2024 : Journal de Adja Cissokho
* Adja Cissokho-édito 2024 ; 1er-15 janvier 2024 ; 16-31 janvier 2024 ; 1er-15 février 2024 ; 16-29 février 2024 ; 1er-15 mars 2024 ; 16-31 mars 2024 ; 1er-15 avril 2024 ; 16-30 avril 2024 ; 1er-15 mai 2024 ; 16-31 mai 2024 ; 1er-15 juin 2024 ; 16-30 juin 2024 ; 1er-13 juillet 2024 ; 16-31 juillet 2024 ; 1er-15 août 2024 ; 16-31 août 2024 ; 1er-15 septembre 2024 ; 16-30 septembre 2024 ; 1er-15 octobre 2024
À Créteil, la Maison des Arts, commence le Festival de films de femmes 2024, 46e édition (15-24 mars 2024).
Au programme :
* Invitées : Léa Drucker. ; Monika Treut ; Vanessa Springora
* Hommages : Sophie Fillière ; Yannick Bellon.
* Compétitions (fiction, documentaires, courts métrages).
* Sections : Olympe se bouge ; Elles font genre ; Territoires.
Ce soir, ouverture :
* À 20h30, Grande salle : Jeu, set et match (Hard, Fast and Beautiful) de Ida Lupino (1951).
À Toulouse, dans toute la ville, commence Cinélatino 2024, 36e édition (15-24 mars 2024).
Au programme :
* Invités.
* Compétitions : longs métrages fiction ; documentaires ; courts métrages. Et les Prix et les jurys.->https://www.cinelatino.fr/node/14860/ ]
* Découvertes : fiction ; documentaires ; courts métrages.
* Focus : Teresa Sanchez ; Salut les Cubain.es ; Horror.mx : Vénus attacks.
* Hommage à José María “Pino” Cuesta & Hayrabet Alacahan, Adios compañeros !
* Rencontres : Indépendances ; Rencontre avec les documentaristes en compétition ; Rencontres avec les invités 2024.
Ce soir, ouverture, à l’American Cosmograph :
* À 20h30 : Mis hermanos de Claudia Huaiquimilla (2021).
À Fribourg, commence le Festival international du film 2024, 38e édition (15-24 mars 2024).
Au programme :
* Compétition internationale : Longs métrages
; courts métrages.
* Sections : Cinéma de genre (I) Hip-hop Culture ! ; Cinéma de genre (II) Les désirs du public ; Nouveau territoire Macédoine du Nord ; Diaspora Golshifteh Farahani and Iran ; Sur la carte de Michel Gondry ; Découvertes en famille
* Séances spéciales : Passeport suisse ; Séances de minuit.
Ce soir, ouverture :
* À 19h30, Arena5 : Dilli Dark de Dibakar Das Roy (2023).
À Lille et en ligne, commence le festival Série Mania 2024, 7e édition (15-22 mars 2024).
Au programme :
* Invités.
* Compétitions : internationale ; française ; comédies ; format court.
Ce soir, ouverture :
* À 20h30 : Le Problème à trois corps (3 Body Problem) (2024), épisodes 1 & 2.
Création de David Benioff, D.b. Weiss, Alexander Woo.
Réalisation de Derek Tsang, Andrew Stanton, Minkie Spiro, Jeremy Podeswa
À Bruxelles, commence le festival international de films documentaires Millenium 2024, 16e édition (15-22 mars 2024).
Au programme :
* Prix Millenium d’honneur à Oliver Stone.
* Compétitions : internationale ; belge ; jeune belge ; Vision jeune.
* Focus : Films Syria ; Focus Belgian ; Droits humains ; Environnement ; Spotlight Canada ; The Best of Festival ; Les femmes à l’honneur.
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Masterclass de Oliver Stone.
* À 20h30, salle Flagey : The Art of Losing (El Arte de perder) de Sebastian Saam (2022).
À Mayenne et dans la région, commence le festival Reflets du cinéma 2024 27e édition (15-24 mars 2024).
Il est organisé par l’association Atmosphères 53 et a choisi, cette année, le Canada.
Au programme :
* Invités.
* Focus : Denis Côté ; David Cronenberg ; Guy Maddin.
* Cartes blanches : Office national du film du Canada (ONF) ; Wapikoni.
Ce soir, ouverture à Laval :
* À 20h30, au Cinéville : Rosie de Gail Maurice (2022).
À Paris, au Grand Action, ce week-end, c’est le 13e Panorama du film grec et chypriote contemporain (15-17 mars 2024).
Ce soir :
* À 19h00 : La Meurtrière (Fonissa) de Eva Nathena (2023).
En sa présence.
* À 21h00 : À l’intérieur (Inside) de Vasilis Katsoupis (2023).
À New York, le MoMA, présente des œuvres numériques récentes et des restaurations 35 mm (dont des premières mondiales)
de courts métrages d’un cinéaste d’avant garde considéré comme un des plus importants depuis les années 1960 : Ernie Gehr. Mechanical Magic (15-24 mars 2024).
Aujourd’hui, Theater 2 :
* À 16h30 : Ernie Gehr Shorts, Part 1 : Sunday in Paris (2016) ; Back in the Park (2019) ; Construction Sight (2019) ; Flying Over Brooklyn (2020).
En sa présence avec Steve Anker.
* À 19h00 : Ernie Gehr Shorts, Part 2 : For the Birds (2016) ; Auto-Collider-XX (2014) ; Delirium (2020) ; Pedestrian Activities (2023).
En sa présence avec John Hanhardt.
Cf. aussi "Ernie Gehr. Les débuts", Jeune Cinéma n°264, octobre 2000.
À Montréal et à Québec, commence le Festival international du film sur l’art 2024 (FIFA 2024), 42e édition (14-24 mars 2024).
Puis le FIFA en ligne (22-31 mars 2024).
Au programme :
* Les compétitions : internationale longs métrages ; nationale longs métrages ; internationale courts métrages ; nationale courts métrages.
* Les thèmes : Architecture ; Coup de pinceau ; Femmes derrière la caméra ; Nature et territoire ; Portaits d’artistes ; Fier-è-s.
* Les nuits de la danse et du court.
Ce soir, à Montréal, ouverture au Théâtre Outremont :
* À 19h00 : Obvious, hackers de l’art de Thibaut Sève (2023).
En sa présence.
précédé de :
The Great Endeavor de Liam Young (2023).
La soirée d’ouverture à Québec, c’est le samedi 16 mars 2024, au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) avec le même programme.
Faites votre programme à Montréal.
Faites votre programme à Québec.
Voir tout le programme du 42e FIFA.
À Amsterdam, l’Eye filmmuseum, a créé la première plateforme de réalité virtuelle des Pays-Bas, Nu :Reality et, dans ce cadre, présente Naturally Immersive 360 (14 mars-14 mai 2024).
La réalité virtuelle est un élément de plus en plus important de l’expérience cinématographique contemporaine. On n’est pas devant la surface plane d’un écran de cinéma. On se déplace virtuellement en 3D à travers un espace qui entoure et immerge de toutes parts.
Au programme, notamment, Alejandro G. Iñárritu, Laurie Anderson, Marina Abramović et Tsai Ming-liang.
À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire accueille les Rencontres de la revue Images documentaires.
Ce soir :
* À 20h00, petite salle : Les Vivants et les morts de Sarajevo de Radovan Tadic (1993).
En sa présence avec Christophe Postic.
Bonne lecture :
* Images documentaires n°112, mars 2024.
À Lyon, à l’Institut Lumière, c’est la Soirée Western.
Ce soir :
* À 19h00 : Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray (1954).
Présentation par Thierry Frémaux.
À Paris, à l’Aéro-Club de France, c’est la Soirée cinéphile.
Ce soir, salle du conseil d’administration :
* À 19h00 : Le ciel est à vous de Jean Grémillon (1943).
À Toulouse, à la Cinémathèque, a commencé une nouvelle exposition, en entrée libre, en préfiguration de la prochaine rétrospective : (27 mars-11 mai 2024).
* Julien Duvivier à l’honneur (27 février-2 juin 2024).
Avec Un écho décalé en expérimental, en partenariat avec Traverse Vidéo à l’occasion des 27e Rencontres internationales Traverse,
en entrée libre, avec 6 films en boucle (13 mars 2024-2 juin 2024) : Phantasia de Jorge Moneo Quintana (2023) ; Je suis venue ici pour me cacher de Zoé Couppe (2023) ; OraProNobis de Luis Carlos Rodriguez (2018) ; Du blanc seulement de Fabien Maheu (2012) ; Repenser la pomme de Carolin Martin (2022) ; Un viento roza tu puerta de Jorge Castrillo (2023).
Un viento roza tu puerta
(A wind grazes your door) from JORGE CASTRILLO on Vimeo.
À Paris, à la Maison des sciences de l’Homme (MSH), au Comptoir, on se souvient de François Maspero (1932-2015), avec Ent’revues.
Ce soir, en entrée libre :
* À 18h30 : L’aventure Maspero.
Avec Nils Andersson, Bruno Guichard, Annie Morvan, Marie Virolle.
Bonne lecture :
* Bruno Guichard & Juliene Hage éds., François Maspero, le veilleur intranquille, Revue A littérature-action, numéro spécial n°16-17, juillet-août 2023.
À Paris, à la Cinémathèque et, hors les murs, dans 8 salles de cinéma, commence le Festival de la Cinémathèque française 2024, ex-Toute la mémoire du monde, 11e édition (13-17 mars 2024).
Au programme :
* L’invité d’honneur : Peter Weir.
* Une rétrospective Peter Weir (et une carte blanche).
* Les autres rétrospectives : Judit Elek en sa présence ; Nancy Savoca en sa présence ; Jacques Deray, les polars ; Sadao Yamanaka ; Machiko Kyō ; Peter Emanuel Goldman.
* Les sections : Restaurations et incunables ; UCLA Films and Televisions Archive ; Raretés des collections.
Aujourd’hui, à la Cinémathèque, ça commence à partir de 14h00.
* À 14h00, salle Franju : La Rue de la honte (Akasen chitai) de Kenji Mizoguchi (1956).
* À 16h30, salle Franju : La Femme des sables (Suna no onna)
de Hiroshi Teshigahara (1964).
* À 17h00, salle Franju : Priest of Darkness (Kōchiyama Sōshun) de Sadao Yamanaka (1936).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, salle Henri-Langlois : Pique-nique à Hanging Rock (Picnic at Hanging Rock) de Peter Weir (1975).
Et toujours, en ligne, la plateforme gratuite de la Cinémathèque, la salle Henri.
Durant les cinq jours du festival, une programmation spéciale.
À Londres, au BFI Southbank commence le festival du film LGBT, BFI Flare 2024, 38e édition (13-24 mars 2024).
Au programme : Séances spéciales ; Thematic Strands ; British Films ; Courts métrages ; Documentaires ; Événements.
Ce soir, Opening night :
* À 20h50 : Layla de Amrou Al-Kadhi (2023).
À Paris, au Luminor Hôtel de Ville, commence le festival Les Monteurs s’affichent 2024, 6e édition (13-18 mars 2024).
Sans remonter jusqu’à la pensée du montage de Serguei M. Eisentein, une belle présentation du festival : La fabrique de l’invisibilité.
Au programme : Les invités ; Les films ; Les rencontres ; Carte blanche aux monteurs de Turquie.
Ce soir, ouverture :
* À partir de 19h30 : Little Palestine. Journal d’un siège de Abdallah Al-Khatib (2022).
Montage de Qutaiba Barhamji.
À Paris, à l’Académie du climat, on discute de l’accessibilité alimentaire, avec les AMAP Île de France.
Ce soir, en accès libre :
* À 19h00 : La Part des autres de Jean-Baptiste Delpias & Olivier Payage (2019).
En présence de Nora Bouazzouni.
À Paris, c’est le cinéclub hebdomadaire de l’École Normale supérieure de la rue d’Ulm (ENS).
Ce soir, salle Dussane, séance gratuite :
* À 20h15 : Tous au Larzac de Christian Rouaud (2011).
Les sorties sur les grande écrans
* Mis Hermanos (Mis hermanos sueñan despiertos) de Claudia Huaiquimilla (2021).
* Diógenes de Leonardo Barbuy La Torre (2022).
* Il reste encore demain (C’è ancora domani) de Paola Cortellesi (2023).
* Chroniques de Téhéran (Ayeh haye zamini) de Ali Asgari & Alireza Khatami (2023).
* Nome de Sana Na N’Hada (2023).
* La Nouvelle Femme de Léa Todorov (2023).
* Les Rois de la piste de Thierry Klifa (2023).
* The Mercy Tree (Drzewo Miłosierdzia) de Michele Salimbeni (2023).
* The Sweet East de Sean Price Williams (2023).
* Tiger Stripes de Amanda Nell Eu (2023).
Les ressorties en versions restaurées
* Le Voyeur (Peeping Tom) de Michael Powell (1960).
* Dersou Ouzala de Akira Kurosawa (1975).
* El Bola de Achero Mañas (2000).
À Marseille, commence le festival du 1er film documentaire La Première Fois 2024, 15e édition (12-16 mars 2024).
Les projections ont lieu principalement au Vidéodrome2, et aussi aux Variétés, à La Baleine et au Polygone étoilé.
Au programme :
* Invitée d’honneur : Rosine Mbakam.
Ce soir, aux Variétés :
* À 20h00 : Mambar Pierrette de Rosine Mbakam (2023).
À Marseille, au Vidéodrome2, c’est le jour du cinéclub.
En 1987 et en 1991, Alain Cavalier a réalisé deux séries de 12 portraits de femmes au travail.
Ce soir, à 20h30 :
* Trois portraits de Alain Cavalier de la 1ère série de 1987. : La Matelassière ; La Fileuse ; La Repasseuse.
À Paris, au Centre culturel irlandais, se tient le Festival de la Saint-Patrick 2024 (7-18 mars 2024). Il est pluriculturel, il a commencé par le vernissage de deux expositions le 7 mars 2024.
Ce soir, le cinéma commence aux 3 Luxembourg :
* À 18h00, en entrée libre : Nothing Compares de Kathryn Ferguson (2022).
En sa présence.
* À 20h30 : My Sailor, My Love de Klaus Härö (2022).
À Paris, aux 3 Luxembourg, une séance spéciale.
Aujourd’hui :
* À 14h00 : Shttl de Ady Walter (2023).
En sa présence avec Daniel Kenigsberg.
À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP), commence le cycle Vivre après la catastrophe (12-30 mars 2024).
Treize ans après le séisme du 11 mars 2011 au Japon, comment transmettre la mémoire de la catastrophe aux prochaines générations ? Au programme trois documentaires de Haruka Komori.
Ce soir :
* À 19h30 : Trace of Breath de Komori Haruka (2017).
En sa présence.
À Paris, à l’Auditorium du Carreau du Temple, c’est le cinéclub Cinécaro.
Ce soir :
* À 19h30 : Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin de Tomer Heymann (2015).
En présence de Sonia Schoonejans et Julien Guillemard.
À Voiron, commence le Festival de cinéma italien 2024, 38e édition (11-26 mars 2024).
Au programme :
* Vincent Costarella. Fête et traditions. exposition de photos argentiques (12 mars-2 avril 2024).
La soirée d’ouverture a eu lieu le vendredi 8 mars 2024, avec Il reste encore demain (C’e ancora domani) de Paola Cortellesi (2023).
On remarque que c’est très tendance de faire une soirée d’ouverture avant le début d’un festival.
Et dans ce cas précis, curieusement, le festival est annoncé comme commençant le 11 mars 2024, jour où nous n’avons trouvé aucune projection.
Sur les deux semaines que dure le festival, il y a quand même un très beau programme.
À Paris, au Grand Action c’est la séance mensuelle du Directors’ Club.
Ce soir :
* À 19h30 : Brèves Rencontres (Korotkie vstrechi) de Kira Mouratova (1967).
Présentation par Claire Simon et Jackie Buet.
À Paris, le Luminor Hôtel de ville, dans le cadre du programme Nos sports, nous mêmes, accueille le Centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir.
Ce soir :
* À 20h00 : La Permission (Araghe Sard) de Soheil Beiraghi (2018).
En présence de Asal Bagheri.
À Paris, au MK2 Quai de Seine, c’est la séance de ACID Pop (20 novembre 2023-8 juillet 2024).
Ce soir :
* À 19h50 : Municipales de Thomas Paulot (2022).
De Bretagne, Kultur Bretagne (KUB) continue à nous faire des cadeaux.
La plateforme, en accès libre et gratuit, diffuse des œuvres complètes - documentaires, fictions, films d’animation, créations sonores, photographies -, enrichies de textes qui les mettent en perspective. Tous les quinze jours paraissent de nouvelles publications.
En ce moment :
* Excentrics 2024, saison 4, en partenariat avec la Scam.
Par exemple :
* Belinda de Marie Dumora (2017).
* Vertige de Nicole Zeizig (2018).
Et aussi les sections thématiques Documentaires d’auteurs, La mer, La Bretagne engagée, Musique, Patrimoine breton, La révolution au féminin, Coups de cœur de la rédaction...
À Bergame, commence le Festival international du film 2024 (BFM), 42e édition (9-17 mars 2024).
Au programme, notamment :
* La compétition Mostra Concorso.
* La personale completa dedicata a Otar Iosseliani.
* Anteprime, Classici, Eventi Speciali.
* Europe, now ! (Danemark, Suède & Slovénie) : Frederikke Aspöck, Lukas Moodysson, Metod Pevec.
* Cinema d’animazione : Gerações X\Y
Hier, une avant-première en ouverture :
* À 21h00 : L’Ange exterminateur (El ángel exterminador) de Luis Buñuel (1962).
Aujourd’hui, les projections commencent à partir de 15h00.
Ce soir, on a le choix :
* À 20h00, Auditorium : Valami madarak de Dániel Hevér (2023).
* À 20h15, Sala dell’Orologio : En Tavs Historie de Anders Skovbjerg Jepsen (2023).
* À 22h15, Auditorium : Bonne chance ! de Sacha Guitry (1935).
* À 22h30, Sala dell’Orologio : Hello, Dolly ! de Gene Kelly (1969).
Journée internationale des droits des femmes 2024.
À New York, le New Museum célèbre la Journée internationale du droit des femmes en mettant en ligne une série de vidéos qui mettent en lumière le travail d’artistes qu’il a reçues : Faith Ringgold, Judy Chicago, Puppies Puppies (Jade Guanaro Kuriki-Olivo), Wynnie Mynerva, Wangechi Mutu.
À New York, au Brooklyn Museum, a commence hier une nouvelle exposition : In the Now : Gender and Nation in Europe (8 mars-7 juillet 2024).
L’exposition rassemble, au Centre Elizabeth A. Sackler pour l’art féministe, au 4e étage, près de 50 artistes nées ou basées en Europe avec une sélection de 70 photographies datant de la 1ère décennie du 21e siècle, issues de la collection de Sir Mark Fehrs Haukohl.
Journée internationale des droits des femmes 2024.
Il y a déjà plusieurs années que la "Journée", le 8 mars, est devenue élastique, une semaine, un mois. Elle reste tout de même une journée particulière, un point d’orgue nécessaire pour rappeler à tous, hommes et femmes, avec ou sans pouvoir, le chemin parcouru et ce qu’il reste à accomplir.
Les derniers 8 mars se ressemblaient plus ou moins.
Cette année 2024 est spéciale avec un événement historique : l’inscription de l’IVG dans la Constitution française, le 4 mars 2024, par un vote massif des deux chambres. Que tous ces vieux mâles se croyant dominants aient pu emboîter le pas si facilement aux militantes de toujours est un fait majeur et glorieux dont les féministes ne se privent pas d’être fières, et dont on espère qu’il va marquer symboliquement les esprits du monde entier. Les Parisiens et les touristes étrangers ont salué ce "privilège" au Trocadéro devant la Tour Eiffel illuminée.
Il n’en demeure pas moins que, si c’est un progrès capital dans la marche vers la libération des femmes, comme le furent les lois de 1974 sur la contraception et de 1975 sur l’IVG, c’est un fait isolé et symbolique, aussi bien dans le monde que dans la vie quotidienne des femmes françaises.
Quand on repense à l’histoire des femmes, à ses vagues et à ses marées, de Lysistrata et l’enlèvement des Sabines aux suffragettes, puis au MLF et ses dates clés, quand on relit l’état des lieux de 2010, on est épaté par l’extraordinaire accélération depuis le mouvement #Me Too, né en 2007, qui n’a explosé qu’après l’Affaire Weinstein en 2017, et qui n’en finit plus de s’amplifier et de se ramifier, avec des prises de paroles qui se multiplient, des récits qui à la fois se ressemblent et se diversifient, forts de mots nouveaux qui fixent des notions encore flottantes il n’y a pas si longtemps, harcèlement, emprise, sidération...
Mais, même en France, les traditionnelles et honteuses injustices sociales du patriarcat en général, les violences individuelles des tyrans domestiques, les incontinences cyniques des phallocrates en goguette continuent à perdurer, dans les faits, et, insidieusement, dans les esprits, y compris des femmes elles-mêmes, pour elles-mêmes ou pour l’éducation qu’elles donnent à leurs enfants. Et puis, elles sont pauvres, les femmes. En France, 60% des personne payées au SMIC et 70% des bénéficiaires des banques alimentaires sont des femmes.
Alors, ce 8 mars 2024, comme d’habitude, les féministes insistent sur ce combat de tous les instants. Les revendications habituelles (le vieux slogan "À travail égal, salaire égal" ainsi que la réclamation de mesures enfin suffisantes contre les violences sexistes et sexuelles) se doublent d’un solidarité internationale. Les féministes français soutiennent les migrantes pour leur régularisation, et demandent la reconnaissance du statut de "réfugiées" pour toutes les personnes victimes (ou menacées) du sexisme ou de la LGBTphobie.
Ce qui est nouveau, cette année 20024, c’est la "grève féministe", et non pas "la grève des femmes". La grève féministe, initiée en 2012 à Toulouse, débattue depuis 2016, s’est imposée depuis l’année dernière (avec la réforme des retraites). Non seulement on n’a plus honte d’être féministe, mais on peut l’être et l’affirmer quel que soit son genre. La grève féministe 2024 est soutenue par une soixantaine d’associations féministes et la plupart des syndicats avec le soutien d’organisations politiques. Cette année, elle a 3 dimensions : grève du travail salarié, grève du travail domestique et arrêt de la consommation.
Et puis, bien entendu, on manifeste, partout en France.
À Paris, rendez-vous à partir de 14 heures, pour un parcours de la place Gambetta à la place de la Bastille.
Coups de cœur : Dessiner pour résister, des films en accès libre sur Arte, pendant quelques mois.
* En Égypte : La dessinatrice Doaa El-Adl.
* En Syrie : La dessinatrice Amany Al-Ali.
* Au Mexique : La dessinatrice Mar Maremoto.
* En Russie : La dessinatrice Victoria Lomasko.
* En Inde : La dessinatrice Rachita Taneja.
Quelques autres rendez-vous à Paris :
Ce soir :
* À 20h00, à l’Archipel : L’Événement de Audrey Diwan (2021).
Avec Lisa Durand et les membres du Planning familial IDF.
Cf. L’Événement, Jeune Cinéma en ligne directe.
* À 19h00, aux Amarres : Rencontre avec les Amis du Monde diplomatique : Les féministes en action.
Avec Maïlys Khider & Timothée de Rauglaudre.
Au programme, aussi l’action du cortège des "Rosies" de Attac.
[Les Rosies] Tutoriel Chorégraphie Le sexisme c’est fini from Attac on Vimeo.
Bonne lecture :
* Lou Chesné & Youlie Yamamoto, Manifeste des Rosies, Paris, Les Liens qui libèrent, 2024.
Et aussi :
* Des rencontres avec les compositrices Pascale Criton et Farnaz Modarresifar (2-9 mars 2024).
* Une exposition : Bâtisseuses de la lecture publique. Une histoire des premières bibliothécaires, 1900-1950 (5-30 mars 2024).
* Une lecture : Pauline et Louise, deux rebelles, deux proscrites (9 mars 2024).
* Un café-ciné : Les héritières d’Alice Guy. L’histoire des femmes cinéastes (9 mars 2024).
* Une conférence : Féminisme, une histoire de lutte(s) (15 mars 2024).
* Une lecture musicale : Manières noires (22 mars 2024).
Et enfin :
* Cours de self défense féminine (9-15 mars 2024).
À Mons, commence le Love International film festival 2024, 39e édition (8-16 mars 2024).
Au programme :
* Invités d’honneur : Viggo Mortensen ; Michele Placido.
* Entretiens et rencontres dont une rencontre avec les comédiennes professionnelles belges.
Ce soir, gala d’ouverture Théâtre Royal de Mons :
* La Promesse verte de Édouard Bergeon (2023).
En sa présence, avec Alexandra Lamy, Félix Moati, Christophe Rossignon.
À Genève, commence le Festival du film et forum international sur les droits humains 2024 (FIFDH), 22e édition (8-17 mars 2024).
Au programme :
* Les invités d’honneur, trois grandes voix des droits humains : Angela Davis ; Dimitri Mouratov ; Motaz Azaiza.
* Les films : Compétition Documentaires de création ; Compétition Focus ;
Compétition Fiction ;
Hors-Compétition ; Les Horizontales.
* Les expositions : La vie après le génocide (Kurdistan Irak, 7 ans après) (8-17 mars 2024 ; Kids Guernica (8-22 mars 2024).
Ce soir, on a le choix :
* À 20h30, Espace Pitoëff : Bye Bye Tibériade de Lina Soualem (2023).
* À 20h30, Grütli Simon : Il reste encore demain (C’é ancora domani) de Paola Cortellesi (2023).
* À 20h45, Grütli Langlois : A Day, 365 Hours (Bir gün, 365 saat) de Eylem Kaftan (2023).
À Bruxelles, la Cinematek présente un Cycle Oliver Stone (7-28 mars 2024).
Ce cycle constitue un prélude au festival Millenium 2024 (15-22 mars 2024), où Oliver Stone sera l’invité d’honneur.
Ce soir :
* À 21h00 : Tueurs nés (Natural Born Killers) de Oliver Stone (1994).
À Paris, l’Institut Finlandais, chaque jeudi du mois de mars 2024, nous fait découvrir quatre réalisatrices finlandaises : Alli Haapasalo, Selma Vilhunen, Zaida Bergroth, Leena Kilpeläinen (7-28 mars 2024).
Ce soir :
* À 19h00 : Girl Picture (Tytöt, tytöt, tytöt) de Alli Haapasalo (2022).
À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) : A Cinematic Affair : Récits arméniens des années 90 à aujourd’hui (7-9 mars 2024).
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Labyrinthe de Mikael Dovlatian (1995).
En sa présence avec Serge Avédikian et Nora Armani.
Précédé par :
* La Romance de l’homme sans bosse de Mikael Dovlatian (1994).
À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire, dans le cadre de la Cinémathèque idéale des banlieues du monde :
Ce soir, Cinéma2 :
* À 20h00 : Cité de la Muette de Jean-Patrick Lebel (1986).
En présence de Tangui Perron.
À Bruxelles, au Cinéma Nova, à la Cinematek et au Kinograph commence le plus grand festival de cinéma bis, Offscreen 2024, 17e édition (6-24 mars 2024).
* Les sections : Scandinavian sins ; Kazuhiku Hasegawa and Director’s Company ; Piotr Szulkin ; Shortscreen 2024 ; Cineketje 2024 ; Cinéma bis belge - general massacre ; Japanese Ghost Cinema @ ritcs ; Second Hand Film Fair.
* Et un cinéconcert, le 15 mars 2024, à 22h00, Cinéma Nova : L’Étrange Couleur de Dario.
Ce soir, ouverture :
* À 18h30 et à 21h30, Cinéma Nova : Chiennes de vies (Life’s a Bitch) de Xavier Seron (2023).
En sa présence avec l’équipe du film.
À Lyon, commence le festival de cinéma queer, Écrans mixtes 2024, 14e édition (6-14 mars 2024).
Au programme, notamment :
* Les sections : Panorama. ; Queer Cultes. ; Séances spéciales. ; Documentaires.
* Rétrospective Sébastien Lifshitz.
Ce soir, ouverture au Comœdia :
* À 20h00 : Drive-Away Dolls de Ethan Coen (2024)
À Paris, et dans toute la France, commence le festival Best of Docs 2024, 5e édition (6-19 mars 2024).
Au programme :
* Les dix films sélectionnés des sorties de 2023.
* Les extras (avant-premières, inédits, patrimoine, courts métrages)
Ce soir, ouverture à Paris, aux 5 Caumartin :
* À 20h00 : Queendom de Agniia Galdanova (2023).
Faites votre programme près de chez vous.
À Marseille, commencent Projections plurielles 2024, 3e édition (6-11 mars 2024).
C’est une initiative de la Métropole Aix-Marseille-Provence avec le soutien programmatique et logistique de Vidéodrome 2.
Au programme : Femmes en mouvement.
Ce soir, ouverture à l’Alhambra :
* À 20h00 : Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz (2023).
En sa présence avec l’équipe du film.
À Amsterdam, à l’Eye Filmuseum, commence le festival du patrimoine cinématographique en pratique, This is Film ! 2024, 9e édition (6 mars-15 mai 2024).
Au programme, une série de conférences publiques suivies de projections de films.
Aujourd’hui, ouverture :
* À 15h30 : Conférence de Erika Balsom, commissaire (avec Hila Peleg) de l’exposition No Master Territories : Feminist Worldmaking and the Moving Image (Haus der Kulturen der Welt Berlin, 19 juin-28 août 2022).
Suivie par cinq courts métrages :
* We Aim to Please de Margot Nash & Robin Laurie (1976).
* Untitled 77A de Han Ok-hee (1977)
* Schmeerguntz de Gunvor Nelson & Dorothy Wiley (1965)
* Up Against the Wall Ms. America (Newsreel #22) (1968)
* Miss Universe in Perú de Chaski Group (1982).
À Paris, au Musée de l’Orangerie commencent deux nouvelles expositions :
* Robert Ryman. Le regard en acte (6 mars-1er juillet 2024).
* Wolfgang Laib. Une montagne que l’on ne saurait gravir. Pour Monet (6 mars-8 juillet 2024).
Les sorties sur les grands écrans
* Rivière de nuit (Yoru no kawa) de Kôzaburô Yoshimura (1956).
* Les Carnets de Siegfried (Benediction) de Terence Davies (2021).
* La Salle des profs (Das Lehrerzimmer) de İlker Çatak (2023).
* Inchallah un fils (Inshallah walad) de Amjad Al Rasheed (2023).
* Comme un fils de Nicolas Boukhrief (2023).
* Bolero de Anne Fontaine (2023).
* La Vie de ma mère de Julien Carpentier (2023).
Les ressorties en versions restaurées
* Trois films de Park Chon-wook : Sympathy for Mr. Vengeance (Boksuneun naui geot) (2002) ; Old Boy (Oldeuboi) (2003) ; Lady Vengeance (Chinjeolhan geumjassi) (2005).
À Paris, au Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MAHJ) commence le cycle Une mémoire inquiète. Présences du passé juif dans le cinéma d’Europe centrale - Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie, 1945-1967 (5-12 mars 2024).
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Décalogue 8 : Tu ne mentiras pas (Dekalog, osiem) de Krzysztof Kieślowski (1988).
En présence de Jacques Mandelbaum, Marie-José Mondzain et Mathieu Lericq.
Précédé de 6 000 000 de Józef Robakowski (1962).
6 000 000 / Józef Robakowski from Jozef Robakowski on Vimeo.
On note tout de suite, lundi 11 mars 2024 à l’INHA et mardi 12 mars 2024) à l’ENS Ulm, le colloque international : Entre persistance et effacement. Élaboration littéraire et cinématographique autour du passé juif en Europe centrale (1945-1967), sous la direction de Mathieu Lericq & Ophir Levy.
À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP) on célèbre le centenaire d’un grand romancier, maître du surréalisme, Kōbō Abe (1924-1993), qui fut aussi scénariste : Kōbō Abe et le cinéma (5-9 mars 2024).
Aujourd’hui :
* À 15h30 : La Femmes des sables (Suna no onna) de Hiroshi Teshigahara (1964).
* À 18h30 : Kobo Abe et la France.
Conférence de Koji Toba, visible en direct.
À Marseille, à Vidéodrome2, c’est le rendez-vous Dark Sweet Sixteen #5
Ce soir :
* À 20h30 : River’s Edge de Tim Hunter (1986).
À Toulouse, commence le festival Cinépalestine 2024, 10e édition (4-12 mars 2024).
* Enfances à Gaza (2-14 mars 2024), exposition dans le hall du cinéma ABC.
* Le cinéma palestinien. Archives en exil, à la Cinémathèque (8-9 mars 2024).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, à l’American Cosmograph : Bir’em de Camille Clavel (2022).
En sa présence.
Précédé par I am from Palestine de Iman Zawahry ( 2023).
À Chalon sur Saône, commence le festival Chefs op’ en Lumière 2024, 6e édition (4-10 mars 2024).
Au programme, notamment :
* La sélection officielle (compétition et hors compétition).
* Le jury.
* Focus sur le cinéma allemand.
* À la rencontre de Florence Miailhe.
* Carte blanche à Jean-Marie Dreujou.
* L’aventure du Nikon Film Festival.
Ce soir, ouverture à l’Espace des arts :
* À 18h15 : Vernissage de l’exposition Robert Guediguian. De Marseille à Bamako.
* À 20h30, ciné concert : Larmes de clown (He who gets slapped) de Victor Sjöström (1924).
À Paris, on célèbre le centenaire de la mort de Franz Kafka (1883-1924).
Trois institutions sont particulièrement impliquées, le Goethe Institut,
le Centre tchèque Paris, et le Forum culturel autrichien, avec, au mois de juin 2024, le Musée d’art et d’histoire
du Judaïsme (MAHJ). Au programme, des rencontres littéraires, des concerts, un colloque, des expositions, du cinéma, du théâtre.
Ce soir, au Goethe Institut, commence l’exposition Complètement Kafka (4 mars-27 avril 2024).
Franz Kafka n’a pas seulement écrit de la prose, il dessinait aussi. Le dessin lui aurait "donné plus de satisfaction que n’importe quoi d’autre". Nicolas Mahler, né en 1969, vit et travaille à Vienne, il est l’auteur de sa biographie dessinée.
* À 19h00 : Rencontre littéraire avec Nicolas Mahler.
* À 20h00 : Vernissage de l’exposition d’affiches issues de sa biographie dessinée.
Bonne lecture :
* Nicolas Mahler, Komplett Kafka, Berlin, Suhrkamp Verlag, 2023. Complètement Kafka, traduction par Aurélie Marquer, éditions L’Association, 2024.
On note tout de suite le 7 mars 2024 :
* À partir de 13h30, au Centre tchèque de Paris : La justice selon Kafka.
Journée d’étude organisée par Laura El Makki & Nathalie Wolff,
* À 19h00, au Goethe : l’atelier Traduire Kafka pour la scène - La Comédie de K. avec Frédéric Moulin.
À Paris, au Forum des images, c’est Clermont à Paris, avec la reprise du palmarès 2024 de la 46e édition Festival du court métrage de Clermont-Ferrand.
Aujourd’hui, quatre séances :
* À 15h00 : Séance spéciale famille.
* À 15h30, salle 300 : Palmarès Labo.
* À 18h00, salle 500, Palmarès international : Coal de Saman Lotfian (2023) ; La Cascada de Pablo Delgado (2023) ; An Orange from Jaffa de Mohammed Almughanni (2023) ; Entre Las Sombras Arden Mundos de Ismael García Ramírez (2023).
* À 20h30, salle 500, Palmarès national. : 27 de Flóra Anna Buda (2023) ; J’ai vu le visage du diable de Julia Kowalski (2023) ; Montréal en deux de Angélique Daniel (2023) ; Les Mystérieuses aventures de Claude Conseil de Paul Jousselin & Marie-Lola Terver (2023) ; Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues de Wissam Charaf (2023).
En présence de Wissam Charaf, Paul Jousselin & Marie-Lola Terver, Angélique Daniel, Julia Kowalski, Flóra Anna Buda et Manon Marcillat.
À Paris, au Musée du Quai Branly, comme tous les deux ans, un week-end spécial, L’ethnologie va vous surprendre 2024, 6e édition (2-3 mars 2024).
Au programme, une thématique : le corps, le dépassement du corps, avec notamment.
* Quatre grandes conférences avec Stéphane Breton, Anne-Christine Taylor, Volmir Cordeiro, Pierre Lemonnier, Nathan Schlanger, Lilian Thuram, et Philippe Charlier.
* Des mini-conférences interactives et visuelles : Les Têtes chercheuses.
* Des films.
Ce soir :
* À 18h00 : Danser l’espoir. Portrait de Germaine Acogny de Vali Fugulin & Martin Morissette (2016).
En présence de Pierre Philippe-Meden.
* À 21h00 : La Bataille du Passinho (A Batalha do passinho) de Emílio Domingos (2013).
Et demain, dimanche :
* À 15h30 : De humani corporis fabrica de Verena Paravel & Lucien Castaing-Taylor (2023). Sélection de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2022.
En leur présence.
À Lyon, au Musée des Confluences, en écho à l’exposition À nos amours (20 octobre 2023-25 août 2024) une Journée thématique au Grand auditorium.
Au programme :
* À 14h00 : Her de Spike Jonze (2014).
* À 16h45 : Amour et intelligence artificielle. Quelles réalités et quels futurs ?
Table ronde avec Jean-Gabriel Ganascia, Jean-Michel Roy et Pierre Henriquet.
La table ronde est disponible également en direct et en replay.
Paolo Taviani (1931-2024) est mort hier, jeudi 29 février 2024.
Il a co-signé tous ses films avec son frère aîné, Vittorio Taviani (1929-2018), mort le 15 avril 2018. Dans l’imaginaire cinéphile, ils sont tellement fusionnels que le wikipedia français n’a pas jugé bon de faire une notice pour chacun d’eux, ils s’appellent les "Frères Taviani", sans même leurs prénoms, et ça suffit pour identifier, à travers une vingtaine de films (entre 1954 et 2022), une pensée, un style et une époque. En 1986, ils avaient reçu, à la Mostra de Venise, un Lion d’or d’honneur rendant hommage à l’ensemble de leur carrière.
Leur dernier film ensemble, alors que Vittorio Taviani était déjà malade, date de 2017 : Une affaire personnelle (Una questione privata). Paolo Taviani a réalisé, seul, un dernier film, Leonora Addio, d’après Pirandello, dédié à son frère, présenté en compétition officielle à la Berlinale 2022 (Prix Fipresci).
À chacune des deux morts, on cite Padre Padrone (1977), Palme d’or à Cannes, comme leur chef-d’œuvre, parce que le plus populaire. Mais les revues de cinéma n’avaient pas attendu cette "révélation", après 6 films tous remarqués et sélectionnés, pour célébrer leur œuvre. C’est à partir de 1967, l’année de Subversifs (I sovversivi), sélectionné à Venise, que les revues se sont mises à identifier et à suivre les deux frères.
Jeune Cinéma a été la première revue à repérer leur premier film, Un homme à brûler (Un uomo da bruciare, 1962) qu’ils avaient co-dirigé avec Valentino Orsini (1926-2001), en publiant un entretien dans son n°24, de juillet 1967. De ce film, pourtant sélectionné à la Mostra de Venise 1962 lui aussi et récompensé de trois prix, seul Contre-champ (1961-1964 avait parlé, dans son n°4, d’octobre 1962. Créée par Gérard Guégan, la revue voulait associer cinéma hollywoodien et insurrection prolétarienne.
En 2014, à l’occasion des 50 ans de Jeune Cinéma, dans 40 ans de couvertures de Jeune Cinéma, René Prédal a recensé qu’ils détenaient le record des couvertures de la revue (six fois à la Une). Vittorio Taviani a fait la quatrième de couverture à sa mort, dans le n°397 de mai 2018.
À Paris, à Beaubourg, programme un hommage à Terence Davies (1945-2023) avec, en partenariat avec Condor Distribution une rétrospective intégrale : Terence Davies. Le temps retrouvé (1er-17 mars 2024).
Ce soir, ouverture :
* À 19h30 : Les Carnets de Siegfried de Terence Davies (2021)
En présence de Jack Lowden, Mike Elliott, John Taylor, James Dowling.
Précédé d’une lecture d’un poème de Siegfried Sassoon par Terence Davies,ainsi que Home ! Home ! et But Why ?
Terence Davies par Jonathan Coe.
À Paris, aux 3 Luxembourg, c’est le cinéclub Contre-Plongée qui aborde cette année le thème de La nuit.
Ce soir :
* À 20h30 : L’Histoire d’Adèle H de François Truffaut (1975).
Présentation par Capucine de Rochambeau.
Le Monde diplomatique de mars 2024 est paru.
Au fil du temps, tous les éditos