Journal de Solomon Roth (janvier 2023) I
1er-14 janvier 2023
publié le samedi 14 janvier 2023


Samedi 14 janvier 2023

 

À Bologne, la Cineteca offre un nouveau cycle : David Lynch, the Wonderful Wizard (14-25 janvier 2023).


 

Ce soir, ouverture, salle Mastroianni :

* À 20h00 : Eraserhead de David Lynch (1977).


 

Faites votre programme.


À Paris, à l’Institut du monde arabe (IMA), dans le cadre de l’exposition Habibi, les Révolutions de l’amour (27 septembre 2022-19 février 2023).


 

Ce soir, deux films, à 18h00 :

* Shams de Pauline Beugnies (2020).


 

* Au-delà de l’ombre de Nada Mezni Hafaiedh (2017).


 


À Paris, à La Fab, dans le cadre de l’exposition Poésie (23 septembre 2022-22 janvier 2023), et en collaboration avec The Film Gallery, Paris Experimental, le Centre international de poésie Marseille (CipM) et l’Ambassade de la République de Lituanie en France, on célèbre le centenaire de centenaire de Jonas Mekas.


 

* À 16h00 : Jonas Mekas - Poésie Poetry Poezija !
Lectures et projections avec Jackie Raynal, Jean-Jacques Lebel, Fox Magal, Austé Zdanciuté, Michael Batalla, Pip Chodorov.


 


À Paris, demain dimanche 15 janvier 2023, on va à Beaubourg dès le matin, où il y a beaucoup à voir, et beaucoup à faire.

On recommande :

* Christian Marclay (19 novembre 2022-26 février 2023).


 

* Décadrage colonial, en entrée libre (7 novembre 2022-23 février 2023).


 

On termine la journée avec la Cinémathèque du documentaire de la BPI avec les Trésors du doc consacrés à William Klein.

Aujourd’hui, au Cinéma 2 :

* À 17h00 : Grands soirs et petits matins de William Klein (1978).
Présentation par Ludivine Bantigny.


 

Réservation recommandée.

On peut aussi le voir chez Les Mutins de Pangée.

Bonne lecture :

* Ludivine Bantigny, 1968, de grands soirs en petits matins, Paris, Seuil, 2018.


 

Faites votre programme William Klein.



Vendredi 13 janvier 2023

 

À Paris, au Goethe-Institut, en coopération avec la Sorbonne Nouvelle, ce week end, on peut découvrir un film légendaire, en 11 épisodes, pendant une nuit entière, avec des en-cas, des boissons et un petit-déjeuner au matin (13-14 janvier 2023) : Heimat (Heimat. Eine deutsche Chronik).

Ce film a connu des suites, ce qui l’a transformé en une série de 3 saisons : Heimat 2 (Chronique d’une jeunesse, 1992) et Heimat 3 (2002-2004). La série a été suivie par un film de deux parties : Heimat : Chronique d’un rêve (Die andere Heimat : Chronik einer Sehnsucht) et Heimat : L’Exode (Die andere Heimat : Die Auswanderung) de Edgar Reitz (2013).

Ce soir, l’origine :

* À 18h00 : Heimat 1 de Edgar Reitz (1984).
En présence de Marita Breuer.


 

Cf. "Entretien avec Edgar Reitz", à propos de Heimat 1, Jeune Cinéma n°162, novembre 1984


À Paris, à la Fondation Seydoux, aujourd’hui, on va voir un film et assister à une séance de signature.

* À 15h00 : Maciste de Romano Luigi Borgnetto & Vincenzo Denizot (1915).
Présentation par Manon Billaut, Emmanuelle Champomier, Marion Polirszto et Charlotte Servel.


 

En entier sur Internet.

Bonne lecture :

* Manon Billaut, Emmanuelle Champomier, Marion Polirszto & Charlotte Servel, éds., La Séance de cinéma. Espaces, pratiques, imaginaires, Paris, AFRHC, 2023.


 


À Paris, la Cinémathèque du documentaire de la BPI propose, chaque vendredi, une séance en entrée libre : Les yeux doc à midi.

En ce début d’année 2023, un cycle de sept séances Vous avez dit psy ? (13 janvier-24 février 2023)

Aujourd’hui :

* À 12h00 : Grey Gardens de Albert Maysles, David Maysles, Muffie Meyer & Ellen Hovde (1976).


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.


À Milan, à la Cineteca (MIC) : Il fantastico mondo di Tim Burton (13 janvier-5 février 2023)

Aujourd’hui :

* À 17h30 : Batman de Tim Burton (1989).


 

Faites votre programme.


À Marseille, Vidéodrome2 accueille Les Chantiers du réel, avec, cette année, les étudiants du Master documentaire de l’université marocaine Abdelmalek-Essadi de Tétouan.


 

Ce soir, , ouverture avec 2 films :

* À 18h00 : No baja la mano hermano de Mohamed Reda Kouzi (2020) et La Fille de briques de Manuela Rössler (2021).
Séance suivie d’une discussion et d’un repas-apéro.


 

Faites votre programme.


Dans les Pyrénées orientales, le réseau Cinémaginaire présente sur 16 communes le festival Maghreb si loin si proche 2023, 26e édition (13-29 janvier 2023).


 

Ce soir, ouverture au cinéma Vautier de Elne :

* À 18h00 : Sous les figues (Taht alshajra) de Erige Sehiri (2021).


 

Faites votre programme.


À Toulouse, aux Abattoirs, avec le centre DRAWinternational, on accueille en résidence, à Caylus, l’artiste ukrainienne Nata Levitasova.


 

On a verni hier son exposition (13 janvier-19 février 2023).


 


 



Jeudi 12 janvier 2023

 

À Paris, au Paris cinéma club (Action Christine et Écoles) commencent le rencontres de cinéma italien De Rome à Paris 2023, 15e édition (12-15 janvier 2023).

Au programme :

* Nouveautés du cinéma italien.

* Hommage à Rome.

Et une exposition photographique en collaboration avec Cinecittà, en entrée libre :

* La Mémoire des gares (12-31 janvier 2023).


 

Ce soir, ouverture au Christine :

* À 20h30 : Siccità de Paolo Virzì (2022).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Carcassonne, commence le Festival international du film politique 2023 (FIFP), 5e édition (12 au 16 janvier 2023).


 

Au programme :

* Prix d’honneur de réalisation à Cédric Jimenez.

* Prix d’honneur pour l’ensemble de sa carrière à Vincent Lindon.

* La Sélection officielle : Compétition fictions et son jury ; Compétition documentaire ; Compétition courts métrages ; Hors compétition ; Séances spéciales.


 

Ce soir, ouverture Centre de Congrès / Dôme :

* À 19h30 : Houria de Mounia Meddour (2022).


 

Faites votre programme.


À Toulouse, à la Cinémathèque commence la Rétrospective Georges Franju(12 janvier-16 février 2023).

Ce soir :

* À 21h00 : Les Yeux sans visage de Georges Franju (1959).


 

Précédé de

* Le Métro de Georges Franju & Henri Langlois (1934).


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.


À Paris, au Saint-André des Arts, avec La Grande Distribution et Médiapart, commence le festival La Grande Révolte des films et des luttes,
parrainé par Guillaume Meurice, Valentine Oberti, David Dufresne, Monique Pinçon-Charlot, Mathilde Larrère (12-15 janvier 2023).


 

Au programme, 12 films, 12 débats, une table ronde dédiée aux professionnels du cinéma, deux soirées festives, des ouvrages pour aller plus loin sur les thèmes abordés en séances.


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Annie Colère de Blandine Lenoir (2022).
En sa présence avec Laure Calamy et Isabelle Hanne.


 

Bonne lecture :

* Isabelle Hanne, Le Choix, Paris, éditions La Goutte d’or, 2023.


 

Faites votre programme.


À Paris, la Cinémathèque du documentaire à la Bpi
programme aussi des séances spéciales.

Ce soir :

* À 20h00 : Histoire naturelle de la destruction (The Natural History of Destruction) de Sergueï Loznitsa (2022).
En sa présence.


 

Bonne lecture :

* W.G. Sebald, Luftkrieg und Literatur, Francfort, Fischer Taschenbuch, 1999. De la destruction comme élément de l’histoire naturelle, traduction de Patrick Charbonneau, Arles, Actes Sud, 2004.


 


À New York, au MoMA, commence le Festival of Film Preservation 2023, 19e édition : To Save and Project (12 janvier-2 février 2023)

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : The Cat and the Canary de Paul Leni (1927).


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.


À Paris, à la Librairie du Panthéon, Cinélittérature, on parle des séries. Historiquement, elles appartiennent à la culture populaire. Avec la télévision, elles se sont développées durant les dernières décennies. Elles sont inégales, mais il y a beaucoup de grandes réussites, et tout le monde en raffole.

Ce soir :

* À 19h00 : Rencontre avec Sandra Laugier.
Décryptage d’une vingtaine de séries.
Animation par Thibaut de Saint-Maurice.

Bonne lecture :

* Sandra Laugier, éd., Les Séries. Laboratoires d’éveil politique, Paris, CNRS Éditions, 2023.


 


À Paris, aux Amarres les Amis du Monde diplomatique invitent à une rencontre-débat avec deux membres de l’édition persane du Monde diplomatique, qui fête ses 20 ans, Shervin Ahmadi et Marmar Kabir.

Ce soir :

* À 19h00 : Iran : entre soulèvement, répression et volonté de changement.


 



Mercredi 11 janvier 2022

 

À Paris, à l’Arlequin, on reprend les films de la compétition internationale du Festival des 3 Continents 2022, 44e édition : De Nantes à Paris (11-15 janvier 2023).


 

Ce soir :

* À 18h00 : Jet Lag de Zheng Lu Xinyuan (2022).


 

* À 20h15 : Autobiography de Makbul Mubarak (2022).


 

Rappel du Palmarès 2022.

Faites votre programme.


À Paris, au Ciné-club de l’ENS, on assiste à la séance hebdomadaire.

Ce soir :

* À 20h30 : Wendy &Lucy de Kelly Reichardt (2008).


 


À Lyon, à l’Institut Lumière, la revue Positif entame bien sa 71e année.


 

La revue a été fondée à Lyon par Bernard Chardère et quelques camarades en 1952. Elle est éditée par l’Institut Lumière et Actes Sud.


 

Toute l’année 2022, elle a célébré son 70e anniversaire, notamment à Paris au Forum des images (en septembre 2022), à Toulouse (septembre 2022) et à Arras (en novembre 2022).

Ce soir, à Lyon, une soirée spéciale dans sa ville de naissance :

* À 18h30 : Faire une revue de cinéma aujourd’hui.
Conférence de Philippe Rouyer.

* À 20h30 : Meurtre dans un jardin anglais (The Draughtsman’s Contract) de Peter Greenaway (1984).


 

Cf. aussi : "Meurtre dans un jardin anglais", Jeune Cinéma n°158, avril 1984.

Les anniversaires, c’est sympa, aucune raison de s’arrêter en si bon chemin, on note les prochains rendez-vous.

Sur France Culture.

Tous les numéros de Positif sont indexés sur le très riche site Calindex, où tous les chercheurs se donnent rendez-vous.

Le sommaire du n°1 de Positif en mai 1952.


Les sorties sur les grands écrans

* Natural Light (Természetes fény) de Dénes Nagy (2021).

* Ceux de la nuit de Sarah Leonor (2022).

* Rewind And Play de Alain Gomis (2022).

* Les Cyclades de Marc Fitoussi (2022).

* Grand Marin de Dinara Drukarova (2022).

* L’Envol de Pietro Marcello (2022).

* L’Immensita de Emanuele Crialese (2022).

* La Ligne de Ursula Meier (2022).

* Ma Ville Demain de Marie Montvuagnard, Caroline Dragacci & Mathieu Coffin (2022).

* Swing Rendez-vous de Gérome Barry (2022).



Mardi 10 janvier 2023

 

Autrefois, pour les vœux du Nouvel An, à Paris à moins, on allait déposer une carte de visite cornée chez les gens qui importaient, amis, famille, supérieurs sociaux, et cela, uniquement le 1er janvier.

Selon le nouveau savoir-vivre, il est encore temps d’envoyer ses meilleurs vœux pour 2023. Nous en avons reçu beaucoup, de belles idées, de belles images : Merci à tous les amis.

On ne résiste pas à faire suivre ceux de Prosper Hillairet qui nous envoie une des grandes réussites de ses Instants : Grand Hôtel.


 


À Paris, au Reflet Médicis, l’Institut polonais de Paris et Polish Cinema Classics organisé un mardi par mois, une rétrospective Wojciech J. Has (10 janvier-4 juillet 2023).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : La Clepsydre (Sanatorium pod Klepsydrą) de Wojciech J. Has (1973).


 

Faites votre programme.


À Milan, la Cinemathèque (MIC) rend hommage à Catherine Deneuve, "una vera icona che da quasi mezzo secolo è sinonimo di femminilità, bellezza, talento, fascino ed eleganza in Francia e nel mondo" : Je suis Catherine Deneuve (10 janvier-5 février 2023).

Aujourd’hui :

* À 15h30 : Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1964).


 

* À 17h30 : L’ultimo metrò (Le Dernier Métro) de François Truffaut (1980).


 

Faites votre programme.



Lundi 9 janvier 2023

 

À Paris, au MK2 Odéon, l’Agence du court-métrage présente la séance mensuelle de Déjà demain.

Ce soir, à 20h00, en présence de Alexis Manenti, Carlos Segundo et Mathilde Delaunay :

* Tête de brique de Alexis Manenti (2022).


 

* Big Bang de Carlos Segundo (2022).


 

* Castells de Bianca Camell Gali (2022).


 

* Have a Nice Day Forever de Tatiana Delaunay (2021).


 


À Bologne, la Cineteca invite Roberto Andò, à l’occasion de la sortie de son dernier film : Elogio della stranezza. Il cinema di Roberto Andò (9-15 janvier 2023).

Metteur en scène de théâtre et d’opéra, Roberto Andò, né en 1959, a été l’assistant de Francesco Rosi, Federico Fellini, Michael Cimino, Francis Ford Coppola, et depuis 1995, il réalise ses propres films.

Ce soir, salle Mastroianni, sa dernière œuvre dédiée à Luigi Pirandello :

* À 21h30 : La stranezza de Roberto Andò (2022)
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Amsterdam, l’Eye Filmuseum poursuit son programme bi-hebdomadaire : Restored & Unseen.
Il puise dans sa propre collection et dans le répertoire international de films restaurées récemment pour mettre en vedette de grands classiques ou des œuvres mal connues, avec des présentations par des experts.


 

Ce soir :

* À 18h45 : The Last Picture Show de Peter Bogdanovich (1971).


 


 

Faites votre programme.



Dimanche 8 janvier 2023

 

Michael Snow (1928-2023) est mort le jeudi 5 janvier 2023, à Toronto, sa ville natale.


 

Il était musicien (autodidacte), photographe, peintre et sculpteur (formé, notamment à Université de l’École d’art et de design de l’Ontario), et, forcément, il était devenu cinéaste.


 

Le Canada pleure son grand artiste, "l’un des chefs de file" de l’art canadien.l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario (OCAD University) dit de lui qu’il ne connaissait pas de frontières. La National Gallery le qualifie de "géant du monde de l’art".


 

Entre 1961 et 1967, à New York, Michael Snow crée la série des Walking Woman, un mix de peinture, dessin et sculpture, qui est exposé dans le pavillon de l’Ontario à l’Expo 67 universelle de Montréal.
La série fait florès sur les murs de la ville ou dans les pages de Village Voice. Un succès qui donne lieu à un échange avec Carla Bley : elle écrit un morceau de jazz homonyme, il l’intègre à sa série dans une œuvre qui figure au Musée des Beaux-Arts de Montréal.


 


 

En 1970, Michael Snow est l’invité du Pavillon du Canada à la Biennale de Venise. Dans le film que Don Owen réalise sur lui à Venise, on voit que, perpétuel expérimentateur, il est quasiment un pionnier du selfie, surtout fasciné par le polaroïd, qui satisfait la grande préoccupation sous-jacente à son œuvre : les relations entre l’œuvre d’art et le spectateur.

* Snow in Venice de Don Owen (1970).


 


 


 

À Toronto, le grand public le connaît pour deux grandes sculptures installées dans la ville : Flight Stop (1979) dans le Toronto Eaton Centre, et The Audience (1989).


 


 


 


 

À partir de 1967, il ne cesse plus de travailler le cinéma (et non pas "pour le cinéma"), et les cinéphiles français le connaissent surtout comme un cinéaste expérimental, notamment pour deux œuvres majeures :

* Wavelength (1967).


 

* La Région centrale (1972).


 

En fait, il a, à son crédit, 29 films, courts et longs métrages. D’abord, pendant 52 ans, de A to Z en 1956, film d’animation, à Puccini conservato en 2008. Puis un rebond, en 2019, son dernier film, Cityscape, sur sa ville de Toronto.


 

En 2002, il a même réalisé une œuvre numérique : *Corpus Callosum, qu’on a pu voir dans les festivals du monde, dont celui de de Rotterdam 2002.


 


 

En entier sur Internet.

Pour une biographie sensible.

Cf. aussi :

* "La Région centrale," par Michael Snow, Jeune Cinéma n°117, mars 1979.

* "Entretien avec Joe Medjuck", Jeune Cinéma n°117, mars 1979.

* "Entretien avec Jean Delmas", Jeune Cinéma n°117, mars 1979.

Chez Re:voir.



Samedi 7 janvier 2022

 

À Toulouse, et dans la région, commence le festival Cinéma et Droits de l’Homme 2023, 16e édition, avec L’ACAT, Amnesty International, Le CCFD Terre Solidaire, L’École des droits humains et de la Terre, Les Amis du Monde Diplomatique, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières (7-22 janvier 2023).


 

Aujourd’hui, ouverture à l’Espace Diversités Laïcité de Toulouse, en entrée libre :

* À 15h00 : Vernissage de l’exposition 50 ans de militantisme en France.


 

* À 16h00 : Présumé coupable de Amnesty International (2021).


 

Faites votre programme cinéma.


À Toulouse, à la Cinémathèque, commence le cycle Femmes fatales (7 janvier-16 février 2023).

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Les Tueurs (The Killers) de Robert Siodmak (1946).


 

Faites votre programme.


À Toulouse, dans le hall de la Cinémathèque, a commencé hier, en entrée libre, l’exposition Effets spéciaux, l’époque héroïque d’avant le numérique (6 janvier-2 avril 2023).


 

Elle est accompagnée d’un cycle de films Effets spéciaux (7 janvier-14 février 2023).

Aujourd’hui :

* À 16h00, deux films : L’Homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man) de Jack Arnold (1957).


 

Précédé de L’Homme à la tête de caoutchouc de Georges Méliès (1901).


 

En entier sur Internet.

* À 21h00 : 2001, l’Odyssée de l’espace (2001 : A Space Odyssey) de Stanley Kubrick (1968).


 

On note tout de suite, le mercredi 18 janvier 2023 :

* À 19h00, en entrée libre, Rencontre avec Réjane Hamus-Vallée.


 

* À 21h00 : Matrix de Lana Wachowski & Lilly Wachowski (1999).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP), on est accro à la série la plus longue du monde, C’est dur d’être un homme (Otoko wa tsurai yo, 1969-2019).
On continue donc à suivre les aventures de Torajirō Kuruma, alias Tora san, "le vagabond excentrique, fort en gueule et malheureux en amour" : Un an avec Tora san.
Après pas mal de péripéties, il y a finalement 50 épisodes. À Paris, à la MCJP, on a commencé l’intégrale en 2022, on terminera en 2023 (5 janvier-25 mars 2023).


 

Aujourd’hui, on en est au 46e épisode :

* À 15h00 : La Proposition de mariage (Yogiri ni Musebu Torajirō) de Yoji Yamada (1984).


 


 

L’intégralité des épisodes.

Faites votre programme.



Vendredi 6 janvier 2023

 

À Paris, à la BPI, la Cinémathèque du documentaire présente une rétrospective intégrale de 15 premiers films inédits, un large sur d’horizon sur les méfaits de la technosphère, en sa présence : Nikolaus Geyrhalter. Homo sapiens (6 janvier-15 mars 2023).

Ce soir, ouverture avec la question des déchets, et le Léopard vert (Pardo verde) du Festival de Locarno 2022 :

* À 20h00 : Exogène (Matter out of Place) de Nikolaus Geyrhalter (2022).


 

On note tout de suite la masterclasse de Nikolaus Geyrhalter, avec Christa Blümlinger, demain, samedi 7 janvier2023 à 18h00.

Faites votre programme.


La revue de l’Observatoire international des prisons (OIP) s’appelle Dedans Dehors.

Le n°117 de décembre 2022 est paru : Détention provisoire : l’interminable attente.


 

Le Blog de l’OIP sur Médiapart.


La revue Yggdrasil, fondée par Pablo Servigne & Yvan Saint Jours pour apprendre à vivre avec les catastrophes et imaginer d’autres modes de vie, a cessé de paraître en version papier.


 

On peut se procurer les anciens numéros, ou même la collection complète.

On s’inscrit à la newsletter et on demande le dernier numéro numérique (le 10e), pour le lire gratuitement en téléchargement.



Jeudi 5 janvier 2023

 

À Paris, à la Cinémathèque commence la Rétrospective Ousmane Sembène (5-15 janvier 2023).

Ce soir, à 20h00, ouverture en présence de Alain Sembene et Maïmouna Doucouré, :

* Borom sarret de Ousmane Sembène (1963).


 

En entier sur Internet.

* La Noire de... de Ousmane Sembène (1966).


 

On note particulièrement que c’est l’occasion, dimanche 15 janvier à 18h30, d’aller voir un film jamais sorti en salle en France, clairement censuré : Camp de Thiaroye de Ousmane Sembène (1988), pour compléter ce qu’on aura appris en voyant Tirailleurs de Mathieu Vadepied (2022).

Faites votre programme.


Toujours à la Cinémathèque, hier s’est ouverte la Rétrospective Fritz Lang (4 janvier-13 février 2023), avec un ciné-concert et les musiciens Emmanuelle Parrenin (vielle, harpe), Fabrice Laureau (synthétiseur modulaire, percussions, effets), Jérôme Lorichon (synthétiseur Buchla, effets) et Quentin Rollet (saxophones, monotron, effets) :

* À 20h00 : Les Espions (Spione) de Fritz Lang (1928).


 

En entier sur Internet.

Aujourd’hui, salle Franju :

* À 17h30 : Liliom de Fritz Lang (1934).


 

* À 20h30 : Casier judiciaire (You and Me) de Fritz Lang (1938).


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.


Si on ne l’a pas déjà vue, on en profite pour découvrir l’exposition : Top secret : cinéma et espionnage (21 octobre 2022-21 mai 2023).


 

Prochaine visite guidée, samedi 7 janvier 2023, à 11h30.

Elle est accompagnée du programme de projections Le cinéma d’espionnage #2 (28 novembre 2022-5 mars 2023).



Mercredi 4 janvier 2023

 

À Lyon, l’Institut Lumière rend hommage à Gerhard Baur et Jerzy Porebski, deux grands réalisateurs spécialisés dans le cinéma de montagne, avec une soirée spéciale : Les Cinéastes de l’impossible.

Ce soir, à 19h45, deux films, en présence de Jean-Philippe Guigou :

* Nanga Parbat, la montagne tueuse de Gerhard Baur (2005).


 

* Kukuczka de Jerzy Porebski (2011).


 

Bonne lecture :

* Jean-Philippe Guigou, Les Cinéastes de l’impossible, Lyon, Filigranowa, 2021.


 


À Paris, on a ses habitudes hebdomadaires au Ciné-Club de l’ENS :

Ce soir :

* À 20h30 : Un Américain à Paris (An American in Paris)
de Vincente Minnelli (1951).


 


À New York, au MoMA, l’exposition Crafting Pinocchio (11 décembre 2022-15 avril 2023) est accompagnée d’une rétrospective des films de Guillermo del Toro : Tales of Mourning and Imagination (4-29 janvier 2023).


 

Aujourd’hui :

* À 16h00 : Guillermo del Toro’s Pinocchio de Guillermo del Toro (2022).


 

* À 18h30 : Le Labyrinthe de Pan (El laberinto del fauno) de Guillermo del Toro (2006).


 

Faites votre programme.


Les sorties sur les grands écrans

* Tirailleurs de Mathieu Vadepied (2022).

* Venez voir (Tenéis que venir a verla) de Jonás Trueba (2022).

* Nostalgia de Mario Martone (2022).

* Les Survivants de Guillaume Renusson (2022).

* 16 ans de Philippe Lioret (2022).

* Radio Metronom de Alexandru Belc (2022).

* L’Étrange histoire du coupeur de bois (Metsurin tarina) de Mikko Myllylahti (2022).

* Etugen de Arnaud Riou & Maud Baignères (2022).

Les ressorties en versions restaurées

* Laura de Otto Preminger (1944).

* Cinq films de Bertand Blier : Hitler, connais pas (1963) ; Calmos (1976) ; Tenue de soirée (1986) ; Un, deux, trois, soleil (1993) ; Les Acteurs (2000).
Cf. "Entretien avec Bertrand Blier", Jeune Cinéma n°281, avril 2003

* Quatre films de Mani Kaul : Uski Roti (1969) ; Un jour avant la saison des pluies (Ashad Ka Ek Din, 1971) ; Duvidha (Le Dilemme, 1973) ; Nazar (1990).



Mardi 3 janvier 2023

 

À Marseille, Vidéodrome 2 propose un nouveau cycle : America is Hard to See (3-8 janvier 2023).

Ce soir :

* À 20h00 : The Last Picture Show de Peter Bogdanovich (1971).


 

Faites votre programme.


À Édimbourg, la Scottish National Gallery présente, en entrée libre, Turner in January (1er-31 janvier 2023).

Les aquarelles de William Turner (1775-1851) comprennent des paysages spectaculaires de l’Himalaya, des Alpes suisses et de l’île de Skye, mais aussi de Venise.


 

C’est une tradition annuelle. Le collectionneur d’art Henry Vaughan a légué au pays, en 1900, la collection écossaise d’aquarelles avec la consigne stricte qu’elles ne soient exposées qu’au mois de janvier, lorsque la lumière naturelle est au plus bas.


 



Lundi 2 janvier 2023

 

À Bologne, la Cineteca offre un petit hommage ciblé de quatre de ses premiers films à celui qu’elle présente comme un "compositore di cinema e mai regista nel senso tradizionale, eterno sperimentatore" : Passion Godard (2-8 janvier 2023).

Il faut préciser que Le Mépris est présenté dans sa version director’s cut restaurée, alors que, pour l’édition italienne, Carlo Ponti avait amputé le film d’une vingtaine de minutes.
Quant à Une femme mariée, le film a connu un parcours de distribution difficile en Italie, d’abord rejeté par la censure car "contraire aux bonnes mœurs", puis distribué avec une interdiction aux mineurs de moins de dix-huit ans.

Ce soir, salle Scorsese :

* À 20h00 : À bout de souffle (Fino all’ultimo respiro) de Jean-Luc Godard (1960).


 

On pourra donc voir aussi : Vivre sa vie : film en douze tableaux (Questa è la mia vita, 1962) ; Le Mépris (Il disprezzo, 1963) ; Une femme mariée (Una donna sposata, 1964) ; Deux ou trois choses que je sais d’elle (Due o tre cose che so di lei, 1967.

Faites votre programme.


Bonne résolution : Cette année, on prendra le temps de profiter de cette invention majeure qu’est Internet.

Il y a déjà près de 15 ans que l’UNESCO et 32 institutions partenaires ont lancé la Bibliothèque numérique mondiale. Elle est gratuite et propose des documents culturels uniques provenant de bibliothèques et d’archives du monde entier.


 

La BnF aussi est généreuse. On n’oublie pas la Salle Henri de la Cinémathèque française. Ni toutes les possibilités de Arte.


Le Monde diplomatique de janvier 2023 est paru.


 

* On l’achète en kiosques.

* On le feuillette.

* On s’abonne.



Dimanche 1er janvier 2023

 



JEUNE CINÉMA VOUS SOUHAITE UNE BONNE ANNÉE 2023.

 


 

Avec des glaciers et une banquise qui tiennent le coup au moins encore toute l’année.
 



 

ÉDITO 2023

 



Il y a un an, le 1er janvier 2022, cette année qui commençait, Shi-Wei l’appelait "L’année de tous les dangers".

Elle avait vu juste, la petite fille chinoise. L’année qui vient de s’écouler a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde. La prise de conscience citoyenne s’est généralisée devant l’accumulation des catastrophes qui se rapprochent, souvent paradoxales, des canicules et des sécheresses (donc des incendies et des incendiaires) en même temps que des inondations terrifiantes mais pas dans les mêmes régions, et, bien sûr, ce qui en découle naturellement, les migrations des populations vers les zones géographiques encore vivables.

Des records tout au long de l’année, constatés, répertoriés, qui ont débouché sur une sorte d’ironie, en fin d’année.
En Égypte, à Charm el-Cheikh, la COP27 (6-18 novembre 2022) a prolongé les habituelles négociations oiseuses et vaines, et finalement, sans honte, réduit ses ambitions. À Glasgow, en 2021, on avait décidé de limiter la montée des températures à 1,5°C, et c’était déjà considéré comme un échec. Cette année, à la COP27, on a pris acte des multiples désastres et détresses : ce serait plutôt, au moins, +2,4°C. Les pays qui contribuent le moins aux dérèglements climatiques sont ceux qui en souffrent le plus, et la seule conclusion positive, la dernière nuit de discussions, aura été un accord de "compensation". Mais les promesses jamais tenues, on connaît bien.

Pour conclure en beauté, les États-Unis ont accueilli le "blizzard du siècle", With God on my side.

Pour parfaire le tableau, dès le début de l’année, un petit mâle blanc, qui se vit comme dominant, avait de nouveau ressenti en lui la pulsion des grands conquérants historiques. Et, le 24 février 2022, a commencé la Guerre d’Ukraine, flirtant à tout instant avec guerre économique et guerre nucléaire.

L’humanité (8 milliards désormais) en a vu d’autres, et, quand ils font des bilans, les anciens savent qu’il y a même eu des années pires, avec des guerres mondiales donc des crimes de guerre et des génocides, et, de temps en temps, des pandémies. La différence, c’est que, cette fois, en ce début d’année 2023, l’horizon a pratiquement disparu, et avec lui, ses mirages et ses utopies, qui génèrent l’espérance. Aucune paix, aucune reconstruction à la mode traditionnelle ne rétablirait ne serait-ce qu’une ébauche d’harmonie entre les Terriens et ce non-humain qu’ils méprisent alors même qu’il leur est nécessaire, vital. D’ailleurs, ici et maintenant, elles ne sont même pas envisageables dans le système dominant qui les emprisonne. La vraie année 2022 va peut-être devenir la plus symbolique de cette nouvelle époque géologique qui, pour la 1ère fois, est le fait des humains : l’Anthropocène.

Il y a cinquante ans, une autre année 2022 avait été imaginée. On la refait. En juste un peu plus hard.
Nous sommes donc en 2022, à New York, 44 millions d’habitants. Le Jour du dépassement était encore le 28 juillet il y a peu, mais ça s’est brusquement accéléré. La quasi totalité des ressources naturelles est épuisée, les océans meurent, la pollution provoque des carnages, l’eau est rare, la chaleur est constante. Les super riches eux-mêmes, qui croyaient s’en sortir, deviennent misérables. La science a inventé une ressource alimentaire remarquable à base de plancton et de soja, mais elle aussi se tarit. Les émeutes de la faim sont réprimées à la pelletteuse.


 

Jeune Cinéma, en 2023, offre une année de sursis à un ancien de cette uchronie, le libraire Solomon "Sol" Roth, avant qu’il ne nous quitte. Le vieux sage appartient à la génération de ceux qui ont eu 20 ans au tournant des années 1970, il a vécu la plus belle période de cette civilisation, il l’a vue s’épanouir après la WWII, puis, peu à peu, se déformer, se disloquer, se pervertir. Dans ce monde où il n’y a plus de livre, et où les plus jeunes s’adaptent comme ils peuvent, il est le seul à avoir gardé une mémoire vive de l’apogée et de la chute de son peuple qui n’a pas su changer de vision quand il était encore temps. Il a découvert aussi les mécaniques secrètes des dirigeants. Il en sait long, on a besoin de son regard, de son jugement, peut-être même de ses ruses temporaires de survie.

Dans cette année 2022 imaginaire, les femmes font partie de l’ameublement et sont livrées avec l’appartement au locataire auquel elles appartiennent. Dans l’année 2022 réelle, on a vu l’irruption au sommet d’un courant souterrain qui progressait lentement, surtout en Occident mais pas seulement : celui du féminin, et de sa forme politique, le féminisme. Il sape les fondements du patriarcat, de façon encore erratique et injuste, mais dans la bonne direction. On se dit que c’est-ce peut-être le seul mouvement porteur de perspectives, bien qu’il soit sans doute bien trop lent, et laborieux, et tardif.


 

"Il est encore temps", clame-t-on chaque année depuis 40 ans. Il est de moins en moins temps. Avec Solomon Roth sous-perfusion, qui nous fait l’honneur de jouer les prolongations chez nous, on va tâcher de suivre, de comprendre, de trouver sa place encore un moment.
D’ailleurs, lui, il s’en fout à présent, lui qui a eu la chance de pouvoir décider de la fin de sa vie dans la dignité, la douceur et la beauté, en 2022.
Et cela, devant de merveilleuses images, celles du monde d’avant.
Des images, car qui se soucie de la réalité désormais ?

Anne Vignaux-Laurent
 

* Soleil vert (Soylent Green) de Richard Fleischer (1973).

Solomon "Sol" Roth : Edward G. Robinson.



Au fil du temps, tous les éditos
 

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