Journal de Adja Cissokho (décembre 2024) II
16-29 décembre 2024
publié le dimanche 29 décembre 2024


Dimanche 29 décembre 2024

 

À Lyon, l’Institut Lumière programme régulièrement des ciné-concerts.

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Programme Laurel & Hardy.
Accompagnement au piano par Fred Escoffier.

* Ton cor est à toi (You’re Darn Tootin’) de Stan Laurel & Oliver Hardy (1928).


 

* V’là la flotte (Two Tars) de Stan Laurel & Oliver Hardy (1928).


 

* Laissez-nous rire (Leave’em Laughing) de Stan Laurel & Oliver Hardy (192 !).


 

* Laurel et Hardy constructeurs (The Finishing Touch) de Stan Laurel & Oliver Hardy (1928).


 



Jeudi 26 décembre 2024

 

À Paris, à la Fondation Seydoux commence le cycle Pour une contre-histoire du cinéma. Hommage à Francis Lacassin (26 décembre 2024-21 janvier 2025).


 

Francis Lacassin (1931-2008). était éditeur et historien du cinéma, de la littérature populaire et de la bande dessinée.

Aujourd’hui :

* À 14h30, Programme "Les Fous rires de la Belle Époque" I. : L’Escapade de Titi (1915) ; Le Premier duel de Willy de Joseph Faivre (1914) ; Cissy spirite de Henri Gambart (1913) ; Bout de Zan fait les commissions de Louis Feuillade (1913) ; Serpentin fait de la peinture de Alfred Machin (1922).

Ainsi que

* Little Moritz enlève Rosalie de Henri Gambart (1911)


 

* Zigoto plombier d’occasion de Jean Durand (1912)


 

Accompagnement au piano par Adelon Nisi.

Faites votre programme.

Et toujours l’exposition temporaire : Antiquité et cinéma (13 décembre 2024-29 janvier 2025).


 

Organisez votre visite à la Fondation.


 

Bonnes lectures :

* Francis Lacassin, Pour une contre-histoire du cinéma, Paris, UGC, 1972 ; réédition Institut Lumière / Actes Sud, préface de Raymond Chirat, 1994.


 

* Éric Le Roy & Nicolas Tixier, éds., Pour une contre-histoire du cinéma, tome II


 

* Hervé Dumont, L’Antiquité au cinéma : Vérités, légendes et manipulations,
préface de Jean Tulard, Paris, Nouveau Monde Éditions / Lausanne, Cinémathèque suisse, 2009.


 



Mercredi 25 décembre 2024

 

Les sorties sur les grands écrans

* Domas le rêveur (Naktibalda)de Arūnas Žebriūnas (1973).

* My Sunshine (Boku No Ohisama) de Hiroshi Okuyama (2024).

* Nosferatu de Robert Eggers (2024).

* Joli joli de Diastème (2024).

* Planète B de Aude Léa Rapin (2024).

* Mon inséparable de Anne-Sophie Bailly (2024).

* Ernest Cole, photographe de Raoul Peck (2024).

* Motel Destino de Karim Aïnouz (2024).

La ressortie en version restaurée

* Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) de Michael Mann (1992).



Mardi 24 décembre 2024

 

À Paris, le Louxor prend soin de nos âmes grises, en ces temps défaits où la fête serait obligatoire, alors que rien, dans le monde, ne nous y invite : Happy Christmas et Merry New Year.


 


 


 

Ce soir :

* À 18h30 (et demain à 14h00) : Rendez-vous (The Shop Around the Corner) de Ernst Lubitsch (1939).


 

En entier sur Internet.

Et la semaine prochaine, mardi 31 décembre 2024 :

* À 18h30 (et le lendemain à 14h00) : La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder (1959).


 



Samedi 21 décembre 2024

 

Aujourd’hui, c’est le solstice d’hiver, exactement à 10h20, heure de Paris.


 

C’est le jour le plus court, le début de l’hiver, le soleil entre en Capricorne.
Les jours vont rallonger, doucement, ça ne se verra pas tout de suite. Mais, pour le moral, c’est une bonne nouvelle.
Sur la Terre, il y a encore des lieux sereins. Si, si.


 


Bref Cinéma nous fait un cadeau : Le Top3 de 2024 en accès libre pendant 1 mois.

* Des filles et des chiens de Sophie Fillières (1991).


 

* Paloma de Hugo Bardin (2021).


 

* TGV de Émilie Noblet (2014)


 


À Lyon, pendant tout le week-end, le Musée des Confluences fête ses dix ans.


 

Au programme, aujourd’hui et demain :

* De 10h30 à 18h30  : une installation de Jean-Pierre David, des spectacles et des jeux.


 

Et l’exposition en cours : Le temps d’un rêve (18 octobre 2024-24 août 2025).


 


Centenaire du Surréalisme (1924-2024).


 

À Paris, à Beaubourg, se tient la grande exposition Surréalisme (4 septembre 2024-13 janvier 2025).


 

Parmi toutes les œuvres de toutes les célébrités exposées, figure une photo, par Man Ray, de Ithell Colquhoun (1906-1988), marginalisée de son vivant et et dont l’œuvre est très mal connue de nos jours.


 

À Londres, la Tate, a fait l’acquisition de ses archives et de ses œuvres d’art en 2019. Elle va lui consacrer une rétrospective Ithell Colquhoun. Between Worlds (1er février-5 mai 2025).


 


 

Avant d’aller à Londres voir son œuvre, il faut faire connaissance avec elle à Paris.



Vendredi 20 décembre 2024

 

À Paris, à Beaubourg qui va fermer pour travaux, la Cinémathèque du documentaire de la BPI, qui déménage, offre une dernière nuit, celle du solstice d’hiver, en entrée libre.


 

Ce soir, à partir de 20h00 et jusqu’à demain matin : La nuit la plus longue.

* À 20h00  : High School de Frederick Wiseman (1968).


 

Suivi de films de toutes formes, durées, époques, avec boissons chaudes et autres réconfortants.


À Paris, au Musée du Jeu de Paume, on passe l’après-midi et la soirée au cinéma :

* À 15h30 : Architecton de Victor Kossakovsky (2024).


 

* À 17h30 : Retour à la raison de Man Ray (1923).


 

* À 18h45 : All we imagined as light de Payal Kapabia (2024).


 


À Paris, au Nouvel Odéon le cinéclub des Films d’Oz conclut son cycle Les Rêves d’Enfers.

Ce soir :

* À 18h00 : Holy Motors de Léos Carax (2012).
Présentation par Louis Wolkenstein.


 



Jeudi 19 décembre 2024

 

À Paris, au Reflet Médicis, c’est le cinéclub mensuel de Cinédoc.

Après les coopératives de cinéma expérimental de New York, Hambourg et Amsterdam dans les années 1960, l’association Cinédoc Paris Films Coop a été créée en 1974 pour constituer, en France, un espace de visibilté et de diffusion au cinéma expérimental, par Claudine Eizykman (1945-2018) & Guy Fihman, né en 1944. Cette année, elle fête son cinquantenaire.

Ce soir, en partenariat avec l’Eye Museum, un hommage à l’Amsterdamse Film Coop (1968-1972) et à ses principaux instigateurs, notamment Barbara Meter, Mattijn Seip et Daniel Singelenberg :

* À 20h30  : Refle-x-périmental #15. Focus sur l’Amsterdamse Film Coop.
En présence de Simona Monizza.

Au programme : 30/73 Coop Cinema Amsterdam de Kurt Kren (1973) ;
From the Exterior de Barbara Meter (1970) ; Retour d’enfance de Mattijn Seip (1970) ; Another Shot de Daniel Singelenberg (1973) ; Lover de Daniel Singelenberg (1978) ; Song for Four Hands de Barbara Meter (1970) ; A Fan de Frans Zwartjes (1968).


 


À Paris, au Majestic Bastille, c’est le cinéclub Marniertoscope #5.

Ce soir :

* À 20h00  : Ghost de Jerry Zucker (1990).
En présence de Sébastien Marnier et Renan Cros.


 


À Paris, à l’Arlequin, c’est le cinéclub de films de genre, Hurlequin #24.

Ce soir, deux films en présence de Nicolas Martin :

* Vampire, vous avez dit vampire ? (Fright Night) de Tom Holland (1985).


 

* Les Liens du sang de Hakim Atoui (2024).


 


À Paris, la Maison européenne de la photographie (MEP), dans le cadre de son exposition Science/Fiction. Une non-histoire des plantes (16 octobre 202-19 janvier 2025), propose des films.

Ce soir :

* À 19h00 : L’Invasion des profanateurs (Invasion of the Body Snatchers) de Philip Kaufman (1978).


 

En entier sur Internet.


À Lyon, à l’Institut Lumière, c’est la séance mensuelle de Maelle Arnaud, Le plaisir du 35mm.


 

Ce soir :

* À 19h30 : Un film surprise en 35mm, issu des collections de l’Institut.

Indice : Un homme seul face à une communauté hostile, un scope couleur années 1950, signé de l’un des maîtres du western.


À Paris, à la librairie L’Attrape-Cœurs, on rencontre un grand photographe et ses portraits solitaires, Paul Grandsard habitué du Festival Lumière de Lyon, et connu pour demander à ses sujets de ne pas sourire.


 


 


 

Ce soir :

* À 20h00 : Rencontre et signature avec Paul Grandsard.

Bonne lecture :

* Paul Grandsard, Le Grand Sommeil, Paris, 2024.


 



Mercredi 18 décembre 2024

 

À Paris, à la Cinémathèque, commence une Rétrospective Jacques Prévert (18-29 décembre 2024)

Présentation par Noël Herpe  : Prévert dialoguiste : l’enfer, c’est les mots.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00, salle Henri-Langlois : Les Enfants du paradis de Marcel Carné (1943).


 

Faites votre programme.


À Paris, au Louxor, le Maghreb des films s’installe pour deux jours et deux avant-premières (18-19 décembre 2024).

Ce soir :

* À 20h30  : La Mer au loin 
de Saïd Hamich Benlarbi (2024).
En sa présence.


 

Et demain, jeudi 19 décembre 2024 :

* À 20h30  : L’Effacement de Karim Moussaoui (2024).
En sa présence, et l’équipe du film, avec Bruno Subrini.


 


À Paris, l’Institut du monde arabe (IMA), dans le cadre de la Semaine de la langue arabe (17-22 décembre 2024), invite à un documentaire très instructif.

Ce soir, à l’auditorium en entrée libre :

* À 19h00 : Mauvaise Langue de Nabil Wakim & Jaouhar Nadi (2024).
En leur présence.


 


À Paris, au Centre culturel de Chine le cinéma est en entrée gratuite sur réservation.

Aujourd’hui :

* À 15h00 : How Long Will I Love U (Chao shi kong tong ju) de Su Lun (2018).


 


À Paris, la Société Louise-Michel (SLM) invite au Maltais rouge pour une avant-première.

Ce soir :

* À 19h00 : Deux vies pour l’Algérie et tous les damnés de la Terre de Sandrine-Malika Charlemagne & Jean Asselmeyer (2024).
En leur présence.


 


À Marseille, au Vidéodrome2 c’est la quatrième séance mensuelle du cycle Sorcières, programmé par Sarah Yaacoub, qui célébre les sombres fiancées du diable, ensorceleuses, héroïnes vengeresses, gorgones, insoumises...

Ce soir :

* À 20h30 : Onibaba, les tueuses (Onibaba) de Kaneto Shindô (1964).


 


Les sorties sur les grands écrans

* The Wall de Philippe Van Leeuw (2023).

* Une langue universelle de Matthew Rankin (2024).

* Sarah Bernhardt, la Divine de Guillaume Nicloux (2024).

* Oh, Canada de Paul Schrader (2024).

* Everybody Loves Touda de Nabil Ayouch (2024).

* Kraven The Hunter de J.C. Chandor (2024).

* Le Beau rôle de Victor Rodenbach (2024).

* Her Story (Hao dong xi) de Yihui Shao (2024).

* Conte nuptial de Claire Bonnefoy (2021).

* Mon beau sapin : Mon beau sapin (Christmas Tree) de Sergey Merinov (2016) ; Au feu, le sapin ! (Battery Mommy) de Seung-bae Jeon (2023) ; Le Cadeau de Alfredo Soderguit (2021) ; Mon beau Lapin de Oktyabrina Potapova (2013) ; L’École des sapins de Anastasia Makhlina (2022).

Les ressorties en versions restaurées

* 2046 de Wong Kar-Wai (2004).



Mardi 17 décembre 2024

 

À Paris, le Nouvel Odéon accueille le Groupe de recherches et d’essais cinématographiques (GREC) pour une projection-rencontre et lecture de scénario : Écoutez voir.

Ce soir, à 20h15, trois courts métrages :

* Roue Libre de Anouk Guerbert (2022).


 

* La Loire de Alain Petiteau (2022).


 

* Les Désancré.es de Laura Lambert & Hélène Manescau (2022).


 

Nota bene : Plus de 100 films du Grec sont à voir en ligne en accès libre dans la rubrique Films en ligne.


À Lyon, le Musée des Confluences célèbre ses dix ans avec une nouvelle exposition Le temps d’un rêve (18 octobre 2024-24 août 2025)


 

Un être humain passe un tiers de sa vie à dormir et une grande partie de ce temps à rêver. Des temples d’incubation grecs au laboratoire de neurosciences, du divan du psychanalyste à l’imaginaire de l’artiste, d’un continent à l’autre, l’exposition offre autant d’étapes pour approcher ce mystère.


 


À Hornu, près de Mons, l’ancien charbonnage du Grand-Hornu compte parmi les plus beaux lieux de la révolution industrielle, inscrit, depuis 2012, au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Là se sont installées deux institutions qui organisent près de 6 expositions par an : le Centre d’innovation et de design (CID), et le Musée des arts contemporains (MAC’S).


 

Au MAC’S, vient de commencer la nouvelle exposition Daniel Turner. Compresseur (15 décembre 2024-6 avril 2025).


 

Daniel Turner, né en 1983 à Portsmouth, est basé à New York. En France, il a exposé notamment au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Depuis dix ans, il travaille à partir de sites désaffectés (usine, laboratoire, hôpital psychiatrique) dont il récupère des matériaux, de préférence métalliques (son père était soudeur et ferrailleur), qu’il choisit, traite et transforme en fonction de l’esprit des lieux et de ses propres affects (il a été hospitalisé plusieurs fois pour "psychose"). Pour sa première exposition muséale en Belgique, il s’est tourné vers un site extrêmement chargé : l’ancienne prison de Forest, construite en 1910 s’inspirant du principe du panoptique inventé dès 1791 par Jeremy Bentham, et fermée en 2022.


 


À Paris, l’Académie du climat, accueille la conférence MedClimat 2024 organisée par la Fondation FARM, le CIHEAM et l’iReMMO Alumni. autour d’un sujet crucial : Nourrir & s’adapter. Changement climatique en Méditerranée. :


 

Au programme :

* À 15h00 : Accueil avec Karim Amellal, Teodoro Miano et Catherine Migault.

* À 15h30 : Produire sous contraintes. La Méditerranée face au changement climatique
Avec Serge Zaka.

* À 16h15 : Produire durablement : quels futurs pour les systèmes alimentaires méditerranéens ?
Avec Paul Reder, Lydia Merrouche, Vanessa Riou et Précila Rambhunjun.

* À 17h30 : Entre compétitions et tensions, quels leviers pour la coopération ?
Avec Mouin Hamze, Bruno Lepoivre, Riad Balaghi, Guenaël le Guilloux et Claire Maréchal.

* À 19h00 : Une Méditerranée qui s’engage.
Avec Yasmine Seghirate et Matthieu Brun.


 

Sur le site gratuit Reporterre.

* On s’y abonne.



Lundi 16 décembre 2024

 

À Paris, au MK2 Quai de Seine, c’est la séance mensuelle de l’Université populaire de l’ACID, ACID Pop, saison 6, Cinéma et transfiguration.

Ce soir :

* À 19h50 : The Soiled Doves of Tijuana de Jean-Charles Hue (2023).
En sa présence.


 


À Paris, au Sept Parnassiens, c’est la séance de Ciné Attac.

Ce soir :

* À 20h00 : Nos hommes

 de Valentin De Poorter & Pierre Muys (2024).
En leur présence avec Lucie Rondeau.


 


Centenaire du Surréalisme (1924-2024).


 

À Berlin, au Museum für Fotografie se tient l’exposition Fotogaga. Max Ernst and Photography (18 octobre 2024-27 avril 2025).


 

Le musée présente un aperçu représentatif de ses œuvres appartenant à la Collection Würth. ainsi que d’autres prêts exceptionnels de musées et de collections privées de France et d’Allemagne. Le titre de l’exposition, Fotogaga, vient d’un ensemble de collages de Hans Arp (1886-1966) et Max Ernst (1891-1976), qu’ils ont appelé FaTaGaGa : la FAbrication de TAbleaux GAsométriques Garantis".


 


 



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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