2024 : Journal de Adja Cissokho
* Adja Cissokho-édito 2024 ; 1er-15 janvier 2024 ; 16-31 janvier 2024 ; 1er-15 février 2024 ; 16-29 février 2024 ; 1er-15 mars 2024 ; 16-31 mars 2024 ; 1er-15 avril 2024 ; 16-30 avril 2024 ; 1er-15 mai 2024 ; 16-31 mai 2024 ; 1er-15 juin 2024 ; 16-30 juin 2024 ; 1er-15 juillet 2024 ; 16-31 juillet 2024 ; 1er-15 août 2024 ; 16-31 août 2024 ; 1er-15 septembre 2024 ; 16-30 septembre 2024 ; 1er-15 octobre 2024 ; 16-31 octobre 2024 ; 1er-15 novembre 2024 ; 16-30 novembre 2024 ; 1er-15 décembre 2024
La Saison de la Lituanie en France vient de commencer (12 septembre-12 décembre 2024).
À Paris, à Beaubourg, dans le cadre du festival de la littérature vivante Extra 2024, 8e édition (8-18 septembre 2024), on fête le Poetry Day avec l’enfant du pays, Jonas Mekas (1922-2019).
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Out-Takes from the Life of a Happy Man de Jonas Mekas (2012).
Présentation par par Benn Northover.
* À 16h00 : Jonas Mekas, cinéaste-poète.
Table ronde avec Pip Chodorov, José Luis Guerin, Cécile Tourneur.
Modération par Judith Revault d’Allonnes.
* À 17h30 : Traduire Mekas.
Rencontre avec Michaël Batalla, Patrizia Atzei, Benoît Casas, Miglė Dulskytė, Stéphane Bouquet.
* À 19h00 : Requiem de Jonas Mekas (2019).
À Paris, à la Fab, à la Galerie du Jour : Memories of Jonas Mekas (12 septembre-20 octobre 2024).
À Paris, à la Film Gallery : Jonas Mekas. Summer Manifesto (12 septembre-30 octobre 2024).
À Paris et dans toute la France, à l’appel des associations féministes, notamment Nous toutes, Osez le féminisme, la Fondation des femmes, aujourd’hui, on manifeste.
Cette mobilisation générale a comme motivation cette extraordinaire histoire de Gisèle Pelicot, droguée et violée par des inconnus pendant dix ans, sous la houlette de son mari. Elle ne s’apercevait de rien au réveil, sauf de ses pertes de mémoires et des troubles gynécologiques qu’elle ne s’expliquait pas, qu’elle essayait de soigner. Elle trouvait son mari merveilleux, elle est tombée de haut, elle a trois enfants.
Ce qui fascinant, c’est le fait que ça ait duré 10 ans, le manque de chance de Mr. Pélicot, étant donnée la façon hasardeuse dont on a découvert ses méfaits, ce sont les petits mâles qui trouvaient ça pas mal et qui y allaient sans vergogne, ce sont les faits collatéraux qu’on est en train de découvrir.
On attend d’en savoir plus sur la personnalité de ce mari "merveilleux", mais d’ores et déjà, on se doute que tous les inculpés ne sont sans doute pas très différents des mâles ordinaires. Après tout, c’était moins cher qu’une poupée gonflable de bonne qualité. Et on mesure cette haine des femmes, l’ingrédient principal de cette culture du viol que génère le patriarcat, et règne encore en France, malgré les quelques progrès législatifs.
Gisèle Pélicot est à présent une vieille dame, et, en souhaitant que son procès ne soit pas à tenu huis clos, elle est devenue une grande militante admirée, qu’il faut soutenir et accompagner. Le grand malade qu’est son époux ainsi que les violeurs sont jugés à Avignon depuis le 2 septembre 2024. Mais c’est l’occasion aussi de se souvenir qu’en France, un viol survient toutes les deux minutes et demie en moyenne, la plupart du temps, par un proche de la victime. Les filles, mais aussi les garçons. Et qu’ils sont très loin d’être tous déclarés.
Aujourd’hui, à Paris, à 14h00 : Rendez-vous Place de la République.
Carte des rassemblements en France.
Dans le même temps, il faut essayer de ne pas oublier, les autres femmes du monde, les méfaits de patriarcat sont inégaux, sur la planète.
Les femmes afghanes, pour l’instant, on ne voit guère de soutien venus d’autres pays.
Mais en Iran, il y a encore la possibilité de résistance, et, elles sont visibles te soutenues. Demain, on annonce, organisée par la LDH, la manifestation Femme Vie Liberté de demain, dimanche 15 septembre 2024, à Paris. Départ à 14h00 de la Bastille vers l’Hôtel de Ville.
À Bruxelles, la Cinematek fête l’automne avec, dans son programme Anthologie du cinéma muet : Silent screams, un cycle inédit de cinéma d’horreur (14 septembre-30 novembre 2024).
Ce soir :
* À 20h00 : Le Golem (Der Golem, wie er in die Welt kam) de Paul Wegener & Carl Boese (1920).
À Paris, au cinéma Panthéon, recommencent les séances mensuelles de la série L’Italie à travers son cinéma, créée par l’association Anteprima.
Aujourd’hui :
* À 11h00 : Dernière Nuit à Milan (L’ultima notte di amore) de Andrea Di Stefano (2023).
Animation par Paolo Modugno.
À Brooklyn, au Brooklyn Museum a commencé hier l’exposition Elizabeth Catlett : A Black Revolutionary Artist and All That It Implies (13 septembre 2024-19 janvier 2025).
Avec plus de 150 sculptures, gravures, peintures, dessins et documents éphémères bien connus et rarement vus, cette exposition retrace une carrière artistique créative et un activisme politique audacieux.
Elizabeth Catlett (1915-2012) s’était engagée à décrire la force et les luttes des communautés noires américaines et mexicaines.
Jean-Henri Meunier (1949-2024) est mort le mercredi 11 septembre 2024.
Sa mort ne fait pas les grands titres de la presse nationale, dont pourtant il n’est pas inconnu, mais les hommages se succèdent dans la presse locale et sur les réseaux sociaux.
C’était un ami, généreux, c’était un juste. Avec ses 15 films, entre 1977 et 2017, il a réalisé une œuvre hétérogène, atypique, de temps en temps reconnue par les "autorités" du milieu, dont toute la cohérence réside justement dans une vertu discrète, quelque chose qui ressemblerait à de la bonté. Ce n’est pas un ingrédient qui fait une carrière publique, la bonté, c’est seulement une vision du monde qui fait du bien à l’entourage, une "qualité de proximité". Mais, ni l’intégration dans le système, ni la reconnaissance, ni la gloire ne l’intéressaient.
Il était fragile. En 2016, il avait eu un grave accident de mobylette, et, comme il le dit sa vie avait basculé. Plusieurs côtes fracturées plus la clavicule. Un an plus tard, les médecins lui apprennent que son cœur ne fonctionne désormais qu’à 30 % de ses capacités.
Il est mort le jour où commençaient Rencontres à la campagne de Rieupeyroux 2024, 27e édition (11-15 septembre 2024) auxquelles il devait participer.
Il est mort le jour de la sortie de son dernier film Sahmen Ah !, réalisé à l’occasion du premier album de l’un de trois fils, Mensah. Il disait avoir regretté de ne pas être musicien. Il disait aussi que le monde se divisait en deux catégories, ceux qui dorment et ceux qui rêvent. Il fut peut-être un incorrigible rêveur.
Dans son n°402-403 de l’automne 2020, Jeune Cinéma avait tenté de classer son œuvre : les documentaires musicaux, la "trilogie" najacoise, les films militants, trois coups d’œil vers le genre, les essais. Un rangement comme un autre, ils sont tous réducteurs.
Il y a 12 ans, il avait publié un livre de photos qui témoignait de sa tentation expérimentale.
Bonne lecture :
* Jean-Henri Meunier, Empreintes. La Terre vue d’en bas et des oreilles, préface de Serge Regourd ; entretien avec Laurent Roustan, éditions Au fil du temps, 2012.
Sur France Inter, en trois parties.
À Bologne, la Cineteca programme, au cinéma Modernissimo, au cœur de la cité historique, un Omaggio ad Alice Rohrwacher, avec une rétrospective intégrale de ses films (13-16 septembre 2024).
Aujourd’hui :
* À 13h00, trois courts métrages : Una canzone (2014) ; Le pupille (2022) ; Allégorie citadine avec JR (2024)
* À 20h00 : Corpo celeste de Alice Rohrwacher (2011).
En sa présence.
À New York, à la Gallery Ramiken, s’est ouverte hier une exposition personnelle de Daniel Pommereulle (1937-2003) Premonition Objects (12 septembre-12 octobre 2024).
Il était peintre, sculpteur, lithographe, poète. Il fut aussi acteur dans des films de Éric Rohmer, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Marc’O, Philippe Garrel, Tonie Marshall et même Miklós Jancsó.
Le Metrograph fait écho à l’exposition avec One more time : the cinema of Daniel Pommereulle (13-28 septembre 2024).
Ce soir, à 18h30, Daniel Pommereulle x3 :
* One More Time de Daniel Pommereulle & Deborah Dixon (1968)
* Vite de Daniel Pommereulle (1969)
* Monuments aux vivants de Anton Bialas & Ferdinand Gouzon (2021)
À Francfort, le DFF fête la retraite de Karola Gramann, qui a fondé, en 1999, la Kinothek Asta-Nielsen : Hello Goodbye. Rückblick auf 25 Jahre Kinotheksarbeit (13-14 septembre 2024).
Ce soir :
* À 18h00 : Manzan Benigaki aka Red Persimmons de Ogawa Shinsuke & Peng Xiaolian (2001).
* À 20h30 : Courts métrages (1927-1995) : Wenn du Eine Rose Siehst de Renate Sami (1995) ; L’Invitation au voyage de Germaine Dulac (1927) ; Und sie, Sie liebte raubtiere. tritt auch in den garten de Hille Köhne (1987) ; Rose Hobart de Joseph Cornell (1936) ; Eaux d’artifice de Kenneth Anger (1953) ; Water Pulu 1869-1896 de Ivan Ladislav Galeta (1987) ; All My Life de Bruce Baillie (1966).
À Brétigny, sur la base aérienne Le Plessis-Pâte, commence la Fête de l’Huma 2024, 89e édition (13-15 septembre 2024).
Au programme :
On ira voir quelques amis, notamment Les Mutins de Pangée, ; Attac, ; Les Amis du Monde diplomatique ; Extinction Rébellion ; L’ADMD...
Chez CinéArchives, la cinémathèque du Parti communiste, il y a des trésors.
À Paris, le Louxor, rend hommage à Laurent Cantet (1961-2024), avec une Rétrospective intégrale (12-24 septembre 2024).
Ce soir :
* À 20h30 : Foxfire. Confessions d’un gang de filles (Foxfire) de Laurent Cantet (2012).
Présentation par Pascale Ferran.
À Bruxelles, la Cinematek propose un coup de projecteur sur le cinéaste Rabah Ameur-Zaïmeche (12 septembre 17 octobre 2024).
Ce soir :
* À 19h00 : Wesh Wesh, What’s Happening ? (Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ?) de Rabah Ameur-Zaïmeche (2001).
À New York, au MoMA, commence un nouveau cycle : Chaos and Order. The Way of Johnnie To (12 septembre-13 octobre 2024).
Ce soir :
* À 1900 : Exiled (Fong juk) de Johnnie To (2006).
À Paris, au Luminor Hôtel de ville, le Centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir fait sa rentrée.
Ce soir :
* À 20h00 : O que podem as palavras (Ce que peuvent les mots) de Luísa Marinho & Luísa Sequeira (2022).
En leur présence avec Ana Almeida et Sama.
Centenaire du Surréalisme (1924-2024).
À Paris, à la Galerie Alberta-Pane, s’ouvre une exposition qui s’inscrit dans le Parcours surréaliste parisien (4 septembre 2024-13 janvier 2025) : Claude Cahun / Marcel Moore (12 septembre-9 novembre 2024).
Ce soir :
* À partir de 17h00, vernissage : Hypnotic Show
de Marcos Lutyens (1964)
Avec un texte de Raimundas Malašauskas.
Sur France Culture : Claude Cahun alias Lucy Schwob (1894-1954) et Marcel Moore alias Suzanne Malherbe (1892-1972).
Par ailleurs, vient de paraître :
Bonne lecture :
* Fabrice Flahutez, Marie Mauzé, éds., André Breton. Carnet de voyage chez les Indiens Hopi, Paris, Hermann, 2024.
À New York, au MET Fifth Avenue, commencent deux nouvelles expositions :
* Mexican Prints at the Vanguard (12 septembre 2024-5 janvier 2025).
* The Genesis Facade Commission : Lee Bul, Long Tail Halo (12 septembre 2024-27 mai 2025).
Et toujours :
* The African Origin of Civilization (14 décembre 2021-19 janvier 2025).
À Oldenburg, commence le Festival du film 2024, 31e édition (11-15 septembre 2024).
Le "plus grand petit festival d’Europe", a été désigné, en 2021, comme "l’un des principaux festivals de films indépendants au monde" par The Hollywood Reporter.
Au programme :
* Tribute to Na Gyi & Paing Phyoe Thu. Rebels with a cause.
* Retrospective Dominik Graf. The tender topography of cinema.
Ce soir, ouverture :
* À 18h30, Saal 6 et Cinemaxx : Traumnovelle de Florian Frerichs (2024).
À Rome, commence le Festival di Film di Villa Medici 2024, 4e édition (11-15 septembre 2024).
Depuis sa création en 2021, il explore les liens entre cinéma et art contemporain, en partant à la découverte de nouvelles écritures filmiques.
Au programme, trois sections : Il Concorso internazionale ; Focus 3 cartes blanches Clément Cogitore, Rasha Salti, Vimala Pons ; I film del Piazzale.
Ce soir, ouverture sur la piazzale, à 21h00 :
* Allégorie citadine de Alice Rohrwacher & JR (2024).
En leur présence.
* L’Histoire de Souleymane de Boris Lojkine (2024).
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Marcello Mastroianni (11-29 septembre 2024)
Présentation par Gabriela Trujillo : Le siècle Mastroianni.
Ce soir, la même ouverture que celle de la Casa del cinema à Rome :
* À 20h00, salle Henri-Langlois : La dolce vita de Federico Fellini (1960).
À Bruxelles, la Cinematek, dans son programme Classics & Anthologies avec le soutien de Japan Foundation et de l’Ambassade du Japon en Belgique rend hommage à Nagisa Ôshima (11 septembre-11 octobre 2024)
Ce soir, ouverture avec son premier film :
* À 19h00, à Ledoux : Une ville d’amour et d’espoir (Ai to kibô no machi) aka A Town of Love and Hope de Nagisa Ôshima (1959).
À Paris, le Grand Action accompagne la sortie de son dernier film, À son Image (2024), avec un Cycle Thierry de Peretti.
Aujourd’hui :
* À 14h00 : Les Apaches de Thierry de Peretti (2013).
* À 15h25 : Une vie violente de Thierry de Peretti (2017).
À Marseille, au Gyptis, c’est la rentrée (11-28 septembre 2024).
Ce soir :
* À 19h00 : Septembre sans attendre (Volveréis) de Jonás Trueba (2024).
À Marseille, Vidéodrome2 commence le festival Les Mains Gauches 2024, 5e édition (11-15 septembre 2024).
Ce soir, ouverture avec un programme de courts-métrages :
* À 20h30, #1 Premiers et derniers instants->https://www.videodrome2.fr/les-mains-gauches-seance-douverture-1-premiers-et-derniers-instants/] : Blue Hour de Vanessa Minacapelli (2023) ; Queen Size de Avril Besson (2023) ; Analog Z Love de Alicia Arwgar (2023) ; Only the Lovers de Jocelyn Jihyun Koo (2023) ; Super Sophie vs Dr. Broccoli de Suzie Topolska (2023) ; Love Board de Felipe Casanova (2023).
Les sorties sur les grands écrans
* Le Léopard des neiges (Xue bao) de Pema Tseden (2023).
* Anaïs, 2 chapitres de Marion Gervais (2024).
* Tahiti les jours du retour de Benjamin Delattre (2024).
* Le Fil de Daniel Auteuil (2024).
* Beetlejuice Beetlejuice de Tim Burton (2024).
* Le Procès du chien de Laetitia Dosch (2024).
* Langue étrangère de Claire Burger (2024).
* Dahomey de Mati Diop (2024).
Les ressorties en versions restaurées
* Johnny s’en va-t-en guerre (Johnny got his Gun) de Dalton Trumbo (1971).
* Trois films de Frederick Wiseman : Law and Order (1969) ; Hospital (1970) ; Juvenile Court (1973).
À La Rochelle, commence le Festival de la fiction 2024, 26e édition (10-15 septembre 2024).
Il est né à Saint-Tropez en 1999, il s’est installé à La Rochelle en 2006. Il récompense les œuvres de fiction francophones et internationales, principalement pour la télévision. C’est le principal rendez-vous audiovisuel en France et en Europe
Au programme :
* Une édition dédiée à la francophonie.
* Les compétitions et leurs jurys.
Ce soir, cérémonie d’ouverture :
* À 19h30, à La Coursive : Les enfants sont rois saison 1, épisodes 1 & 2, de Judith Havas & Victor Rodenbach (2024).
Présentation par Antonia de Rendinger.
À Madrid, à la Cineteca, commence le cycle Contrahistorias (10-26 septembre 2024).
Au programme, cinq films de réalisatrices, œuvrant dans le domaine de la non-fiction et explorant la tension entre l’histoire officielle et la mémoire personnelle.
Ce soir :
* À 20h30, Sala Plató : Daguerréotypes de Agnès Varda (1976).
Présentation par Sibley Labandeira.
À Paris, au Grand Action, commence le Festival du cinéma bulgare 2024, 6e édition (10-13 septembre 2024).
Il est organisé par l’association Kino Kolektiv.
Ce soir :
* À 19h30 : The Shameless de Konstantin Bojanov (2024).
En sa présence.
À Pontarlier, le cinéclub Jacques-Becker reprend ses séances hebdomadaires du mardi.
Ce soir :
* À 18h30 & 20h45, au Théâtre Bernard-Blier : Handia, le géant d’Altzo (Handia) de Jon Garaño & Aitor Arregi Galdos (2017).
À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire de la BPI, commence une grande rétrospective : Frederick Wiseman, nos humanités, chap. 1 (9 septembre-20 décembre 2024).
Elle est intégrale, à l’occasion de la restauration de 33 de ses films. Elle se déroulera en deux temps : Chapitre 1 à l’automne 2024 et Chapitre 2 à l’hiver 2025.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Law and Order de Frederick Wiseman (1969).
En sa présence.
À Rome, à la Casa del cinema, commence le cycle Viva Marcello (9-30 septembre 2024).
Ce soir :
* À 21h30 : La dolce vita de Federico Fellini (1960).
À New York, au MoMA, après l’été, reprennent les Modern Mondays
C’est un programme de longue durée, un foyer d’expérimentation et d’innovation en matière d’images animées, qui présente de nouveaux projets, revisite les pratiques cinématographiques et vidéo et explore l’engagement interdisciplinaire avec la performance, le son, la technologie et l’art basé sur le Web. Il s’étend sur toute l’année avec une ou deux projections par mois.
Ce soir, à 19h00 : An Evening with Robert Beavers, avec trois films, dont la première de son dernier film.
* Early Month Segments (1968 / 2002).
* Pitcher of Colored Light (2000 / 2007).
* Dedication : Bernice Hodges (2024).
En sa présence avec Joshua Siegel.
Et avec Rebekah Rutkoff, à l’occasion de la sortie de son livre Double Vision : The Cinema of Robert Beavers (2024).
Faites votre programme des Modern Mondays.
À Francfort, le Deutsches Filminstitut & Filmmuseum (DFF) présente une nouvelle série organisée par Gari Vanisian du Filmkollektiv Frankfurt : Heimat in der Fremde. Transnationales armenisches Kino (8-29 septembre 2024).
Dédiée au cinéma de la diaspora arménienne, elle offre des exemples exceptionnels de cinéma arménien transnational (longs métrages, documentaires, essais et films expérimentaux). Avec deux ateliers animés par les cinéastes Silvina Der Meguerditchian et Gariné Torossian.
Ce soir :
* À 20h30 : Calendar de Atom Egoyan (1993).
À Paris, après des travaux de restauration des salons et de la cour, le Musée jacquemart-André, à la longue histoire, vient de rouvrir avec : Chefs-d’œuvre de la galerie Borghèse (6 septembre 2024-5 janvier 2025).
L’exposition présente 42 créations de la Renaissance et de la période baroque venues de la Galerie Borghèse de Rome.
À Deauville, commence le Festival du cinéma américain 2024, 50e édition (6-15 septembre 2024).
Au programme :
* Invité d’honneur : Michael Douglas.
* Hommage à Frederick Wiseman.
* La compétition, et le Jury.
* Les Prix : Prix Nouvel Hollywood à Daisy Ridley ; Deauville Talent Award à Michelle Williams ; Prix d’Ornano-Valenti ; Prix Nouvelle génération.
* Les sections : Premières ; L’heure de la Croisette ; Les docs de l’Oncle Sam ; Fenêtre sur le cinéma français ; Les 50 films
Ce soir, cérémonie ouverture :
* À 19h00 : Séance Étoiles, Remise du Prix d’honneur à Michael Douglas. ; The Heart de Malia Ann Obama (2023).
À Paris, à la Cinémathèque commence une Rétrospective Laurent Achard (6-11 septembre 2024).
Présentation de Bernard Payen : Le secret derrière la porte.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, salle Henri-Langlois : Le Dernier des fous de Laurent Achard (2006).
À New York, le Lincoln Center, et Cinema tropical commémorent les 60 ans de la légendaire société de production brésilienne L.C. Barreto Productions, qui a joué un rôle central dans la diffusion du cinéma brésilien dans le monde, avec une rétrospective de 13 films dans de nouvelles restaurations 4K : Isso é Brasil : Cinema According to L.C. Barreto Productions (5-15 septembre 2024).
Ce soir :
* À 18h00 : Dona Flor et ses deux maris (Dona Flor e seus dois maridos) de Bruno Barreto (1976)
En présence de Lucy & Bruno Barreto.
À New York, au Metrograph, le grand cinéma d’art et d’essai, né le 4 mars 2016 et déjà devenu légendaire, commence un Cycle Mark Lee Ping-bing (6-29 septembre 2024).
Le directeur de la photographie Mark Lee Ping Bing (né à Taïwan en 1954) est plus connu pour son long partenariat avec Hou Hsiao-hsien, ou bien avec Wong Kar-wai, Tran Anh Hung, Hirokazu Kore-eda, Ann Hui...
Ce soir :
* À 17h15 : Espèces menacées de Gilles Bourdos (2017).
* À 19h15 : A Time to Live and a Time to Die (Tóngnián wangshì) de Hou Hsiao-hsien (1985).
En présence de Mark Lee Ping-bing.
* À 19h30 : Norwegian Wood de Tran Anh Hung (2010).
À Paris, au Nouvel Odéon, c’est la reprise du cinéclub mensuel de Louis Wolkenstein, Les Films d’Oz, consacré aux films oniriques & fantastiques.
Ce soir :
* À 18h00 : After Hours de Martin Scorsese (1985).
À Paris, à l’Académie du climat, avec les humoristes Joseph et Amélie, on se moque des représentations genrées et de l’hétéronormativité.
Ce soir :
* À 20h00 : Stand up. Un gars / Une fille… Enfin apparemment !
C’est gratuit, mais il faut s’inscrire.
À Paris, à la Fondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH), au Comptoir, pour accompagner la sortie, le 26 septembre 2024, d’un livre important, on se demande pourquoi et depuis quand on insulte Dieu, les prophètes ou les saints, et on réfléchit à la grande histoire du blasphème de l’Antiquité à nos jours, en passant par le Moyen Âge et les Lumières.
L’indignation mondiale suscitée par les caricatures de Mahomet et l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo en 2015 l’ont clairement montré : le blasphème n’est pas une relique de l’Inquisition, il est plus actuel aujourd’hui qu’il y a cent ans.
Ce soir :
* À 19h00 : Rencontre avec Gerd Schwerhoff et Olivier Christin.
Bonne lecture :
* Gerd Schwerhoff, Verfluchte Götter. Die Geschichte der Blasphemie, Frankfurt am Main, S. Fischer, 2021. Traduction de Anne-Sophie Anglaret, Dieux maudits. L’histoire du blasphème, Paris, Éditions de la MSH, 2024.
À Toronto, commence le Festival international du film 2024 (TIFF), 49e édition (5-15 septembre 2024).
Il est non-compétitif, mais il distribue quand même des prix (People’s Choice Award et Fipresci). Il a la réputation d’être un vivier de films destinés aux Oscars.
Au programme :
Ce soir, Opening night :
* À 20h45 : Nutcrackers de David Gordon Green (2024).
À Paris, le Studio des Ursulines est devenu le cinéma des enfants, et, par la force des chose, celui des parents. Mais, de temps en temps, il invite les grandes personnes, même non accompagnées d’enfants, à l’occasion des festivals ou de ses cinéclubs mensuels.
Ce soir, le cinéclub de Florence :
* À 20h00 : Plein Soleil de René Clément (1960).
Centenaire du Surréalisme (1924-2024).
À Paris, la Galerie 1900-2000 présente Provenance André Breton (5 septembre 2024-23 novembre 2024).
L’exposition est une sélection exceptionnelle de peintures, œuvres sur papier, objets, livres et gravures ayant appartenu à André Breton (1896-1966).
Elle s’inscrit dans le cadre du parcours Paris Surréaliste, en écho à l’exposition Surréalisme organisée par le Centre Pompidou célébrant le centenaire du Manifeste du surréalisme.
En partenariat avec le CPGA et l’Association André-Breton, et elle est accompagnée d’une publication.
À Paris, la Fondation Seydoux commence sa nouvelle saison avec une Rétrospective Lilian Gish (4 septembre-8 octobre 2024).
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Le Lys brisé (Broken Blossoms) de D. W. Griffith (1919).
* À 16h30 : Le Roman de la vallée heureuse (A Romance of Happy Valley) de D. W. Griffith (1919).
À Madrid, à la Cineteca, commence le festival Directed by Women Spain 2024, 10e édition (4-8 septembre 2024).
Au programme, 50 cinéastes de la scène cinématographique nationale.
Ce soir :
* À 20h00, sala Borau : Coser para decir de Rakel Aguirre (2022).
À Francfort, le Deutsches Filminstitut & Filmmuseum (DFF) accueille, en collaboration avec exf f., les Tage des experimentellen films 2024 (Journéee du film expérimental) (4-8 septembre 2024).
Au programme :
* Rétrospective Gregory J. Markopoulos (1928-1992).
* Rétrospective Velu Viswanadhan (né en1940).
* L’École de cinéma de la Fakultet dramskih umetnosti (faculté des arts dramatiques) de Belgrade, pour un aperçu des trésors de la plus grande collection de films d’avant-garde en ex-Yougoslavie, avec un programme de courts métrages : Die Zelluloid-Jahre (1962-1986).
Ce soir, à 18h00, Alternatives Filmarchiv Belgrad :
* Pravac (Straight Line) de Tomislav Gotovac (1964).
* Kompozicija (Composition) de Vjekoslav Nakic (1970).
* Organon ili tražili su od meine (Organon or They Have Asked of Me) de Zoran Saveski (1980).
* Poslednji tango u Parizu (Last Tango in Paris) de Miodrag Miloševic (1983-2013).
* Ruke ljubicastih daljina (Hands of Purple Distances) de Sava Trifkovic (1962).
* Putovanje (Journey) de Bojana Vujanovic (1972).
* Gavran (Raven) de Nikola Ðuric (1973).
* Iszdah (Exhale) de Ivan Obrenov (1976).
* Krik (Scream) de Ivko Šešic (1978).
Puis, à 20h30, quatre films de de Gregory J. Markopoulos :
* Bliss (1967).
* Ming Green (1966)
* Himself as Herself (1967)
* Through a Lens Brightly : Mark Turbyfill (1967)
Centenaire du Surréalisme (1924-2024).
À Paris, à Beaubourg, commence la grande exposition du centenaire : Surréalisme (4 septembre 2024-13 janvier 2025).
L’exposition célèbre l’anniversaire du mouvement né en 1924 avec la publication du Manifeste de André Breton, qui se trouve au cœur de l’exposition, dans un "tambour" central, prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France.
Conçue à la façon d’un labyrinthe, elle est à la fois chronologique et thématique.
À travers peintures, dessins, films, photographies et documents littéraires, elle représente quarante années d’une exceptionnelle effervescence créative, de 1924 à 1969, en 14 chapitres, évoquant les figures littéraires ayant inspiré le mouvement (Lautréamont, Lewis Carroll, Sade…) et les œuvres de ses artistes emblématiques Salvador Dalí, René Magritte, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Joan Miró, Leonora Carrington, Ithell Colquhoun, Dora Maa... ainsi que les principes poétiques qui structurent son imaginaire (l’artiste-médium, le rêve, la pierre philosophale, la forêt…).
Les sorties sur les grands écrans
* Tatami de Zar Amir Ebrahimi & Guy Nattiv (2023).
* Une vie rêvée de Morgan Simon (2023).
* À son image de Thierry de Peretti (2024).
* La Partition (Sterben) de Matthias Glasner (2024).
* Ce qui se voit et ce qui ne se voit pas de Laurent Firode (2024).
* Mi Bestia de Camila Beltrán (2024).
Les ressorties en versions restaurées
* Rétrospective Jacques Rozier : Adieu Philippine (1963) ; Du côté d’Orouët (1971) ; Les Naufragés de l’ile de la Tortue (1976) ; Maine Océan (1986).
* La Peau douce de François Truffaut (1964).
* Le Seigneur des anneaux (versions longues) de Peter Jackson (2001-2003) : La Communauté de l’anneau (The Fellowship of the Ring, 2001) ; Les Deux Tours (The Two Towers, 2002) ; Le Retour du roi (The Return of the King, 2003).
* We Blew It de Jean-Baptiste Thoret (2017).
* Michael Cimino, un mirage américain de Jean-Baptiste Thoret (2021).
À Paris, au Forum des images, commence l’Étrange Festival 2024, 30e édition (3-15 septembre 2024).
Avec, comme cadeau d’anniversaire, un livre : Trente ans d’Étrange Festival, préface de Alejandro Jodorowsky, Carlotta, 2024.
Au programme :
* Hommage Roger Corman (1926-2024)
* Les compétitions : Internationale longs métrages ; Courts métrages
* Les sections : Séances spéciales ; Documentaires ; Découvertes Canal ; Nouveaux Talents ; Les pépites de L’Étrange ; Mondovision ; L’étrange collection ; INA Fantastica 2 !
* Les cartes blanches : Flying Lotus ; J.G. Thirlwell aka Foetus ; Coralie Fargeat ; Noémie Merlant ; Stéphan Castang ; Alexis Langlois.
Ce soir, à 19h00, cérémonie d’ouverture :
* The Blue Diamond de Sam Fox (2024).
* Sanatorium Under the Sign of the Hourglass de Stephen Quay & Timothy Quay (2024)
À Montreuil, principalement, mais un peu partout en France (et aussi en Italie et en Belgique), depuis le 26 janvier 2024 à la Maison de la poésie, on célèbre le centenaire de Armand Gatti (1924-2017).
En cette rentrée, c’est la dernière ligne droite.
On continue ce qui a été amorcé au mois de mai, un "marathon de lecture" mené par Rachid Belkaïd, en focalisant sur son premier livre au curieux destin : Bas-relief pour un décapité.
C’est un tapuscrit, écrit entre 1949 et 1957, et retrouvé par hasard dans une valise. Le tapuscrit est devenu un livre paru aux éditions Marsa en février 2024.
En septembre, à la bibliothèque Robert-Desnos, en entrée libre, Marathon de lecture du roman Bas-Relief pour un décapité. (3-7 septembre 2024).
À partir d’aujourd’hui, tous les jours, à 17h00, 30 à 40 minutes de lecture, et samedi 7 septembre 2024, à 16h00, tous les textes pendant 2 heures.
Prochains rendez-vous :
* À la Fête de l’Humanité, à Bretigny-sur-Orge, (13-15 septembre 2024), entretien et exposition 50 ans d’affiches sur le théâtre et le cinéma d’Armand Gatti.
* Au Théâtre de la Ville, à Paris, le lundi 7 octobre 2024, à 20h00 : une "scène imaginaire", émission publique de Radio France avec David Lescot et Olivier Neveux.
À Francfort, au Deutsches Filminstitut & Filmmuseum (DFF) se tient l’exposition Neue stimmen. Deutsches kino seit 2000 (19 juin 2024-23 février 2025).
Pour l’accompagner, commence un cycle de projections du même nom, en anglais New Voices. German cinema today (3-25 septembre 2024).
Ce soir :
* À 20h30 : Bungalow de Ulrich Köhler (2002).
À Rome, la Casa del cinema accueille un cycle de films, en entrée libre, qui montrent, paradoxalement, la puissance de la voix humaine sans l’image : Radio Days (3-7 septembre 2024).
Ce soir :
* À 21h00 : Radiofreccia de Luciano Ligabue (1998).
À Marseille, à Vidéodrome 2, on est rentré de vacances. L’ouverture de la nouvelle saison se fait avec un cycle consacré au cinéaste philippin, Kidlat Tahimik.
Ce soir :
* À 20h30 : Why is yellow at the middle of the rainbow ? de Kidlat Tahimik (1994).
À Lyon, à l’Institut Lumière, on fait un signe à Stankey Kwan, né en 1957, dont le dernier film date de 2018, avec une petite rétrospective de 4 films : Le romantisme made in Hong Kong (3 septembre-3 octobre 2024).
Ce soir :
* À 18h30 : Amours déchus (Dei ha ching) aka Love Unto Waste de Stanley Kwan (1986).
À Pontarlier, le Cinéclub Jacques-Becker commence sa 64e saison.
Ce soir, au Théâtre Bernard-Blier :
* À 18h30 et 20h45 : Le Vieil Homme et l’Enfant de Claude Berri (1967).
Centenaire du Surréalisme (1924-2024)
La revue Mélusine née en 1980, est devenue numérique en 2019.
Elle nous offre un numéro hors série en accès libre : Almanach du siècle surréaliste, avec des articles réunis par Henri Béhar.
Et aussi :
Chez Jean-Michel Place, des rééditions nécessaires :
* André Breton, Poisson soluble. Le Manuscrit.
* André Breton, Manifeste du surréalisme. Le Manuscrit.
* Surréalisme. Le rayon invisible. Centenaire & millénaire.
* Le Surréalisme au service de la révolution.
Positif n°763 de septembre 2024 est paru.
* On l’achète en kiosque ou en ligne.
* On consulte les derniers numéros parus.
À Bruxelles, la Cinematek, programme un grand hommage à Donald Sutherland (1935-2024), mort cette année au mois de juin : Classics & Anthologies : Donald Sutherland (1er septembre-13 novembre 2024).
Ce soir :
* À 20h00 : Aux postes de combat (The Bedford Incident) de James B. Harris (1965).
À Francfort, le Deutsches Filminstitut & Filmmuseum (DFF) accueille les Jüdische Filmtage Frankfurt 2024, 5e édition (1er-15 septembre 2024).
Ce soir, ouverture :
* À 18h00 : Le Dernier des juifs (A Good Jewish Boy) de Noé Debré (2023).
* À 20h30 : Between the Temples de Nathan Silver (2024).
Le Monde diplomatique de septembre 2024 est paru.
Au fil du temps, tous les éditos