2023 : Journal de Solomon Roth
* Solomon Roth-édito 2023 ; 1er-14 janvier 2023 ; 16-31 janvier 2023 ; 1er-15 février 2023 ; 16-28 février 2023 ; 1er-15 mars 2023 ; 16-31 mars 2023 ; 1er-15 avril 2023 ; 17-29 avril 2023 ; 1er-11 mai 2023 ; 15-31 mai 2023 ; 1er-15 juin 2023 ; 17-30 juin 2023 ; 1er-15 juillet 2023 ; 17-29 juillet 2023 ; 1er-11 août 2023 ; 16-31 août 2023 ; 1er-15 septembre 2023 ; 16-30 septembre 2023 ; 2-15 octobre 2023 ; 16-31 octobre 2023 ; 1er-15 novembre 2023 ; 16-30 novembre 2023 ; 1er-15 décembre 2023 ; 16-27 décembre 2023
À Paris, lundi dernier, la Cinémathèque a inauguré sa Rétrospective Hong sans-soo avec une soirée privée (13 février-5 mars 2023). L’ouverture s’est faite avec La Romancière, le Film et le Heureux Hasard (Soseolgaui yeonghwa) de Hong Sang-soo (2022).
En sa présence.
Ce soir, mercredi, elle s’ouvre au commun des mortels :
* À 18h00 : Le Jour où le cochon est tombé dans le puits (Daijiga umule pajinnal) de Hong Sang-soo (1996).
* À 20h30 : Le Pouvoir de la province de Kangwon (Kangwon-do eui him) de Hong Sang-soo (1998).
À Paris, toujours à la Cinémathèque, en même temps qu’une reprise dans les salles, commence une Rétrospective Bertrand Tavernier (15 février-5 mars 2023).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier (1980).
En présence de Nathalie Baye et Thierry Frémaux.
À Paris, au Grand Action, commence la première partie d’un Cycle Steven Spielberg (15-21 février 2023).
Aujourd’hui :
* À 16h05 : 1941 de Steven Spielberg (1979).
À Paris, aux Amarres les Amis du Monde diplomatique, en partenariat avec Les Mutins de Pangée invitent à un soutien aux caisses de grève, avec un documentaire nécessaire et une discussion sur les mouvements sociaux en cours tout aussi nécessaire.
Ce soir, à prix libre :
* À 19h00 : Un pays qui se tient sage de David Dufresne (2020).
À Paris, au Ciné-club de l’ENS, chaque semaine, on a rendez-vous en salle Dussane.
Ce soir :
* À 20h30 : Le Vilain de Albert Dupontel (2009).
En présence de Christophe Pinel.
Les sorties sur les grands écrans
* La Romancière, le Film et le Heureux Hasard (So-seol-ga-ui yeong-hwa) de Hong Sang-Soo (2021).
* La Femme de Tchaïkovski (Zhena Chaikovskogo) de Kirill Serebrennikov (2022).
* Le Marchand de sable de Steve Achiepo (2022).
* Project Wolf Hunting (Neugdaesanyang) de Kim Hong-seon (2022).
* L’Astronaute de Nicolas Giraud (2022).
* Marlowe de Neil Jordan (2022).
* Domingo et la Brume (Domingo y la niebla) de Ariel Escalante Meza (2022).
Les ressorties en versions restaurées
* Les Grands Fusils (Tony Arzenta) aka Big Guns de Duccio Tessari (1973).
* Les trois films de Jeanne Moreau cinéaste : Lumière (1976) ; L’Adolescente (1979) ; Lillian Gish (1983).
* Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig (1981).
* Bertrand Tavernier. L’intégrale ou presque... :
Dont les chroniques sont toutes en ligne sur le site de Jeune Cinéma, ou vont y être incessamment :
L’Horloger de Saint-Paul (1974) ; Que la fête commence (1974) ; Le Juge et l’Assassin (1975) ; Des enfants gâtés (1977) ; La Mort en direct (1980) ; Une semaine de vacances (1980) ; Coup de Torchon (1981) ; Un dimanche à la campagne (1984) ; La Passion Béatrice (1987) ; La Vie et rien d’autre (1989) ; La Fille de D’artagnan (1994) ; L’Appât (1995) ; Capitaine Conan (1996) ; Ça commence aujourd’hui (1999) ; Laissez-passer (2001) ; Dans la brume électrique (2009) ; La Princesse de Montpensier (2010) ; Quai d’Orsay (2013).
À Paris, au Reflet Médicis, chaque mardi, l’Institut polonais programme une Rétrospective Wojciech Has (10 janvier-4 juillet 2023).
Ce soir :
* À 20h00 : L’Art d’être aimée (Jak być kochana) de Wojciech Has (1963).
À Paris, à la Librairie du Panthéon, Cinélittérature, le jour de la Saint-Valentin, on programme l’horreur et ses avatars, et c’est assez bien vu.
Ce soir :
* À 19h00 : Le studio Hammer.
Rencontre avec Gilles Menegaldo, Mélanie Boissonneau, Anne-Marie Paquet-Deyris et Nicolas Fructus.
Bonne lecture :
* Gilles Menegaldo, Mélanie Boissonneau, Anne-Marie Paquet-Deyris, éds., Le Studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne ?, Paris, Le Visage Vert, 2023.
À Paris, la Fondation Henri-Cartier-Bresson (HCB) ouvre ses deux nouvelles expositions.
* Paul Strand ou l’équilibre des forces (14 février-23 avril 2023).
* Henri Cartier-Bresson, Helen Levitt, Mexico (14 février-23 avril 2023).
À Paris, à la Galerie nationale du Jeu de paume commence une nouvelle exposiition : Thomas demand. Le bégaiement de l’histoire (14 février-28 mai 2023).
À Pessac, commence le festival jeune public Toiles Filantes 2023, 18e édition (13-19 février 2023).
Il est organisé par le cinéma Jean-Eustache. Le thème de cette année, en partenariat avec la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), c’est Drôles d’oiseaux.
Au programme, des films avec la compétition, les séances spéciales, les séances thématiques, mais aussi un accompagnement des films, avec des ateliers, des animations, des rencontres, des expositions, un concours photo...
Il n’est jamais trop tôt pour former les nouvelles générations (à partir de 3 ans) à la vie sociale des cinéphiles.
Le teaser est sympathique, mais le festival se le garde pour lui.
Aujourd’hui, les projections commencent dès 10h00.
Ce soir, ouverture avec cocktail, à partir de 17h30 :
* À 18h30 : Titina de Kajsa Næss (2023).
À Paris, au Cinéma des cinéastes, l’Avant-scène Cinéma fête son numéro 700-701, un numéro spécial.
Ce soir, entrée gratuite :
* À 19h30 : Les cinéastes refont l’histoire du cinéma.
À Amsterdam, au Rijksmuseum, s’est ouverte la plus grande exposition Vermeer jamais présentée au monde (10 février-4 juin 2023).
Johannes Vermeer (1632-1675) a vécu sa courte vie à Delft et son œuvre a longtemps été limitée à une reconnaissance régionale.
On ne connaît de lui que 45 tableaux. En France, on l’a découvert au 19e siècle, grâce aux impressionnistes et, notamment, à Marcel Proust.
Aujourd’hui, si ses tableaux sont éparpillés dans divers musées, son œuvre a souvent été exposée, partiellement, à Rotterdam, La Haye, Paris, New York, Londres. Il est désormais reconnu, les faussaires sont au travail, et certains de ses tableaux sont si connus que même les publicités s’en emparent : "La Laitière" par exemple.
Mais s’il semble (trop) connu, avec quelques tableaux ressassés, cela vaut le coup d’aller y voir de plus près, et de vraiment découvrir, dans les détails, une œuvre qui, pour l’histoire de la peinture, égale en importance celle de Rembrandt.
Le Rijksmuseum a sollicité ses homologues du monde entier pour constituer une exposition la plus complète possible.
Carlos Saura (1932-2023) est mort vendredi matin, le 10 février 2023.
Né en janvier 1932 à Huesca, Aragon, il est pratiquement contemporain de la Seconde République espagnole, proclamée le 14 avril 1931, et de ses troubles. Ainsi son destin va-t-il être intimement lié à la Guerre civile espagnole (1936-1939). Il n’a que 4 ans à ses débuts et, à la fin, 7 ans l’âge de raison. Il va se construire, lui et son œuvre, à partir d’une première éducation libérale, puis, en contradiction, à l’intérieur d’une famille maternelle très religieuse. Toute son enfance et sa jeunesse, il va la vivre sous le franquisme.
De 1957, année où il sort diplômé de l’Instituto de investigaciones y estudios cinematográficos de Madrid, à 1975, année de la mort de Franco (il a alors 43 ans), il va s’attacher à réaliser des films engagés et rusés, au style sophistiqué, défiant la censure, avec la famille comme métaphore de la société.
En France, le grand public l’a découvert à partir de Peppermint frappé (1967), Ours d’argent du meilleur réalisateur de la Berlinale 1968.
Puis sa présence s’est confirmée avec trois films sélectionnés au Festival de Cannes :
* Anna et les Loups (Ana y los lobos, 1973)
* La Cousine Angélique (La prima Angélica, 1974), Prix du Jury.
* Cria Cuervos (1976).
L’après-franquisme et la Movida, qu’il avait contribué à engendrer de façon souterraine, il les observe et les accompagne avec deux films plus distants, "tragicomiques", selon son expression.
Il commence par terminer sa première période avec Maman a 100 ans (Mamá cumple cien años, 1979), la suite de Anna et les loups, où s’accomplit son "réalisme", teinté de fantastique ironique.
Puis, il aborde les temps nouveaux et, avec Vivre vite (Deprisa, deprisa,) il fait une incursion dans une nouveau genre de dénonciation : après la dictature, il n’est point de paradis. Le film obtient l’Ours d’or du meilleur film à la Berlinale 1981.
Après cette transition, il commence sa seconde période, en revenant au monde culturel de ses origines - sa mère était pianiste, son frère aîné, Antonio Saura (1930-1998) est un peintre et un écrivain reconnu. Lui-même est photographe et expose régulièrement.
Il va consacrer désormais son œuvre surtout à la danse et à la musique, tout particulièrement au flamenco, avec trois films : Noces de sang (Bodas de sangre, 1981) à partir de Federico Garcia Lorca, Carmen (1983) à partir de Prosper Mérimée et Georges Bizet, et L’Amour sorcier (El amor brujo, 1985), avec Antonio Gades, d’après Manuel de Falla. Cette trilogie sera complétée par Flamenco (1995), et Flamenco Flamenco (2010) deux "documentaires" musicaux flamboyants.
Pour la peinture, il est permis de penser son long métrage Goya (Goya en Burdeos, 1999) comme un hommage à son frère mort l’année précédente. On note aussi le court métrage Goya 3 de mayo (2021).
Entre 1956 et 2022, 66 ans de carrière, il aura réalisé 51 films (courts et moyens métrages compris). Alors que son ultime film, Bach, est en cours de post production, son dernier film, Las paredes hablan une réflexion sur l’histoire de l’art depuis les grottes préhistoriques jusqu’aux murs des villes, est sorti le 3 février 2023 en Espagne.
Il aura été invité dans tous les festivals internationaux et couvert de récompenses. Il devait recevoir à Séville un Goya d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, hier, ce samedi 11 février 2023.
Même si ce sont les films de la seconde partie de sa carrière qui ont été le plus récompensés, c’est sa "période Geraldine Chaplin (1967-1979)" qui demeure primordiale dans notre mémoire. Elle se superpose à sa période anti-franquiste, toujours brûlante.
En témoignent les rebonds :
* ¡Ay, Carmela ! (1990).
Cf. "Entretien avec Carlos Saura", Jeune Cinéma n° 211, novembre-décembre 1991.
* Et Rosa Rosae. La Guerra Civil (2021), un court métrage d’animation.
À Paris, au Forum des images, on reprend les films primés au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand 2023, 45e édition, qui s’est tenu du 27 au 4 février 2023.
Aujourd’hui :
* À 15h30 : Compétition labo.
* À 18h00 : Compétition internationale.
* À 20h30 : Compétition nationale. :
Ressources humaines de Trinidad Plass Caussade, Titouan Tillier & Isaac Wenzek (2022) ; Tondex 2000 de Jean-Baptiste Leonetti (2022) ; Écorchée de Joachim Hérissé (2022) ; La lutte est une fin de Arthur Thomas-Pavlowsky (2022) ; Fairplay de Zoel Aeschbacher (2022).
À Paris, le cinéma La Clef Revival, toujours à vendre, il est toujours question de le racheter.
En attendant, le collectif s’associe avec le DOC Cinéclub pour reprendre une programmation hebdomadaire, chaque dimanche à prix libre : Cycle en bande auto-organisée.
Ce soir, au DOC Ciné-club :
* À 18h30 : Matewan de John Sayles (1987).
À Marseille, le Vidéodrome 2, donne Carte blanche à Fred Morin (10-12 février 2023).
Ce soir :
* À 20h00 : Delinquent Girl Boss : Tokyo Drifters de Yamaguchi Kazuhiko (1970).
Aux États-Unis et au Canada, le mois de février est le Black History Month depuis 50 ans.
En 2023, le thème c’est Black Resistance, qui explore comment les Afro-Américains ont abordé l’oppression historique et actuelle, comme en témoignent les événements récents, en surplombant les cas manifestes de violence.
À New York, chacun son rythme : Long Island ; Brooklyn ; MET ; Lincoln Center ; Library District... etc. À Jeune Cinéma, on reçoit même des relances pour favoriser le "business" noir, plus ou moins culturel, il est vrai.
Au Metrograph, en salle et en ligne, il s’agit de cinéma uniquement, et le cycle s’appelle Strange Fruit (5-25 février 2023).
Aujourd’hui :
* À 14h30 : The Learning Tree de Gordon Parks (2023).
* À 19h10 : Passing Through de Larry Clark (1977)
À Paris, au Musée du Quai Branly, a commencé la nouvelle grande exposition : Senghor et les arts. Réinventer l’universel (7 février -19 novembre 2023).
À travers documents inédits, affiches d’époque, livres, dessins et autres œuvres d’art, l’exposition présente l’héritage de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), premier président du Sénégal après son indépendance en 1960, et poète.
À Paris, les Beaux-Arts ont inauguré l’exposition Gribouillage / Scarabocchio. De Léonard de Vinci à Cy Twombly (8 février-30 avril 2023).
L’exposition a été conçue par la Villa Médicis à Rome et les Beaux-Arts de Paris, avec le soutien du Musée national d’art moderne.
Elle est en deux volets : l’année dernière, à la Villa Médicis à Rome (3 mars-22 mai 2022) et cette année, aux Beaux Arts de Paris (8 février-30 avril 2023).
Pour mettre en lumière l’un des aspects les plus refoulés et les moins contrôlés de la pratique du dessin, elle réunit plus de cent-cinquante œuvres originales de la Renaissance à l’époque contemporaine, et propose des rapprochements inédits entre les œuvres des maîtres de la première modernité - Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Bernin… – et celles d’artistes modernes et contemporains majeurs - Jean Dubuffet, Henri Michaux, Helen Levitt, Cy Twombly, Jean-Michel Basquiat, Luigi Pericle…
* En écho : Les professeurs gribouillent aussi... (8 février-21 avril 2023).
À Paris, au Théâtre de la Cité Internationale, les Amis du Monde diplomatique invitent à une rencontre : Réfléchir autrement aux enjeux géopolitiques contemporains.
Ce soir :
* À 18h30 : Guerre en Ukraine, la nouvelle géopolitique.
Avec Serge Halimi, Anne-Cécile Robert et Christophe Ventura.
À Lyon, à l’Institut Lumière, commence une Rétrospective Bong Joon-ho (9 février-22 mars 2023).
Ce soir, ouverture :
* À 21h00 : Barking Dog (Peulandeusui gae) de Bong Joon-ho (2000).
On note tout de suite la date du lundi 27 février 2023 :
* À 18h30 : Rencontre avec Bong Joon-ho animée par Thierry Frémaux.
* À 20h30 : The Host (Gwoemul) de Bong Joon-ho (2006).
À Paris, à Beaubourg, c’est la séance de la Cinémathèque du documentaire de la BPI.
Ce soir, au cinéma 2 :
* À 20h00 : Chronique de la terre volée de Marie Dault (2020).
En sa présence.
À Rennes, hier a commencé le festival Travelling 2023, 34 édition (7-14 février 2023).
Le festival est organisé par l’association Clair Obscur
Et son sujet principal, depuis 1990, est l’exploration de la ville à l’écran.
Il organise aussi une Compétition de courts métrages.
Cette année, à l’honneur, c’est Santiago du Chili et le cinéma chilien.
L’ouverture s’est faite hier 18h30, au Cinéma Pathé avec :
* Une femme fantastique (Una mujer fantástica) de Sebastián Lelio (2017).
Au programme, notamment : Une ville au cinéma : Santiago ; Focus À Perte de vue ; À l’Ouest - Films à l’Ouest ! ; Séances spéciales ; Ciné-concerts
Aujourd’hui, les projections commencent à 14h30.
Ce soir :
* À 20h30, au cinéma Pathé : Mar de Dominga Sotomayor (2014).
* À 20h30, au cinéma Arvor : Voyages en Italie de Sophie Letourneur (2023).
Les sorties sur les grands écrans
* Astrakan de David Depesseville (2021).
* La Ferme à Gégé de Florent Verdet (2021).
* Emmett Till de Chinonye Chukwu (2022).
* Tant que le soleil frappe de Philippe Petit (2022).
* Pour la France de Rachid Hami (2022).
* Le Retour des hirondelles (Yin ru chen yan) de Li Ruijun (2022).
* La Grande Magie de Noémie Lvovsky (2022).
* Traces (Restos do Vento) de Tiago Guedes (2022).
Les ressorties en versions restaurées
* Le Procès de Orson Welles (1962).
* L’Inde fantôme : Réflexion sur un voyage de Louis Malle (1968).
* Vérités et Mensonges (F for Fake) de Orson Welles (1973).
* Noir et Blanc de Claire Devers (1986).
* Titanic de James Cameron (1997).
Réforme des retraites.
Attac France focalise sur les grandes perdantes, les femmes, et nous envoie un kit de mobilisation.
Le 19 janvier 2023, on a vu Les Rosies en pleine forme.
Réforme des retraites : les Rosies mettent le feu sur les manifs from Attac on Vimeo.
Pour les rejoindre, voici le tuto de leur chorégraphie.
Chez Oxfam, on fait de la pédagogie.
À Paris, la manif : à 14h00, rendez-vous Place de l’Opéra jusqu’à la Bastille, en passant par le boulevard des Italiens, le boulevard Montmartre, le boulevard Poissonnière, le boulevard de Bonne-Nouvelle, le boulevard Saint-Denis, le boulevard Saint-Martin, la place de la République, le boulevard du Temple, le boulevard des Filles du Calvaire, le boulevard Beaumarchais.
À propos, chez Doriane film, le coffret 1968. Soulèvements, avec 4 films de Jorge Amat.
Et Les Goguettes en remettent une couche (de bonne humeur) : un mardi lumineux.
À Paris, au MK2 Odéon, comme tous les premiers lundis du mois, l’Agence du court métrage invite à Déjà demain.
En présence de Romain André, Pablo Dury et Arthur Thomas-Pavlowsky.
Ce soir, à 20h00 :
* Marée basse de Romain André (2022).
* La Vita Nuova de Arthur Sevestre (2022).
* Cœur brisé de Pablo Dury (2022).
* La lutte est une fin de Arthur Thomas-Pavlowsky (2022).
À Saint Denis, à l’Écran, dans le cadre des 23es Journées cinématographiques, Regards Satellites (2-11 février 2023) on donne carte blanche au collectif artistique Parti poétique-Zone sensibles en rendant hommage à Florent Tillon.
Ce soir, à 20h45, en sa présence :
* Détroit ville sauvage de Florent Tillon (2010)
* Gran Scala ou le dernier western de Florent Tillon (2009).
À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire de la BPI rend hommage à William Klein (1926-2022) (15 janvier-12 mars 2023).
Aujourd’hui :
* À 17h00, Cinéma 2 : Muhammad Ali, the Greatest de William Klein (1974).
Présentation par Judith Perrignon.
Bonne lecture :
* Judith Perrignon, L’Insoumis. L’Amérique de Mohamed Ali, Paris Grasset, 2019.
À Paris, on a des nouvelles de la Clef Revival, avec son nouveau site.
Rappel : Après deux ans et demi d’actions bénévoles en faveur de la diffusion et de la création cinématographiques, le collectif occupant le cinéma La Clef a été expulsé le 1er mars 2022.
Il est toujours question de racheter le cinéma, qui est toujours à vendre.
En attendant, le collectif s’associe avec le DOC Cinéclub pour reprendre une programmation hebdomadaire, chaque dimanche à prix libre : Cycle en bande auto-organisée.
Ce soir :
* À 18h30 : (G)rève général(e) de Daniela de Felice & Matthieu Chattelier (2007).
En présence de cinéastes et d’étudiants en lutte contre la réforme des retraites.
(G)RÊVE GÉNÉRAL(E) - Un film de Matthieu Chatelier et Daniela de Felice (2007) - Extrait - VF from Iskra films on Vimeo.
Faites vos programmes dominicaux.
À Paris, la Maison européenne de la photographie (MEP) a inauguré ses nouvelles expositions :
* Zanele Muholi (1er février-21 mai 2023).
* Cédrine Scheidig. De la mer à la terre (1er février- 26 mars 2023).
À Lyon, à l’Institut Lumière, c’est aujourd’hui qu’on remet le Prix Jacques-Deray 2023, 19e édition. Il est décerné à La Nuit du 12 de Dominik Moll (2022).
Aujourd’hui, une célébration avec 2 films, en présence de Dominik Moll, Caroline Benjo, Barbara Letellier, Carole Scotta.
* À 16h00 : Trois Hommes à abattre de Jacques Deray (1980).
* À 19h00 : La Nuit du 12 de Dominik Moll (2022).
À Paris, à la Halle Saint-Pierre, on rend hommage à François Tosquelles (1912-1994).
Aujourd’hui, à 15h00 :
* Présentation par Zorka Domić : La Déconniatrie, comme une machine à coudre dans un champ de blé.
* Une Politique de la folie de François Pain, Jean-Claude Polack & Danielle Sivadon (1989).
* Lecture de textes de François Tosquelles par Charles Gonzales.
* Table ronde avec Zorka Domić, Jean-Pierre Klein, Jean Claude Pollack, Jean-François Rabain et Monique Zerbib.
Bonne lecture :
* Carlos Guerra & Joana Maso éds., La Déconniatrie. Art, exil autour de François Tosquelles, Toulouse, Les Abattoirs, 2021.
Cf. aussi : "Les Heures heureuses", Jeune Cinéma n°415, mai 2022
La Halle Saint-Pierre ouvre à 11h00.
On en profite pour visiter la nouvelle exposition, qui a inauguré la nouvelle année : La Fabuloserie (25 janvier-25 août 2023).
Le dernier numéro de la revue Socialter est paru, c’est le n°55 de décembre 2022-janvier 2023 : Bienvenue dans l’ère du rationnement.
* On découvre les anciens numéros.
À Paris, au Musée Guimet et au Studio des Ursulines, commence le Festival Allers-Retours 2023, 5e édition (3-12 février 2023).
Le festival se consacre au Cinéma d’auteur chinois qui témoigne des sujets actuels de la société, avec 9 longs et 6 courts-métrages.
Cette année, on met l’accent sur la notion même de "cinéma d’auteur" et de son évolution, avec une table ronde, animée par Wang Muyan, au Musée Guimet, dimanche 5 février 2023 à 15h00, en entrée libre : Reprise du voyage après une longue escale : aujourd’hui et demain
Avec Yu Miao, Zhu Yunyi, ainsi que Wang Yang productrice et Wang Yang actrice.
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Journey to the West (Yu zhou tan suo bian ji bu) de Kong Dashan (2021).
À Paris, l’Entrepôt, accueille l’Association Écrans du Monde pour la session annuelle Regards d’Iran 2023 (3-5 février 2023).
Écrans du Monde veut mettre les documentaires au service d’un monde meilleur. Sa programmation, au long de l’année, s’oriente vers la Grèce, la Chine, le Japon, l’Afrique, la Corée. Avec aussi une session thématique : Ciné citoyen
Ce soir, ouverture :
* À 20h30 : Féminité (Feminity) de Mohsen Ostad Ali (2020).
À Paris, au Palais de la Porte dorée, commence L’Envers du décor 2023, 6e édition (3-5 février 2023).
Les artistes s’emparent de l’ancien Musée des colonies, devenu Musée de l’immigration, et interrogent la mémoire et les décors du bâtiment emblématique de l’Exposition coloniale de 1931. Au programme des expériences visuelles, sonores et olfactives, des vitraux éphémères, des fresque en chocolat, des performances chorégraphiques et musicales...
Et pour le cinéma :
* Chassol.
À Saint-Denis, et aussi à Aubervilliers, à La Courneuve et à Saint-Ouen, commencent Les Journées cinématographiques 2023, 23e édition, avec, cette année, pour thème Regards Satellites (2-11 février 2023).
Au programme, des invités prestigieux, avec Ken Loach comme invité d’honneur, qui sera présent toute la journée du 7 février 2023.
Et une programmation épanouie : Rétrospective Patrick Wang ; Hommage à Elina Löwensohn ; Fenêtre sur le Brésil avec Marcello Quintanilha et Marcelo Gomes (Institut des Amériques) ; Carte Blanche ED Distribution (Manuel Attali et Fabrice Leroy) ; L’étrange cinéma de Winnipeg, etc.
* Des rencontres exceptionnelles : Alain Cavalier, Kirill Serebrennikov, Françoise Romand, Marie-Claude Treilhou, Florent Tillon, Fronza Woods, Tawfiq Nizamidin, Mohamed Salah, Elena López Riera.
* Des connections avec le Parti Poétique / Zone sensible, le Festival Chéries-chéris, le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient, la Cinémathèque idéale des banlieues du monde...
Ce soir, ouverture à L’Écran :
* À 20h00 : Toute la beauté et le sang versé (All the Beauty and the Bloodshed) de Laura Poitras (2022).
En sa présence.
À San Diego, commence, en partenariat avec le MOPA, le Human Rights Watch Film Festival 2023 (2-9 février 2023).
Ce soir, ouverture :
* À 18h00 : Clarissa’s Battle de Tamara Perkins (2022).
À Paris, à Beaubourg, avec Aube Breton-Elléouët, Oona Elléouët, Stéphane Vauclin, l’Association des amis de Benjamin Péret et Seven Doc, on se fait un plaisir spécial (sur invitation), en retrouvant Jacques Vaché (1895-1919), célèbre et méconnu.
Ce soir :
* À 19h30, Cinéma 1 : Sur le passage de Jacques Vaché, à travers une très courte unité de temps de Rémy Ricordeau (2022).
Jacques Vaché sur France Culture.
On fait mieux connaissance avec Rémy Ricordeau :
* Chez Les Mutins de Pangée, en 2012.
* Chez Le Moine bleu, en 2015.
Prochaine projection publique du film, chez Quilombo, le 11 avril 2023.
À Paris, c’est à la Librairie du Panthéon, Cinélittérature, que l’on fait les meilleures rencontres.
Ce soir :
* À 19h00 : Rencontre avec Aimé Agnel.
Bonne lecture :
* Aimé Agnel, Un enfant voit un film, Montreuil, Éditions de l’Œil, 2022.
Le Monde diplomatique de février 2023 est paru.
À Grenoble, au cinéma Juliet-Berto, a commencé hier Le Maudit Festival 2023, 4e édition (31 janvier-5 février 2023).
Organisé par le Ciné-Club de Grenoble depuis 2009, en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble, il s’appelait le Festival des maudits films. La malédiction s’est étendue au festival lui-même, depuis 2020, donc il défend plus que jamais le cinéma bis (de B à Z).
Ce soir :
* À 20h00 : Double Destinée (La otra) de Roberto Gavaldón (1946).
Cf. aussi :
* "Gavaldón, Roberto (1909-1986) I", Jeune Cinéma n°344-345, printemps 2012.
* "Gavaldón, Roberto (1909-1986) II (rebond)," Jeune Cinéma en ligne directe.
À Toulouse, a commencé hier un Hommage à Jean-Louis Comolli (31 janvier-5 février 2023).
Ce soir :
* À 19h00 : Marseille de père en fils – Partie 1. Ombres sur la ville
de Jean-Louis Comolli (1989).
* À 21h00 : Marseille de père en fils – Partie 2. Coup de mistral de Jean-Louis Comolli (1989).
À Paris, à la Fondation Seydoux, commence le cycle Greta Garbo la divine (1er-21 février 2023).
Aujourd’hui :
* À 14h30 : The Flesh and the Devil (La Chair et le diable) de Clarence Brown (1926).
Présentation par Marc Cerisuelo.
* À 17h00 : A Woman of Affair (Intrigues) de Clarence Brown (1929).
Dans plus de 50 villes en France métropolitaine et outre-mer, avec le soutien du CNC et du ministère de la Culture, commencent Les Mycéliades (1er-15 février 2023).
Les cinémas et les médiathèques se réunissent pour faire vivre la Science-Fiction autour de la thématique Besoin d’espace. Au programme, cinéma, littérature, création numérique, arts graphiques, jeu vidéo.
À Paris, c’est au Forum des images.
* À 18h00 : Rencontres extraterrestres (entrée gratuite).
Table ronde avec Claudie Haigneré, Nicolas Martin, Hervé Cottin, Renaud Jesionek, Marie Treibert, Théo Drieu.
* À 20h30 : Premier Contact de Denis Villeneuve (2017).
Présentation par le Capitaine du Nexus VI.
Faites votre programme parisien.
Faites votre programme dans votre ville.
À New York, au MoMA, commence le festival annuel de non-fiction, dans le cadre des Modern Matinees, Documentary Visions (1er-24 février 2023).
Aujourd’hui :
* À 13h00 : Finis Terrae de Jean Epstein (1929).
Les sorties sur les grands écrans
* Ghost Therapy (The Civil Dead) de Clay Tatum (2021).
* Le Piège de Huda (Huda’s Salon) de Hany Abu-Assad (2021).
* Tel Aviv-Beyrouth (Tel Aviv-Beirut) de Michale Boganim (2021).
* Maîtres de Swen de Pauw (2021).
* Aftersun de Charlotte Wells (2022).
* La Montagne de Thomas Salvador (2022).
* Amore Mio de Guillaume Gouix (2023).
* Un petit frère de Léonor Serraille (2023).
La ressortie en version restaurée
* L’Aventure de Mme Muir (The Ghost and Mrs Muir) de Joseph L. Mankiewicz (1947).
Au fil du temps, tous les éditos
* Présentation de Jeune Cinéma