).
En présence de Roland Caffin.
Bonne lecture :
* Roland Caffin, Histoire du cinéma mondial 1995-2005, Paris, Éditions Abbé Groult, 2018.
À Paris, à la librairie À Balzac À Rodin, K éditeur invite à une avant-première, de la série Voices, rencontres avec des personnes remarquables de Rina Sherman. https://www.rinasherman.com/
Ce soir :
* À 18h30 : Florian de Vaulchier. À Balzac À Rodin de Rina Sherman (2025).
À Paris, à la Fondation Seydoux, commence le nouveau cycle Antiquité et cinéma (26 février-8 avril 2025), en résonance avec l’exposition du même nom qui a commencé le 12 décembre 2024.
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Les Derniers Jours de Pompéi (Gli Ultimi Giorni di Pompei) de Eleuterio Rodolfi (1913).
* À 16h30 : Quo vadis ? de Gabriellino D’Annunzio & Georg Jacoby 1924).
Les sorties sur les grands écrans
* Cronos de Guillermo del Toro (1993).
* To the North de Mihai Mincan (2022).
* Maman déchire de Émilie Brisavoine (2023).
* Queer de Luca Guadagnino (2024).
* À bicyclette ! de Mathias Mlekuz (2024).
* A Real Pain de Jesse Eisenberg (2024).
* Yōkai - Le Monde des esprits (Spirit World) de Eric Khoo (2024).
* Vaterland de Barbara Hutt (2024).
Les ressorties en versions restaurées
* Cinq films des années 1930 de Julien Duvivier : David Golder (1931) ; Les Cinq gentlemen maudits (1931) ; Poil de carotte (1932) ; La Tête d’un homme (1933) ; Pépé le Moko (1937).
À Paris, aux Sept Parnassiens, a commencé la nouvelle saison du cinéclub Tempura, qui présente, tous les derniers mardis du mois, les grands classiques du cinéma japonais (janvier-juin 2025)
Ce soir, deuxième séance :
* À 20h00 : Les Funérailles des roses (Bara no sōretsu) de Toshio Matsumoto (1969).
Avec Stéphane du Mesnildot, et toujours Clémence Leleu.
À Los Angeles, au Getty Center, commence l’exposition Gustave Caillebotte : Painting Men (25 février-25 mai 2025).
Après le Musée d’Orsay à Paris.
De Bretagne, de Kultur Bretagne, (KUB), la plateteforme gratuite, on regarde toutes les dernières sorties.
La thématique de ce mois-ci : Terriens en détresse.
Il faut découvrir KUB de toute urgence.
À Marseille, commence le festival de documentaires La Première Fois 2025, 16e édition (24 février-2 mars 2025).
Au programme :
* Invité d’honneur : Mohamed El Khatib.
Aujourd’hui, le festival commence en douceur, avec une projection "Hors les murs", dans le Studio Image & Mouvement de la SAS des Baumettes.
Durant toute la semaine de festival, tous les films de la programmation 2025 seront projetés au centre pénitentiaire des Baumettes, en présence des membres de l’équipe du festival et des cinéastes invités, en partenariat avec l’association Lieux Fictifs.
Demain, ouverture :
* À 20h00, aux Variétés : Renault 12 de Mohamed El Khatib (2018).
En sa présence.
À Paris, à la Cinémathèque, on met en lumière la question du montage, avec le cycle Leçons de montage. Griffith/Eisenstein (24 février-2 mars 2025).
Présentation par Ada Ackerman : Deux maîtres du montage.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, salle Henri-Langlois : Octobre (Oktiabr) de Sergueï M. Eisenstein (1928)
Accompagnement musical par L’Équerre.
À Lyon, l’Institut Lumière, tous les mois, invite à la découverte sur grand écran d’un chef-d’œuvre de la période muette, en ciné-concert.
Aujourd’hui, à 14h30 : 3 (més)aventures de Harold Lloyd.
Accompagnement au piano par Didier Martel.
* Oh ! La belle voiture ! (Get Out and Get Under) de Hal Roach (1920).
* Pour le cœur de Jenny (An Eastern Westerner) aka Viré à l’Ouest ! de Hal Roach (1920).
* Voyage au paradis (Never Weaken) de Fred C. Newmeyer & Sam Taylor (1921).
À Paris, au DOC !, jusqu’à la réouverture du cinéma La Clef, après travaux, chaque dimanche, a lieu une séance de cinéma, grâce à la Clef Revival.
Ce soir :
* À 18h00 : Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune de Anna Salzberg (2022).
Avec la participation de Liliane Salzberg.
Au Nouvel Odéon, chaque dimanche, a lieu le Cinéclub de Thierry Jousse. En février 2025, c’est Orson Welles.
Ce soir :
* À 18h00 : Le Criminel (The Stranger) de Orson Welles (1946).
À Ouagadougou, comme tous les deux ans, s’ouvre le Festival panafricain du cinéma et de la télévision 2025 (FESPACO), 29e édition, endeuillé par la disparition de Souleymane Cissé (1940-2025) (22 février-1er mars 2025).
Au programme : Cinéma d’Afrique et identités culturelles.
* Pays à l’honneur : le Tchad.
* Compétition officielle : Fiction Long métrage ; Documentaire Long métrage ; Fespaco Shorts ; Fespaco Series ; Animation ; Films des Écoles de cinéma
Et Jurys
* Hors compétition : Perspectives. ; Burkina Films ; Panorama ; Classics ; Sukabè programme enfants
Ce soir, ouverture sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré :
* À 20h30, Palais des sports : Black Tea de Abderrahmane Sissako (2024).
* À 22h30 : Soirée Fepaci de veillée d’hommage aux cinéastes disparus.
À Pézenas, commencent, au cinéma Le Molière et au Théâtre, les Rencontres Cinéma 2025, 62e édition (21-27 février 2025).
Au programme :
* Le cinéma indépendant américain depuis les années 50 à nos jours, avec Ghislaine Lassiaz et Philippe Van Leeuw.
* Hommage à Paul Vecchiali par Marianne Basler.
* Carte blanche à Diane Baratier.
* Passeurs de cinéma en Occitanie : Pierre Carles et Benoît Maestre,
* ACID.
Aujourd’hui, ouverture :
* À 17h30, à la Médiathèque Edmond-Charlot : Vernissage de la double exposition : Camions Monstres et Limitrophe.
* À 20h30 : Down By Law de Jim Jarmusch (1986).
À Lille, commence Série Mania 2025 (21-28 mars 2025).
Au programme :
* Masterclasses et conférences.
* Exposition : Forever 90s.
Ce soir, ouverture :
* Carême, série créée par Ian Kelly & Davide Serino (2025).
À Bologne, à la Cineteca commence un cycle Wang Bing e l’altra faccia della Cina (21-27 février 2025).
Ce soir :
* À 19h30, au Modernissimo : L’Homme sans nom (Wu ming zhe) de Wang Bing (2010).
À Paris, à la Filmothèque, c’est la séance d’ouverture de la saison 2 du Ciné-Mélo-Club avec Noël Herpe et Gaël Lépingle.
Au programme, une conférence et un film.
Aujourd’hui :
* À 17h00 : Séminaire autour de Jean-Claude Guiguet, avec Suzanne Liandrat (entrée gratuite).
* À 19h30 : Les Belles Manières de Jean-Claude Guiguet (1978).
Présentation par Mélanie Forret.
Bon anniversaire à Robert Altman (1925-2006), cent ans aujourd’hui.
Bonne lecture :
* Édouard Sivière, Robert Altman, miroitements d’une œuvre, Paris, Marest, 2024.
Souleymane Cissé (1940-2025) est mort brutalement hier, mercredi 19 février 2025, à Bamako.
Il avait participé, dans la matinée, à une conférence de presse pour remettre deux trophées en prélude à la 29e édition du Fespaco.
Il devait prendre l’avion aujourd’hui pour Ouagadougou, où il devait présider le jury Fiction long métrage du festival (22 février-1er mars 2025).
Il y a sa statue.
Il est considéré, dans le monde entier, comme un des grands maîtres des cinémas africains. Ces "grands maîtres", sont ceux dont les films ont été sélectionnés par les festivals internationaux, spécialement Cannes.
Ce qui est le cas du Sénégalais Ousmane Sembène (1923-2007), pour La Noire de... (1966), à la Semaine de la critique, et du Mauritanien Abderrahmane Sissako, né en 1961, pour Timbuktu (2014), en compétition du Festival de Cannes.
Entre les deux, le Malien Souleymane Cissé, avec, la première fois, à 42 ans, en 1982 Le Vent (Finyè, 1982), sélection Un certain regard.
Comme si chaque génération n’engendrait qu’un seul artiste africain, tous pays confondus.
Le premier film d’Afrique subsaharienne tourné par un Africain est un court métrage malgache Rasalama Maritiora, de Philippe Raberojo (1937). Les cinémas africains ont émergé après la décolonisation et les indépendances dans les années 1950-1960. Et hormis les habitués du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), biannuel, créé en 1969, on les connaît assez mal. En 2023, la Quinzaine des cinéastes avait récompensé Souleymane Cissé d’un Carrosse d’or pour l’ensemble de sa carrière. À cette occasion, dans un entretien avec l’AFP, il avait d’ailleurs critiqué "la censure et le mépris qui empêchaient la diffusion des films africains dans le monde".
Né à Bamako, une famille nombreuse d’un quartier pauvre, il allait, parait-il, au cinéma dès 7 ans. Après des études secondaires à Dakar au Sénégal, à 20 ans, il animait des ciné-débats à la Maison des jeunes de Bamako. Il raconte que c’est un film sur Patrice Lumumba qui lui a donné envie de devenir réalisateur. Il s’agit probablement de El Congo 1960 de Fausto Canel (1961).
À cette époque, l’URSS accompagne la renaissance politique du Mali, où elle étend son influence culturelle. Il obtient une bourse en 1963, pour suivre un stage de projectionniste. C’est la première fois qu’il quitte l’Afrique. Il intègrera ensuite l’Institut national de la cinématographie à Moscou, dont il sort diplômé en 1969.
Quand il rentre au Mali, il est employé comme cameraman-reporter au Service cinématographique du ministère de l’Information, ce qui lui offre l’occasion de parcourir le Mali de long en large caméra à l’épaule pendant trois ans et de réaliser plusieurs documentaires.
En France, son long métrage de fiction tourné en langue bambara La Jeune fille (Den Muso, 1975), le drame d’une jeune fille muette violée puis rejetée par sa famille, est inédit. Pour avoir réalisé et diffusé le film, il va passer une semaine dans la prison de Bamako, avant d’être sauvé grâce à la mobilisation de Ousmane Sembène au Fespaco.
Entre 1969 et 2015, il aura réalisé une dizaine de films.
Le plus connu, c’est La Lumière(Yeelen) (1987), Prix du Jury au Festival de Cannes 1987.
Et aussi O Ka (2015), son dernier film, sorti en 2017.
À Dublin, commence le Festival international du film 2025 (DIFF) (20 février-2 mars 2025).
Au programme, non compétitif :
* Volta Awards : Ed Harris ; Jessica Lange.
* International Film Programmers Panel.
* Irish film pioneers take off.
* Silent Cinema : Restoration & Celebration.
* Planet Placement : Sustainability & Storytelling.
Ce soir, cérémonie d’ouverture :
* À 18h00 et à 21h00, Light House Screen 2 : The Return de Uberto Pasolini (2024).
À New York, au MoMA, commence le festival annuel Doc Fortnight 2025, 24e édition (20 février-7 mars 2025).
Au programme, le nouveau cinéma international "Nonfiction Film and Media", avec 14 premières mondiales et 19 premières nord-américaines ou américaines provenant de 28 pays : les nouvelles œuvres de Michael Almereyda & Courtney Stephens, Lila Avilés, Radu Jude, Mariano Llinas, Errol Morris, Stanley Nelson, Ben Rivers, Amy Sillman, Cauleen Smith, Elisabeth Subrin, Lou Ye, Jasmila Žbanić...
Ce soir :
* À 19h00 : We Want the Funk ! de Stanley Nelson (2025).
À Lyon, à l’Institut Lumière, commence un Cycle Yannick Bellon (20 février-1er avril 2025).
Ce soir :
* À 18h30 : La Femme de Jean de Yannick Bellon (1974).
On note tout de suite deux rendez-vous.
Vendredi 21 février 2025
* À 18h30 : Présentation par Emmanuelle Béart.
* À 20h30 : Les Enfants du désordre de Yannick Bellon (1989).
Mardi 4 mars 2025
* À 16h30 : L’Affût de Yannick Bellon (1992).
En présence de Éric Le Roy.
À Lyon, toujours à l’Institut Lumière, c’est le rendez-vous mensuel : Les ciné-conférences par Fabrice Calzettoni.
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Le cinéma français sous l’Occupation allemande.
Conférence.
* À 16h30 : Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot (1943).
À Paris, à la Cinémathèque, commence une Rétrospective Annette Wademant (19-23 février 2025).
Présentation par François Boisrond : Annette Wademant, ma mère.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, salle Henri-Langlois : Édouard et Caroline de Jacques Becker (1951).
À Marseille, au Vidéodrome 2 c’est le troisième rendez-vous dédié aux teen movies Teenx Moviz : Suit Up ! (19-22 février 2025).
Ce soir :
* À 20h30 : Virgin Suicides de Sofia Coppola (1999).
À Paris, au 3 Luxembourg, en partenariat avec l’association La Gazelle
comme chaque mois, c’est le Cinéclub Sorbonne Université.
Ce soir :
* À 20h00 : Sueurs froides (Vertigo) de Alfred Hitchcock (1958).
Débat avec Sandrine Marques et Emma Del Ponte.
À Paris, à l’Espace Saint-Michel, les Amis du Monde diplomatique invitent à un débat sur "Création documentaire et mémoire des luttes".
Ce soir :
* À 20h00 : Les Fils qui se touchent de Nicolas Burlaud (2024).
En sa présence avec Laurent Cibien et Anne Galland.
À Toulouse, à l’Espace EDF Bazacle, se tient une grande exposition temporaire consacrée à l’artiste des géométries et des mondes impossibles, Maurits Cornelis Escher (1898-1972), M.C. Escher grandeur nature (20 décembre 2024-30 mars 2025).
À La Haye, il existe, depuis 2002, un musée Escher, Escher in Het Paleis. De nombreux musées possèdent des œuvres de M.C. Escher. Il y a aussi des expositions temporaires partout dans le monde. En France, c’est la première fois, et c’est à Toulouse, après, notamment, Genève, Ferrare, Madrid, Milan, Edimbourg, Rome ou Moscou.
Les sorties sur les grands écrans
* When the Light Breaks (Ljosbrot) de Rúnar Rúnarsson (2024).
* Dis-moi juste que tu m’aimes de Anne Le Ny (2024).
* L’Attachement de Carine Tardieu (2024).
* La Fabrique du mensonge (Führer und Verführer) de Joachim Lang (2024).
* Young Hearts de Anthony Schatteman (2024).
* September & July (September Says) de Ariane Labed (2024).
* Brian Jones et les Rolling Stones (The Stone and Brian Jones) de Nick Broomfield (2024).
Les ressorties en versions restaurées
* Quatre nuits d’un rêveur de Robert Bresson (1971).
* Buffalo Bill et les Indiens (Buffalo Bill and the Indians, or Sitting Bull’s History Lesson) de Robert Altman (1976).
À Madrid, la Cineteca présente le triptyque de Krzysztof Kieślowski qui explore successivement les trois termes de la devise de la France Liberté, Égalité, Fraternité : La trilogía de los colores de krzysztof kieślowski (18-20 février 2025).
Ce soir :
* À 19h30, sala Azcona : Trois couleurs : Bleu aka Tres colores : Azul de Krzysztof Kieślowski (1993).
À Paris, aux Ursulines, le cinéma des enfants, il y a aussi des projections pour tout public donc aussi pour les grandes personnes.
Ce soir
* À 18h00 : Hola Frida de André Kadi & Karine Vézina (2024).
* À 20h00 : Au revoir les enfants de Louis Malle (1987).
À Paris, à la Film Gallery, qui, depuis 20 ans, s’est donné comme mission de rendre les films expérimentaux accessibles à un public plus large, il y a des rencontres.
Ce soir, une discussion sur la prise en compte, dans le travail critique des œuvres, de la dimension socio-politique des formes de production - techniques, économiques, écologiques - et leurs possibles portées politiques.
* À 19h00 : Cinématérialismes.
Rencontre et projection, avec Fanny Cardin, Garance Fromont, C. Elise Harris, Charlie Hewison, Anastasia Rostan, Barnabé Sauvage et Éric Thouvenel.
* Quiet Zone de Karl Lemieux & David Bryant (2014).
Bonne lecure :
* Fanny Cardin, Garance Fromont & al., éds., Cinématérialismes : Nouvelles approches matérialistes de l’audiovisuel, Sesto S. Giovanni, éditions Mimésis, 2024.
À Paris, au Musée Picasso, commence une nouvelle exposition temporaire : L’art "dégénéré" : Le procès de l’art moderne sous le nazisme (18 février-25 mai 2025).
Dès 1933, le parti nazi s’est attaqué à l’art moderne, considérant les avant-gardes artistiques comme une menace à la "pureté" allemande. Il a ainsi organisé des exposition "infamantes" dans les musées de Dresde, Mannheim, Karlsruhe. En 1937, à Munich Entartete Kunst en est le point d’orgue montrant plus de 700 œuvres confisquées, où elles sont comparées à des dessins de malades mentaux. Ces œuvres représentaient les différents courants de l’art moderne, de Otto Dix à Ernst Ludwig Kirchner, de Vassily Kandinsky à Emil Nolde, de Paul Klee à Max Beckmann.
Au total, les Nazis auront organisé une purge méthodique des collections allemandes et plus de 20 000 œuvres ont ainsi été retirées, vendues ou détruites.
Le Musée Picasso replace pour la première fois cette propagande de l’extrême droite contre l’art moderne dans son contexte historique.
À Paris, à l’Arlequin, on va voir une avant-première nécessaire.
Ce soir :
* À 20h15 : La Fabrique du mensonge (Führer und Verführer) de Joachim Lang (2024).
À Bologne, la Cineteca se penche sur le cinéma de la nouvelle vague iranienne, venue de la diaspora, avec l’un de ses maîtres : Amir Naderi, tra sogno e realtà (17-20 février 2025).
Ce soir :
* À 18h00, au Modernissimo : Cut de Amir Naderi (2011).
À Zürich, au Filmpodium, commence une grande rétrospective Francesco Rosi : Protest und Zivilcourage (16 février-31 mars 2025).
Francesco Rosi (1922-2015), mort il y a 10 ans, fut l’un des représentants les plus influents du cinéma politique des années 1960 et 1970.
Ce soir :
* À 20h45 : Main Basse sur la ville (Le mani sulla città) de Francesco Rosi (1963).
Toujours à Zürich, et toujours au Filmpodium, commence un cycle The Power of Jane Campion, avec tous ses longs métrages, une sélection de ses premiers courts métrages et la série révolutionnaire Top of the Lake (16 février-31 mars 2025).
Aujourd’hui :
* À 15h00 : Two Friends de Jane Campion (1987)
À Bâle, à la Fondation Beyeler commence une nouvelle exposition La clef des songes. Chefs-d’œuvre surréalistes de la collection Hersaint (16 février-4 mai 2025).
50 œuvres majeures d’artistes tels que Salvador Dali, Max Ernst, Man Ray, Dorothea Tanning, René Magritte, Balthus, Joan Miró, Pablo Picasso...
Et toujours Lumières du Nord (26 janvier-25 mai 2025).
70 peintures de paysage réalisées par des artistes de Scandinavie et du Canada entre 1880 et 1930, parmi elles des chefs-d’œuvre de Hilma af Klint et Edvard Munch.
À Paris, au Nouvel Odéon, comme tous les dimanches, c’est le cinéclub de Thierry Jousse, consacré, ce mois-ci, à Orson Welles.
Ce soir :
* À 18h00 : La Splendeur des Amberson (The Magnificent Ambersons) de Orson Welles (1942).
Au fil du temps, tous les éditos