2024 : Journal de Adja Cissokho
* Adja Cissokho-édito 2024 ; 1er-15 janvier 2024 ; 16-31 janvier 2024 ; 1er-15 février 2024 ; 16-29 février 2024 ; 1er-15 mars 2024 ; 16-31 mars 2024 ; 1er-15 avril 2024 ; 16-30 avril 2024 ; 1er-15 mai 2024 ; 16-31 mai 2024 ; 1er-15 juin 2024 ; 16-30 juin 2024 ; 1er-15 juillet 2024 ; 16-31 juillet 2024 ; 1er-15 août 2024 ; 16-31 août 2024 ; 1er-15 septembre 2024 ; 16-30 septembre 2024 ; 1er-15 octobre 2024 ; 16-31 octobre 2024 ; 1er-15 novembre 2024 ; 16-30 novembre 2024 ; 1er-15 décembre 2024
Au fil du temps, tous les éditos
À Paris, au Majestic Bastille, c’est le cinéclub des Scénaristes de cinéma associés, Intérieur nuit.
Ce soir :
* À 20h00 : Rabia de Mareike Engelhardt (2024).
En sa présence avec le co-scénariste Samuel Doux et Guillaume Fabre-Luce.
À Paris, à la faveur de l’exposition Chantal Akerman Travelling présentée au Musée du Jeu de Paume, le Centre Wallonie-Bruxelles, en collaboration avec la Fondation Chantal Akerman propose Chantal Akerman passionnément (9-12 décembre 2024).
Ce soir :
* À 18h30 : Chantal Akerman par Chantal Akerman (1996).
* À 20h00 : Le Frigidaire est vide. On peut le remplir de Chantal Akerman (2004).
Lecture par Natacha Régnier.
À Paris, à la Cinémathèque, a commencé une Rétrospective Sergueï Paradjanov (5-15 décembre 2024).
Présentation par Daniel Bird : Sergueï Paradjanov, le cinéaste-poète.
L’ouverture s’est faite avec Les Chevaux de feu (Tini zaboutukh predkiv) de Sergueï Paradjanov (1965).
Aujourd’hui :
* À 14h30, salle Henri-Langlois : Sayat Nova : La Couleur de la grenade (Sayat-Nova. Tsvet granata) de Sergueï Paradjanov (1969).
* À 18h15, salle Georges-Franju : Rhapsodie ukrainienne (Oukrainskaïa rapsodia) de Sergueï Paradjanov (1961).
* À 20h45, salle Georges-Franju : Une petite fleur sur la pierre (Tsvetok na kamne) de Sergueï Paradjanov (1962).
À Paris, au Consulat Voltaire, Anticor co-organise, avec les associations de lutte contre la corruption Sherpa et Transparency International la journée-festival 2024, La Corruption en images, 2e édition.
Aujourd’hui :
* À 11h00 : Une affaire de principe de Antoine Raimbault (2024).
En présence de Antoine Rimbault et Kévin Gernier.
* À 14h30 : Malte au nom de Daphné de Jules Giraudat (2021).
En présence de Édouard Perrin, Jimmy Kandé et Chanez Mensous.
* À 16h40 : Le Président de Henri Verneuil (1961).
En présence de Benjamin Monnery et Florence Renggle.
* À 20h30 : Concert avec Sable Noir.
À Madrid, à la Filmoteca española, a commencé Marcello Mastroianni. Centenario (5-29 décembre 2024).
Ce soir :
* À 21h00, Cine Doré : Le Bel Antonio (Il belli Antonio) de Mauro Bolognini(1960).
À Marseille, au Gyptis le collectif Les Rosas, invite à une célébration de la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy
Ce soir :
* À 17h00 : Rue Cases-Nègres de Euzhan Palcy (1983).
En sa présence.
* À 19h00 : Siméon de Euzhan Palcy (1992).
À New York, le Metrograph programme An alternate cinema. Five films from the deutsche Kinematek Archives at Berlinale (7-14 décembre 2024).
Aujourd’hui :
* À 16h40 : The Endless Night (Die endlose Nacht) de Will Tremper (1963).
* À 20h20 : Dark Spring de Ingemo Engström (1970).
À Paris, au Cinéma du Panthéon, c’est la séance L’Italie à travers son cinéma.
* À 11h00 : Prima la vita (Il tempo che si vuole de Francesca Comencini (2024)
En présence de Paolo Modugno.
À Bruxelles, la Cinematek, rend hommage à Ulrike Ottinger, née en 1942, avec une rétrospective intégrale et une carte blanche : Ulrike Ottinger. Théâtre du monde (6 décembre 2024-23 février 2025).
Ce soir, à 19h00, quatre films
En sa présence avec Marie Vermeiren.
* Berlinfieber. Wolf Vostell de Ulrike Ottinger (1973).
* Superbia. Der Stolz de Ulrike Ottinger (1986).
* Usinimage de Ulrike Ottinger (1987).
* Ester. Ein Purimspiel in Berlin de Ulrike Ottinger (2002).
À Amsterdam, Eye a commencé le cycle Meesterwerk of Mislukking. Films die hun tijd vooruit zijn ? (Chef-d’œuvre ou échec. Des films en avance sur leur temps ?) (5 décembre 2024-8 janvier 2025).
Le cycle a commencé hier avec Synecdoche, New York de Charlie Kaufman (2008).
Aujourd’hui :
* À 11h45 et 20h30 : Megalopolis de Francis Coppola (2024).
À Toulouse, aux Abattoirs commence une nouvelle exposition Le Musée imaginaire d’Oli (6 décembre 2024-4 mai 2025).
Le rappeur Oli investit les quatre grandes salles du musée, en mettant en lumière des œuvres d’artistes renommés tels que JR, Joan Miró et Andy Warhol. Avec des concerts, des ateliers et des performances.
À Paris, au Musée de Arts décoratifs (MAD) se tient l’exposition La mode en modèles. Photographies des années 1920-1930 (6 novembre 2024-26 janvier 2025).
Et aussi à la bibliothèque, en accès libre : Les dessous chics ou la mode intime (1919-1939).
Toutes les expositions du MAD.
À Paris, à la Cinémathèque, commence une Rétrospective Marlon Brando (4 décembre 2024-2 janvier 2025).
Présentation par Arthur Cerf : Une touche de vert.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, salle Henri-Langlois : La Vengeance aux deux visages (One-Eyed Jacks) de Marlon Brando (1961).
À Madrid, à la Filmoteca española, aujourd’hui, commencent deux cycles.
* Un cycle Anne-Marie Miéville. Espacios compartidos (4-28 décembre 2024).
Ce soir :
* À 19h00, Cine doré : Comment ça va ? de Anne-Marie Miéville & Jean-Luc Godard (1976).
* Un cycle Reserva India. Revolución y contracultura de los nativos americanos (4-28 décembre 2024).
Ce soir :
* À 21h00, Cine Doré : Los exiliados (The Exiles) de Kent MacKenzie (1961).
À Paris, au Forum des images, commence le cycle Elles sont là pour rester (4 décembre 2024-6 avril 2025).
10 réalisatrices aujourd’hui en France : projections et rencontres.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Jouer avec le feu de Delphine & Muriel Coulin (2024).
En leur présence.
À Paris, au Centre culturel de Chine on peut voir des films rares, en entrée gratuite sur réservation
Aujourd’hui :
* À 15h00 : Chongqing Hot Pot de Yang Qing (2016).
À Paris, au Musée du Jeu de paume, c’est un jour cinéma.
Aujourd’hui :
* À 16h00 : E.1027, Eileen Gray et la maison en bord de mer (Eileen Gray and the House by the Sea) de Beatrice Minger & Christoph Schaub (2024).
Centenaire du Surréalisme (1924-2024).
À Turin, à l’Université, en collaboration avec les universités de Padoue, de Rome III, l’Arizona State University, l’Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle et le Centro Studi Arti della Modernità –CSAM Turin, commence le colloque international Fonctions du surréalisme (4-6 décembre 2024).
Les sorties sur les grands écrans
* Le Conte des contes (Skazka skazok) de Youri Norstein (1979).
* Limonov, la ballade (Limonov : The Ballad of Eddie) de Kirill Serebrennikov (2023).
* Cent mille milliards (100 000 000 000 000) de Virgil Vernier (2024).
* L’Esprit de l’Arcouest, raconté par Hélène Langevin-Joliot de Florence Riou (2024).
* Conclave de Edward Berger (2024).
* Wicked de Jon M. Chu (2024).
* Marmaille de Grégory Lucilly (2024).
* Shambhala, le Royaume des cieux (Shambhala) de Min Bahadur Bham (2024).
* Leurs Enfants après eux de Ludovic Boukherma & Zoran Boukherma (2024).
* La Vie des hommes infâmes de Gilles Deroo & Marianne Pistonne (2024).
Les ressorties en versions restaurées
3 films de Alexander Mackendrick : Whisky à gogo (Whisky Galore ! 1949) ; L’Homme au complet blanc (The Man in the White Suit, 1951) ; Tueurs de dames (The Ladykillers, 1955).
* Noblesse oblige (Kind Hearts and Coronets) de Robert Hamer (1949).
* Vacances sur ordonnance (Last Holidays) de Henry Cass (1950).
* Chaussure à son pied (Hobson’s Choice) de David Lean (1954).
* Sans rien savoir d’elle (Senza sapere niente di lei) de Luigi Comencini (1969).
* Un paese di resistenza de Catherine Catella & Shu Aiello (2016).
À Paris, la librairie de cinéma du Panthéon Cinélittérature anciennement CinéReflet, est en grande difficulté, au point d’envisager un "clap de fin".
Il semble qu’il y ait eu beaucoup de vols, comme autrefois chez Maspéro. Mais aujourd’hui, tous les magasins ont des portiques antivol. Il semble aussi que "le modèle était compliqué à défendre face aux banques, aux algorithmes affolés, aux financiers"... Tous les habitués, tous les clients, tous les amis sont invités à l’aider de toutes les manières possibles.
La librairie met en vente ses archives, sa collection de vinyles 45T de musiques de films ; et même le magnifique Juke Box Wurtlizer Collector 45T bien connu.
C’est le moment d’aller y acheter ses cadeaux de fin d’année.
Mais on peut aussi proposer des idées pour repenser le modèle, trouver des partenaires, des mécènes, des événements porteurs. On y ont tant de bons souvenirs...
En tout cas, on s’abonne à la newsletter, pour être tenu au courant de la situation.
En attendant, la librairie est encore vivante, et il y a encore des rencontres :
Ce soir :
* À 19h00 : Rencontre avec Olivier Assayas & Sébastien Rongier.
Bonne lecture :
* Sébastien Rongier, Irma Vep, Olivier Assayas, Paris, éditions Atlande, 2024.
À Aix-en-Provence, commence le festival international de courts métrages Tous courts 2024 (FTC), 42e édition (3-7 décembre 2024).
Au programme :
* Compétitions ; Internationale ; Expérimentale.
Et Jurys.
* Hors compétition : Coups de cœur ; Femmes et cinéma ; Objets singuliers ; From Ground Zero.
* Vincent Barrot : Cinémamecque.
* Carte Blanche au Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt.
* Nuit du court : Mieux vaut en rire !
Ce soir, cérémonie d’ouverture en entrée libre :
* À 19h30, Amphithéâtre de la Manufacture : Lou de Tara Maurel (2024) ; Marée noire de Chantal Caron (2024) ; Valley Pride de Lukas Marxt (2023) ; Aux réformés de Lucas Palen (2024) ; Apnées de Nicolas Panay (2024) ; Les Belles Cicatrices de Raphaël Jouzeau (2024).
À Madrid, à la Cineteca commence le cycle 1989. Puntos de vista. 35 años de la caída del comunismo (3-8 décembre 2024).
En 1989, a commencé le processus de démantèlement définitif du système de deux blocs idéologiquement opposés. Le cycle montre les changements démocratiques qui s’opéraient à cette époque, à travers les différentes expériences de l’Allemagne, de la Turquie, de la Hongrie, de la Lituanie, de la Pologne et de la Roumanie.
Ce soir :
* À 20h00, sala Azcona : Občan Havel de Pavel Koutecký & Miroslav Janek (2007).
Présentation par Jana Polivkova.
À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP), commence le cycle Cinéma France-Japon (3-6 décembre 2024).
Ce soir :
* À 18h00 : Carnet secret des ninjas (Ninja bugei-chô) de Nagisa Oshima (1967).
En présence de Tomuya Endo.
Et toujours l’exposition Affiches de films de France et du Japon (26 novembre-14 décembre 2024).
À Marseille, au Vidéodrome 2, commence Mémoires des sexualités 2024, 2e édition (3-8 décembre 2024).
Ce soir, ouverture :
* À 18h30, trois films : Pénis ailé de Lucile Vitrac, Imane Ammar, Olivia Sarr Desrosiers & Megan Yanez ( 2024) ; Baume au QR de Olfa Bouargoub, Soma & Sol Charr (2024) ; Pas de vol direct Marseille/New-York de Peter Friedman (1998).
À Paris, au Goethe Institut, une soirée particulière : En attendant la chute du Mur : prélude à la réunification ?
Aujourd’hui :
* À 16h00 : B-Movie : Lust & Sound in West-Berlin (B-movie : désir et musique à Berlin-Ouest) de Heiko Lange, Jörg A. Hoppe, Klaus Maeck & Miriam Dehne (2015).
* À 19h00 : Stilles Land (Calme Pays) de Andreas Dresen (1992).
Niels Arestrup (1949-2024) est mort hier, 1er décembre 2024.
Tous les médias ont largement parlé de lui, et c’est justice, insistant, comme il se doit, sur les récompenses, 3 Césars (dans des seconds rôles) et 4 Molières.
Et évoquant uniquement les films qui l’ont fait connaître du grand public, alors qu’il allait déjà sur sa soixantaine.
* De battre mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard (2005).
* Un prophète de Jacques Audiard (2008).
Et le délicieux Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier (2013), où il avait le beau rôle, sinon le premier rôle.
Niels Arestrup n’était pas une "star" et et il n’a jamais voulu en être une, on ne concevait pas un film à partir de lui, il n’était pas "bankable", comme on dit. Il n’était pas du tout ignoré, mais son importance dans le cinéma français était spéciale, hybride, ambiguë, il était un acteur de poids, parfois, on ne retenait que lui et son personnage, mais il n’était pas une vedette, pas un premier rôle. C’est un peu comme si sa mort l’avait promu dans les chaumières.
Longtemps, à chaque nouveau rôle, au cinéma comme au théâtre, et aussi à la télévision, on pouvait se dire qu’il était une découverte à soi. C’est ainsi qu’on a pu flashé sur lui, dès ses débuts. Par exemple, il fut un inoubliable Lopakhine, dans La Cerisaie de Anton Tchekhov, sous la direction de Peter Brook, au début des années 1980, riche marchand parvenu, et toujours moujik. Rétrospectivement, maintenant qu’on en sait plus sur ses origines familiales, on comprend où l’acteur avait pu puiser en lui tant de sincérité et de puissance.
Ses origines ne sont pas anecdotiques. Son père était danois, en 1943, il avait fui son pays envahi par les Allemands, il pensait s’embarquer pour les USA, mais il avait rencontré une Française. Ils s’installèrent en banlieue parisienne et, après la naissance de leur fils unique, devinrent une famille ouvrière comme les autres. Niels Arestrup, lui, mauvais élève, fit quelques belles rencontres, dont Samy Pavel (né en 1944) et Tania Balachova (1902-1973), et commença, à 24 ans, en 1973, une longue carrière de 91 films. Pendant 50 ans, il n’aura jamais cessé de tourner, et n’aura eu aucune éclipse, avec des apogées, et, la plupart du temps, des films solides.
Cette carrière a été essentiellement française, la France aura été la destination finale de sa famille. Les USA ne furent pas pour lui, pas plus que pour son père, à part un tout petit rôle dans un film au succès d’estime de Steven Spielberg, War Horse (2011), ou de loin, avec Julian Schnabel, deux films, Le Scaphandre et le Papillon (2007) et At Eternity’s Gate (2018).
De temps en temps, il eut aussi des opportunités européennes, la Suisse avec Francis Reusser, en 1976 et 1981, l’Italie avec Marco Ferreri en 1984, la Hongrie avec István Szabó (1991) l’Allemagne avec Volker Schlöndorff en 2014 et 2017. Mais dans l’ensemble, professionnellement, il ne voyagea pas.
Et puis il y a eu le théâtre entre 1973 et 2021, et presque chaque année une création, avec les grands de la Décentralisation, particulièrement Roger Planchon (1931-2009), Peter Brook (1925-2022), Gabriel Garran (1929-2022), Maurice Bénichou (1943-2019), Andréas Voutsinas (1932-2010), Philippe Adrien (1939-2021)...
Il disait : "Le cinéma n’a jamais eu le caractère de gravité du théâtre. Sur scène, on est lâché pendant une heure et demie au minimum. Tout peut arriver, du trou de mémoire à la crise cardiaque. Le théâtre est plus martyrisant pour le comédien".
Il disait aussi : "Tourner un film est plus ludique que le théâtre. On part un mois ou deux avec plein de gens, on boit, on est ailleurs, on déconne..."
Il ne choisit pas, il fit les deux.
Curieusement, dès le début il travail aussi pour la télévision, en même temps, de 1974 à 2022. Chacune de ses apparitions était une surprise. On se souvient particulièrement d’une de ses dernières, Baron noir la série créée par Éric Benzekri & Jean-Baptiste Delafon, avec Kad Merad et Anna Mouglalis (2016-2022). Et aussi de la mini-série créée par créée par Bruno Merle & Olivier Abbou, Papillons noirs (2022), avec Nicolas Duvauchelle. Là, on a senti que quelque chose de lui, de son art, était en train de finir.
Maintenant qu’il est mort, nous reviennent aussi toutes sortes d’images, des silhouettes, des petits rôles de ses premiers films, pendant la trentaine d’années qui a précédé sa célébrité. Par exemple, le camionneur de Je, tu, il, elle de Chantal Akerman(1974).
Ou bien on est étonné de voir figurer dans sa filmographie Stavisky de Alain Resnais (1974). Il faut dire que, dans le film, le secrétaire de Trotski, on ne le voyait guère. En revanche, on se souvient de l’avoir carrément découvert, avec sa beauté et sa jeunesse, dans Demain les mômes de Jean Pourtalé (1976), aux côtés de Brigitte Roüan.
Dans les années 2010, il tourna pratiquement 2 ou 3 films par an. On n’a pas oublié Tu seras mon fils de Gilles Legrand (2011).
Et pas non plus À perdre la raison de Joachim Lafosse (2012).
Son dernier film, Divertimento de Marie-Castille Mention-Schaar (2022), tient une place particulière. Comme souvent, il y a à la fois un rôle référent et marginal, et c’est peut-être le film où il se ressemble le plus.
On adore cette anecdote : En 2014, il disait que chaque acteur était placé dans un couloir. Lui, il avait hérité de celui du méchant complexe. Et qu’il se verrait bien, plutôt, dans l’univers de Albert Dupontel. Ce sera fait en 2017, avec Au revoir là-haut.
Du marchand Lopakhine au chef d’orchestre Sergiu Celibidache, il était lourd, lent, calme, dur aussi, mauvais parfois. Derrière son regard triste, on croyait percevoir une attention particulière au monde, une sorte de tendresse, un secret. C’est cette incertitude que nous aimions.
À Paris, au Centre culturel canadien, au Musée du Quai Branly, puis à Nantes, au cinéma Le Concorde, commence le festival Ciné Alter’Natif 2024, 10e édition (2-8 décembre 2024).
Créé en 2009, il est organisé par l’association De la Plume à l’Écran. Il programme des films faits et/ou produits par des autochtones des Amériques
Au programme :
* Thématique : Sports. Autochtonie. Fiertés.
* Invités.
* Hall of fame. Le Temple de la renommée autochtone.
* Sur le podium : Portraits de champion·nes.
Ce soir, Top départ :
* À 20h00, au Centre culturel canadien : Les Grizzlies de Miranda de Pencier (2018).
Précédé par Inuit High Kick de Alethea Arnaquq‐Baril (2009).
Rencontre avec Céline Petit.
À Clermont-Ferrand, commence Traces de Vies 2024, 34e édition (1er-7 décembre 2024).
Le festival propose chaque année un état du cinéma documentaire de création.
Au programme :
* Thématique : Documenter les mondes de demain ?
* Invitée pour la Leçon de cinéma : Julie Bertuccelli.
Aujourd’hui, ça commence dès 11h00.
Ce soir, cerémonie d’ouverture :
* À 18h00, salle Jean-Cocteau : Le Veilleur de Lou du Pontavice & Victoire Bonin Grais (2024).
À Bruxelles, à la Cinematek, commence une Rétrospective Alfred Hitchcock (1er décembre 2024-26 février 2025).
Ce soir :
* À 20h15 : Le Jardin du plaisir (The Pleasure Garden) de Alfred Hitchcock (1925).
À New York, le Metrograph propose une sélection de la cinéaste indienne Mira Nair, née en 1957 à Bhubaneshwar vivant à New York, sur le cinéma indien moderne : Mira Nair’s Take on Modern Indian Cinema (1er-5 décembre 2024).
Aujourd’hui :
* À 16h45 : Boong de Lakshmipriya Devi (2024).
* À 19h15 : All That Breathes de Shaunak Sen (2022).
Centenaire du Surréalisme (1924-2024).
À Paris, à la librairie Publico
* À 16h00 : Rencontre avec le groupe surréaliste de Paris.
Bonne lecture :
* Revue Alcheringa n°5, été 2024 : Le surréalisme aujourd’hui.
Le Monde diplomatique de décembre 2024 est paru.
Au fil du temps, tous les éditos
par Youri Rebeko
Jeune Cinéma n°433, décembre 2024
Sélection officielle du Festival international de San Sebastián 2024
Sortie le mercredi 4 décembre 2024
par Youri Rebeko
Jeune Cinéma n°433, décembre 2024
Sélection officielle du Festival internatinal du film de Santa Barbara 2024
Sortie le mercredi 4 décembre 2024
par Patrick Saffar
Jeune Cinéma n°430, été 2024
Sélection officielle En compétition du Festival de Cannes 2023
Sortie le mercredi 4 décembre 2024
par Nicole Gabriel
Jeune Cinéma n°433, décembre 2024
Sélection ACID au Festival de Cannes 2024
Sortie le mercredi 4 décembre 2024
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma n°433, décembre 2024
Sortie le mercredi 4 décembre 2024
par Nicole Gabriel
Jeune Cinéma en ligne directe
Sortie le mercredi 4 décembre 2024
par Ginette Gervais-Delmas
et par Tino Ranieri
Jeune Cinéma n°1, septembre-octobre 1964
et
par Jean-François Camus
Jeune Cinéma n°361-362, automne 2014
Sélection officielle de la Mostra de Venise 1963
Sorties le jeudi 27 mai 1965 et le mercredi 27 novembre 2024
Pour saluer son cinquantenaire, Jeune Cinéma a posé une question à ses collaborateurs : Quel film des cent dernières années aimeriez-vous sortir de l’ombre ?
Ce film fait partie des hidden gems que Jeune Cinéma avait déjà sélectionnés à leur sortie.
par Anita Lindskog
Jeune Cinéma n°433, décembre 2024
Sélection officielle des États généraux du film documentaire de Lussas 2022
Sortie le mercredi 27 novembre 2024
par Bernard Nave
Jeune Cinéma n°221, avril-mai 1993
Sélection officielle de la Berlinale 1993
Ours d’argent pour Denzel Washington
Sorties les mercredis 24 février 1993 et 27 novembre 2024
par Hugo Dervisoglou
Jeune Cinéma n°431-432, octobre 2024
Sélection officielle En compétition officielle du Festival de Cannes 2024
Prix de la mise en scène
Sortie le mercredi 27 novembre 2024
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma n°431-432, octobre 2024
Sélection offcielle Cannes Première du Festival de Cannes 2024
Sortie le mercredi 27 novembre 2024
par Claudine Castel
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle du Festival de Locarno 2023
Sortie le mercredi 27 novembre 2024
par Sylvie L. Strobel
Jeune Cinéma n°430, été 2024
Sélection officielle En compétition du Festival de Cannes 2024
Sortie le mercredi 20 novembre 2024
par Anita Lindskog
Jeune Cinéma en ligne directe
Sortie le mercredi 20 novembre 2024
par Jean-Max Méjean
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection Panorama de la Berlinale 2024
Sortie le mercredi 20 novembre 2024
par Francis Guermann
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection Fuori Concorso du Festival de Locarno 2024
Sortie le mercredi 20 novembre 2024
par Jean-Max Méjean
Jeune Cinéma n°430, été 2024
Sélection officielle En compétition du Festival de Cannes 2024
Sortie le mercredi 20 novembre 2024
par Charles Ficat
Jeune Cinéma en ligne directe
Bob Dylan dans la famille de l’Outlaw Music Festival
par Gérard Camy
Jeune Cinéma en ligne directe
par Nicole Gabriel
Jeune Cinéma en ligne directe
Sortie le mercredi 13 novembre 2024
par Anita Lindskog
Jeune Cinéma en ligne directe
Sorties les mercredis 17 janvier et 13 novembre 2024
par Jean-Max Méjean
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection de la Quinzaine des cinéastes au Festival de Cannes 2024
Sortie le mercredi 13 novembre 2024
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma n°431-432, octobre 2024
Sélection officielle du Festival international du film de Toronto 2024
Sortie le mercredi 13 novembre 2024
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma n°430, été 2024
Sélection officielle Un certain regard du Festival de Cannes 2024
Sortie le mercredi 13 novembre 2024
par Patrick Saffar
Jeune Cinéma n°430, été 2024
Sélection officielle en compétition du Festival de Cannes 2024
Prix du scénario
Sortie le mercredi 6 novembre 2024
par Sylvie L. Strobel
Jeune Cinéma en ligne directe
Sortie le mercredi 6 novembre 2024
par Nicole Gabriel
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle du Festival de La Rochelle 2024
Sortie le mercredi 6 novembre 2024
par Sylvie L. Strobel
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle du Festival du documentaire d’Amsterdam 2023
Sortie le mercredi 6 novembre 2024
par Jacques Pelinq
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle du Festival international de San Sebastián 2024
Sortie le mercredi 6 novembre 2024
par Gérard Camy
Jeune Cinéma n°430, été 2024
Sélection officielle en compétition du Festival de Cannes 2024
Palme d’or
Sortie le mercredi 30 octobre 2024