Journal de Adja Cissokho (juin 2024) II
16-30 juin 2024
publié le dimanche 30 juin 2024


Dimanche 30 juin 2024

 

On va voter aux élections législatives.
L’Assemblée nationale, c’est nous, le peuple. Il faut qu’elle soit la plus forte possible.
Même si on a l’impression qu’un acte individuel est négigeable.


 

Même si on se sent oublié par le système, ou exclu de la société. On n’est jamais exclu de l’Histoire.
C’est un droit, difficilement acquis au long des années. Il y a des pays où il n’existe pas.


 

C’est un devoir aussi, pour soi, pour les autres. Les humains sont des animaux sociaux. Seul on est impuissant, fragile, inaudible.
Il y a même des pays où c’est obligatoire, comme preuve de citoyenneté, même si ça peut être discutable.


 

Et on veille à ne pas se tromper de bulletin.

Après avoir voté, l’âme en paix et la conscience traquille, on va au cinéma.
Deux fois peut-être même, puisque c’est la Fête du cinéma (30 juin-3 juillet 2024).


 

Ensuite, ce soir, on regarde le résultat des élections à la télévision, en buvant des coups, pour se réjouir ou pour se réconforter.


 

Et on réfléchit au 2e tour, dimanche prochain.


 



Samedi 29 juin 2024

 

Il y a 55 ans, la nuit du 27 au 28 juin 1969, comme souvent, il y a eu un descente de police au Stonewall Inn, un bar gay de Greenwich Village. Cette fois, les clients du bar se sont rebellés de façon spontanée et violente. Ont suivi plusieurs jours d’émeutes, la constitution de groupes militants, la mise en place d’une organisation, la formation d’une communauté, la fondation de journaux.
C’était la première fois, c’était l’air du temps, il y avait le mouvement des droits civiques contre la ségrégation raciale aux États-Unis, les manifestations pacifistes contre la Guerre du Vietnam, la contre-culture des années 1960...


 

La première manif Gay Pride a eu lieu le 28 juin 1970, à Los Angeles et à New York.
Et depuis lors, partout dans le monde libre, elle a lieu chaque année pour célébrer l’anniversaire de cette juste révolte. Progressivement, le mois de juin est devenu le Mois des fiertés, dont la journée est la point culminant. L’égalité des droits entre personnes hétérosexuelles, bisexuelles et homosexuelles, transgenres et cisgenres, est un droit humain fondamental.


 

À Paris-Île de France, la Marche des fiertés 2024, c’est aujourd’hui.


 

Rendez-vous  : À 12h30, rassemblement à la Porte de la Villette ; à 13h00, prises de parole ; à 13h30, départ de la marche ; à 17h00, arrivée place de la République et début du Grand Podium, un concert géant et gratuit, avec notamment Eddy de Pretto, Bilal Hassani, Desire, Louïz, Piche, Cookie Kunty, Lou Trotignon & Noam Sinseau... ; à 22h00, fin du Podium.


À Paris, au Champo, on passe la nuit au cinéma.

Ce soir, à partir de minuit, 6 films cultes de Hong Kong + le petit déjeuner.

À minuit, salle1 :

*The Moon Warriors (Chin san chuen suet) de Sammo Hung (1992).


 

* Nomad (Lie huo qing chun) de Patrick Tam (1982).


 

À 00h15, salle2 :

Bullets Over Summer
 
(Bau lit ying ging) de Wilson Yip (1999).


 

*Moonlight Express (Sing yuet tung wa) de Daniel Lee (1999) ;


 

Guerres de l’ombre (Sheng zhan feng yun) de Ringo Lam (1990).


 

La nouvelle vague hongkongaise chez Carlotta.


À Paris, au 3 Luxembourg, c’est la séance du cinéclub l’association Psychanalyse Actuelle, Le regard qui bat.
 

Ce soir :

* À 20h00 : Le Déserteur (The Vanishing Soldier) de Dani Rosenberg (2023).
En présence de Daniel Friedmann.


 


Centenaire du Surréalisme (1924-2024).


 

Avec Mélusine, dans le cadre de l’Association pour la recherche et l’étude du surréalisme (APRES) ont lieu régulièrement les Rencontres en surréalisme organisées par Françoise Py, à la Halle Saint-Pierre. La dernière séance de la saison, présentée par Florence Cousin & Maurice Coton, est consacrée à Benjamin Péret (1899-1959), dont l’association fête ses 60 ans.


 

Aujourd’hui, en entrée libre, dans l’auditorium, à 15h00 :

* Présentation des Cahiers Benjamin Péret n°12 par Gérard Roche et Jérôme Duwa.

* Les os du vent, concert-spectacle sur des textes de Benjamin Péret, par Mirtha Pozzi & Pablo Cueco.


 

Bonnes lectures :

* Benjamin Péret, Le Grand Jeu, préface de Robert Benayoun, Paris, Gallimard, 1969.


 

* Annie Le Brun, Qui vive. Considérations actuelles sur l’inactualité du Surréalisme, nouvelle édition augmentée, Paris, Flammarion, 2024.


 



Vendredi 28 juin 2024

 

À La Rochelle, commence le Festival du film 2024 (FEMA), 52e édition (28 juin-7 juillet 2024).


 

Au programme :

* Les hommages : Françoise Fabian ; Aktan Arym Kubat ; Michael Haneke ; Benjamín Naishtat.

* Une journée avec Daniel Day-Lewis.

* Les rétrospectives : Marcel Pagnol ; Nathalie Wood ; Chantal Akeman

* Le cinéma muet : Napoléon de Abel Gance ; Cinéconcerts

* D’hier à aujourd’hui : Restauration et rééditions ; Cinéma expérimental avec braquage ; École de Łódź ; Ninо́n Sevilla, l’aventurière ; Yannick Bellon, l’audacieuse ; Revoir... Laurent Terzieff

* Les leçons de cinéma : Irène Drésel ; Leçon de musique

* Les leçons du FEMA : Leçon de montage ; Leçon de restauration de films

* L’Animation : Claude Barras ; Les courts ; Les longs

* Ici et ailleurs : Les plus beaux films de l’année ; Fenêtre sur courts Alca ; Carte blanche Fifca ; Au cœur du doc.

Bande-annonce - 52e Festival La Rochelle Cinéma from Festival La Rochelle Cinéma on Vimeo.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h30 : Miséricorde de Alain Guiraudie (2024).


 

Faites votre programme.

Sur France Culture.


À Montpellier, dans 6 quartiers la ville,
 l’association Brand à part organise le festival gratuit en plein air Cinéma pour tous 2024, 10e édition (28 juin-13 juillet 2024).


 

Au programme, tous les soirs : Ateliers cinéma pour les enfants à partir de 18h00, en accès libre : découverte de jouets optiques et initiation au stop motion ; Buvette, restauration à partir de 20h00 ; Animations en première partie de soirée de 20h00 à 22h00 ; Projection à 22h00

Ce soir, ouverture à la Guirlande :

* À 20h00 : DJ Grand David.

* À 22h00 : Babylon de Damien Chazelle (2022).


 

Faites votre programme.


Une sortie sur les grands écrans

* Le Comte de Monte-Cristo de Matthieu Delaporte & Alexandre de La Patellière (2024).



Jeudi 27 juin 2024

 

À Paris, l’histoire tourmentée de notre cinéma bienaimé du Quartier latin, La Clef, se termine par un happy ending.
Le cinéma est désormais un cinéma associatif, La Clef revival qui possède ses locaux.


 

On ne le présente plus ce cinéma. Les vieux de la vieille l’ont fréquenté depuis sa naissance en 1973. Puis, ils l’ont vu menacé de disparaître quand le propriétaire, le Conseil social et économique de la Caisse d’épargne Île-de-France a décidé de vendre les locaux en juin 2015.
On a pu, alors, assister à une résistance exemplaire : squat, occupation, constitution d’un collectif, projections chaque soir... Les jeunes militants, dignes héritiers des soixante-huitards fondateurs, ont résisté magnifiquement entre 2019 et 2022, pour finalement être vraiment expulsés.

La résistance a dû prendre une autre forme : la négociation pour un rachat de ces 600 mètres carrés, la collecte de fonds avec une cagnotte en ligne, la recherche de mécènes, l’obtention de soutiens de poids, Martin Scorsese, Céline Sciamma, Agnès Jaoui, Mathieu Amalric, David Lynch, Quentin Tarantino... Et pendant ce temps, les projections ont continué dans l’espace de production artistique, le DOC !

Il y a encore beaucoup à faire, 600 000 € de travaux à venir, et La Clef Revival a encore besoin de dons et de soutien.
Mais le principal est réussi, et les nombreux projets prennent forme : Cinéma Revival ; Studio 34 ; La Petite Évasion ; Radio Revival ; Radio La Clef ; Le fanzine.


 

Aujourd’hui, on fête cette victoire, avant réfection, avec 4 jours de projections à prix libre, dès 6h00 du matin.

* À 6h00 : Cléo de 5 à 7 de Agnès Varda (1962).
En présence de Rosalie Varda.


 

* À 10h00 : Ici et Ailleurs (cycle All eyes on Palestine x JLG #1) de Jean-Luc Godard (1976).


 

* À 11h15, 3 courts-métrages Play back, fight back en présence des cinéastes : Playback de Agustina Comedi (2019) ; Cœurs brisés Hôtel de Emma Axelroud Bernard (2023) ; Boléro de Nans Laborde Jourdaa (2023).


 

* À 13h30 : Notre musique (cycle All eyes on Palestine x JLG #2) de Jean-Luc Godard (2004).
En présence de Eyal Sivan.


 

* À 15h15 : 2 courts métrages C’est beau la folie en présence des cinéastes :

* Sami le Fugue de Vincent Tricon (2021).

SAMI LA FUGUE de Vincent Tricon • Bande annonce from Barney Production on Vimeo.


 

* Je ne me souviens de rien de Diane Sara Bouzgarrou (2017).

Je ne me souviens de rien - Diane Sara Bouzgarrou from Les Alchimistes on Vimeo.


 

* À 16h30 : Municipale de Thomas Paulot (2022).
En sa présence.


 

* À 17h45, 2 courts métrages et 1 moyen métrage : Killing Time de Fronza Woods (1979) ; Fannie’s Film de Fronza Woods (1981) ; Losing Ground de Kathleen Collins (1982).
En présence de Fronza Woods.


 

Et ce soir, ouverture du cycle éclair :

* À 20h30 : Film surprise.

Faites votre programme.



Mercredi 26 juin 2024

 

À Grenoble, commence le Festival du film court en plein air 2024, 47e édition (26-29 juin 2024).


 

Né en 1978, gratuit, il est le plus ancien festival de courts métrages en France.

Au programme (fiction, documentaire, animation et expérimental) :

* Compétitions : Compétition officielle. ; Compétition jeune public.
Et leurs jurys.

* Hors compétition : (Hmm…) Too much but too good ; Petites formes ; Réalité virtuelle ; Nuit blanche Born to lose

Ce soir :

* À 19h00, cinéma Juliet-Berto, Programme1 : Heartbreak de August Aabo (2023) ; J’ai vu le visage du diable de Julia Kowalski (2023) ; Pleure pas Gabriel de Mathilde Chavanne (2023) ; Papillon de Florence Miailhe (2024).


 

* À 21h00, Jardin de ville, Programme2 : Été 96 de Mathilde Bédouet (2023) ; Petite Reine de Julien Guetta (2023) ; Printemps 23 de Zhiyi Wang (2024) ; Stranger de Jehnny Beth & Iris Chassaigne (2023) ; Tits de Eivind Landsvik (2023) ; Montsouris de Guil Sela (2024).


 

Faites votre programme.


À Paris, commence le Festival du film de fesses 2024, 9e édition (26-30 juin 2024).


 

Il a lieu dans 4 salles parisiennes : le Grand Action, l’Archipel, le Majestic Bastille, et le Reflet Médicis.

Au programme, rétrospectives, compétition de courts métrages, rencontres exceptionnelles, soirée cocktail et dansante, atelier d’écriture, performances...


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00, au Majestic Bastille  : Les Reines du drame de Alexis Langlois (2024).
Avec l’équipe du film et Léon Cattan.


 


À La Baule, commence le festival Cinéma et musique de film 2024, 10e édition (26-30 juin 2024).


 

Au programme :

* Invité d’honneur : Claude Lelouch.

* Autres invités  : Peter Doherty ;
Vincent Delerm ; Tomer Sisley ; Aure Atika.

* Compétitions : Longs métrages ; Docs musicaux. https://www.festival-labaule.com/docs-musicaux/
Et leurs jurys.

* Hors compétition : Longs métrages ; Coups de projecteurs ; Cinéjeunesse ; Films classiques.

* Masterclass

* Exposition : 10 ans de festival, photographies de Patrick Gérard (22 juin-7 juillet 2024).


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 20h00, Palais des Congrès : Prodigieuses de Frédéric é Valentin Potier (2024).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Cinémathèque, commence le cycle Road Movie, USA, 25 indispensables (26 juin-15 juillet 2024).

Présentation : Essence d’une nation par Bernard Benoliel.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00, Salle Henri-Langlois : En route pour la gloire (Bound for Glory) de Hal Ashby (1976).


 

Faites votre programme.


À Paris, au cinéma du Panthéon, on accueille Cristian Mungiu, à Paris pour la sortie, en France, de son livre, sur l’histoire de sa famille, dans le contexte plus large de l’histoire de cette partie de l’Europe de l’Est.

Ce soir, en entrée libre :

* À 18h30 : Rencontre avec Cristian Mungiu.
Avec Laure Hinckel et Virginie Efira.

* À 20h30 : Quatre mois, trois semaines, deux jours (Patru luni, trei săptămâni şi două zile) de Cristian Mungiu (2007).


 

Bonne lecture :

* Cristian Mungiu, Une vie roumaine. Tania Ionascu, ma grand-mère de Bessarabie, traduction de Laure Hinckel, préface de Thierry Frémaux, Paris, Marest Éditeur, 2024.


 


À Paris, à Beaubourg, à la Cinémathèque du documentaire à la Bpi, c’est la rencontre régulière proposée par la revue Images documentaires dans le prolongement de son n°112 (mars 2024).

Ce soir :

* À 20h00, cinéma 2 : Dans un jardin je suis entré de Avi Mograbi (2012).
En présence de Annick Peigné-Giuly.


 

En entier sur Internet.


Les sorties sur les grands écrans

* León de Andi Nachón & Papu Curotto (2023).

* L’Enfant qui mesurait le monde de Takis Candilis (2023).

* In Water (Mul-an-e-seo) de Hong Sang-Soo (2023).

* Joan Baez. I Am A Noise de Miri Navasky, Karen O’Connor & Maeve O’Boyle (2023).

* Kinds of Kindness de Yorgos Lanthimos (2024).

* Les Pistolets en plastique de Jean-Christophe Meurisse (2024).

* Vas-tu renoncer ? de Pascale Bodet (2024).



Mardi 25 juin 2024

 

Bon anniversaire à Sidney Lumet (1924-2011), 100 ans aujourd’hui.


 

Il a eu un curieux parcours, toujours présent, souvent sélectionné jamais récompensé. Par exemple 5 nominations aux Oscars, entre 1958 et 1983, et pas de statuette, ou 4 sélections officielles en compétition à Cannes, entre 1962 et 1992, et pas de palme.
Pourtant, il avait bien commencé, en 1957, avec son premier film, à 28 ans 12 hommes en colère (12 Angry Men), qui avait reçu l’Ours d’Or à Berlin.


 

Il fut très réputé parce que prolifique à la télévision (et dès ses débuts et jusqu’à la fin de sa carrière), mais, du coup, considéré comme un cinéaste mineur sans style, malgré ses succès - La Colline des hommes perdus (1965), Serpico (1973), Un après-midi de chien (1975), Network (1976), Le Prince de New York (1981), avec aussi de nombreux films méconnus - Le Verdict (1982), Daniel (1983), À la recherche de Garbo (1984), et très peu de ratages complets. Peut-être aussi, sous couvert de boulimie, a-t-il eu la générosité de s’effacer derrière les stars qu’il a dirigées.


 

En 2005, il a enfin reçu un Oscar d’honneur.
Et, tous comptes faits, avec ses 74 films en plus de 50 ans (entre 1952 et 2007), il est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands réalisateurs américains de sa génération, et sans doute le meilleur portraitiste de sa ville, New York.


À Marseille, commence le Festival international de cinéma 2024 (FID), 35e édition (25-30 juin 2024).


 

Au programme :

* Les compétitions : Internationale, Française, Premier film, Flash, Ciné+.
Et leurs jurys.

* Les autres programmes : Autres joyaux, Rétrospectives (Ingrid Caven, Adirley Queirós & Joana, Pimenta, Agathe Bonitzer / Sophie Fillières), Séances spéciales.

* Some strings

* Les rencontres.


 

Ce soir, ouverture sur le toit-terrasse de la Friche Belle-de-mai, à partir de 19h30 :

* À 21h00, en entrée libre : Grand Tour de Miguel Gomes (2024).
En présence de Crista Alfaiate.


 

Faites votre programme.


À Lyon, l’Institut Lumière, offre, place Ambroise-Courtois, L’Été en cinémascope (25 juin-27 août 2024).


 

Ce soir, ouverture :

* À 22h00 : Mon nom est Personne (Il mio nome è Nessuno) de Tonino Valeri (1973).


 

Faites votre programme.


À Paris, aux Ursulines c’est le soir du Cinéclub de la honte.

Ce soir :

* À 20h00 : Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette) de Vittorio De Sica (1948).


 



Lundi 24 juin 2024

 

À Espinho, commence le festival FEST-New Directors/New Films Festival 2024, 20e édition (24 juin-1er juillet 2024).


 

Au programme :

* Compétitions : Competição do lince de ouro ; Competição do lince de prata ; Grande prémio nacional ; Competição nexxt ; Competição Festinha.
Et leur jurys.

* Hors compétition : Sessões especiais ; Be Kind Rewind ; Echoes.


 

Ce soir, cerimónia de abertura :

* À 21h30, Auditório Multimeios : Sons de Gustav Möller (2024)


 

Faites votre programme.


À La Rochelle, commence le festival Sunny Side of the doc 2024, 35e édition (24-27 juin 2024).


 

Au programme : Mapping the Future / Dessiner le Futur.

* Sélection officielle : Global issues, Nature & conservation, Sciences, Histoire, Arts & culture, Campagnes d’impact, New Voices.


 

* Les temps forts, notamment : Keynotes ; Sessions de pitch ; Australie - Acte 2 ; L’Afrique et l’Amérique du Sud en force ; La Chine et son pavillon ; Elles font le Doc ; Showcases et rencontres inédites ; La soirée des 35 ans.

Faites votre programme.


À Paris, aux 7 Parnassiens, c’est la séance mensuelle de Ciné ATTAC.

Ce soir :

* À 20h00 : Les Doléances de Hélène Desplanques (2024).
En présence de Fabrice Dalongeville.


 


À New York, au MoMA, se tient l’exposition Projects : Tadáskía (24 mai-14 octobre 2024).


 

Pour sa première exposition personnelle aux États-Unis, Tadáskía a créé un dessin mural monumental.


 

Au centre de son travail multidiscipliare (dessin, sculpture, textes poétiques et autre médiums), il y a le changement (mudança), les thèmes de la transformation et de la liberté, le "passage d’une chose à une autre", nourri par son vécu de femme trans noire. Comme elle le dit, le personnage principal de son œuvre est le temps.


 


 

Tadáskía raconte.


 



Samedi 22 juin 2024

 

À Bologne, commence Il Cinema ritrovato 2024, 38e édition (22-30 juin 2024).


 

Au programme :

* Histoire du cinéma : Cento anni fa : 1924 ; Il secolo del cinema : 1904 ; Ritrovati e restaurati.

* Les stars 2024 : Delphine Seyrig, una strega come le altre ; Kozaburo Yoshimura, tracce di modernità ; Paradžanov 1954-1966 : rapsodia ucraina ; Gustaf Molander, il regista delle attrici ; Pietro Germi, testimone scomodo ; Marlene Dietrich, forza dirompente del cinema ; Viaggi nella notte : il mondo di Anatole Litvak.

* Les autres sections : Documenti e documentari ; Dark Heimat ; I colori del cinema a passo ridotto ; Cinema libero ; Incontri sul restauro.


 

Aujourd’hui :

* À 11h15, à l’Arlecchino : Trois nuits d’amour, (Café Elektric) de Gustav Ucicky (1927).
Accompagnement au piano par Stephen Horne.


 

En entier sur Internet.

* À 12h00, au Modernissimo : Apertura del festival : una visita al caffè Pathé (avec 6 courts métrages).
Accompagnement au piano par Daniele Furlati.
Introduction de Pénélope Riboud-Seydoux, en présence de Cecilia Cenciarelli, Gian Luca Farinelli, Ehsan Khoshbakht et Mariann Lewinsky.


 

Ensuite, toute la journée, des projections dans tous le cinémas : au Jolly, au Modernissmo, à l’Arlecchino, à la Cineteca salle Scorsese et salle Mastroianni, à l’Auditorium DAMSLab, salle Cervi, à l’Europa...

Et ce soir, Piaza Maggiore, la soirée gratuite ouverte à tout le monde :

* À 21h45 : La Prisonnière du désert (The Searchers) de John Ford (1956).


 

Faites votre programme.


En île de France, en Normandie et dans les Hauts de France, avec des projections gratuites dans 10 forêts exceptionnelles, commence le festival gratuit Branche et Ciné 2024, 6e édition (22 juin-6 juillet 2024).


 

Au programme :

* La marraine Juliette Binoche.

* Travaillons dans les bois.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : avant-programme avec des animations et de la restauration.

* À 22h00, Forêt domaniale de Crécy : L’École buissonnière de Nicolas Vanier (2017).


 

Faites votre programme.


À Paris, au cinéma du Panthéon, c’est la séance mensuelle de L’Italie à travers son cinéma.

Aujourd’hui :

* À 11h00 : Zamora de Neri Marcorè (2023).
En présence de Paolo Modugno.


 



Vendredi 21 juin 2024

 

C’est la Fête de la musique.
À Paris, mauvais temps, comme souvent, et qui n’empêche rien.


 

Les idées de Time Out.

Faites votre programme.


À Paris, au Majestic Bastille, commence le Festival des Sortilèges 2024, 1ère édition (21-22 juin 2024).


 

Ce nouveau festival a pour vocation d’aborder les représentations des figures féminines stigmatisées, ostracisées, pour leur sexe/genre féminin, ou pour leurs savoirs et leurs compétences, ou pour toute autre forme d’engagement.
On les appelait des sorcières et on les brûlait. Les temps ont changé.
La marraine est évidemment Xavière Gauthier, qui avait créé la revue Sorcières en 1974. 24 numéros ont été publiés, et puis le dernier numéro est paru en 1982. On trouve la collection à la bibliothèque Marguerite-Durand.


 

Ce soir, à 20h00, deux films :
En présence de Léon Cattan de Sorociné, Fleur Hopkins-Loféron et Olivier Rossignot.

* Circé de María Abenia (2022).


 

* La Sorcellerie à travers les âges (Häxan) de Benjamin Christensen (1922).

HÄXAN, La Sorcellerie à Travers les Âges - un film de Benjamin Christensen from POTEMKINE FILMS on Vimeo.


 

Faites votre programme.


À New York, au MoMA, commence une rétrospective complète du légendaire duo Michael Powell & Emeric Pressburger, 24 films (1939-1972) : Cinema Unbound. The Creative Worlds of Powell and Pressburger (21 juin-31 juillet 2024).


 

Ce soir :

* À 19h00 : Le Narcisse noir (Black Narcissus) de Michael Powell & Emeric Pressburger (1947).


 

Faites votre programme.


À La Gacilly, dans le Morbihan, commence le Festival Photo 2024, 21e édition (21 juin-3 novembre 2024).


 

C’est un festival annuel, engagé sur les grands enjeux de société, c’est aussi une galerie d’art à ciel ouvert.

Au programme, Focus sur l’Australie : Collectif-agence-france-presse ; Anne Zahalka ; Bobbi Lockyer ; Narelle Autio ; Trent Parke ; Adam Ferguson ; Tamara Dean.

Et aussi tous les autres photographes (USA, France, Belgique, Allemagne, Italie).



Jeudi 20 juin 2024

 

Dans l’hémisphère Nord de la Terre, ce soir, c’est le solstice d’été, jeudi 20 juin à 22h51, heure française.

À tout seigneur tout honneur, la vision de Arcimboldo (1527-1593) revenue au Louvre restaurée.


 

Moins connues, les visions de Salvador Dali (1904-1989) et de Yves Tanguy (1900-1955).
Cette dernière s’appelle "A quatre heures d’été, l’espoir".


 


 

Paradoxe du réchauffement climatique, cette année, pour sa petite fête, cette nuit de la Saint-Jean, il faudra que Mademoiselle Julie prenne une petite laine.

* En 1889, une pièce de théâtre : Fröken Julie. Ett naturalistiskt sorgespel de August Strindberg.


 

Puis des films :

* En 1921 : Fräulein Julie de Félix Basch.


 

* En 1951 : Fröken Julie de Alf Sjöberg.


 

En entier sur Internet.

* En 1999 : Miss Julie de Mike Figgis.


 

* En 2014 : Miss Julie de Liv Ullman.


 

* En 2019, à nouveau une pièce de théâtre : Mademoiselle Julie, mise en scène de Julie Brochen.


 


À Lyon, à la Galerie photo de l’Institut Lumière se tient l’exposition de l’été, Raymond Depardon. Les Années déclics (20 juin-1er septembre 2024).


 

Un film :

* Les Années déclic de Raymond Depardon (1984).


 

Un livre :

* Raymond Depardon & Gérard Lefort, Les Années déclic, Paris, Le Seuil, 2024.


 


À Paris, à la Maison européenne de la photographie (MEP), commence un cycle de projections Le sport en images (20 juin-19 septembre 2024).

Ce soir :

* À 19h00  : The French de William Klein (1981).


 

Chez Les Mutins de Pangée.

Faites votre programme.


À Paris, au Palais de la porte dorée
alias Musée de l’immmigration, ancien Musée des colonies, avec trois heures de scène ouverte en public et de discussions, entrée libre et gratuite, on rappelle que l’Histoire de France est une histoire de migrations, et que le peuple français est, à plus d’un tiers, issu de l’immigration.


 

Ce soir :

* À 19h00 : Immigration, de quoi avons-nous peur ?
Autour de Raphäl Yem, notamment : Assaël Adary, Rachid Benzine, Patrick Boucheron, Alice Diop, François Gemenne, Mahir Guven, Cloé Korman, Alexis Michalik, Aïla Navidi, Camille Schmoll, Aïssata Seck, Inès Seddiki, Patrick Simon.

Bonnes lectures :

* Abdellah Fraygui, Abdallah Moubine & Vincent Gay, Des vies pour l’égalité. Mémoires d’ouvriers immigrés, Paris, Syllepse, 2023.


 

* Nacira Guénif-Souilamas, éd., La République mise à nu par son immigration, Paris, La Fabrique, 2006.


 



Mercredi 19 juin 2024

 

Anouk Aimée (1932-2024) est morte hier, le 18 juin 2024.


 

Fille de deux comédiens, comme il arrive souvent pour les actrices (légende ou pas), elle a été remarquée à 14 ans, dans un restaurant par Henri Calef, qui l’a fait tourner dans La Maison sous la mer (1947). C’est ainsi qu’elle a commencé très tôt sa longue carrière (et récupéré son prénom).


 

Dans sa filmographie - entre 1947 et 2019, 72 années et 91 films -, il n’y a aucune éclipse, sauf les sept années qu’elle a consacrées volontairement à sa vie familiale avec son dernier mari Albert Finney entre 1970 et 1978. Mais il y a les acmés populaires, et il y a les souvenirs intimes de chacun, qui ressemblent à sa voix feutrée, qui semble toujours nous confier un secret.


 

Parmi les grands succès, les cinéphiles citent toujours et d’abord Lola de Jacques Demy (1961).


 

Et le grand public du monde entier cite, évidemment, Un homme et une femme de Claude Lelouch (1966), Palme d’or du festival de Cannes 1966, Oscar du meilleur film étranger et Oscar du meilleur scénario original en 1967.


 

Ainsi, naturellement, que ses deux sequels : Un homme et une femme : Vingt ans déjà (sélection officielle, hors compétition du Festival de Cannes 1986), puis Les Plus Belles Années d’une vie (sélection officielle, hors compétition du Festival de Cannes 2019), on ne change pas une équipe qui gagne.


 


 

Mais, bien qu’elle soit toujours restée, depuis ses débuts à l’écran, à peu près la même "jeune fille" distinguée et douce, comme entraîneuse ou comme veuve, certaines images, plus rares, stationnent dans les mémoires, qui semblent mieux la définir.


 


 

Par exemple, on n’a jamais oublié Jeanne, dans Les Dragueurs de Jean-Pierre Mocky (1959), avec le peigne qui retient ses cheveux et qui se révèle boiter.
Et on aime Anne, aussi passionnément que Mathias, de façon aussi rêveuse et aussi irréelle que lui, dans Un soir, un train de André Delvaux (1968).


 

Les rôles que Federico Fellini lui a réservés, aux côtés de Marcello Mastroianni, sont plus connus, mais de la même nature, discrets, différents et inoubliables. Dans La dolce vita (1960), Maddalena s’ennuie au milieu du tintamarre de la grande fête, mais elle est patiente. Dans Huit et demi (1963), Luisa, avec ses lunettes, est moins frivole, moins fantasque qu’aucun des autres protagonistes, elle représente comme une sorte de sagesse sérieuse.


 


 

Sa carrière aura été très française, avec Henri Decoin (1890-1969), Julien Duvivier (1896-1967), Anatole Litvak (1902-1974), Marcel Carné (1906-1996), Jacques Becker (1906-1960), André Cayatte (1909-1989), Georges Franju (1912-1987), Alexandre Astruc (1923-2016), Jean-Pierre Mocky (1929-2019)... Et, bien entendu, Claude Lelouch né en 1937, avec qui elle a tourné plus de dix fois. Il dit d’elle qu’il lui doit sa carrière : "J’ai eu la chance de la filmer quand elle était jeune, moins jeune et très fatiguée". En effet, à partir du succès de 1966, il ne l’a plus quittée, la marquant probablement d’une étiquette spéciale, et influençant son image.


 

Les nécrologies titrent sur la disparition d’une "icône de la Nouvelle Vague". C’est trompeur et il ne faut pas entendre cette marque stricto sensu, dans la mesure où Jacques Demy (1931-1990) ne n’appartient pas véritablement, à la galaxie "Nouvelle Vague". D’ailleurs au tournant des années 1960, quand elle apparaît avec, par exemple, Le Beau Serge de Claude Chabrol (1958), Anouk Aimée vit en Italie, où elle tourne beaucoup avec les plus grands. De ces années-là, en plus des films de Federico Fellini, on retient spécialement Le Terroriste de Gianfranco De Bosio (1963), où elle attend calmement son amant, et surtout, en prolongation de son séjour italien, Le Saut dans le vide de Marco Bellocchio (1980), où elle est dépressive (Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 1980).


 

Du côté anglo saxon, elle a, à son actif, peu de films marquants, mais tout de même, à Hollywood, elle a tourné en 1969, avec Sidney Lumet (1924-2011) et avec George Cukor (1899-1983). Et, en 1995, avec Robert Altman (1925-2006).

Variety la décrit comme une "présence distante mais séduisante à l’écran" et le New York Times comme "une star énigmatique".

Au début des années 2000 - elle a 70 ans -, est venu pour elle le temps des reconnaissances internationales "pour l’ensemble de la carrière" : un César d’honneur en 2002 ; un Ours d’or d’honneur à Berlin en 2006 ; le Silver Medallion Award à Telluride en 2009.
Mais elle était loin de l’avoir terminée, sa carrière, et, toujours réservée, elle joua encore dans une dizaine de films, jusqu’à son dernier en 2018, alors quelle avait 86 ans.


 


 

Sur France Culture.


À Paris, à la Cinémathèque, commence, pour le commun des mortels, une Rétrospective Olivier Assayas (19 juin-14 juillet 2024).

Lundi 17 juin 2024, a eu lieu une ouverture en séance privée, avec son dernier film :

* Hors du temps de Olivier Assayas (2024).
En sa présence avec l’équipe du film.


 

Ce soir :

* À 18h15, salle Georges-Franju : Paris s’éveille de Olivier Assayas (1991).
Présentation par Judith Godrèche.


 

* À 20h30, salle Georges-Franju : L’Enfant de l’hiver de Olivier Assayas (1988).
Présentation par Denis Lenoir.


 


À Paris, aux Ursulines c’est la séance Cinéma et psychanalyse.

Depuis 2007, elles se tiennent trois fois par an, à l’instigation de Pierre Sullivan, Léopoldine Lalu, Amélie de Cazanove et Bernard Touati.

Ce soir :

* À 20h30 : Le Règne animal de Thomas Cailley (2023).
En sa présence.


 


À Paris, à l’Archipel, c’est le reprise du festival de Pantin, Côté court 2024, en présence des équipes des films.

Ce soir :

* À 19h00, la section Grand Angle : Car Wash de Laïs Decaster (2024) ; L’Éléphant de Nina Aboutajedyne (2024) ; Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues de Wissam Charaf (2024) ; Traverser la nuit de Michaël Blin (2024).

* À 21h00, le palmarès :

Retour à Mamanville de Stéphane Rizzi (2024) ; Chers Parents de Adèle Shaykhulova (2024) ; La Voix des autres de Fatima Kaci (2024).


 


Les sorties sur les grands écrans

* Que la bête meure (La bestia debe morir) de Román Viñoly Barreto (1952).

* Le Vampire noir (El vampiro negro) de Román Viñoly Barreto (1953).

* Un meurtre pour rien (Los tallos amargos) de Fernando Ayala (1956).

* Nomad (Lie huo qing chun) de Patrick Tam (1982).

* Sinjar, naissance des fantômes de Alexe Liebert (2020).

* The Bikeriders de Jeff Nichols (2023).

* Nouveau monde de Vincent Cappello (2023).

* Maria de Jessica Palud (2024).

* Six pieds sur Terre de Karim Bensalah (2024).

* Hors du temps de Olivier Assayas (2024).

* Survivre de Frédéric Jardin (2024).

Les ressorties en versions restaurées

* Caligula (Caligola) de Tinto Brass (1979).

* Let’s Get Lost de Bruce Weber (1988).



Mardi 18 juin 2024

 

À Paris, commence le Champs-Élysées Film Festival 2024, 13e édition (18-25 juin 2024).


 

Au programme :

* Invités d’honneur : Vincent Delerm ; (La)Horde ; Élisabeth Subrin.

* Autres invités.

* Compétitions longs métrages : Longs métrages français ; Longs métrages américains.
Et leur jury.

* Compétitions courts métrages  : Courts métrages français ;Courts métrages américains.
Et leur jury.

* Moyens métrages.

* Hors compétition : Les heures heureuses. Regard sur le cinema québécois et canadien ; Les tueuses ; Avants-premières et séances spéciales.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h00, au Publicis : Primitifs (Sasquatch Sunset) de David & Nathan Zellner (2023).


 

Faites votre programme.


À Marseille, commencent les Rencontres du cinéma indépendant 2024, 9e édition (18-21 juin 2024).


 

Elles sont proposées par le Syndicat des distributeurs indépendants, avec la collaboration des cinémas La Baleine, les Variétés, l’Artplexe, le Gyptis, et les Écrans du Sud. L’année dernière, elles ont eu lieu à Caen.

Au programme : Les 10 distributeurs du SDI présentent leurs programmes, et proposent une table ronde, les ateliers du Café des indés, un speed-dating, un séminaire Distribution, et des projections de films.

Aujourd’hui :

* À 15h30, à La Baleine : Les Belles Créatures (Berdreymi) de Guðmundur Arnar Guðmundsson (2022).


 

* À 17h30, à La Baleine : Pot de bienvenue.

* À 18h30, à La Baleine : Duel à Monte-Carlo del Norte (Slide) de Bill Plympton (2023).


 

* À 21h00, aux Variétés : Apprendre de Claire Simon (2024).
En sa présence.


 


 

Faites votre programme.


À Paris, aux Ursulines, dernière séance de la saison du cinéclub mensuel Les films ont des secrets
Avec Loïc Barché et Mathieu Farelly.

Ce soir :

* À 19h30 : La Jetée de Chris Marker (1962).


 


À Paris, au Luminor Hôtel-de-ville, l’association Luminor résiste donne Carte blanche au Centre d’archives LGBTQIA+

Ce soir, Archives. Vie ! nos marches en super 8 :


 

* À 18h30 : Ouverture du bar associatif.

* À 20h00, cinq courts métrages de Sothean Nhieim : Gay Pride (1990) ; Gay March (1993) ; Gay Pride (1994) ; 1er décembre (1994) ; Existrans (2004).
Avec Gwen Fauchois et Michela Frigiolini.


À Toulouse, à la Cinémathèque, se tient une exposition en entrée libre : Mon nom est… Casaro : affichiste sans frontières (4 juin-24 août 2024).


 


 


 

Ce soir :

* À 19h00 : Rencontre avec Renato Casaro (entrée libre).

* À 21h00 : Once Upon a Time… in Hollywood de Quentin Tarantino (2019).
Présentation par Renato Casaro.


 


À Paris, à la Fondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH), au Comptoir, c’est la dernière conférence du cycle Parcours d’intellectuels en exil : un humanisme sans frontières proposé en partenariat avec la Fondation Calouste-Gulbenkian.


 

Ce soir :

* À 18h00 : Hannah Arendt une intellectuelle exilée en desexil au 20e siècle.
Avec Marie-Claire Caloz-Tschopp, Álvaro de Vasconcelos et Sara Guindani.


 



Lundi 17 juin 2024

 

Bon anniversaire Ken Loach, 88 ans aujourd’hui.


 

Jeune Cinéma l’a découvert dans son n°48, en juin 1970, avec Kes, sélectionné à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 1970, et depuis lors ne l’a plus lâché.
La revue a recensé pratiquement tous ses films, jusqu’à son dernier, The Old Oak (2023). Elle a aussi publié une douzaine d’entretiens, dont quelques uns sont lisibles gratuitement sur le site. À propos, d’ailleurs, il y a longtemps qu’on ne l’a pas rencontré...


 

À cause de son engagement, ou malgré lui, avec 57 films (1964-2023), il a réussi ce tour de force d’être à la fois populaire, soutenu par la critique, et sélectionné dans les festivals, dont le Festival de Cannes, où il a été présent pour 20 films dont 15 en compétition.


 


 

Au début de cette année, il a déclaré à Variety que, malgré l’état du monde et vu son état de santé, il ne se voyait pas refaire encore un film, ce qui demandait trop de déplacements et trop de concentration. Qu’il prenait donc sa retraite, mais qu’il restait impliqué dans la vie publique et en lien avec les étudiants et les critiques. Qu’il regrettait de ne rien avoir pu faire sur la Palestine et Gaza, mais qu’il essayait de ne pas être nostalgique.


 


 

Bonnes lectures :

* Ken Loach / Édouard Louis, Dialogue sur l’art et la politique, Paris, Presses universitaires de France, coll. Des Mots, 2021.


 

* Anne-Lise Marin Lamellet, Working Class Hero. La figure ouvrière dans le cinéma britannique depuis 1956, Presses Universitaires de Perpignan, 2022.


 

Sur France Culture l’économie selon Ken Loach.



Dimanche 16 juin 2024

 

À Paris, à la Film Gallery se tient une exposition Photomontage, mon beau souci (5-21 juin 2024).


 

Dans ce cadre, à l’Archipel, commence, avec la complicité des Éditions Re:Voir, une Rétrospective Mark Rappaport (16-18 juin 2024).

* À 16h00, programme de ses courts métrages : John Garfield (2003) ; Becoming Anita Ekberg (2014) ; Debra Paget, for example (2016) ; Sergei /Sir Gay (2017).
En sa présence avec Marie-Pierre Burquier.


 

* À 18h30 : Rock Hudson’s Home Movies de Mark Rappaport (1992).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Paris, au Luminor Hôtel de Ville, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir offre le petit déjeuner avant un programme spécial de films et d’extraits d’archives pour évoquer les travaux du réalisateur Abraham Segal avec Delphine Seyrig et la peintre Mary Barnes, notamment.

* À 11h00 : Les Festins de Abraham Ségal
En sa présence.


 


 

Et, toujours au Luminor, une prolongation du Decolonial Film Festival (14-25 mai 2024).

Ce soir :

* À 19h30 : Paroles de nègres de Sylvaine Dampierre (2020).
En sa présence.


 


À Paris, au Grand Action, deux cinéclubs :

D’abord, le cinéclub mensuel GrecDoc de Écrans du monde, avec un long métrage et deux courts métrages.

* À 12h00  : Le tabac, une affaire de femmes de Stathis Galazoulas (2023).
Précédé de Paroles de marbre de Maro Anastopoulou (2022) et J’ai vu une ville de Stelios Efstathopoulos (2022).


 

Et ce soir, c’est le cinéclub de l’association des chefs décorateurs de cinéma, Du Décor à l’écran.

* À 18h00 : Aline de Valérie Lemercier (2020).


 


Centenaire du Surréalisme 1924-2024).


 

À Londres, l’artiste Amar Singh réouvre sa galerie, la Amar Gallery, avec une nouvelle exposition Dora Maar : Behind the Lens (16 juin-18 août 2024).


 

Dora Maar (1907-1997), c’est d’abord "la femme qui pleure" de Pablo Picasso (1881-1973). Elle l’a rencontré à 29 ans, leur liaison va durer sept ans, qui la consacra comme modèle et, du coup, l’éclipsa totalement comme artiste. Il ne fait pas bon côtoyer de trop près les grands génies violents.


 

Car Dora Maar, aussi, surtout, fut une grande photographe, avec un vie autonome et une œuvre personnelle. Avant cette rencontre fatale, au début des années 1930, elle signa le tract Appel à la lutte rédigé à l’initiative de André Breton, après les manifestations fascistes du 6 février 1934, devant l’Assemblée nationale française, et elle eut un atelier rue Campagne-Première. Elle rencontra et travailla avec les plus grands de l’époque, André Lhote (1885-1962), Henri Cartier-Bresson (1908-2004), Brassaï (1899-1984), Paul Éluard (1895-1952), Man Ray (1890-1976), Louis Chavance (1907-1979), Jacques Prévert (1900-1977), Lou Tchimoukow (1906-1979), Georges Bataille (1897-1962)...


 

Et au cinéma, elle fut photographe et décoratrice de La Chute de la maison Usher de Jean Epstein (1928), ou du Crime de monsieur Lange de Jean Renoir (1935).

Pablo Picasso l’a tourmentée et occultée, mais elle l’a inspiré et influencé.
Avec le temps, et vus de loin, ils sont devenus indissociables.


 

L’exposition de Londres présente ses rares photogrammes surréalistes.


 


 


 

Ainsi que des photographies intimes datant de son époque avec Picasso, notamment les traces de la création de son chef-d’œuvre antifasciste, Guernica.


 

Dora Maar vue par la Tate Gallery : Seven Things to Know : Dora Maar.

Dora Maar vue The Guardian  : Rare photographs by Dora Maar cast Picasso’s tormented muse in a new light.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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