sommaire - abonnement
- 1026/14765 Acteurs & actrices
- 165/14765 Animation
- 178/14765 Anthropocène
- 110/14765 Archives et conservation
- 619/14765 Arts plastiques & photo
- 1579/14765 Brève(s)
- 25/14765 Chercheurs et curieux
- 1677/14765 Ciné américain (Hollywood & Indé)
- 2969/14765 Cinéastes
- 213/14765 Cinéma allemand
- 387/14765 Cinéma anglais
- 5073/14765 Cinéma français
- 1057/14765 Cinéma italien
- 1118/14765 Cinéma politique
- 480/14765 Cinéphilie et cinéphiles
- 302/14765 Courts métrages
- 140/14765 Danse
- 2426/14765 Documentaire(s)
- 5641/14765 Du monde entier & coprod
- 490/14765 DVD & blu-ray
- 788/14765 Entretiens & conférences
- 488/14765 Expérimental & underground
- 339/14765 Expos
- 3962/14765 Festival de Cannes
- 4258/14765 Festivals
- 72/14765 Filmographies & bibliographies
- 14765/14765 Films
- 440/14765 Histoire de Jeune Cinéma
- 3244/14765 Humeur
- 603/14765 Littérature(s)
- 1302/14765 Livres & périodiques
- 373/14765 Métiers, industrie & technique
- 207/14765 Muet
- 793/14765 Musique(s) & Musical
- 909/14765 Nécrologies
- 270/14765 Plaisir des amateurs
- 2138/14765 Premier(s) film(s)
- 65/14765 Séries
- 244/14765 SF & Fantastique
- 1602/14765 Société(s)
- 227/14765 Surréalisme
- 344/14765 Théâtre(s)
- 2056/14765 TV
2024 : Journal de Adja Cissokho
* Adja Cissokho-édito 2024 ; 1er-15 janvier 2024 ; 16-31 janvier 2024 ; 1er-15 février 2024 ; 16-29 février 2024 ; 1er-15 mars 2024 ; 16-31 mars 2024 ; 1er-15 avril 2024 ; 16-30 avril 2024 ; 1er-15 mai 2024 ; 16-31 mai 2024 ; 1er-15 juin 2024 ; 16-30 juin 2024 ; 1er-15 juillet 2024 ; 16-31 juillet 2024 ; 1er-15 août 2024 ; 16-31 août 2024 ; 1er-15 septembre 2024 ; 16-30 septembre 2024 ; 1er-15 octobre 2024 ; 16-31 octobre 2024 ; 1er-15 novembre 2024 ; 16-30 novembre 2024 ; 1er-15 décembre 2024
Samedi 30 novembre 2024
À Marseille, commence, en partenariat avec le Centre méditerranéen de la communication audiovisuelle (CMCA), le PriMed 2024, 28e édition (30 novembre-7 décembre 2024).
Il s’adresse aux productions audiovisuelles traitant des problématiques de l’aire culturelle méditerranéenne au sens large, des côtes de l’Atlantique aux rives de la Mer Noire (documentaires, reportages et films d’enquête). Les projections sont gratuites.
Il délivre le Prix international du documentaire et du reportage méditerranéen
Au programme :
* Sélection officielle : Enjeux méditerranéens ; Mémoire de la Méditerranée ; Art, patrimoine et cultures de la Méditerranée ; Première Œuvre ; Court méditerranéen.
Et Jury.
* Prix des jeunes de la Méditerranée.
Aujourd’hui, ouverture au Vidéodrome 2 :
* À 17h00 : Tack de Vania Turner (2024).
* À 19h30 : Hezbollah. L’Enquête interdite de Jérôme Fritel & Sofia Amara (2023).
À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire de la BPI, propose 4 films de Génération Ukraine (30 novembre-1er décembre 2024).
Il s’agit d’une collection de douze documentaires réalisés, coproduits en Ukraine et soutenus par Arte qui interrogent l’impact du conflit sur le temps long.
Aujourd’hui :
* À 17h00 : Enfermés par les Russes, Yahidne 2022 (The Basement) de Blazhan Roman (2024).
En sa présence.
Disponible sur Arte à partir du 3 décembre 2024.
Centenaire du Surréalisme (1924-2024).
À Paris, à la Halle Saint-Pierre, c’est la séance des Rencontres en Surréalisme, organisées par Françoise Py, dans le cadre de l’Association pour la recherche et l’étude du surréalisme (APRÈS).
Aujourd’hui :
* À 15h00 : Présentation par Thierry Dufrêne et Georges Sebbag des manuscrits du Manifeste du surréalisme et de Poisson soluble de André Breton, publiés en fac-similé grand format par Jean-Michel Place.
Bonnes lectures :
* André Breton, Manifeste du surréalisme, manuscrit en fac similé, Paris, Jean-Michel Place, 2024.
* André Breton, Poisson soluble, manuscrit en fac similé, Paris, Jean-Michel Place, 2024.
Vendredi 29 novembre 2024
À Marrakech, commence le Festival international du film 2024, 21e édition (29 novembre-7 décembre 2024).
Au programme :
* Hommages : David Cronenberg ; Naïma Elmcherqui ; Sean Penn.
* Compétition officielle Et Jury.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, au Palais des Congrès : The Order de Justin Kurzel (2024).
En présence de l’équipe du film.
À Poitiers, commence le Festival international du film 2024, 47e édition (29 novembre-6 décembre 2024).
Au programme :
* Les sélections : compétition internationale ; So French.
Et Jurys.
* Lituanie au futur et au féminin.
* Séances locales et partenaires.
Ce soir, ouverture :
* À 20h30, au TAP théâtre : Le Beau Rôle de Victor Rodenbach (2024).
En présence de l’équipe du film.
À Toulouse, commencent les Rencontres du cinéma italien 2024, 20e édition (29 novembre-8 décembre 2024).
Au programme :
* Exposition : Marcello Mastroianni Alterego de Fellini dans 8 1/2.
Ce soir, à l’ABC :
* À 18h00 : Parthenope de Paolo Sorrentino (2024).
* À 20h00, ouverture : Hier, aujourd’hui et demain(Oggi, ieri e domani) de Vittorio De Sica (1964).
À Montpellier, commence le festival du cinéma d’animation L’Illuminé 2024, 4e édition (29 novembre-1er décembre 2024).
Il est organisé par l’association Brand à part.
Au programme :
Ce soir, ouverture :
* À 20h30, au cinéma Diagonale : Mémoire d’un escargot (Memoir of a Snail) de Adam Elliot (2024).
En présence de Jacques Kermabon.
Jeudi 28 novembre 2024
Au Mans, commence le festival de films documentaires, organisé par l’association ChrOma Aux écrans du réel 2024, 24e édition (28 novembre-8 décembre 2024).
Au programme :
* Regards sur... "Faux et usages de faux. Démêler le vrai du faux."
Ce soir, ouverture aux Cinéastes :
* À 18h00 : Un village de Calabre (Un paese di Calabria) de Shu Aiello & Catherine Catella (2016).
* À 20h45 : Un village en résistance (Un paese di resistenza) de Shu Aiello & Catherine Catella (2023).
À Bordeaux, l’Institut des Afriques ouvre son festival Afriques en vision 2024, 4e édition (28 novembre-2 décembre 2024).
Au programme : 18 films, des rencontres avec des cinéastes, des lectures musicales.
Ce soir, ouverture :
* À 18h00, à l’Utopia : Campus Monde de N’tifafa Y.E. Glikou (2024).
* À 20h00, à l’Utopia : Les Filles du Nil () de Nada Riyadh & Ayman El Amir ().
Avec DJ Koula.
À Amsterdam, à l’Eye Museum, commence une rétrospective Satyajit Ray. In Search of the Modern (28 novembre-25 december 2024)
Aujourd’hui :
* À 16h00 : The Big City (Mahanagar) de Satyajit Ray (1963).
* À 19h30 : La Complainte du sentier (Pather Panchali) de Satyajit Ray (1955).
À Paris, à l’Écoles Cinéma Club, se tient un cinéclub engagé Techflix.
Il est porté par l’association Latitudes, créée en 2022, qui milite pour que le potentiel des technologies numériques soit prioritairement orienté vers la réponse aux 17 Objectifs de développement durable référencés par l’ONU,
Ce soir :
* À 20h30 : Ex Machina de Alex Garland (2014).
Discussion sur le thème de "L’humain augmenté".
À Paris, à la Maison européenne de la photographie (MEP), se tient l’exposition Science/Fiction. Une non-histoire des plantes (16 octobre 2024-19 janvier 2025).
Ce soir, en écho, un ciné-concert :
* À 19h00 : Le Miracle des fleurs (Das Blumenwunder) de Max Reichmann (1926).
Accompagnement par Snowdrops, : Christine Ott (Ondes Martenot, Claviers, Harpe, Percussions) et Mathieu Gabry (Claviers, Mellotron, Percussions).
À Londres, à la Tate Modern commence la nouvelle exposition Electric Dreams Art and Technology Before the Internet (28 novembre 2024-1er juin 2025).
On découvre comment les artistes ont utilisé des machines et des algorithmes pour créer des œuvres d’art fascinantes et hallucinantes entre les années 1950 et le début des années 1990.
À Rome, à la Casa de cinema commence, en accès libre, le festival des expériences interactives Checkpoint (28-29 novembre 2024).
Mercredi 27 novembre 2024
À Paris, à la Cinémathèque commence un nouveau cycle, une anthologie de chefs d’œuvre : Restaurations et raretés (27 novembre-1er décembre 2024).
Ce soir, ouvertures :
* À 18h00, salle Henri-Langlois : Freaks de Tod Browning (1932).
* À 18h30, salle Georges-Franju, deux films :
Conte cruel de Gaston Modot (1930).
Et
Surcouf de Luitz-Morat (1925).
* À 20h00, salle Henri-Langlois : Gilda de Charles Vidor (1946).
À Paris, à la Fondation Jérôme-Seydoux, commence un nouveau cycle Aux origines du film noir (27 novembre-21 décembre 2024).
Aujourd’hui :
* À 14h30 : The Racket (La Rafle) de Lewis Milestone (1928).
Accompagnement au piano par Thomas Lavoine.
* À 16h30 : The Lodger : A Story of the London Fog (Les Cheveux d’or) de Alfred Hitchcock (1927).
À Niort, se tient, en début d’année, le festival du polar sous toutes ses formes Regards noirs.
Regards noirs 2024 a eu lieu du 30 janvier au 9 mars 2024.
En 2025, la 11e édition stricto sensu aura lieu du 13 au 15 février 2025. Mais Regards noirs 2025 a commencé dès novembre 2021 (21 novembre-8 mars 2025).
Dans ce large programme interdisciplinaire, s’ouvre aujourd’hui, en collaboration avec le Musée d’histoire de la justice, des crimes et des peines Criminocorpus une exposition exceptionnelle S’évader. L’art en détention. Du 19e siècle à la fin du bagne (27 novembre 2024-8 mars 2025).
L’exposition propose une approche scientifique et sensible de l’histoire pénitentiaire, au prisme des œuvres et d’objets d’art créés par les détenus : Graffitis, poèmes, tableaux, tatouages, rostres de requin ou noix de coco gravés…
Ce soir, en entrée libre :
* À 18h30, au musée Le Pilori : Vernissage
Et visite avec les commissaires d’exposition Pierre Piazza et Marc Renneville.
À Paris, au Musée de l’Homme, commence la nouvelle exposition Migrations, une odyssée humaine (27 novembre 2024- 8 juin 2025).
Sur 600 m², l’exposition croise plusieurs disciplines scientifiques (anthropologie, archéologie, démographie, génétique, sociologie, linguistique…), et propose ainsi de prendre un peu de recul pour déconstruire les idées reçues associées aux migrations, en donnant toutes les clefs pour comprendre la manière dont se forgent ces lieux communs.
À Paris, la Société Louise-Michel (SLM) invite à une conférence d’une brûlante actualité.
Ce soir :
* À 19h00, au Lieu-dit : Haro sur les intellos ! Le retour rugissant d’une vieille antienne. Avec Éric Fassin.
Bonne lecture :
* Éric Fassin, Misère de l’anti-intellectualisme, Paris, Éditions Textuel, 2024.
À Paris, à l’Académie du climat, les Jeunes Ambassadeurs pour le climat (JAC) invitent à décrypter les résultats de la COP29 à Bakou.
Ce soir, en accès libre :
* À 19h00, deux tables rondes : Cop ou Flop ?
Première table ronde : Présentation des résultats de la COP 29, avec Yue Dong, Gaia Febvre, Freddy Sébastian.
Seconde table ronde : Pistes d’action post-COP, avec Davide Faranda, Amélie Deloche, Sid-Ahmed Mesloub, Lou Stührenberg.
Les sorties sur les grands écrans
* Le Bel Été (La Bella estate) de Laura Luchetti (2023).
* Grand Tour de Miguel Gomes (2024).
* A Holy Family de A-Liang "Elvis" Lu (2024).
* En fanfare de Emmanuel Courcol (2024).
* Ça arrive de Sabrina Nouchi (2024).
* Animale de Emma Benestan (2024).
* Rabia de Mareike Engelhardt (2024).
* Leni Riefenstahl, la lumière et les ombres (Riefenstahl) de Andres Veiel (2024).
* Les Reines du drame de Alexis Langlois (2024).
Les resorties en versions restaurées
* Tempête à Washington (Advise and Consent) de Otto Preminger (1962).
* Le Terroriste (Il terrorista) de Gianfranco De Bosio (1963).
* Malcolm X de Spike Lee (1992).
Lundi 25 novembre 2024
Après avoir résisté, puis lutté, depuis des siècles, contre les oppressions, les inégalités, les brutalités, les femmes ont fini par devenir visibles et audibles. Et elles ont récupéré quelques droits élémentaires (droit de vote, contraception, IVG, quotas, salaires, etc.).
Le féminisme a avancé, comme de façon dialectique, par vagues, avec des reflux.
Entre autres, les femmes ont obtenu quelques "Journées", nationales ou internationales, depuis le début du 20e siècle.
Aujourd’hui, la plus connue, c’est le 8 mars.
Puis, en 1999, il y a eu la journée du 25 novembre, plus précise, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Au niveau mondial, il y a une reconnaissance : ONU Femmes a été créé en 2010. Mais on sait bien que les pouvoirs des organisations internatonales sont extrêmement limités, faute de moyens de coercition.
Un jour peut-être, la moitié du ciel aura droit à la moitié du monde, et cela toute l’année. Pour l’instant, en France au moins, on mesure le chemin parcouru, dans les consciences au moins, quand on voit les vieux films, la mémoire collective des archives télévisuelles, ou simplement en fouillant dans les souvenirs familiaux.
Mais quand on regarde l’état du monde, on mesure aussi le chemin à parcourir. Même les féministes de la première heure réalisent, jour après jour, qu’elles peuvent encore faire des progrès dans la compréhension de cette haine des femmes et du féminin (le mouvement LGBT est hautement concerné) qui anime, pas tant les hommes, chaque homme, que le patriarcat dans son essence. Il suffit de l’observer dans sa conduite "naturelle ", comme par exemple dans la démocratie américaine, ou dans ses excès inimaginables, comme en Afghanistan. Le patriarcat, il est en pleine forme.
Cette année, samedi dernier, le 23 novembre 2024, a été une journée exemplaire avec des manifs partout en France.
Aujourd’hui, en ce 25 novembre, pour la sixième année consécutive, Sainte Catherine encourage ses sœurs plus que jamais, à parler, à se mobiliser, à être solidaires, à la lumière de quelques nouveaux scandales édifiants récents, parmi lesquels le procès des viols de Mazan et la figure de Gisèle Pelicot jouent un rôle culminant, grâce au large écho médiatique international qui lui a été donné. Cette fois, la victime est applaudie, alors qu’il y a 50 ans, en 1974, on crachait sur les victimes et sur Gisèle Halimi (1927-2020).
Les femmes disent : "Nous manifestons en solidarité avec et pour les femmes du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes, celles qui luttent, celles qui, avec leurs enfants, sont les premières victimes des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques, avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, celles qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations".
Bonnes lectures :
* Laurène Daycard, "Féminicides, dire le crime", Monde diplomatique, novembre 2024.
* Hélène Richard, éd., Femmes. Une révolution permanente, Manière de voir n°198, décembre 2024-janvier 2025.
À Toulouse, et en Occitanie, la Cinémathèque hors les murs (en raison de sa fermeture pour travaux) présente le festival de ciné-concerts Synchro 2024, 3e édition (25 novembre 2024-15 décembre 2024).
Ce soir :
* À 20h00, Théâtre de la Cité : Faust (Faust. Eine deutsche Volkssage) de Friedrich Wilhelm Murnau (1925).
À Liège, et aussi à Huy, Waremme, Verviers, Strée, commencent les Rencontres internationales du film politique, PolitiK 2024, 4e édition (25 novembre-1er décembre 2024).
Au programme :
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, Cinéma Sauvenière : L’acier a coulé dans nos veines de Thierry Michel & Christine Pireaux (2024).
En leur présence, avec Maïté Warland et Philippe Reynaert.
À Paris, au Saint-André des Arts et au Luminor Hôtel de Ville, commence le festival documentaire Est-européen en exil Artdocfest Echo 2024, 2e édition (25 novembre-1er décembre 2024).
Créé à Moscou en 2007 par Vitaly Manski, Artdocfest est le plus grand festival documentaire est-européen, engagé en faveur de la liberté d’expression et de création. Contraint à l’exil en 2018, le festival continue aujourd’hui à porter un regard audacieux sur les régimes autoritaires de l’ex-URSS depuis la Lettonie et la Moldavie.
Au programme :
* Les films (suivis d’échanges avec les réalisateurs, rarement présents en France).
* Deux tables rondes sur la censure : en collaboration avec Visions d’exil.
Ce soir, ouverture :
* À 20H00, au Saint-André des arts : A Shaman’s Tale de Beata Bashkirova & Mikhail Bashkirov (2024).
En leur présence.
À Paris, à l’INALCO, le Comité du film ethnographique invite en entrée libre et gratuite sur inscription à Regards comparés 2024, 12e édition (25-28 novembre 2024).
Il faut les distinguer du Festival Jean-Rouch, qui a lieu au printemps.
Au programme : Corées, déjouer les destins.
Aujourd’hui, à l’auditorium de l’INALCO :
* À 14h00, deux films :
* Résonances de Jean-Julien Pous (2016).
* Tourisme international de Marie Voignier (2024).
Discussion en présence de Jean-Julien Pous, Nathalie Luca et Stéphane Thévenet.
* À 16h45 : Le Film du 38e parallèle de Franck Smith (2023).
Discussion en présence de Frank Smith, Nathalie Luca et Stéphane Thévenet.
* À 18h30 : Pyongyang s’amuse de Pierre-Olivier François (2019).
Discussion en présence de Pierre-Olivier François, Patrick Maurus, Nathalie Luca et Stéphane Thévenet.
Samedi 23 novembre 2024
Partout en France hexagonale et dans les Outre-mer, à l’appel de Nous toutes, de Osez le féminisme, de ATTAC, la FSU, notamment, on manifeste contre les féminicides, les violences sexuelles et toutes les violences de genre.
En 2024, aujourd’hui, le nombre de féminicides répertoriés en France depuis le début de l’année est de 122 femmes mortes assassinées par des hommes proches d’elles.
* Quelques communiqués de presse édifiants.
À Paris : Rendez-vous à 14h00, à la Gare du Nord, avec prises de paroles, puis vers la place de la Bastille.
Et ça ne remplace pas les rendez-vous du 25 novembre 2024.
À Paris, à la Maison de la culture du Japon, et au Musée Guimet, commence le festival du cinéma japonais contemporain, Kinotayo 2024, 18e édition (23 novembre-14 décembre 2024).
Au programme :
* Invités.
* Sélection officielle (Compétition, Séances speciales, Hors compétition).
Ce soir, cérémonie d’ouverture :
* À 19h00, à la MCJP : Happyend de Neo Sora (2024).
À Lyon, à l’Institut Lumière, commence une rétrospective Robert Zemeckis. 88 miles à l’heure (23 novembre 2024-26 janvier 2025).
Ce soir :
* À 20h30 : La Légende de Beowulf (Beowulf) de Robert Zemeckis (2007).
Et mercredi 27 novembre 2024, soirée d’ouverture :
* À 19h00 : Forrest Gump de Robert Zemeckis (1994).
Présentation par Jérémy Cottin.
À Paris, au Musée du Jeu de paume, on va au cinéma.
* À 11h15 : Max et les Maximonstres de Spike Jonze (2009).
* À 14h30 : The Twentieth Century de Matthew Rankin (2019).
* À 16h45 : Architecton de Victor Kossakovsky (2024).
À Paris, au cinéma Panthéon, c’est la séance de L’Italie à travers son cinéma.
* À 11h00 : La bella estate de Laura Luchetti (2023)
En présence de Paolo Modugno.
Sergueï Paradjanov (1924-1990) a eu cent ans le 9 janvier 2024. Des commémorations ont eu lieu à Tbilissi et à Erevan (16-27 janvier 2024).
Les Films du Horla prolongent l’hommage au cinéaste. Ce soir, au Christine Cinéma Club, dans le cadre de son Week-end à l’Est, 8e édition (21-24 novembre 2024) :
* À 20h15 : Les Chevaux de feu (Tini zabutykh predkiv) de Serguei Paradjanov (1965).
Présentation par Patrick Cazals.
Et demain, à 18h15 : La Couleur de la grenade (Sayat Nova) de Serguei Paradjanov (1969).
Une Rétrospective aura lieu à la Cinémathèque française. (5-15 décembre 2024).
Vendredi 22 novembre 2024
À Turin, commence le Festival du film 2024 (TFF), 42e éditon (22-30 novembre 2024).
Au programme :
* Invités : Angelina Jolie ; Ornella Muti & Michele Placido
* Compétitions.
Et Jurys.
* Hors compétition : Fuori Concorso ; Zibaldone.
* Marlon Brando (1924-2004) : Rétrospective ; Exposition.
Ce soir, ouverture :
* À 19h00, Teatro Regio : Eden de Ron Howard (2024).
À Paris, au Forum des images, commence le cycle Carrefour du cinéma d’animation 2024, 21e édition (22-29 novembre 2024).
Au programme :
* Invité d’honneur : Jean-François Laguionie.
* Japanim.
* Focus sur l’écran d’épingle.
* Courts métrages coups de cœur.
* Séances spéciales + Dans les espaces.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : The Glassworker de Usman Riaz (2024).
À Lyon, à l’Institut Lumière, commence une rétrospective en 37 films, Monstres, satire et fantaisie : la comédie dans le cinéma italien (22 novembre-28 janvier 2025).
Ce soir, ouverture :
* À 20h30 : Une vie difficile (Una vita difficile) de Dino Risi (1961).
Présentation par Maelle Arnaud.
À Paris, dans 4 cinémas indépendants (Nouvel Odéon, Ursulines, Grand Action et Cinéma du Panthéon), commence, en partenariat avec Les Cinémas Indépendants Parisiens & CUT ! (Cinéma Uni pour la Transition) Vert, un nouveau cinéma 2024, 2e édition (22-24 novembre 2024).
Ce soir, ouverture :
* À 19h30, au Nouvel Odéon : Soyez sympa, rembobinez (Be Kind Rewind)
de Michel Gondry (2008).
Séance suivie par une conférence Cinéma et écologie : l’envers du décor.
Avec Carole Scotta, Riton Dupire-Clément, Arnaud Boileau et Juliette Vigoureux.
Le Festival européen du film indépendant (The European Independent Film Festival - ECU) se déroule tous les ans à Paris.
Créé en 2006, ECU 2024 a eu lieu à Paris, aux Sept Parnassiens, au printemps 2024 (19-21 avril 2024).
Le festival s’épanouit en lançant et en soutenant des versions jumelles de sa base.
Pour l’Asie, c’est le All-Asian Independent Film Festival.
Ce soir, à Phnom Penh, commence All-Asian Independent Film Festival 2024, 5e édition (22-24 novembre 2024).
Au programme :
* Jury
Ce soir, ouverture :
* À 19h45, au Legend Cinema Olympia avec des courts métrages : The Locked Door de Ol Sokheng (2024) ; Dead Man Walking de Jacob Polat (2023) ; Unstoppable de Angela Lee (2021) ; The Man In The Birdcage de Breeze Jade (2024) ; A Fistful of Pebbles de Somchanrith Chap (2015) ; My Turn ! de Isabelle Tumboimbela (2024) ; Wild Summon de Karni Arieli & Saul Freed (2023) ; A Tropical Call de Jinxin Liu (2024).
Pour l’Afrique, cet automne, ECU a lancé, à Kigali, le Festival panafricain du film indépendant (AAIFF Africa), 1ère édition (13-15 septembre 2024).
À Rome, à la Casa del cinema, en collaboration avec l’Instituto Cervantes de Rome et avec les ambassades des pays participants : Chili, Colombie, Cuba, Équateur, Mexique, Panama, Pérou, République Dominicaine, Espagne, Uruguay, Venezuela), commence la Mostra di cinema ibero americano 2024, 12e édition (22-24 novembre 2024).
Et aussi le seul festival international de films entièrement dédié aux histoires de vie liées aux maladies rares et aux handicaps, Uno sguardo raro 2024, 9e édition (22 novembre-1er décembre 2024).
Centenaire du Surréalisme (1924-2024).
À Leeds, au Henry Moore Institute commence The Traumatic Surreal
(22 novembre 2024-16 mars 2025).
L’exposition rassemble des œuvres réalisées par les femmes artistes d’après-guerre en Allemagne, en Autriche, en Suisse et au Luxembourg, de 1960 à nos jours.
Jeudi 21 novembre 2024
Climat.
On en parle à la Cop29 à Bakou, on en a parlé à Rio au G20.
Il y a dix ans, on parlait de stopper le processus de dérèglement climatique.
Aujourd’hui, on parle de s’adapter.
Et puis, il y a les ainsi nommés "climatosceptiques", et on dirait que, malgré les catastrophes de plus en plus évidentes partout sur la Terre, ils se multiplient. Le mot a bon dos qui justifie, comme une valeur, une pensée du type "Après moi le déluge" terrifiante, surtout chez les puissants.
Médiapart dans son émission À l’air libre, nous offre un point de vue sain : Scientifiques en rébellion : Pour le climat, nous désobéissons.-video-20241120-180010&M_BT=1490678241418]
À Marseille, commence le festival Marseille Series Stories 2024, 4e édition (21-24 novembre 2024).
Il est consacré aux séries adaptées d’œuvres littéraires.
Ce soir :
* À 19h30, au Pathé La Joliette : Une amitié dangereuse de Alain Tasma (2024).
Deux épisodes de la saison 1, en présence de l’équipe.
À Mar del Plata, commence le Festival international du film 2024, 39e édition (21 novembre-1er décembre 2024).
C’est un festival de catégorie "A" reconnu par la Fédération internationale des associations de producteurs de Films (FIAPF), aux côtés de festivals comme Cannes, Berlin, Venise ou Saint-Sébastien.
Au programme, des compétitions (internationale, argentine, latino-américaine), un panorama, et notamment deux hommages à deux centenaires : Leopoldo Torre Nilsson (1924-1978) et Serguei Paradjanov (1924-1990).
Le festival est annoncé comme commençant le 21 novembre 2024. Mais l’ouverture a lieu demain, le vendredi 22 novembre 2024 :
* À 16h00, Sala Astor Piazzolla : Emilia Pérez de Jacques Audiard (2024).
À Paris, au Musée d’Orsay, se tient l’exposition Harriet Backer (1845-1932). La musique des couleurs (24 septembre-12 janvier 2025).
En écho, le musée propose le festival pluridisciplinaire Norvégiennes en scène (21-28 novembre 2024).
À Londres, à la Tate Britain, commence la nouvelle exposition, The 80s Photographing Britain (21 novembre 2024-5 mai 2025).
Dans les années 1980 - les années Thatcher -, l’une des décennies les plus critiques du Royaume-Uni, sur fond de soulèvements raciaux, de grèves des mineurs, de pandémie du sida et de gentrification, les photographes utilisaient leur travail comme outil de changement social, d’activisme politique et d’expérimentation artistique.
À Paris, à la librairie L’Écume des pages, les Éditions Bartillat invitent à une rencontre avec Marie la scandaleuse et à parler de son premier roman, L’inconstante (1903).
Marie de Régnier (1875-1963) était la fille de José-Maria de Heredia (1842-1905), la femme de Henri de Régnier (1864-1936), la maîtresse de Pierre Louÿs (1870-1925), Gabriele D’Annunzio (1863-1938), Henri Bernstein (1876-1953), notamment.
Sous son pseudonyme, Gérard d’Houville, elle est la première femme à recevoir le 1er prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
Ce soir :
* À 19h00 : Rencontre avec Marie de Laubier et Charles Ficat.
Bonne lecture :
* Marie de Régnier, L’Inconstante, préface de Marie de Laubier, Paris, Bartillat, 2024.
Mercredi 20 novembre 2024
À Bastia, commence le festival du film engagé, Camera pulitica 2024, 1ère édition (20-24 novembre 2024)
Au programme :
Ce soir, ouverture :
* À 21h00 : Le Déluge de Gianluca Jodice (2024).
À New York, au MoMA, en écho avec l’exposition Life Dances On. Robert Frank in Dialogue (15 septembre 2024-11 janvier 2024) et l’installation Robert Frank’s Scrapbook Footage (15 septembre 2024-printemps 2025), commence une rétrospective The Complete Robert Frank. Films and Videos, 1959–2017 (20 novembre-11 décembre 2024).
Ce soir, à 18h00, deux films :
Présentation par Susan Steinberg.
* Cocksucker Blues de Robert Frank (1972).
Précédé de :
* Stranger than Rotterdam de Lewie Kloster & Noah Kloster (2021).
Les sorties sur les grands écrans
* D’un pays lointain de Simon Gillet (2023).
* 37 : L’Ombre et la Proie de Arthur Môlard (2023).
* La Plus Précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius (2024).
* Mémoires d’un corps brûlant (Memorias de un cuerpo que arde) de Antonella Sudasassi Furniss (2024).
* La Passion selon Béatrice de Fabrice Du Welz (2024).
* Diamant brut de Agathe Riedinger (2024).
* Le Choix de Gilles Bourdos (2024).
* Kafka, le dernier été (Die Herrlichkeit des Lebens) de Georg Maas & Judith Kaufmann (2024).
* Direct Action de Guillaume Cailleau & Ben Russell (2024).
* Jouer et grandir de Pierre Beccu (2024).
* Dakar Chronicles de Jalil Lespert (2024).
Les ressorties en versions restaurées
* Deux films de Marco Pico : Un nuage entre les dents (1973) ; La Cavale des fous (1993).
* Rita, Sue And Bob Too ! de Alan Clarke (1987).
Mardi 19 novembre 2024
À Albi, commence le festival du film francophone Les Œillades 2024, 28e édition (19-24 novembre 2024).
Au programme :
* Clins d’Oeil…lades ; Clins d’Oeil…lades 2.
* Carte Blanche à Agat Film - Ex Nihilo.
* Cinéma, littérature et dédicaces.
Ce soir, cérémonie d’ouverture :
* À 19h00, salle Arce : L’Harmonie d’Albi.
* À 21h00, aux Cordeliers : Le Choix du pianiste de Jacques Otmezguine (2024).
À Pessac, au cinéma Jean-Eustache, commence le Festival du film d’Histoire 2024, 34e édition (19-24 novembre 2024).
Au programme :
* Competitions : Fiction et jury. ; Documentaire inédits et jury. ; Documentaire d’histoire du cinéma et jury.
Aujourd’hui, ça commence dès 10h00.
Ce soir :
* À 20h30 : Marco, l’énigme d’une vie (Marco) de Jon Garaño & Aitor Arregi (2024).
En présence de Jorge Gil.
À Madrid, commence le festival international de cinéma et de culture "entrelazada" Rizoma 2024, (19-24 novembre 2024).
Le festival combine le cinéma avec l’art, la musique et d’autres disciplines, sans hiérarchie, autour d’un concept central différent chaque année. Cette année : Ouroboros, le symbole de l’Égypte ancienne et de la Grèce antique qui représente un serpent ou un dragon se mangeant la queue, créant un cercle parfait avec son corps et symbolisant le cycle éternel de destruction et de création.
Adepte de l’horizontalité, le festival interconnecté a quand même créé le Rizoma Cinema Award pour mettre en lumière le travail de nouveaux artistes espagnols.
Au programme :
* Secciones : Premio Rizoma de cine. ; Surrealismo Contemporáneo ; Cortometrajes Et aussi Estrenos Especiales, Retrospectivas y Homenajes, Ciclos especiales, Size Matters.
* Jurado.
Ce soir, ouverture :
* À 21h00, à la Cineteca : Al Margen de Eduardo Casanova (2024).
À Paris, aux 3 Luxembourg, les Amis du Monde diplomatique invitent à voir un film réalisé par un collectif palestino-israélien, et à débattre.
Ce soir :
* À 20h30 : No Other Land de Yuval Abraham, Basel Adra, Rachel Szor & Hamdan Ballal (2024).
En présence de Sophie Bessis.
1895, la revue d’histoire du cinéma, est éditée par par l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC), et paraît trois fois par an.
* Le n°103, automne 2024 est paru.
* On consulte tous les numéros.
* On s’abonne en adhérant à l’AFRHC.
Lundi 18 novembre 2024
Bob Dylan a eu 83 ans au printemps, le 24 mai 2024.
En 1988 - il avait alors 47 ans, et un longue carrière derrière lui -, il n’eut plus envie de faire de disques. Il disait : "Soit on est un joueur, soit on n’est pas un joueur... Si on sort tous les trois ans environ, comme je l’ai fait pendant un certain temps, c’est là qu’on perd la main. Si on veut être un artiste, il faut se donner à fond. Je jouais déjà plus d’une centaine de concerts par an à ce moment-là. Je suis juste simplement retourné au live".
À partir du 7 juin, et jusqu’au 19 octobre 1988, il entama alors une longue tournée, 63 concerts dans 29 États des États-Unis et huit au Canada. À partir de l’année suivante, en 1989, il se mit à voyager aussi en Europe, commençant par la Suède, finissant par les USA et le Canada, cette année-là, une centaine de spectacles (27 mai 1989-5 novembre 1989). L’année suivante, il rajouta le Brésil au programme...
Les concerts avaient lieu chaque jour, pratiquement sans interruption, faisant la joie de ses fans, qui le suivaint comme ils pouvaient, ou, en tout cas, essayaient d’assister au plus grand nombre de concerts possible. Bob Dylan, lui, disait : "On entend parfois parler du glamour de la route, mais on s’en remet très vite. Il y a beaucoup de moments où c’est comme aller au travail le matin". Ce n’était plus "On the road again" - Willie Nelson, né en 1933 -, mais "Always on the road" - Barry White (1944-2003). On qualifia cette initiative qui se prolongeait de "Never Ending Tour".
Il y avait quand même des vacances. Mais le Never Ending Tour ne s’interrompit vraiment que deux fois : en mai 1997 à cause d’un sérieux problème de santé, au moment de son anniversaire - sa tournée britannique à Cork, Glasgow, Newcastle, Londres, Birmingham et Sheffield a été annulée -, et aussi au temps du covid.
Bob Dylan n’aimait pas trop le terme de "Never Ending Tour". D’abord parce qu’il s’agissait de "la même tournée", et puis parce que "l’idée d’éternité n’existe pas". Plus tard, il fit la concession qu’il y avait bien eu une tournée "Never Ending" mais qu’elle s’était terminée en 1991 avec le départ du guitariste George Edward Smith, et qu’en fait, il y avait eu beaucoup d’autre tournées depuis.
Mais le nom est resté, poétique, identifiable, bien commode.
À partir de 2021, la tournée prit le nom, plus précis, de Rough and Rowdy Ways, célèbrant la sortie de son 39e album du même nom, en 2020. En 2024, elle a commencé le 1er mars à Fort Lauderdale, et s’est terminée le 6 avril 2024 à Austin, pour reprendre en Europe du 4 octobre à Prague au 14 novembre 2024, à Londres.
Cet été, Bob Dylan participa au Outlaw Music Festival Tour de Willie Nelson, 91 ans, bon pied bon œil (21 juin-20 septembre 2024).
Cette participation n’a pas la "marque" "Rough and Rowdy Ways", mais, même Bob Dylan n’ayant pas le don d’ubiquité, on peut considérer que cette digression fait partie du Never Ending Tour, terme devenu générique.
* Gérard Camy était au Outlaw Music Festival, au One Stadium, à Spokane, Wash., le 9 août 2024.
* Charles Ficat était au Rough and Rowdy Ways, à la Seine musicale, à Paris, les 24 et 25 octobre 2024.
On en profite pour donner des nouvelles du Bob Dylan Center à Tulsa.
En 2016, Bob Dylan avait fait savoir qu’il avait sauvegardé des choses, des dizaines de milliers d’objets, qu’il avait accumulés dans des cartons, dans des tiroirs de bureau, etc. Tout a finalement atterri à Tulsa, dans l’Oklahoma, et le Bob Dylan Center est devenu le domicile permanent de ses archives.
Cette année, le directeur Steven Jenkins a commencé une petite tournée le 3 septembre 2024, à l’auditorium Johnson-Kaplan de la New School, situé à Greenwich Village, avec un programme spécial Fifty Years in Sixty Minutes (17-20 novembre 2024).
Il s’agit d’une heure de clips rares de performances de Dylan, sur scène et en studio, couvrant des décennies et pratiquement tous ses styles musicaux, suivie de discussions entre le public et des modérateurs invités. À la fin, tirage au sort des participants, dont les heureux gagnants reçoivent un billet aller et retour à Tulsa.
Après Minneapolis, Minn., au Sound Unseen Film Festival , les prochaines dates :
* Mardi 19 novembre 2024 : Sarasota Film Society, Sarasota, Fla.
* Mercredi 20 novembre 2024 : Bob Rauschenberg Gallery, Fort Myers, Fla.
À Belfort, commence Entrevues 2024, 39e édition (18-24 novembre 2024).
Créé en 1986 par Janine Bazin (1923-2003) Entrevues Belfort est un festival international de cinéma dédié à la jeune création contemporaine et aux rétrospectives d’auteurs.
Au programme :
* Invitée d’honneur : Nancy Savoca
* Saison de la Lituanie en France : Focus sur Arūnas Žebriūnas.
* Compétition internationale : Longs métrages ; Courts & moyens métrages.
Et Jurys.
* Rétrospectives : Cinéma et Histoire. (Vamps ! Ces femmes qui ont donné corps au cinéma muet) ; Autour d’Irma Vep : l’actrice et son double ; Transversale. Tourisme, les clichés du voyage ; Nancy Savoca Premiers films ; La Fabbrica. Robert Guédiguian
* Avant-premières & séances spéciales.
Ce soir, cérémonie d’ouverture :
* À 20hh00, Cinéma Kinepolis Belfort : Vingt Dieux de Louise Courvoisier (2024).
À Paris, commencent les Rencontres internationales Paris/Berlin 2024 (18-24 novembre 2024).
Au programme, 142 œuvres de 52 pays.
* Retrospective screenings Klonaris/Thomadaki.
Ce soir :
* À 19h30, au Forum des images, entrée libre : Séance inaugurale.
À Paris, au 7 Parnassiens, c’est une Soirée ATTAC
* À 20h00 : Transition sous tension de Violeta Ramirez (2024).
En sa présence avec Marie-Paule Murail, et le Collectif Stop Mine 03.
À Paris, c’est la séance mensuelle de l’Université populaire de ACID, ACID POP de novembre 2024.
Ce soir :
* À 20h00, au MK2 Quai de Seine : Mi bestia de Camila Beltrán (2024).
En sa présence avec Pascale Hannoyer.
Samedi 16 novembre 2024
À Toruń, en Pologne, commence le festival international d’art cinématographique Camerimage 2024, 32e édition (16-3 novembre 2024).
Le festival récompense la meilleure prise de vues cinématographique, ainsi que le meilleur directeur de la photographie. Créé en 1993 à Toruń, puis entre 2000 et 2009, organisé dans le Grand Théâtre de Łódź,
Depuis l’édition de 2010, le festival se déroule à Bydgoszcz (communauté urbaine de Toruń).
Au programme :
* Film and Art School Etudes Competition.
Ce soir, ouverture :
* À 19h30 : Blitz de Steve McQueen (2024).
À New York, au Metrograph, du cinéma français : Alice Diop : Traces of the Margins (16-17 novembre 2024).
Ce soir, à 17h30, deux films :
* La Mort de Danton de Alice Diop (2011).
* Vers la tendresse de Alice Diop (2016).
À Paris, le Centquatre poursuit sa réflexion autour du défi climatique et son exploration de notre rapport au vivant, avec une exposition La Grande Expédition. Tara, l’art et la science pour révéler l’Océan (16 novembre 2024-2 mars 2025).
Il s’agit des créations - peintures, sculptures, photographies, installation sonore... - réalisées dans le cadre des résidences artistiques à bord de la goélette Tara depuis 20 ans : plus de 40 artistes, de Sebastião Salgado à Elsa Guillaume, en passant par Pierre Huyghe.
Aujourd’hui, à 14h00 : Ouverture de l’exposition en entrée libre.
La Fondation Tara qui se consacre à l’océan, c’est tout une histoire très romanesque.
Au départ, il y a un voilier nommé Antartica, destiné à la recherche scientifique et à la défense de l’environnement, lancé en1989, avec lequel Jean-Louis Étienne a mené des expéditions en Antarctique, jusqu’en 1996.
Quand il n’a plus eu les moyens de financer son expédition, il a revendu son bateau au grand navigateur néozélandais Peter Blake (1948-2001), qui avait navigué sur tous les océans du monde et remporté des courses prestigieuses. À 50 ans, reconnu, riche et anobli par la reine, il n’aspirait plus à la compétition et voulait se consacrer à des études environnementales sur les océans. Il donna une nouvelle vie à la goélette qu’il rebaptisa Seamaster-Omega. Il visita alors les régions les plus fragiles du globe, les pôles et les grands fleuves et obtint le soutien du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). En décembre 2000, sa première destination fut la Terre de Feu, puis la péninsule Antarctique, avant de remonter le long de l’Amérique latine et de naviguer sur l’Amazone en septembre 2001. Le 5 décembre 2001, dans un port du Brésil, l’équipage fut attaqué par des pirates, et Peter Blake fut tué. Il avait 53 ans.
En 2003, le bateau, laissé à quai pendant 2 ans dans le port de Newport (Rhode Island), fut racheté par Étienne Bourgois dans un but militant. Il le rebaptisa Tara, et il lança le projet Tara Expéditions pour faire prendre conscience de la fragilité de l’environnement et développer une connaissance de haut niveau sur l’océan. En 2016, le projet devint la Fondation Tara Océan.
À Brooklyn, à l’occasion de son 200e anniversaire, le Museum, commence une nouvelle exposition, Solid Gold (16 novembre 2024-6 juillet 2025).
L’exposition présente 500 œuvres, associant des pièces maîtresses de la collection à de des prêts internationaux : peintures et sculptures sur fond d’or, pièces de monnaie, bijoux (Alexander Calder, Belperron, Cartier, Charles Loloma, Jacob & Co, Verdura), et l’or dans le monde de la mode (Anna Sui, Christian Dior, Demna, Gianfranco Ferré, Giorgio di Sant’Angelo, Halston, Mary McFadden, The Blonds, Walter Van Beirendonck, Yves Saint Laurent).
Elle invite également à découvrir les coûts humains et environnementaux de l’extraction du minerai d’or de la terre.
Centenaire du Surréalisme (1924-2024).
À Paris, à la Halle Saint-Pierre se tiennent régulièrement les Rencontres en Surréalisme, organisées par Françoise Py, dans le cadre de l’Association pour la recherche et l’étude du surréalisme (APRÈS).
Aujourd’hui :
* À 15h45, à l’auditorium : André Breton et ses collaborateurs.
Simone Breton (1897-1980) par Monique Sebbag ;
Sarane Alexandrian (1927-2009) par Christophe Dauphin ;
Jean Schuster (1929-1995) par Jérôme Duwa.
Lecture de textes d’André Breton par Charles Gonzales.
Bonne lecture :
* Henri Béhar, André Breton, le grand indésirable, troisième édition revue et augmentée, Paris, Garnier, 2024.
La revue Socialter est bimestrielle.
Elle édite aussi des numéros Hors série.
On la trouve en kiosque ou on l’achète en ligne.
Viennent de paraitre :
* Socialter, n°66, octobre-novembre 2024 : La crise écologique, un héritage colonial.
* Socialter, Hors série n°18 : Décroissance : Réinventer l’abondance.
Au fil du temps, tous les éditos