Journal de Solomon Roth (janvier 2023) II
16-31 janvier 2023
publié le mardi 31 janvier 2023


Mardi 31 janvier 2023

 


 

Des réformes du système, il en faut. Beaucoup et de toutes sortes, d’abord et surtout pour combattre les inégalités sociales. Elles sont possibles, c’est une question de choix politique.
Le projet de réforme des retraites, tel qu’il est, nébuleux et injuste, formé de bricolages et de rustines qui empirent la situation des travailleurs salariés, le peuple n’en veut pas.


 

Aujourd’hui, après le succès de la journée du 19 janvier 2023, une nouvelle grève dans presque tous les secteurs, et de grandes manifs dans toute la France.


 


 


 

À Paris, rendez-vous à 14h00, place d’Italie, vers la place Vauban, via l’avenue des Gobelins, le boulevard de Port Royal, le boulevard du Montparnasse et le boulevard des Invalides.

Les Mutins de Pangée, en solidarité avec les grévistes, organisent une caisse de grève, en accord avec des réalisateurs, des producteurs et des distributeurs, en proposant des films comme outils de débats après projection publique. 70 films sont à disposition et 40 séances déjà calées.


 

Ce soir, les projections prévues sont, pour le moment, en Île de France, en Nouvelle Aquitaine, en Bretagne et dans le Grand Est.


C’est aujourd’hui que sort, chez Doriane film, le coffret 1968. Soulèvements, avec 4 films de Jorge Amat.


 


 

Bonus : une analyse de de Toni Negri (janvier 2023), plus de 50 de lutte et de la situation actuelle.


 



Lundi 30 janvier 2023

 

À Cannes, commence la Semaine du cinéma italien 2023, 6e édition (30 janvier-5 février 2023).


 

Cannes Cinéma et ses partenaires proposent 8 films et deux concerts de musique italienne.

Aujourd’hui :

* À 14h30, au cinéma Alexandre III : Tre Piani de Nanni Moretti (2021).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Bourse de Travail, salle Croizat, Les Amis du Monde diplomatique invitent à une soirée de solidarité avec le peuple iranien.


 

Ce soir :

* À 19h30 : Quelle issue pour le mouvement de contestation en Iran ? Quel impact régional ?

Débat avec Bernard Hourcade, Agnès Levallois et Fabien Mallet.
Performance artistique de Babak Rajabi.


 

Réservation nécessaire.


Médiacritiques, la revue trimestrielle de l’association Acrimed sort aujourd’hui : Les Gardiens de l’ordre social, n°45, janvier 2023. On le trouve en librairie.


 

On le commande.

On s’abonne.



Dimanche 29 janvier 2023

 

Dans le monde, l’année du Lapin d’eau a commencé le 21 janvier 2023. On la célèbre pendant 15 jours, à la maison et dans les rues des villes.


 

À Paris, après deux ans d’interruption en raison de la pandémie, la fête culmine ce week end avec les défilés du Nouvel an chinois dans la ville, auquel ne participent pas que les Chinois, mais aussi les Vietnamiens, les Mongols, voire les Cambodgiens, les Tibétains, les Indiens, et qui le souhaite pourvu qu’il arbore costume et maquillage traditionnels.


 

Hier c’était à Belleville, et aujourd’hui c’est dans le 13e arrondissement, de midi à 17h00. Le défilé part vers 13h30 du 44 avenue d’Ivry, fait un grand tour par l’avenue de Choisy, le boulevard Masséna, et revient avenue d’Ivry.


 


 

On fête aussi le Nouvel An lunaire au Musée Guimet.


 


À Paris, la Cinémathèque, dans le cadre de la Rétrospective Fritz Lang (4 janvier-13 février 2023), propose la légendaire épopée des Nibelungen en version restaurée, en deux séances accompagnées par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel.


 

Ce soir :

* À 17h00 : Les Nibelungen, partie 1 : La Mort de Siegfried (Die Nibelungen, 1. Teil : Siegfrieds Tod) de Fritz Lang (1924).


 

* À 20h00 : Les Nibelungen, partie 2 : La Vengeance de Kriemhild (Die Nibelungen, 2. Teil : Kriemhilds Rache) de Fritz Lang (1924).


 

En entier sur Internet.

Sur France Culture, La Chanson des Nibelungen.


À Bâle, à la Fondation Beyeler, on inaugure l’exposition Wayne Thiebaud (29 janvier-21 mai 2023).


 

C’est la première exposition individuelle, dans l’espace germanophone, de cet ancien des ateliers Disney, de grand amateur de douceurs et de "l’American way of life", avec 65 œuvres en provenance de musées et de collections privées principalement américains.


 


 



Samedi 28 janvier 2023

 

Hier, on a pu se procurer à Paris Bob Dylan Fragments Time Out of Mind Sessions 1996-1997, The Bootleg Series vol 17.


 

Time Out Of Mind avait été accueilli avec enthousiasme, et avait remporté trois Grammy Awards en 1998. Mais Bob Dylan n’était pas satisfait du mixage final. Voilà donc un remix avec, comme d’habitude, des versions alternatives, ainsi que quelques interprétations publiques.

Rappel : En 1969, Bob Dylan est le premier artiste à avoir été piraté.
Pendant 20 ans, il y a une floraison de disques pirates, c’était devenu carrément une industrie très rentable.
Devant cette prolifération, la Columbia a récupéré l’affaire et a décidé de faire des Bootleg Series officielles.
Première publication en 1991 : The Bootleg Series Volumes 1-3 (Rare and Unreleased) 1961-1991.


 

En 2023, on en est au vol. 17.
À propos du vol.16., Jeune Cinéma en ligne directe, 30 novembre 2021.

Et ça n’a pas tardé : Sur Expecting Rain, on trouve toujours plus : More Live Fragments : Time Out of Mind Onstage 2008-2021.


 


À Montreuil, on passe la journée et la soirée à la Parole Errante pour rencontrer LundiMatin.


 

* À partir de 14h00, entrée libre : Reprendre l’offensive.
Fête avec discussions, rencontres, pyrotechnie, invités de marque, projection continue, musique, rap, rock, machines, plans, comètes, tout quoi.

* À partir de 20h00 : musique avec notamment Mehdi Black Wind, Lylice, Ellah A. Thaun.


 


On va faire un tour sur le plateforme en accès libre de KulturBretagne (KUB) d’un richesse exceptionnelle (des nouveautés chaque quinzaine).

Aujourd’hui Kub suggère deux documentaires primés par la Scam 2022.

* Nuremberg, des images pour l’Histoire de Jean-Christophe Klotz (2020).


 

* Nous la mangerons, c’est la moindre des choses de Elsa Maury (2020).


 



Vendredi 27 janvier 2023

 

À Clermont-Ferrand, commence le Festival international du court métrage 2023, 45e édition (27 janvier-4 février 2023).


 

Au programme notamment :

* Les compétitions et leurs jurys : Compétition internationale (78 films venus de 52 pays) ; Compétition labo (25 films venus de 23 pays) ; Compétition nationale (56 films).

* Le Panorama : Yi Yi, Taïwan à l’honneur ; 
Libido : se poiler, se dépoiler.

* Les sections Hors compétition : Regards d’Afrique ; Pop-up.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture avec 6 films :

* À 20h00 : Noon (Midi) de Cindy Yang (2015) ; Caresses magiques. Doux Jésus de Lori Malépart-Traversy (2022) ; The Palace on the Sea (Hai shang huang gung) de Midi Z alias Kyawk Dad-Yin (2013) ; Buffer Zone (Zone Tampon) de Savvas Stavrou (2022) ; Look at Me (Regarde-moi) de Sally Potter (2022) ; Madagascar, carnet de voyage de Bastien Dubois (2009).


 

Faites votre programme.


À Annonay, commence le Festival international du premier film 2023, 40e édition (27 janvier-6 février 2023).


 

Au programme, notamment :

* Invité d’honneur : Cédric Kahn.

* La compétition Premiers films.

* Les sections hors compétition : Premiers films HC ; Nouveaux visages ; Cartes blanches à L’équipée et la CinéFabrique ; Ils et elles sont passé-es par ici ; Courts-métrages.


 

Ce soir, ouverture au Théâtre des Cordeliers :

* À 21h00 : Amore mio de Guillaume Gouix (2022).
En sa présence avec Élodie Bouchez.


 

Faites votre programme.


À Göteborg, commence le Festival du film 2023, 46e édition (27 janvier-5 février 2023).


 

Au programme, 250 titres de 80 pays, dont 50 premières mondiales.

* Le Président d’honneur : Ruben Östlund.

* Les Dragon Awards, dont des Dragons d’honneur pour Jan Troell et Luca Guadagnino.

* Les Compétitions : Nordic Compétition ; International Compétition ; Nordic Documentary Compétition ; Ingmar Bergman Compétition (du premier film) ; Swedish Shorts Competition – Startsladden.

* Les sections Hors compétition : Classic Göteborg ; Focus Home coming ; Nordic Light.

* L’Ukraine avec des films et des résidences à des cinéastes ukrainiens.

Aujourd’hui, les projections commencent à partir de 17h15.

Ce soir, ouverture :

* À 18h00 : Exodus de Abbe Hassan (2021).


 

Faites votre programme.


À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire de la BPI dans le cadre de son cycle Images, avec et contre Hors pistes :

Ce soir, en entrée libre, cinéma 2 :

* À 18h30 : Trilogie des Balkans de Chris Marker, avec Le 20 heures dans les camps (1993), Casque bleu (1995), et Un maire au Kosovo (2000).


 

Chez Arte.



Jeudi 26 janvier 2023

 

À Paris, au Majestic Bastille, commence un nouveau ciné-club mensuel initié par Les scénaristes de cinéma associés (SCA) : Intérieur / Nuit.

Ce soir :

* À 20h00 : Amore mio de Guillaume Gouix (2023).


 


À Paris, au MAHJ, commence l’exposition Tu te souviendras de moi. Paroles et dessins des enfants de la maison d’Izieu (1943-1944) (26 janvier-23 juillet 2023).


 


 

En collaboration avec la Maison d’Izieu, l’exposition rassemble près de 150 photographies, documents d’archives et dessins d’enfants réalisés par les pensionnaires de cette colonie qui leur servit de refuge pendant la Seconde Guerre mondiale.


 

Et toujours :

* Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 (13 octobre 2022-5 mars 2023).


 


À New York, au Met Fifth Avenue, commence l’exposition de l’hiver : Beyond the Light : Identity and Place in Nineteenth-Century Danish Art (26 janvier-16 avril 2023)


 

La guerre, c’est l’horreur. L’après-guerre, ce n’est jamais une miraculeuse et joyeuse résurrection. Mais au moins, il permet un espace d’expression des artistes. L’exposition du MET raconte la mélancolie d’après guerre (napoléonienne) du Danemark au 19e siècle.


 

En ce moment, aussi, le MET célèbre le centenaire de Richard Avedon (1923-2004) avec ses Murals (19 janvier-1er octobre 2023).


 


 

Sur France Culture.


À Paris, la Maison des sciences de l’Homme (MSH) propose un cycle de rencontres mensuelles dédiées aux nouvelles parutions en sciences humaines et sociales : Livres en dialogue.

Ce soir, au Comptoir au 1er étage :

* À 18h30 : La séance de cinéma, la MSH invite l’AFRHC.
Avec Manon Billaut, Emmanuelle Champomier et Hervé Aubron.

Bonne lecture :

* Manon Billaut, Emmanuelle Champomier, Marion Polirsztok & Charlotte Servel, éds., La Séance de cinéma. Espaces, pratiques, imaginaires, Paris, AFRHC, 2023.


 

On s’inscrit.

Faites votre programme de Livres en dialogue.



Mercredi 25 janvier 2022

 

À Rotterdam, commence le Festival international du film 2023 (IFFR), 52e édition (25 janvier-5 février 2023).


 

Au programme :

* Les Compétitions officielles (1ères et 2e œuvres : Tiger Competition ; Big Screen Competition ; Ammodo Tiger Short Competition.

* Le Hors compétition : IFFR Specials 2023. ; Bright Future.

* L’Art Directions, la section multidisciplinaire qui élargit le domaine du cinéma aux installations, expositions et performances en direct.

Cette année, c’est au 5e étage du Depot Boijmans Van Beuningen : Sunshine State de Steve McQueen (2022) (26 janvier-12 février 2023).


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Munch de Henrik M. Dahlsbakken (2023).


 

Faites votre programme.


À Gérardmer, commence le Festival international du film fantastique 2023, 30e édition (25-29 janvier 2023).


 

Au programme :

* Hommage à Jaume Balagueró.

* La Compétition long métrage et son jury.

* La Compétition court métrrage et son jury.

* Les sections Hors compétition : Thématique Gémellité ; Nuit Sang Lendemain ; Rétromania ; Séance spéciale ; Nuit décalée.

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 19h00 : Blood de Brad Anderson (2022).


 

Faites votre programme.


À Lyon, à l’Institut Lumière, commence un Hommage à Pier Paolo Pasolini (25 janvier-23 mars 2023).

Ce soir, ouverture :

* À 18h30 : Mamma Roma de Pier Paolo Pasolini (1962)
Présentation par Maelle Arnaud.


 

Bonne lecture :

* Hervé Joubert-Laurencin, Pasolini. le grand chant. poète et cinéaste, Paris, Macula, 2022.


 

Faites votre programme.


À Paris, l’Institut finlandais organise le New Nordic Cinema Voices,
en collaboration avec l’Institut suédois (8 décembre 2022-23 mars 2023).

Ce soir :

* À 19h00 : Knocking de Frida Kempff (2021).


 

Faites votre programme.


À Paris, à Beaubourg, dans le cadre de Hors Pistes, la Cinémathèque du documentaire propose une séance spéciale, les archives filmées entre 1973 et 1984 conservées par le Centre national Dovzhenko de Kyiv.

Ce soir, au cinéma 2 :

* À 18h00 : Atomopolis. Fabrique de l’utopie (Atomhrad. Montazh utopii) de Anna Onufriienko, Stanislav Menzelevskyi & Oleksandr Teliuk (2016).
Projection suivie d’une conversation en direct avec le réalisateurs.


 


À Beaubourg toujours, la BPI présente une exposition en entrée libre à 17h00, sans réservation : Serge Gainsbourg, le mot exact (25 janvier-8 mai 2023).


 

L’exposition montre pour la première fois des manuscrits, des écrits inédits venant de sa maison de la rue de Verneuil, et de nombreux ouvrages de sa bibliothèque. Elle est accompagnée d’une riche programmation associée.


À Paris, au cinéma Les Écoles, le Goethe Institut présente

Ce soir :

* À 20h00 : Ich Ich Ich de Zora Rux (2021).
En sa présence.


 


À Paris, au ciné-club de l’ENS

Ce soir :

* À 20h30 : Le Fils de l’épicier de Éric Guirado (2007).
En sa présence.


 


À Paris, au Lieu-Dit, on fête l’an 08 de Là-bas si j’y suis.

Ce soir :

* À partir de 19h00 : Une émission en public en hommage à Adolfo Kaminsky, avec, autour de Daniel Mermet, Rosa Moussaoui et Jonathan Duong : Sarah Kaminsky, Olivier Besancenot, les GM&S, Joseph Argouarc’h, André Minvielle.


 

Bonne lecture :

* Sarah Kaminsky, Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire, Paris, Calmann-Lévy, 2009.


 

Sur France Culture.


Les sorties sur les grands écrans

* Tu choisiras la vie de Stéphane Freiss (2022).

* Retour à Séoul de Davy Chou (2022).

* Ashkal (L’Enquête de Tunis) de Youssef Chebbi (2022).

* Tár de Todd Field (2022).

* Interdit aux chiens et aux italiens de Alain Ughetto (2022).

* Neneh Superstar de Ramzi Ben Sliman (2022).

* Alis de Clare Weiskopf & Nicolas van Hemelryck (2022).

* La Famille Asada (Asada-ke !) de Ryôta Nakano (2023).

Les ressorties en versions restaurées

* Le Salon de musique (Jalsaghar) de Satyajit Ray (1958).

* La Passagère (Pasazerka) de Andrzej Munk & Witold Lesiewicz (1963).

* Le Destin de Juliette de Aline Issermann (1983).



Mardi 24 janvier 2023

 

À Villeurbanne, au Rize, commence le festival À l’école de l’anthropocène 2023, 5e édition (24-28 janvier 2023).


 

Il est organisé par l’École urbaine de l’Université de Lyon.

Au programme, des rencontres, des conférences-débats, des cours publics, des ateliers, des films pour "comprendre, imaginer et construire les possibles autour du changement global".

L’invité d’honneur est l’écrivain et anthropologue Tim Ingold.


 

* La Librairie Michel Descours sera présente au Rize, à proximité de l’auditorium, pendant tout le festival, tous le soirs de 17h00 à 23h00, pour proposer les ouvrages des invités ainsi qu’une sélection de livres en résonance avec la programmation.

* Le Cinéma Comoedia propose un programme à partir de demain, mercredi 25 janvier 2023.

Aujourd’hui, ça commence dès 9h00 :

Ce soir, entrée gratuite sur inscription :

* À 20h30 : Tisser la vie à travers les générations.
Rencontre avec Tim Ingold, Stéphane Frioux et Michel Lussault.

Demain, mercredi 25 janvier 20023 :

* À partir de 9h30, au Rize : L’écriture comme performance.
Séminaire de trois tables rondes de Tim Ingold.


 

* À 14h00, au Comoedia : Interdit aux chiens et aux italiens de Alain Ughetto (2022).


 

* À 20h00, au Comoedia : La famille Asada (Asada-ke !) de Ryôta Nakano (2023).
En présence de Pierre Cornu.


 

Bonnes lectures :

* Tim Ingold, Une brève histoire des lignes, traduction de Sophie Renaut, Bruxelles, Zones sensibles, 2011.


 

* Tim Ingold & Philippe Descola, Être au monde. Quelle expérience commune ?, présentation de Michel Lussault, Presses universitaires de Lyon (PUL), 2014.


 

* Tim Ingold, Marcher, avec les dragons, traduction de Pierre Madelin, Paris, Seuil, 2018.


 

* Tim Ingold, Machiavel chez les babouins. Pour une anthropologie au-delà de l’humain, préface de Luigi Balice, traduction de Christophe Degoutin & Laurent Perez, Le Pré-Saint-Gervais Asinamali, 2021.


 

Cf. aussi la rubrique Anthropocène de Jeune Cinéma.


À Paris, la Société Louise-Michel a organisé une rencontre mardi 17 janvier 2023, avec Jérôme Pellerin et Laurence Pecqueux : Violences sexistes et sexuelles : la honte doit changer de camp.

On peut assister à la rencontre en différé.


 



Samedi 21 janvier 2023

 

Dans le grand cosmos, ce soir, à 20h54, temps universel, c’est la Nouvelle Lune.


 

Le rapport à la Lune et à ses phases, c’est peut-être le seul repère qu’ont vraiment en commun tous les Terriens. À partir de là, chaque civilisation a créé ses propres organisations - traditions, légendes, calendriers, horaires, astrologies. Plus tard sont advenues la science et la conscience de la planète et les progrès philosophiques évidents, ainsi que la "mondialisation" et ses méfaits absurdes.


 

La Lune tourne sur elle-même, et aussi autour du Soleil, c’est lui qui l’éclaire. Vue de la Terre, elle n’est donc jamais éclairée de la même façon.
Son cycle, la lunaison, est d’environ 28 jours. Ce mois-ci, son nouveau cycle commence ce soir, à 21h54 heure de Paris, et elle est alors invisible.


 


 

Pour l’astrologie occidentale, vieux savoir très individualiste quelle que soit l’école envisagée, cette nouvelle lunaison a lieu à 1°33 du Verseau, et n’a pas d’autre importance que ses semblables des mois précédents ou prochains.


 

En Chine, cette lunaison est particulière et entraîne les 12 prochains mois dans une même "atmosphère". Son astrologie est plus collective, par paquets de 12 ans.


 

Son origine : Au moment de quitter la Terre, Bouddha invita tous ses amis animaux à venir lui faire ses adieux. La majorité ne répondit pas à l’invitation. Seuls douze d’entre eux se présentèrent dans cet ordre : le Rat, le Buffle (ou Bœuf), le Tigre, le Lièvre (ou Lapin ou Chat), le Dragon, le Serpent, le Cheval, la Chèvre (ou mouton), le Singe, le Coq, le Chien, et le Sanglier (ou Cochon). Pour les remercier, Bouddha décida de leur attribuer à chacun une année. Et chaque nouvelle année tombe toujours à la 2e lunaison qui suit le solstice d’hiver, donc entre le 21 janvier et le 19 février.


 

Ce soir, à ce moment-là exactement, 21h54 temps universel, commencera la nouvelle année chinoise (et le Têt pour les Vietnamiens).

Nous vous souhaitons une bonne année du Lapin (ou du Lièvre ou du Chat). Elle comptera plus spécialement dans la vie des humains nés Lapins, Pour le vérifier qu’ils se souviennent de leurs années Lapin précédentes : 1951, 1963, 1975, 1987 et 1999.
Quel que soit son nom (plus ou moins sauvage), cet animal est plus diplomate que le Tigre, qui gouverna l’année 2022.


 


À Angers, commence le festival Premiers Plans 2023, 35 édition (21-29 janvier 2023).


 

Au programme de la sélection officielle :

* Les sept Compétitions : Longs métrages européens ; Diagonales ; Courts métrages européens et français ; Films d’écoles ; Plans animés ; Chenaplans ; Lectures de scénarios.

* Le Hors-compétition : Vertiges ; Avant-premières. ; Séances spéciales.

* Les rétrospectives : Mia Hansen-Løve ; Rodrigo Sorogoyen ; Sandrine Kiberlain ; Jeanne Moreau, l’inspirante ; Double Je(u) ; L’Animation aujourd’hui en Europe centrale.


 

Ce soir, ouverture au Centre des Congrès :

* À 19h00 : Mon crime de François Ozon (2023).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Paris, l’Institut du monde arabe (IMA) met les Syriens à l’honneur (21 janvier-2 février 2023).


 

Ce soir, après une Rencontre avec la poète Hala Mohammad, à 16h30 à la bibliothèque, pour son recueil de poésie Les hirondelles se sont envolées avant nous, on continue la soirée, à 18h00, avec deux films à l’Auditorium :

* Ablution de Omar Al Dakheel (2017).


 

* Un visa pour la liberté (Mr Gay Syria) de Ayse Toprak (2017).


 


À Amsterdam, à l’Eye Filmmuseum commence la première rétrospective de l’œuvre de Saodat Ismailova, 18 000 Worlds (21 janvier-4 juin 2023).


 

Saodat Ismailova, née en Ouzbékistan soviétique en 1981, est diplômée en cinéma de l’Institut d’art d’État de Tachkent. Elle a été accueillie en résidence notamment à Trévise, à Berlin, à l’Institut Sundance, et, pendant 2 ans, au Studio national des arts contemporains, au Fresnoy (2015-2017).


 

Elle a participé à de nombreuse expositions collectives.
Notamment, deux fois à la Biennale de Venise, au pavillon d’Asie centrale : en 2013, avec sa première installation vidéo, Zukhra (maintenant en permanence au musée Stedelijk d’Amsterdam) et, en 2022, avec l’installation vidéo Chillahona.


 



Vendredi 20 janvier 2023

 

À Park City, hier, a commencé le Sundance Festival 2023, 39e édition, in person et online (19-29 janvier 2023).


 

Au programme :

* Les compétitions : US Dramatic Competition ; US Documentary Competition ; World Dramatic Competition ; World Documentary Competition.

* Les sections : Next ; Midnight ; Premieres ; New Frontier ; Spotlight ; Special Screenings ; Short Film Program ; Indie Episodic Program.


 

Ce soir, on choisit :

* À 19h30 : Against the Tide de Sarvnik Kaur (2022).


 

* À 20h00 : Animalia de Sofia Alaoui (2023).


 

Faites votre programme.


À Biarritz, commence le le festival des histoires vraies, le FIPADOC 2023, 5e édition (20-28 janvier 2023).


 

Au programme :

* Les Sélections compétitives : Documentaire international ; Documentaire musical ; Documentaire national ; Documentaire impact ; Jeune Création ; Panorama de la création francophone ; Smart ; Courts métrages ; Histoire d’Europe.

* Encore des docs : Focus Pays baltes et Finlande ; Visions d’ukraine ; Séries documentaires ; Goût du doc ; Dans la mêlée.

* Événements & séances spéciales.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture avec un ciné-concert immersif, Gare du Midi, salle Atalaya :

* À 20h00 : 29 173 NM de Romain de La Haye-Serafini & Vincent Bonnemazou (2022).
En présence de Molécule, compositeur des la la bande originale, en live.


 

Faites votre programme.


À Genève, dans toute la ville, commence le festival international de films indépendants, Black Movie 2023, 24e édition (20-29 janvier 2023).


 

Au programme :

* Les invités.

* La compétition.

* Les sections : À suivre... ; Vivre ! ; Déchaînées ; OFNIS ; Memento Mori ; Pagan East ; Spasmes. ;

* Petit Black Movie.

* Le volet Online (24-29 janvier 2023).

Aujourd’hui, 11 films à partir de 15h45.

Ce soir, après le travail, on a l’embarras du choix. On propose de choisir de ne pas bouger du Grütli Simon :

* À 18h00 : Walk Up de Hong Sang-soo (2022).


 

* À 20h00 : La Piedad de Eduardo Casanova (2022).


 

* À 22h00 : To the North de Mihai Mincan (2022).


 

Faites votre programme.


À Paris, à Beaubourg, commence le festival d’art contemporain Hors pistes 2023, 18e édition, en entrée libre (20 janvier-19 février 2023).


 

Cette année, le festival a pour thématique les représentations de la guerre et les enjeux de la paix : Voir la guerre et faire la paix et deux invités d’honneur Danielle Arbid et Pierre Haski.

La manifestation se déploie (rencontres, tables rondes, conférences, concert, films) autour d’une exposition (20 janvier-26 février 2023).

Ce soir :

* À 18h000 : Ouverture de l’exposition, entrée libre.
Les œuvres de Celsian Langlois, Thibault Brunet, Orianne Ciantar Olive, Arnaud Dezoteux, François Fontaine, Émeric Lhuisset, Hélène Mutter.

* À 19h30 : Un endroit inconvénient.
Rencontre avec Jonathan Littell et Antoine d’Agata

* À 20h30 : Un homme perdu de Danielle Arbid (2007).


 

Précédé de :

Un mal sous son bras de Marie Ward (2021).


 

En leurs présences avec Antoine d’Agata.


À Grenoble, au cinéma Juliet-Berto, la Cinémathèque reçoit un de ses lauréat du Grand Prix du Festival du film court en plein air (45e édition) : Sébastien Betbeder, revient présenter une séance inédite de trois de ses courts métrages.

Ce soir, à 20h00 :

* Inupiluk de Sébastien Betbeder(2014).


 

* Jusqu’à l’os de Sébastien Betbeder (2020).


 

* Planète triste de Sébastien Betbeder (2021).


 


À Paris, au Louvre, à l’auditorium Michel-Laclotte, commencent les Journées internationales du film sur l’art 2023 (JIFA), 16e édition (20-29 janvier 2023).

Ce soir :

* À 20h00 : Christophe... définitivement de Dominique Gonzalez-Foerster & Ange Leccia (2022).
En leur présence.


 

Faites votre programme.



Jeudi 19 janvier 2023

 


 

Réforme des retraites.
Tout le monde vieillit, tout le monde meurt.
Mais tout le monde ne travaille pas, parfois terriblement durement, et tout le monde n’est pas cassé à 60 ans.

Montehus le disait : On n’devrait pas vieillir quand n’a pas d’fortune.


 

Nous sommes de ceux qui pensent que la réforme proposée est confuse et injuste, et déjà démodée, même dans le cadre d’un capitalisme dur, totalement dérégulé.

Nous sommes de ceux qui observent qu’il y a de l’argent ailleurs que chez les travaillleurs, les superprofits et l’évasion fiscale par exemple, et que d’autres solutions existent.


 

Nous sommes de ceux qui savent qu’il faut promouvoir les alternatives et récupérer les biens communs. Et que c’est des plus en plus urgent.

Nous sommes de ceux qui ne "pénalisent pas les Français", puisque les Français et les grévistes, ce sont les mêmes.

Bonne lecture :

* Petit guide contre le bobards de la réforme des retraites.


 

Communiqué de l’Intersyndicale.

À Paris :

* À 12h15 : Conférence de presse à l’angle du boulevard du Temple et de la rue Jean-Pierre Timbaud.

* À 14h00 : Départ de la place de la République, parcours vers la place de la Nation.

Les rendez-vous en France.


 



Mercredi 18 janvier 2023

 

Paul Vecchiali (1930-2023) est mort aujourd’hui, ce 18 janvier 2023.


 

* Paul Vecchiali, L’Encinéclopédie, cinéastes “français” des années 1930 et leur œuvre, I, Montreuil, Éditions de l’Œil, 2010.
Jeune Cinéma n°338-339, été 2011.

* Paul Vecchiali, L’Encinéclopédie, cinéastes “français” des années 1930 et leur œuvre, II, Montreuil, Éditions de l’Œil, 2010.
Jeune Cinéma n°338-339, été 2011.

* Zoom arrière n°6, juin 2022, Les Films de Paul Vecchiali, Jeune Cinéma n°417-418, octobre 2022

* "Entretien avec Bernard Trémège" (1972), Jeune Cinéma n°61, février 1972.

* "Entretien avec Gérard Camy" (1999), Jeune Cinéma n°273, janvier-février 2002.

Sur France Culture.


À Paris, au Forum des images, commence le cycle Mondes parallèles (18 janvier-4 mars 2023).

Au programme, des films et des rencontres.


 

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Alice au pays des merveilles de Hamilton Luske, Wilfried Jackson & Clyde Geronomi (1951).


 

* À 18h00 : Alice (Něco z Alenky) de Jan Švankmajer (1988).


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h30 : Orphée de Jean Cocteau (1950).


 

Faites votre programme.


À Paris, à Cinémathèque française, commence la Rétrospective Larry Cohen (18 janvier-12 février 2023)

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Meurtres sous contrôle (God Told Me to) de Larry Cohen (1976)


 

Faites votre programme.


À Paris, la Cinémathèque du documentaire de la BPI aussi a une section Séances spéciales.

Ce soir :

* À 20h00 : Day After (Anyadin) de Kamar Ahmad Simon (2021)
En présence de Dominique Welinski.


 

Faites votre programme Séances spéciales.


À Bologne, la Cineteca rend hommage à Louis Garrel  : Forever Dreamer (18-25 janvier 2023).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : The Dreamers (I sognatori aka Les Innocents) de Bernardo Bertolucci (2003).


 

Faites votre programme.


À Amsterdam, à l’EyeFilmMuseum s’ouvre une Rétrospective Krzysztof Kieślowski (18 janvier-1er mars 2023)


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : La Double Vie de Véronique de Krzysztof Kieślowski (1991), version restaurée.
Précédé par une performance de la 1ère partie de Requiem for My Friend (Requiem dla mojego przyjaciela) de Zbigniew Preisner dédié à Krzysztof Kieślowski (1941-1996).
En présence de Irene Jacob.


 

Faites votre programme.


À Paris, c’est le Ciné-club hebdomadaire de l’ENS

Ce soir :

* À 20h30 : La Nuit du chasseur (The Night of the Hunter) de Charles Laughton (1955).


 


À Paris, les Beaux-Arts, dans le cadre du cycle Penser le Présent reçoivent, à l’Amphithéâtre des Loges, Michel Pastoureau.

Ce soir, en entrée libre :

* À 19h00 : Blanc, histoire d’une couleur.

Bonnes lectures :

* Michel Pastoureau, Blanc : histoire d’une couleur, Paris, Seuil, 2022.


 

Et toute la série au Seuil : Bleu (2000) ; Noir (2008) ; Vert (2013) ; Rouge (2016) ; Jaune (2019).


Les sorties sur les grands écrans

* Earwig de Lucile Hadzihalilovic (2021).

* Le Chant des vivants de Cécile Allegra (2021).

* Babylon de Damien Chazelle (2022).

* Youssef Salem a du succès de Baya Kasmi (2022).

* Nos soleils (Alcarràs) de Carla Simón (2022).

* Brillantes de Sylvie Gautier (2022).

Les ressorties en versions restaurées

* L’Homme à la peau de serpent (The Fugitive Kind) de Sidney Lumet (1960).

* 10 films de Jean-Marie Straub & Danièle Huillet en 6 programmes : Machorka-Muff (1962) ; Non réconciliés (1965) ; Chronique d’Anna Magdalena Bach (1967) ; Le Fiancé, la comédienne et le maquereau (1968) ; Othon (1969) ; Introduction à la "Musique d’accompagnement pour une scène de film" d’Arnold Schoenberg (1972) ; Toute révolution est un coup de dés (1977) ; Amerika-Rapports de classe (1984) ; Une visite au Louvre (2003).



Mardi 17 janvier 2023

 

Gina Lollobrigida (1927-2023) est morte hier, le lundi 16 janvier 2023.


 

"Les étoiles ne meurent jamais" disait Max de Vaucorbeil, en 1957 dans son documentaire sur quelques monstres sacrés. Mais, depuis l’invention du cinéma, même les plus grande stars, à plus forte raison celles des cinéphiles les plus pointus, finissent par passer dans les zones grises de la mémoire collective. Les générations se succèdent, les outils de la notoriété se transforment en même temps que sa nature. La mort de Gina Lollobrigida, à 95 ans, permet de rappeler quelle renommée stratosphérique, elle a eue dans sa belle époque d’actrice (les années 1950 et 1960), et d’évoquer aussi sa longévité : 69 films en 65 ans, de 1946 à 2011.


 

Elle avait eu 20 ans en 1947, et en ce temps-là, pour se faire connaître, les femmes passaient par les romans-photos et les concours de beauté. Lucia Bosè, Silvana Mangano ou Eleonora Rossi Drago, alors pourquoi pas elle, s’était-elle dit ?
Elle avait commencé par faire les Beaux-Arts à Rome. Puis le cinéma lui a fait des "propositions qui ne se refusent pas", comme on dit dans la mafia, et les années 1950 et 1960 ont été triomphantes. Pour le monde occidental, elle était la figure même de l’Italienne de rêve, une "beauté populaire", fougueuse, douée aussi bien pour les comédies que pour les drames.


 


 

"Elle emporte avec elle un pan de l’histoire du cinéma italien", écrit avec raison écrit La Stampa. Elle-même a déclaré qu’elle préférait l’Italie.


 

Mais si, en effet, elle a commencé à travailler dans son pays, avec les plus grands - elle a commencé avec Riccardo Freda en 1946 et enchaîné avec Mario Costa, Alberto Lattuada, Luigi Zampa, Mario Monicelli, Pietro Germi, Carlo Lizzani, Alessandro Blasetti, Mario Soldati, Vittorio De Sica, Mauro Bolognini, et aussi avec de nombreux réalisateurs moins connus, si on peut considérer que Pain, Amour et Fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini (1953) a confirmé sa gloire nationale, elle a tout de suite été happée par la France avec le grand succès de Gérard Philipe : Fanfan la tulipe de Christian-Jaque (1952).


 


 

Et même si elle apparaît peu sur le bande annonce de l’époque, c’est ce film qui lui ouvre toutes les portes.


 

Ainsi que quelques photos en bikini, il est vrai : Le Telegraph raconte comment Howard Hughes, grand amateur de décolletés, en 1950, l’a fait venir à Hollywood, et se l’est carrément appropriée, sous surveillance constante, pour lui faire signer ensuite un contrat de sept ans avec sa société de production, RKO Pictures, et la poursuivre encore pendant des années.


 

L’anecdote - enfin presque 15 ans de harcèlement quand même - explique ses allées et venues entre l’Europe et Hollywood, où elle ne se sera finalement jamais installée.
Après son premier film américain, Plus fort que le diable (Beat the Devil) de John Huston (1953), elle a tourné, notamment sous la direction de Robert Siodmak, Carol Reed, King Vidor, Robert Mulligan, Frank Tashlin, John Sturges, avec des partenaires à la hauteur, Jennifer Jones, Frank Sinatra, Sean Connery Humphrey Bogart, Burt Lancaster, Yul Brynner... Elle séduisait tout le monde, même Groucho Marx, même Rock Hudson.


 


 

On se souvient particulièrement de Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba) de King Vidor (1959).


 

En France, elle était chez elle. Qui d’autre aurait pu incarner Esmeralda dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy (1956) ?


 

Il est de fait que c’était une forte personnalité. C’est ainsi qu’elle a interprété plusieurs fois son propre rôle.

* Portrait of Gina de Orson Welles (1958).

* Boum sur Paris de Maurice de Canonge (1954).

* Le Filippine de Gina Lollobrigida (1972).

Et son tout dernier film :

* Box-Office 3D de Ezio Greggio (2011).

Elle disait qu’elle préférait être qualifiée d’artiste plutôt que d’actrice.
Au début des années 1970, elle s’est éloignée de la scène.

D’abord, elle a réalisé un documentaire sur Fidel Castro.

* Ritratto di Fidel de Gina Lollobrigida (1972).


 


 

Et puis, elle est retournée à ses premières amours, la sculpture, avec des expositions dans le monde entier.


 


 

Enfin, elle s’est consacrée à la photographie : Paul Newman, Salvador Dalí, Henry Kissinger, David Cassidy, Audrey Hepburn, Ella Fitzgerald... et même Fidel Castro en tombeur de ces dames.


 


 

En 2018, elle a inauguré sa plaque sur la Walk of Fame.
La voilà à nouveau au firmament.


 

Bonne lecture :

* Gina Lollobrigida, Italia mia, présentation de Alberto Moravia, Paris, Flammarion, 1973.


 


À Francfort-sur-le-Main, le Deutsches Filminstitut (DFF) possède l’une des plus grandes collections d’archives cinématographiques d’Allemagne et l’une des collections les plus complètes de matériel sur tous les aspects de la cinématographie et du cinéma. Depuis 2013, il numérise et restaure les films analogiques de tous genres et formats de ses archives. 500 copies numériques (DCP) sont désormais disponibles pour la distribution en salle.

C’est l’occasion d’un gros week end annuel : Film Heritage. Digital 2023, 3e édition qui commence dès jeudi prochain (19-22 janvier 2023).

* À 18h00 : Die keusche Susanne de Richard Eichberg (1926).


 

* À 20h30 : Nachtschatten de Niklaus Schilling (1972).


 

Chaque programme est précédé d’un court métrage promotionnel des années 50-70 de Kaskeline Filmproduktion.

Mais, sans attendre cet événement particulier, la Cinémathèque de Francfort fait partie de ces hauts lieux du cinéma européen, comme nos cinémathèques françaises (Paris et Toulouse notamment) ou celles de Bologne, de Milan ou de Bruxelles.

Ce soir, une rareté :

* À 18h00 : Juwelen de Hans Brückner (1930).


 

Faites votre programme.


À Lyon, l’Institut Lumière inaugure un nouveau rendez-vous mensuel, genre surprise du chef : Le plaisir du 35mm. Trésors des collections.

Ce soir :

* À 19h30 : Histoire du 35mm, de sa conservation à sa diffusion jusqu’à son remplacement par le numérique.
Par Maelle Arnaud.

Suivi d’un film surprise, issu des collections de l’Institut, dont on apprend le nom une fois dans la salle. Indices : Le film n’a jamais été projeté à l’Institut, il est en Scope, noir et blanc, fin des années 1950, des images surprenantes et totalement inédites d’une grande ville américaine et dure 1h30.


 


À Paris, à la Fondation Seydoux se tient un colloque, organisé par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’Institut ACTE, sous la direction de Vincent Amiel et José Moure : Le réalisme du cinéma français des années 1930, à partir de 9h30.

Ce soir :

* À 19h30 : Accusée, levez-vous ! de Maurice Tourneur (1930).


 



Lundi 16 janvier 2023

 

À L’Alpe d’Huez, commence le Festival international du film de comédies 2023, 26e édition (16-22 janvier 2023).


 

Au programme, dans la sélection officielle : Compétition longs métrages et son jury ; Compétion courts métrages ; Hors compétition.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 19h15 : Alibi.com2 de Philippe Lacheau (2023).


 

Faites votre programme.


À Paris, à Beaubourg, le rendez vous mensuel de la Cinémathèque idéale des banlieues du monde.

Ce soir :

* À 20h00 : Le Gang des Bois du Temple de Rabah Ameur-Zaïmeche (2023).
En sa présence, avec Tangui Perron.


 


À Paris, toujours à Beaubourg, la revue Images documentaires. organise des rencontres régulières à la Cinémathèque du documentaire.

Ce soir :

* À 20h00 : Les Mots pour le dire de Emil Weiss (2021).
En sa présence, avec Catherine Clément.


 

Le dernier numéro paru de la revue est le numéro d’automne : n°107-108, octobre 2022.

* Sur son site, on cherche une analyse de film.

* On la consulte en bibliothèque.

* On s’abonne.



Au fil du temps, tous les éditos
 

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