Journal de Solomon Roth (avril 2023) II
17-30 avril 2023
publié le samedi 29 avril 2023


Samedi 29 avril 2023

 

À Lyon, à l’Institut Lumière, pour revivre l’histoire du cinéma, le samedi après-midi, on assiste aux ciné-conférences : Une conférence, un film.

Aujourd’hui, après Pier Paolo Pasolini, Clint Eastwood et Agnès Varda :

* À 14h30 : Henri Verneuil, ciné conférence de Fabrice Calzettoni.

* À 16h30 : Des gens sans importance de Henri Verneuil (1955).
Présentation par Véronique Verneuil.


 

La prochaine et dernière ciné-conférence de la saison, le samedi 3 juin 2023, à 14h30, sera consacrée à Fernandel.


À Marseille, au Gyptis, le week-end est consacré à un mini-cycle Cinéma et Écologie (29-30 avril 2023).

Aujourd’hui, les projections commencent à 11h00, avec des films pour le jeune public jusqu’à 17h00.

Ce soir :

* À 19h00 : Loup & chien de Claudia Varejão (2023).


 

Le cycle avait été précédé par :

* Le Partage de l’eau de Éric Blanco (2022).

* La Montagne de Thomas Salvador (2023).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP), a commencé la nouvelle exposition Ken Domon, le maître du réalisme japonais (26 avril-13 juillet 2023).


 

Ken Domon (1909-1990) est l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de la photographie japonaise.
L’exposition réunit une centaine de photographies réalistes (journalisme, propagande, témoignage, portraits des enfants des rues, temples bouddhiques) réalisée entre les années 1930 et 1970.


 


 


À San Diego, au Museum of Photographic Arts (MOPA) a commencé la nouvelle exposition d’été :Arresting Beauty : Julia Margaret Cameron (23 avril-3 septembre 2023).


 

Julia Margaret Cameron (1815-1879), inspirées par la peinture préraphaélite anglaise, est connue pour ses portraits de célébrités de son temps. C’est la première exposition de son œuvre au États-Unis.


 


 


À Porquerolles, la Fondation Carmignac inaugure son exposition d’été : L’Île intérieure (29 avril 2023-5 novembre 2023).


 

Plus de 80 œuvres d’une cinquantaine d’artistes, en provenance de collections publiques, privées, de la collection Carmignac, ainsi que de nouvelles productions.


 


À Édimbourg, dans les National Galleries of Scotland, la Modern Two rouvre avec une nouvelle exposition : Decades. The Art of Change 1900-1980 (29 avril 2023-7 janvier 2024).


 

L’exposition, gratuite, propose un voyage à travers 80 ans d’art, de 1900 aux années 1970, couvrant une période de changements allant de la naissance de l’automobile à l’aube de la course à l’espace.


 


 



Jeudi 27 avril 2023

 

À Toronto, commence le festival international du documentaire Hot Docs 2023, 30e édition (27 avril-7 mai 2023).


 

C’est le plus important festival de documentaires d’Amérique du Nord. Il a lieu dans les cinémas de la ville et online dans tout le Canada

Au programme, plus de 200 films issus de 72 pays dans une dizaine de de sections.

Aujourd’hui, 9 films.
Les séances commencent dès 17h15, avec : Joan Baez I Am A Noise de Karen O’Connor, Miri Navasky & Maeve O’Boyle (2023).


 

Ce soir, ouverture :

* À 18h30 : Twice Colonized de Lin Alluna (2023).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Fondation Seydoux, a commencé le nouveau cycle Bestiaire du cinéma muet (26 avril-23 mai 2023).


 

Aujourd’hui :

* À 14h30, Programme Ladislas Starewitch :

* La Revanche du ciné-opérateur de Ladislas Starewitch (1912).


 

* Dans les griffes de l’araignée de Ladislas Starewitch (1920).


 

* La Reine des papillons de Ladislas Starewitch (1927).


 

* À 16h00 : Les Noces de l’ours (Medvezhya svadba) de Konstantin Eggert & Vladimir Gardine (1926)/
Présentation de Bernard Eisenschitz.


 

Faites votre programme.


À Paris, La Clef Revival est en train de gagner sa longue lutte.


 

Maltraité, expulsé, obstiné, survivant, le dernier cinéma associatif de Paris, qui voulait devenir un "bien commun", a signé hier un compromis de vente.
Il reste six mois pour réunir la totalité de la somme, déjà atteint 80% de l’objectif. Tout est de nouveau possible.

Trailer 2022 LA CLEF CINEMA REVIVAL from La Clef Revival on Vimeo.


 

Le collectif relance donc sa campagne de crowdfunding et continue activement à rechercher des mécènes. Chaque don compte, quel que soit son montant.

Historique et Le dossier presse.



Mercredi 26 avril 2023

 

Harry Belafonte (1927-2023) est mort hier, le 25 avril 2023.
Et il a reçu immédiatement des "torrents d’hommages" notamment dans le New York Times et le Wall Street Journal, note Le Courrier international.


 

On se souvient de l’irruption de la musique des Caraïbes, sur nos 45 tours, plus exactement du calypso, dans les surboums de la fin des années 1950, qu’on ne savait pas danser.


 


 

Mais la nouvelle danse était portée par la voix enjôleuse de Harry Belafonte, qui masquait toutes nos incompétences et nous enchantait.


 

C’est comme chanteur qu’il eut un succès planétaire.


 

Mais il était aussi un acteur, solidement formé notamment dans l’école américaine, The Dramatic Workshop, du grand Erwin Piscator (1893-1966), qui s’était exilé aux USA dès 1934, puis fut victime du maccarthysme, le théâtre prolétarien, ça ne plaisait ni aux uns ni aux autres, en ce temps-là. Harry Belafonte, y côtoya Marlon Brando, Rod Steiger, Tony Curtis, Shelley Winters...


 

De 1953 à 2018, 22 films quand même, il n’a pas mené véritablement une "carrière" d’acteur - années 1950, années 1970 surtout, avec aussi de grands vides. Mais son absence ne le faisait pas oublier et la plupart de ses films, on les a vus.


 

C’est Carmen Jones de Otto Preminger (1954).


 

C’est Une île au soleil (Island in the Sun) de Robert Rossen (1957).


 

Jusqu’à son retour, son dernier, oscarisé : BlacKkKlansman (J’ai infiltré le Ku Klux Klan) de Spike Lee (2018).


 

Dans Prêt-à-porter de Robert Altman (1994), il joue même son propre rôle.


 

Il fut surtout un infatigable combattant des droits civiques d’un bout à l’autre de la planète, aussi bien aux côtés de Martin Luther King (1929-1968), qu’avec Nelson Mandela (1918-2013).


 

Et à l’occasion, un militant de la rue.


 



À Oberhausen, commence l’Internationalen Kurzfilmtage 2023, 69e édition (26 avril-1er mai 2023).

Fondé en 1954, il est considéré comme le festival de courts métrages le plus ancien du monde. Jeune Cinéma, né en 1964, a commencé à le suivre dès son n°6 (mars 1965), chaque année régulièrement jusqu’en 1975, puis plus irrégulièrement, jusqu’en 2008.

Au programme 2023 : Plus de 500 films venant de 63 pays.

* Les Compétitions (120 courts métrages) : allemande, internationale, NRW Competition, films pour enfants, et enfin, MuVi Award, dont le festival célèbre les 25 ans de la section MuVi (meilleure musique vidéo, allemande et internationale) avec une rétrospective.

* Les autres programmes sont rassemblés autour de trois thèmes : l’intelligence artificielle, les enjeux politiques actuels et les films entre cinéma et musée.

*Profiles, des hommages à Marcel Broodthaers (1924-1976), Teboho Edkins, Alexandra Gulea, Lynne Sachs, Yamashiro Chikako.

Ce soir, l’ouverture est au Lichtburg Filmpalast à 19h30.
Nous n’avons pas trouvé, sur le site, le programme de la soirée.

Le trailer de Oberhausen 2023.

Faites votre programme.


À Lyon, à l’Institut Lumière, commence une Rétrospective Kathryn Bigelow (26 avril-29 mai 2023).


 

Ce soir :

* À 18h30 : Conférence sur Kathryn Bigelow.
Présentation par Simon Riaux.

* À 20h30 : Démineurs (The Hurt Locker) de Kathryn Bigelow (2008).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Cinémathèque, commence une Rétrospective Mario Monicelli (26 avril-29 mai 2023).

Avec des séances présentées par Jean A. Gili et des dialogues avec Jean-François Rauger.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Dans les coulisses (Vita da cani) de Mario Monicelli & Steno (1950).


 

Faites votre programme.


À Paris, au Grand Action, a commencé une Rétrospective John Carpenter (25 avril-1er mai 2023).

Ce soir :

* À 18h45 : Dark Star de John Carpenter (1974).


 

* À 20h45 : Prince des ténèbres (Prince of Darkness) de John Carpenter (1987).


 

Faites votre programme.


À Paris, c’est le ciné-club hebdomadaire de l’ENS.

Ce soir :

* À 20h30 : Yoyo de Pierre Étaix (1965).


 


Les sorties sur les grands écrans

* Burning Days de Emin Alper (2021).

* Noémie dit oui de Geneviève Albert (2021).

* Amel & les fauves de Mehdi Hmili (2021).

* Hokusai de Hajime Hashimoto (2021).

* Dirty Difficult Dangerous de Wissam Charaf (2022).

* L’Amitié de Alain Cavalier (2022).

* Quand tu seras grand de Andréa Bescond & Éric Métayer (2023).

Les ressorties en versions restaurées

* L’Étrange Monsieur Victor de Jean Grémillon (1938).

* Les bourreaux meurent aussi (Hangmen Also Die !) de Fritz Lang (1943).

* Trois films de Carlo Lizzani : La Chronique des pauvres amants (Cronache di poveri amanti,)1954) ; San Babila : Un crime inutile (San Babila ore 20 : un delitto inutile, 1976) ; Storie di vita e malavita (aka Racket della prostituzione minorile, 1975) (en entier sur Internet.)

* Trois films de Bertrand Blier : Buffet Froid (1979) ; Notre histoire (1984) ; Mon homme (1996).



Samedi 22 avril 2023

 

Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la Terre nourricière.


 

L’ONU consacre des journées, des semaines, des années et même des décennies internationales, chacune ayant un thème spécifique. Ces célébrations sont des alertes, censées être de "puissants outils de sensibilisation" des gens, des citoyens, des gouvernements, prémices d’une action internationale coordonnée. La liste en est impressionnante et hétéroclite, les alertes sont justifiées. Il reste encore de la place.

Pour la Terre et sa journée, il faut bien reconnaître sa légitimité capitale.
Cela aurait dû toucher immédiatement les "sensibiltés" de l’espèce humaine, au vu de la célèbre et première photo de la Terre, intitulée The Blue Marble, prise depuis Apollo 17, le 7 décembre 1972.


 

La même année, les esprits correspondant aux dites sensibilités auraient pu être pénétrés par le Rapport Meadows, commandé par le Club de Rome : Donella Meadows, Dennis Meadows, Jørgen Randers & William W. Behrens, The Limits to Growth, Universe Books, 1972. L’ouvrage a été publié en français la même année, chez Fayard, sous le titre Halte à la croissance ! Il a été réédité et complété pour les anniversaires en 2012 et 2022 aux éditions Rue de l’échiquier.
On peut le lire sur Internet.


 

Donella Meadows (1941-2001) est morte trop jeune. Mais Dennis Meadows, né en 1942, est encore vivant, et il persévère : Entretien avec Dennis Meadows en 2022.

Un film était (relativement) optimiste, il y a encore 10 ans : Dernière alerte. 40 ans après les limites à la croissance (Ultima Chiamata) de Enrico Cerasuolo (2013).


 

En 2023, il ne faut toujours pas désespérer :

"Agissons sans attendre", c’est l’injonction. C’est pas difficile, "il faut juste une action climatique équitable et efficace portée à l’échelle planétaire", précise le GIEC.

Désormais, cinquante ans plus tard, pourtant, on reconnaît aussi la dérision de ces alertes, et le sarcasme qu’elle génère chez les "hommes de bonne volonté", devant l’inaction plus ou moins générale, et la conjugaison des mauvaises fois, des mensonges, des scepticismes, des réticences, des impuissances.
On serait curieux de savoir ce qu’en pensent, aujourd’hui, les grands guerriers haineux dominants et hyperactifs, comme les petits malins corrompus, répartis plus ou moins harmonieusement sur la planète. Ils ont d’autres pensées prioritaires, et après eux le déluge.

Mais va pour les pensées positives, ce soir, chacun, puissant ou misérable, s’endormira la conscience tranquille.


 


À Lyon, hasard en contrepoint du calendrier, à l’Institut Lumière, c’est la journée du Parrain, la trilogie de Francis Ford Coppola.
Présentation par Fabrice Calzettoni avec des documents surprises avant chaque film.

* À 12h30 : Le Parrain (The Godfather, 1972).


 

* À 16h30 : Le Parrain, 2e partie (The Godfather Part II, 1974).


 

* À 21h00 : Le Parrain. Épilogue. La mort de Michael Corleone (The Godfather Part III, 1990-2020).


 


Aparté :

Ah Dieu ! Que la guerre est jolie, et que la mafia est passionnante, quand elles sont loin et vues par les grands artistes.

Everybody knows

Everybody knows that the dice are loaded
Everybody rolls with their fingers crossed
Everybody knows the war is over
Everybody knows the good guys lost
Everybody knows the fight was fixed
The poor stay poor, the rich get rich
That’s how it goes


À Toulouse, au cinéma Le Cratère, commence le Festival du film coréen 2023, 1ère édition (22 au 29 avril 2023).


 

Il est organisé par l’Association franco-coréenne de Toulouse

Au programme : 22 films coréens et trois temps forts :

* Soirée Na Hong-jin

* Focus sur Bong Joon-ho

* Soirée spéciale The Housemaid deux films de Im Sang-soo, eux-mêmes inspirés de La Servante (Hanyo) de Kim Ki-young (1960).

Ce soir, ouverture :

* À 19h30 : Hunt (Heon-teu) de Lee Jung-Jae (2022).


 

Faites votre programme.


Au Grand Hornu, le MACS vernit, à partir de 18h00, sa nouvelle exposition de la belle saison, qui ouvrira demain : Angel Vergara. Dans l’instant (23 avril-8 octobre 2023).


 


À Paris, demain, et comme tous les dimanches, au DOC !, les projections, à prix libre, de la Clef Revival sont destinées aux caisses de grève.

Demain soir, dimanche 23 avril 2023 :

* À 19h00 : Dreyfus ou l’intolérable vérité
 
de Jean A. Chérasse (1974).
Avec des représentants de la Ligue des Droits de l’Homme.


 



Vendredi 21 avril 2023

 

À Nyon, commence le festival internaational Visions du Réel 2023, 54e édition (21-30 avril 2023).


 

Au programme :

* Les invités : Lucrecia Martel (invitée d’honneur) ; Alice Rohrwacher (invitée spéciale) ; Jean-Stéphane Bron ; Compétition Burning Lights ; Compétition nationale ; Compétition internationale moyens & courts métrages.

* Hors compétition : Opening Scenes ; Grand Angle ; Highlights ; Doc Alliance Selection ; Projections spéciales.

Hier, pré-ouverture offerte par la ville :

* À 20h00 : Sur l’Adamant de Nicolas Philibert (2023).


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h30, Grande salle : Veilleurs de nuit (Nightwatchers) de Juliette de Marcillac (2023).


 

Faites votre programme.


À Paris, au Musée Guimet, à l’auditorium Jean-François-Jarrige, le Festival international des cinémas d’Asie de Vesoul présente 4 films primés de la sélection officielle 2023, sa 30e édition (21-23 avril 2023)

Ce soir, le Grand Prix du jury :

* À 20h00 : Froid comme le marbre (Mმrmმr Soyuğu) de Asif Rustamov (2022).
Présentation par Guillaume de Seille et Jean-Marc Thérouanne.


 

Faites votre programme.


À Paris, on fréquente le Centre culturel coréen.
Chaque mois de ce printemps, un vendredi soir (24 mars, 21 avril, 12 mai, 26 mai et 9 juin 2023), son ciné-club en entrée libre.

Ce soir, à l’auditorium :

* À 19h00 : The Body Confession (Yukche-ui gobak) de Jo Keung-ha (1964).


 


À New York, au Whitney, a commencé une nouvelle exposition : Jaune Quick-to-See Smith. Memory Map (19 avril-13 août 2023).


 

Jaune Quick-to-See Smith, née en 1940, considère que son travail est la satire de la vie contemporaine en Amérique, dont elle interprète avec humour l’absurdité à travers son idéologie autochtone. Don’t take more that you need should be our motto, dit-elle.


 


 


 

C’est la première rétrospective new-yorkaise de Jaune Quick-to-See Smith, citoyenne de la nation confédérée amérindienne des Salish et des Kootenai. Elle rassemble cinq décennies de dessins, estampes, peintures et sculptures.


 



Jeudi 20 avril 2023

 

L’affiche officielle du Festival de Cannes 2023, 76e édition a été dévoilée.


 

Elle a été réalisée par le studio de création visuelle Hartland Villa (Lionel Avignon et Stefan de Vivies), à partir d’une photo de Jack Garofalo sur le tournage de La Chamade de Alain Cavalier (1968).


 


À Marseille, au Vidéodrome2, commence le Marseille Underground Film and Music Festival (MUFF), 5e édition (20-23 avril 2023).

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Flaming Ears de Ursula Pürrer, Dietmar Schipek, & Ashley Hans Scheirl (1991).


 

Faites votre programme.


À Paris, au Forum des images, on suit, en entrée gratuite, les rencontres bimestrielles de la Bibliothèque du cinéma François-Truffaut (20 octobre 2022-9 juillet 2023).

Ce soir :

* À 19h00 : Comment autoproduire un film ?
En présence de Marie Balaresque, Johanna Menuteau et Julien Graber.

Avec trois courts métrages :

* Une histoire de plage de Marie Balaresque (2021).


 

* Baby Blueseuses de Johanna Menuteau (2022).

Trailer du film "BABY BLUESEUSES" réalisation : Johanna Menuteau from ✨Johanna Menuteau ✨ on Vimeo.


 

* Cimer de Julien Graber (2018).

Cimer - 2018 - COURT MÉTRAGE - Grand Prix au Festival de Saint maur from Julien Graber on Vimeo.


 


À Paris, au MAHJ on reprend l’exposition interrompue en octobre 2020 : Pierre Dac. 
Le Parti d’en rire (20 avril-27 août 2023).


 


À Toulouse, aux Abattoirs, les nouvelles expositions ont commencé. Le jeudi, c’est aussi en nocturne.

* Liliana Porter, le jeu de la réalité. Des années 1960 à aujourd’hui (7 avril-27 août 2023).


 

* Tabita Rezaire. Fusion élémen.terre (7 avril-27 août 2023).


 


À Paris, à la librairie L’Atelier de la rue Jourdain, on parle de l’extrême gauche et de l’ultra gauche de façon plus "documentée" que ce qu’on entend à la télé.

* À 20h00 : Rencontre avec Serge Quadruppani.

Bonne lecture :

* Serge Quadruppani, Une histoire personnelle de l’ultra-gauche, Paris, Divergences, 2023.


 


À Paris, à la Fondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH), on suit les rencontres mensuelles du cycle Livres en dialogues.

Ce soir :

* À 18h30 : Rencontre avec Séverine Autesserre et Julie Gacon.
Suivie d’un "moment de convivialité".

Bonne lecture :

* Séverine Autesserre, Sur les fronts de la paix. Guide de l’activiste pour un monde nouveau, Paris, Éditions de la MSH, 2023.


 



Mercredi 19 avril 2023

 

À Paris, a commencé le festival de littérature & culture italiennes Italissimo 2023, 8e édition (17 au 23 avril 2023).


 

Italissimo s’associe avec le Festival du Livre de Paris (21-23 avril 2023), le nouveau nom, depuis 2022, du l’ancien Salon du livre, dont le pays invité d’honneur est, cette année, l’Italie au Grand Palais éphémère.

Au programme rencontres, débats, lectures et spectacles et un hommage à Italo Calvino (1923-1985), dont c’est le centenaire.

Ce soir :

* À 19hh00, à la Maison de la poésie : Les années parisiennes d’Italo Calvino.
Avec Marcel Bénabou, Michele Carini, Hervé Le Tellier, et Fabio Gambaro.

* À 21hh00, à la Maison de la poésie : Un ermite à Paris, la Ville lumière de Calvino.
Lecture par Pierre Baux.
Accompagnement musical par Dominique Mahut.

* À 20h30, à l’Arlequin : Passion Cinéma de Francesco Ranieri Martinotti (2022).
En sa présence.


 

Entrée libre sur réservation.

Faites votre programme .


À Paris, au Grand Action commence un Cycle Kelly Reichardt (19-25 avril 2023).

Aujourd’hui :

* À 14h15 : La Dernière Piste (Meek’s Cutoff) de Kelly Reichardt (2010).


 

* À 16h15 : Old Joy de Kelly Reichardt (2006).


 

* À 18h00 : Wendy and Lucy de Kelly Reichardt (2008).


 

* À 20h00 : Showing up de Kelly Reichardt (2022).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Paris, aux Écoles, c’est la séance du nouveau ciné-club du Goethe Institut, Kopfkino :

Ce soir :

* À 20h00 : Septième Ciel (Wolke 9) de Andreas Dresen (2005).
En présence de Vincent Estellon.


 


À Paris, c’est la séance hebdomadaire du ciné-club de l’ENS.

Ce soir :

* À 20h30 : Entre les vagues de Anaïs Volpé (2022).


 


À New York, le MoMA, accueille Rialto Picture, l’un des principaux distributeurs en salles de films classiques étrangers et américains aux États-Unis, qui fête son 25e anniversaire : Rialto at 25 (19 avril-22 mai 2023).

Rialto Picture est spécialisé dans la relance de classiques dans de nouvelles impressions 35 mm ou des restaurations numériques 4K, avec des sous-titres mis à jour et de nouvelles affiches et des bandes-annonces fraîches. Il travaille auussi à redécouvrir des films méconnus, non distribués et sous-estimés.

Aujourd’hui :

* À 16h00 : Quai Des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot (1947).


 

* À 19h00 : Alphaville de Jean-Luc Godard (1965).


 

Faites votre programme.


Les sorties sur les grands écrans

* La Mine du diable (En camino a la Rinconada) de Matteo Tortone (2021).

* Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand (2022).

* Blue Jean de Georgia Oakley (2022).

* La Dernière Reine de Damien Ounouri & Adila Bendimerad (2022).

* Sur l’Adamant de Nicolas Philibert (2023).

* La Conférence (Die Wannseekonferenz) de Matti Geschonneck (2023).

Les ressorties en versions restaurées

* Remorques de Jean Grémillon (1941).

* Le Voyage fantastique (Fantastic Voyage) de Richard Fleischer (1966).

* Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles de Chantal Akerman (1975).



Mardi 18 avril 2023

 

À Toulouse, à la Cinémathèque, on célèbre le centenaire du Mime Marceau.


 

Marcel Marceau (1923-2007) a eu 100 ans le 22 mars 2023.
Dans le hall de la cinémathèque, d’abord, une exposition : Marcel Marceau, l’art du mime : de la scène à l’intime (4 avril 2023-2 juillet 2023).

Et puis deux jours en présence de ses filles, Aurélia Marceau et Camille Marceau (18 et 20 avril 2023).

Ce soir :

* À 19h00, trois courts métrages : La Bague de Alain Resnais (1946) ; Un jardin public de Paul Paviot (1954) ; Le Manteau (Der Mantel) de Wolfgang Schleif (1954).


 

* À 20h30 : Visite guidée de l’exposition (entrée libre).

Et demain, jeudi 20 avril 2023, à la librairie Ombres Blanches :

* À 18h00 : Rencontre autour de l’ouvrage Histoire de ma vie de Marcel Marceau.
En présence de Claire David.

* À 21h00 : L’Art du silence (Die Kunst der Stille) de Maurizius Staerkle Drux (2019).


 

Faites votre programme.

Bonne lecture :

* Marcel Marceau, Histoire de ma vie. De 1923 jusqu’en 1952, Arles, Actes Sud, 2023.


 


Toujours à Toulouse, à la Cinémathèque, dans le cadre du programme de recherche "Cinémusique" de l’Institut IRPALL, ce soir, un ciné-concert :

* À 21h00 : Les Mains d’Orlac (Orlacs Hände) de Robert Wiene (1924).
Accompagnement au piano par Michel Lehmann et Florence Mouchet.


 

En entier sur Internet.


À Gênes, au Palazzo Ducale, a commencé l’exposition Man Ray. Opere 1912-1975 (11 mars-9 juillet 2023).


 

Emmanuel Radnitzky (1890-1976), dit Man Ray n’était pas seulement un grand photographe, il était aussi peintre, sculpteur, cinéaste d’avant-garde et graphiste.


 


À Paris, on rend hommage à Claude Rutault (1941-2022).


 

Il se disait peintre, mais il était plutôt un artiste conceptuel, sa réflexion se portant principalement sur le rapport du tableau à son mur, et son art se définissant comme "non achevé, participatif, contractuel et dépendant des conditions et de l’environnement dans lesquels il doit être actualisé".
Bien qu’il ait participé à de très nombreux expositions collectives et personnelles, il demeure mal connu.
En 2018-2019, le Musée Picasso-Paris avait fait dialoguer ses œuvres avec celles de Pablo Picasso : Picasso-Rutault : grand écart.


 

Dans cette perspective, en collaboration avec Ninon Rutault et Quentin Lefranc, trois musées l’honorent à partir d’un schéma analogue, D’après les maîtres.

Au Musée d’Orsay, avec Auguste Rodin et son œuvre-source, La Porte de l’Enfer : Claude Rutault, la porte de la peinture (18 avril-16 juillet 2023.)


 

Au Musée national d’art moderne à Beaubourg, avec Marcel Duchamp (à partir dur 19 avril 2023).


 

Au Musée du Louvre, avec la momie "du Fayoum" (19 avril-25 septembre 2023).


 



Lundi 17 avril 2023

 

À Paris, à la Cinémathèque, comme chaque lundi, c’est Aujourd’hui le cinéma, le cycle consacré à la jeune création cinématographique contemporaine.

Ce soir, Louis Séguin.

* À 19h00 : Marinaleda de Louis Séguin (2022).
En sa présence.


 


Aujourd’hui, on se régale de quelques failles temporelles, les Instants de Prosper Hillairet.

* Pellicule Park (Le 8 mai 2021).


 

Digression :

On y évoque l’histoire du cinéma, ou plus précisément de "la pellicule", celle qui témoigne des origines.

Il n’est pas précisé s’il s’agit de la pellicule nitrate hautement inflammable. Dans l’histoire du cinéma, les incendies sont innombrables, on se souvient surtout du premier, celui du Bazar de la Charité, en 1897, 121 morts dont 110 femmes.

On abandonne la pellicule nitrate au début des années 50, mais les films anciens peuvent encore être mal stockés et donc dangereux. Même les plus avertis peuvent se faire piéger par un manque de vigilance.

Il s’agit sans doute, plutôt, de la pellicule acétate bien plus sécurisée, imposée à partir de 1954, ou de la pellicule polyester depuis les années 1980. Désormais, nous sommes à l’ère du numérique. À suivre.

D’une façon générale, la pellicule que nous aimons, c’est celle qui constitue le support matériel des œuvres, traitement des found footage, ou travail de la matière, comme le faisait, par exemple, Len Lye.

Chez Prosper Hillairet, dans ce temps suspendu, on aime aussi la paix, à Paris, quand on retient son souffle, des fois qu’il se passe quelque chose, par exemple, au hasard, ce soir à 20h00.

* Cornemuse aux Invalides (le 15 mars 2023).


 



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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